HOMÉLIE LXXVII.
« COMPRENEZ CECI PAR UNE PARABOLE TIRÉE DU FIGUIER. LORSQUE SES BRANCHES SONT DÉJÀ TENDRES ET QU’IL POUSSE SES FEUILLES, VOUS SAVEZ QUE L’ÉTÉ EST PROCHE. DE MÊME LORSQUE VOUS VERREZ TOUTES CES CHOSES ARRIVER, SACREZ QUE LE FILS DE L’HOMME EST PROCHE, QU’IL EST A LA PORTE ». (CHAP. XXIV, 32, 33, JUSQU’À LA FIN DU CHAP.)
ANALYSE.
1. Parabole du figuier qui annonce l’été par ses feuilles qui commencent à pousser.— Qu’il ne faut pas prendre au pied de la lettre ces mots : que le Père seul connaît le dernier jour, à l’exclusion du Fils.
2. Que le dernier avènement du Christ sera aussi éclatant qu’inattendu. — Puissance éphémère de l’Antéchrist.
3. Pourquoi Jésus-Christ a voulu que chacun de nous ignorât sa dernière heure.— Comment il convient d’entendre en général certaines expressions de forme dubitative dont Dieu se sert dans l’Ecriture.
4.-6. Contre les riches qui ne font point part de leurs biens aux pauvres.— Qu’ils doivent se considérer comme les dispensateurs de leurs richesses, et non comme en étant les propriétaires et les maîtres. — Que ce ne leur est pas assez de ne point voler le bien des autres; qu’ils doivent donner du leur.— Contre dépenses de la table.— Contre ceux qui sont indifférents pour le salut de leur prochain. — Combien le soin qu’on a du salut ses frères, plaît à Dieu. — Excellente instruction aux personnes mariées pour la conduite de leurs familles.