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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Romains

2.

Donc ne rougissez pas , dit l'apôtre, de cette soumission. Car c'est Dieu qui a institué les puissances, et sa vengeance est terrible contre ceux qui les méprisent. Ce n'est pas une réparation telle quelle qu'il exigera de celui qui aura désobéi , ce sera la plus redoutable des expiations, et quoique vous puissiez dire, rien ne vous en affranchira; vous subirez, de la part des hommes, les supplices les plus rigoureux, nul ne vous couvrira de sa protection, et vous ne ferez qu'allumer contre vous la colère de Dieu. Toutes ces vérités, l'apôtre les fait entendre, par ces paroles : «Et ceux qui y résistent, s'attireront eux-mêmes (374) leur condamnation ». Il continue, et une fois la crainte inspirée, il raisonne pour montrer l'utilité des puissances : « Car les princes ne sont point à craindre , lorsqu'on ne fait que de bonnes actions, mais lorsqu'on en fait de mauvaises (3) ». Après un rude coup, après avoir fortement frappé les esprits , il se relâche de sa sévérité , comme un médecin adroit qui emploie de doux remèdes , il console, il dit : De quoi avez-vous peur? Pourquoi frissonner? Est-ce que l'autorité a des rigueurs pour celui qui fait le bien? Celui qui pratique la vertu a-t-il lieu de la craindre? Voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « Voulez-vous ne point craindre les puissances ? Faites bien, et elles vous en loueront ». Voyez-vous comme l'apôtre, pour attacher l'homme à celui qui commande, lui montre le prince même prêt à le louer? Voyez-vous comme il fait sortir la colère du coeur ? « Car le prince est le ministre de Dieu, pour vous favoriser dans le bien (4) ».

Il est si loin d'être à craindre, dit l'apôtre, qu'au contraire il vous loue; il est si loin de vous faire obstacle, qu'au contraire il vous favorise. Donc, puisque vous trouvez en lui la louange et le secours, pourquoi ne pas vous soumettre ? Il vous rend la vertu plus facile , il châtie les méchants, il fait du bien aux bons et les honore, il coopère à la volonté de Dieu; de là vient que l'apôtre l'a nommé le ministre de Dieu. Voyez : je vous conseille la sagesse, et lui vous donne les mêmes avis par le moyen des lois; mes exhortations vous disent qu'il est défendu de s'enrichir par la rapine, par la violence, et lui siège pour juger ces fautes. Il travaille avec nous, il vient à notre secours, c'est Dieu qui lui a confié cette mission. Il est donc, à double titre, digne de nos respects, et parce qu'il a été envoyé par Dieu, et envoyé pour une telle mission. « Si vous faites mal , vous avez raison de craindre »; ce n'est pas la puissance qui est à craindre , mais notre perversité. « Car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée ». Voyez-vous l'apôtre armant le prince, comme on équipe un soldat, et le rendant redoutable aux pécheurs? « Car il est le ministre de Dieu , pour exécuter sa vengeance, en punissant celui qui fait de mauvaises actions ». L'apôtre ne veut pas que le châtiment, la vengeance , l'épée vous fassent reculer d'épouvante, et il répète que le prince remplit la loi de Dieu. — Mais si le prince lui-même l'ignore? Le prince n'en est pas moins institué par Dieu. Si donc, soit qu'il châtie, soit qu'il honore , il est le ministre de Dieu , défendant la vertu , exterminant le crime, c'est-à-dire, exécutant la volonté de Dieu, pourquoi disputer contre celui qui vous procure de si grands biens, et vous aplanit les voies? Un grand nombre ont commencé par pratiquer la vertu par la crainte des princes; ensuite, c'est la crainte de Dieu qui les y a attachés. Car les esprits épais ne sont pas aussi sensibles aux biens à venir qu'aux biens présents. Celui donc qui gouverne tant d'âmes par la crainte, et par les récompenses, et qui les prédispose à recevoir la doctrine, celui-là, on a raison de l'appeler ministre de Dieu. « Il est donc nécessaire de nous y soumettre, non-seulement par la crainte du châtiment, mais aussi par un devoir de conscience (5) ».

