HOMÉLIE LXXXVII.
« LES SOLDATS DU GOUVERNEUR MENÈRENT JÉSUS DANS LE PRÉTOIRE, ET TOUTE LA COHORTE S’ASSEMBLA AUTOUR DE LUI. ET LUI AYANT ÔTÉ SES HABITS, ILS LE REVÊTIRENT D’UN MANTEAU D’ÉCARLATE. ET TRES SANT UNE COURONNE D’ÉPINES, ILS LA LUI MIRENT SUR LA TÊTE AVEC UN ROSEAU DANS SA MAIN DROITE, ET S’AGENOUILLANT DEVANT LUI, ILS SE MOQUAIENT DE LUI, EN DISANT : SALUT, ROI DES JUIFS. ET LUI CRACHANT AU VISAGE, ILS PRENAIENT LE ROSEAU, ET LUI ET LUI EN FRAPPAIENT LA TÊTE ». (CHAP. XXVII, 27, 28, 29, 30, JUSQU’AU VERSET 45.)
ANALYSE
1 et 2. Jésus-Christ, après avoir essuyé tout ce que la cruauté des plus féroces ennemis a pu inventer de tourments, meurt sur la croix en montrant qu’il est Dieu.
3 et 4. De la force du signe de la croix imprimé avec foi sur le front. — Combien un chrétien doit avoir présente dans son esprit la patience que le Sauveur a témoignée en mourant. — Que ce n’est point être patient que de ne se mettre point en colère, lorsque personne ne nous irrite. — Qu’un chrétien ne doit pas haïr ceux qui le déshonorent, mais ceux qui le louent. — Que la bonne vie est au-dessus de la médisance.