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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Romains

2.

Ces paroles sortent des entrailles d'un apôtre, elles démontrent une sollicitude paternelle. Que veut-il donc dire, et pour quelle raison appelle-t-il Dieu en témoignage ? Il s'agissait de son affection. Comme il ne les avait pas encore vus, il invoque pour témoin, non un homme, mais Celui qui pénètre les coeurs. Après leur avoir dit: Je vous aime, et leur en avoir donné pour signe ses prières continuelles et le désir d'aller les voir, comme il n'y avait rien là de manifeste, il recourt à un témoin digne de foi. Quelqu'un de nous peut-il se vanter de se souvenir de l'Eglise dans laquelle il est, lorsqu'il prie dans sa maison? Je ne le pense pas. Et Paul priait Dieu non-seulement pour une ville, mais pour tout l'univers, et cela, non pas une fois, deux fois ni trois fois, mais toujours. Si porter quelqu'un continuellement dans ses souvenirs est une preuve de grand attachement ; pensez quelle affection, quel amour il faut pour prier et prier continuellement. Quand il dit: « Que je sers en mon esprit, dans l'Evangile de son Fils », il montre tout à la fois et la grâce de Dieu et sa propre humilité : la grâce de Dieu, qui lui a confié une mission aussi importante, et son humilité en ce qu'il n'attribue rien à son zèle, mais rapporte tout à l'action du Saint-Esprit. En ajoutant ce mot « Evangile », il indique l'espèce de son ministère. Car il y a plus d'une sorte, de ministère et aussi de culte. Carde même que, chez les rois, tous, quoique subordonnés à un souverain unique, ne remplissent cependant point les mêmes fonctions, mais que l'un a mission de commander aux armées, l'autre d'administrer les villes, un troisième de veiller à la garde des trésors; ainsi, dans l'ordre spirituel, l'un sert et honore Dieu par sa foi et sa conduite (198) régulière, l'autre est chargé de donner l'hospitalité aux étrangers, un troisième du soin des pauvres: comme on le voit au temps des apôtres même, où Etienne servait Dieu dans le soin des veuves, un autre par l'enseignement de la parole. Paul, par exemple, servait par la prédication de l'Evangile, c'était son genre de ministère, celui qui lui avait été confié, c'est pourquoi il ne se contente pas d'invoquer Dieu comme témoin, mais il parle de la mission qu'il a reçue, faisant voir que , chargé d'une si haute fonction, il ne voudrait point appeler en témoignage d'un mensonge celui qui la lui a confiée. De plus, il veut aussi leur faire comprendre son amour et la nécessité où il est de se préoccuper d'eux. De peur qu'ils ne disent : Qui êtes-vous, pourquoi vous dites-vous en souci de cette grande et royale cité? Il leur prouve que ce souci est nécessaire, puisque c'est là le genre de service qui lai est assigné, la prédication de l'Evangile. En effet, celui qui est chargé de cette mission doit nécessairement avoir toujours dans l'esprit ceux qui doivent recevoir la parole.

Il indique encore autre chose par ces mots « En mon esprit » : à savoir que ce culte est bien au-dessus de celui des Grecs et de celui des Juifs : car le culte des Grecs était faux et charnel, celui des Juifs vrai, mais charnel aussi; tandis que celui de l'Eglise, opposé à celui des gentils, était bien au-dessus de celui des Juifs. En effet, il ne s'exerce plus par l'immolation des brebis, des veaux, par la fumée et la graisse des victimes, mais par l'âme spirituelle, selon la parole du Christ « Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité ». (Jean, IV, 24.) — « Dans l'Evangile de son Fils ». Plus haut il disait l'Evangile du Père, ici il dit l'Evangile du Fils: tant c'est chose indifférente de nommer le Père ou le Fils. Car il a appris de cette voix bienheureuse que ce qui est au Père appartient au Fils et que ce qui est au Fils appartient au Père. « Car », dit le Christ, « tout ce qui est à moi est à vous, et tout ce qui est à vous est à moi ». (Jean, XVII,10.)

« Que je fais sans cesse mémoire de vous dans mes prières ». C'est là le véritable amour. Il semble ne dire qu'une chose et il en dit quatre : qu'il se souvient d'eux, qu'il s'en souvient sans cesse, et dans ses prières et pour des objets importants. « Demandant que, par la volonté de Dieu, quelque heureuse voie me soit ouverte pour aller vers vous. Car je désire vous voir (10,11) ». Voyez-vous comme il désire ardemment les voir, et comment, ne voulant rien faire que sous le bon plaisir de Dieu, son amour est mêlé de crainte? Il les aimait en effet, il était pressé d'aller à eux; mais, bien qu'il les aimât, il ne voulait les voir que quand il plairait à Dieu. Voilà le véritable amour. Il n'en est pas ainsi de nous qui nous écartons dans les deux sens des lois de la charité; car, ou nous n'aimons personne, ou quand nous aimons, ce n'est point selon la volonté de Dieu; double transgression de la loi divine. Si nos paroles sont blessantes, votre conduite l'est davantage.

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

2.