Que veut dire : «,Non-seulement par la crainte du châtiment? » Non-seulement, dit l'apôtre , vous vous élevez contre Dieu en refusant de vous soumettre; non-seulement vous vous attirez de grands maux, et de la part de Dieu et de la part des hommes, mis encore vous oubliez que le prince est pour vous la source des plus grands biens, puisqu'il vous assure la paix et fait régner l'ordre dans l'État. Ces puissances sont pour les Etats des sources inépuisables de bienfaits, et, si vous les supprimez, tout s'en ira; plus de villes , plus de bourgs, plus de maisons, plus dé place publique; il ne subsistera plus rien, ce sera un bouleversement universel, les plus forts dévorant les plus faibles. De telle sorte que, dans le cas même où aucun châtiment ne frapperait la désobéissance , vous devriez encore votre soumission , par conscience, pour ne pas paraître ingrat envers votre bienfaiteur. « C'est pour cette raison », dit-il, « que vous payez le tribut aux princes, parce qu'ils sont les ministres de Dieu, toujours appliqués aux fonctions de leur ministère (6) ». L'apôtre n'entre pas dans le détail des bienfaits dont les Etats sont redevables aux puissances, tels que le bon ordre, la paix, les autres services, tout ce qui concerne l'armée, les diverses fonctions publiques, il résume tout dans un mot. Que vous recevez des bienfaits du prince, dit l'apôtre, vous le témoignez vous-même en lui payant un tribut. Voyez la sagesse , l'intelligence du bienheureux Paul ! Il montre dans ce qui paraissait un pesant fardeau, des exactions mêmes, un (375) témoignage rendu à l'autorité qui pourvoit au bien de tous. Car enfin, dit l'apôtre, pourquoi lui payons-nous des tributs? N'est-ce pas parce qu'il pourvoit à nos besoins? N'est-ce pas pour récompenser le chef de toute sa sollicitude? Evidemment nous ne paierions aucun tribut, si nous ne savions pas tout d'abord que nous profitons d'un tel gouvernement; ce qui fait que, dès l'origine, il a été décrété par tous que ceux qui nous commandent , seraient nourris par nous, c'est que négligeant leurs propres affaires , ils ne s'occupent que des affaires publiques, et qu'ils consacrent tous leurs loisirs à conserver nos intérêts.

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

2.

Schäme dich also nicht, will er sagen, einer solchen Unterordnung! Denn Gott hat dieses Gebot gegeben, und er wird es strenge rächen an den Verächtern desselben. Wenn du ungehorsam bist, so wird dich nicht eine gewöhnliche, sondern eine recht schwere Strafe treffen. Da wird keine Widerrede gelten. Aber auch von selten der Menschen wirst du die ärgste Strafe zu erleiden haben, und niemand wird auf deiner Seite stehen. Auch Gott erzürnst du in noch höherem Maße. Das alles deutet der Apostel an mit den Worten:

„Die sich widersetzen, sprechen sich damit selbst ihr Urteil.“

Dann aber, nach der Erregung von Furcht, legt der Apostel den Vorteil der Sache dar und sucht durch (andere) Gründe zu überzeugen, indem er so spricht:

V. 3: „Denn die Obrigkeiten sind nicht ein Schreckgespenst für die guten Taten, sondern für die schlimmen.“

Nachdem der Apostel gegen seine Zuhörer einen schweren Hieb geführt und sie mit Entsetzen erfüllt hat, richtet er sie wieder auf; wie ein weiser Arzt reicht er ihnen eine lindernde Arznei, indem er zu ihrem Troste tragt: Was hast du Furcht? Was zitterst du? Droht sie etwa dem, der recht handelt? Ist sie etwa ein Schrecken für den, der sich um die Tugend bemüht? In diesem Sinne fährt er fort:

„Du willst nicht Furcht haben müssen vor der Obrigkeit? S. d165 (Gut.) dann tue das Gute, und du wirst (sogar) Lob ernten von ihr.“

— Siehst du, wie der Apostel seinen Zuhörer für die Obrigkeit einzunehmen sucht, indem er ihm vor Augen hält, daß sie ihm (gegebenenfalls) sogar Lob spende. Siehst du, wie er die üble Laune gegen sie zu beseitigen sucht?

V. 4: „Denn sie ist Gottes Dienerin zu deinem eigenen Besten.“

— So weit, will er sagen, ist sie entfernt, für dich ein Schreckgespenst sein zu wollen, daß sie dich sogar lobt; so weit ist sie entfernt, dir hinderlich sein zu wollen, daß sie sogar mit dir zusammenarbeitet. Wenn du demnach von ihr Lob und Hilfe hast, warum willst du dich ihr nicht unterordnen? Auch sonst macht sie dir die Übung der Tugend leichter, indem sie die Bösen bestraft und die Guten belohnt und ehrt und auf diese Weise zusammenarbeitet mit dem Willen Gottes; darum nennt er sie dessen Dienerin. Sieh nur! Ich rate Mäßigkeit an, und sie sagt dasselbe vermittelst der Gesetze; ich ermahne, man solle nicht geizig sein und nicht rauben, und sie sitzt über diese Dinge zu Gericht. Folglich ist sie unsere Mitarbeiterin und unsere Helferin und ist von Gott zu diesem Zwecke gesandt. Aus zweierlei Gründen also muß sie uns ehrwürdig sein: weil sie ihre Sendung von Gott hat und weil sie sie zu diesem Zwecke hat.