Aus einem apostolischen Herzen kommen diese Worte, sie bekunden väterliche Fürsorge. Was will der Apostel damit sagen, und weswegen ruft er Gott zum Zeugen an? Von seiner Zuneigung (zu den Römern) war soeben die Rede. Da er sie aber noch niemals gesehen hatte, darum ruft er keinen Menschen zum Zeugen an, sondern den, der in das Innerste des Herzens schaut. Er hatte gesagt, daß er sie liebe, und als Zeichen davon angeführt, daß er beständig für sie beten und daß er zu ihnen kommen wolle; da aber das nicht äußerlich sichtbar war, so nimmt er seine Zuflucht zu einer ganz glaubwürdigen Zeugenschaft. Kann sich wohl einer von uns rühmen, daß er bei seinen Gebeten daheim der vielen gedenke, welche die Kirche bilden. Ich glaube nicht. Aber Paulus betete zu Gott nicht für eine einzige Stadt, sondern für den gesamten Erdkreis, und das nicht einmal oder zweimal oder dreimal, sondern beständig. Jemanden nur beständig im Gedächtnisse haben, kann nicht geschehen ohne große Liebe zu ihm; seiner aber noch im Gebete eingedenk sein und beständig eingedenk sein, bedenke, eine wie große Zuneigung und Liebe dies verrät! Wenn er aber sagt: „Dem ich diene in meinem Geiste, in dem Evangelium seines Sohnes“, so offenbart er uns damit Gottes Gnade und zugleich seine eigene Demut: Gottes Gnade, daß er ihn mit einem so großen Werke betraut hat; seine eigene Demut, weil er nicht seinem Eifer, sondern dem Beistand des Geistes alles zuschreibt. Der Zusatz „in dem Evangelium“ bezeichnet die Art des Dienstes. Es gibt nämlich viele und verschiedene Arten des Dienstes im allgemeinen und des Gottesdienstes im besonderen. Wie bei den Königen zwar alle dem einen Herrscher unterstehen, aber nicht alle denselben Dienst leisten — der eine dient als Heer- S. b23 führer, der andere als Städteverwalter, wieder ein anderer als Schatzmeister —, so ist es auch in geistlichen Dingen: der eine verehrt Gott und dient ihm damit, daß er glaubt und sein Leben gut einrichtet, der andere damit, daß er Fremde gastfreundlich aufnimmt, ein dritter damit, daß er der Armenpflege obliegt. So war es auch bei den Aposteln selbst: Stephanus und die mit ihm waren, dienten Gott durch Witwenfürsorge, ein anderer durch Wortverkündigung. Zu diesen gehörte Paulus, der Gott durch die Missionspredigt verehrte. Bas war seine Art des Dienstes, dazu war er bestellt. Darum ruft er nicht allein Gott zum Zeugen an, sondern er sagt auch, daß er von ihm mit einem Amte betraut worden sei. Darin liegt ein Hinweis, daß er, durch so großes Vertrauen ausgezeichnet, doch nicht den zum Zeugen von Lügen anrufen werde, der ihn mit dem Amte betraut hat. Daneben will er auch anzeigen, daß die Liebe und Sorge für sie seine Pflicht sei. Damit sie nicht sagen können: Wer und woher bist du, daß du sagst, du hättest für eine so große Kaiserstadt Sorge zu tragen? weist er darauf hin, daß diese Sorge für ihn Pflicht sei, da ihm diese Art des Dienstes, das Evangelium zu predigen, aufgetragen sei. Wer einen solchen Beruf hat, der hat die Pflicht, derer zu gedenken, die sein Wort einmal annehmen sollen. Auch deutet er noch etwas anderes an mit den Worten: „in meinem Geiste“; daß nämlich diese Religion viel erhabener sei als die hellenische und die jüdische. Die hellenische ist falsch und sinnlich; die jüdische ist zwar wahr, aber auch sinnlich; die Religion der Kirche aber steht im Gegensatz zur hellenischen und auf einer viel höheren Stufe als die jüdische. Denn nicht durch Schafe und Kälber und Opferrauch und Opferduft geschieht unsere Gottesverehrung, sondern durch die Seele, die ein Geist ist. Das wollte auch Christus ausdrücken, wenn er sprach: „Gott ist ein Geist, und die ihn anbeten, müssen ihn im Geiste und in der Wahrheit anbeten“ 1.

„In dem Evangelium seines Sohnes.“ Oben hat er gesagt, das Evangelium sei das des Vaters, hier S. b24 nennt er es das des Sohnes; so nennt er es ohne Unterschied bald des Vaters, bald des Sohnes. Er kannte ja jenes heilige Wort, daß das, was des Vaters ist, auch dem Sohne gehört, und das, was des Sohnes ist, auch dem Vater gehört: „Alles“, heißt es, „was mein ist, ist dein, und was dein ist, ist mein“ 2.

„Daß ich ohne Unterlaß eurer gedenke in meinen Gebeten.“ — Das ist echte Liebe. Eines sagt er scheinbar, und vier Dinge legt er hinein: daß er ihrer gedenkt, daß er ihrer ohne Unterlaß gedenkt, daß er ihrer im Gebete gedenkt, und daß es sich dabei um wichtige Dinge handelt.

V. 10: „Und ich bitte, daß ich doch einmal so glücklich sein möge mit Gottes Willen, zu euch zu kommen; denn ich sehne mich, euch zu sehen.“

Siehst du, wie sehr er wünscht, sie zu sehen, und sie doch nicht gegen das Wohlgefallen Gottes sehen will, sondern wie seine Sehnsucht mit Gottesfurcht verbunden ist? Er liebt sie und fühlt sich zu ihnen hingetrieben; und doch, so sehr er sie liebt, will er sie nicht sehen gegen das Wohlgefallen Gottes. Das ist echte Liebe, nicht wie wir lieben, die wir auf beiden Seiten die Schranken der Liebe zu überschreiten pflegen. Denn entweder lieben wir niemanden, oder wenn wir etwa jemanden lieben, so lieben wir dem Wohlgefallen Gottes zuwider und handeln so in beiden Fällen gegen das göttliche Gesetz. Wenn es mißlich ist, das zu sagen, so ist es noch mißlicher, daß es geschieht.


  1. Joh. 4, 24. ↩

  2. Joh. 17, 10. ↩

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