„Treibst du aber Schlimmes, dann fürchte dich!“

— Also nicht die Obrigkeit gibt Veranlassung zur Furcht, sondern unsere eigene Schlechtigkeit.

„Denn nicht umsonst trägt sie das Schwert.“

— Siehst du, wie der Apostel sie darstellt in voller Waffenrüstung, wie eine Kriegerin, zum Schrecken der Sünder?

„Denn Gottes Dienerin ist sie zur rächenden Vergeltung am Übeltäter.“

— Damit du nicht zurückschreckest, wenn du wieder von Strafe und Rache und Schwert hörst, wiederholt der Apostel, daß die Obrigkeit Gottes Gesetz zur Aus- S. d166 führung bringe. Was liegt daran, daß sie selbst dies nicht weiß? Gott hat es doch so eingerichtet. Wenn sie nun in Ausübung ihres Straf- und Rächeramtes Gottes Dienerin ist, indem sie die Tugend schützt und das Laster verjagt, wie Gott es will, warum widersetzest du dich ihr, da sie doch so viel Gutes veranlaßt und dein eigenes Wohl fördert? Gibt es doch viele Leute, die früher wegen der Obrigkeit die Tugend übten, später aber aus Gottesfurcht dazu gelangten. Auf weniger feinfühlige Menschen macht nämlich das Zukünftige nicht solchen Eindruck wie das Gegenwärtige. Da sie also die Seele vieler durch Furcht und durch Anerkennungen vorbereitet, so daß sie für die christliche Lehre empfänglicher werden, wird ihr mit Recht der Titel „Gottes Dienerin“ gegeben.

V. 5: „Deswegen ist es eine Notwendigkeit, sich unterzuordnen, nicht bloß wegen der Bestrafung, sondern auch wegen des Gewissens.“

— Was heißt: „nicht bloß wegen der Bestrafung“? Nicht bloß, will der Apostel sagen, weil du dich Gott widersetzest, wenn du dich nicht unterwirfst, und weil du dir große Übel zuziehst sowohl von Seiten Gottes als auch von Seiten der Obrigkeit, sondern auch weil diese dir große Wohltaten erweist, indem sie für Ruhe und Ordnung im Staate sorgt. Denn unzählig viel Gutes kommt den Gemeinwesen von den Obrigkeiten. Schafft man sie ab, so ist es um alles geschehen. Weder Stadt noch Land, weder privates noch öffentliches Leben noch irgend etwas anderes kann bestehen, sondern alles geht dann drunter und drüber, die Stärkeren fressen die Schwächeren auf. Wenn darum auf den Ungehorsam auch nicht Strafe folgte, so müßtest du dich doch auch unterordnen, willst du nicht als ein gewissenloser, gegen seinen Wohltäter undankbarer Mensch erscheinen.

V. 6: Darum heißt es auch: Zahlt Steuern! Denn sie sind Gottes Beamte und haben eben damit ihre schwere Mühe.“

— Ohne im einzelnen die Wohltaten aufzuzählen, die den Gemeinwesen von den Obrigkeiten kommen, wie S. d167 Ordnung und Ruhe sowie die Dienste der Soldaten und Beamten, beleuchtet er das Ganze einzig und allein durch Hinweis auf folgende Tatsache: Daß dir von der Obrigkeit Wohltaten zuteil werden, dafür, sagt er, gibst du selbst dadurch Zeugnis, daß du ihr Bezahlung leistest. Beachte dabei die kluge Beweisführung des hl. Paulus! Was als Last und als etwas Unangenehmes empfunden wird, das Abgabenwesen, gerade das benützt er als einen Beweisgrund für die obrigkeitliche Obsorge. Warum, fragt er, entrichten wir dem Könige Abgaben? Nicht für seine Obsorge? Leisten wir ihm nicht Bezahlung für seine Sorge als Obrigkeit? Wir würden sie ihm nicht leisten, wenn wir nicht von Anfang her wüßten, daß wir einen Vorteil von diesem Vorsteheramt haben. So aber ist es seit alters allgemeine Überzeugung, daß die Obrigkeiten von uns den Unterhalt beziehen müssen, weil sie bei der Obsorge um die gemeinsamen Angelegenheiten sich um ihre privaten nicht kümmern können und ihre ganze Aufmerksamkeit dem zuwenden, was zur Sicherung unserer Interessen dient. Nach dieser Abschweifung zu einem Beweisgrund aus dem täglichen Leben kehrt der Apostel wieder zu seiner früheren Begründung zurück. Für den Gläubigen hatte nämlich diese mehr Zugkraft. Er weist nochmals darauf hin, daß das nach Gottes Willen so ist, und damit schließt er seine Ermahnung (zu gehorchen), indem er sagt: „Denn sie sind Gottes Beamte.“

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