Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur l'épître aux Romains
3.
Après les considérations extérieures, il reprend ses premières réflexions : en effet, c'est de cette manière qu'il lui était plus facile de persuader le fidèle : il montre de nouveau que c'est là ce qui plaît à Dieu , et il conclut en disant : « Parce qu'ils sont les ministres de Dieu ». Il montre ensuite le travail qu'ils entreprennent, la peine qu'ils se donnent : « Toujours appliqués aux fonctions de leur ministère ». Voilà leur vie, voilà leur passion, faire en sorte que vous jouissiez de la paix. Par cette raison , dans une autre épître encore, il ne se contente pas d'ordonner qu'on leur soit soumis, il prescrit encore de prier pour eux, et; à ce propos, il montre l'utilité qui en résulte pour tous : « Afin que nous menions une vie paisible et tranquille ». (I Tim. II, 1, 2.) En effet, nous ne retirons pas un mince avantage , pour la vie présente , de ces princes qui mettent des armées en branle, repoussent les ennemis du dehors , répriment dans les villes les séditieux et tranchent tous les différends. Ne me dites donc pas que souvent tel prince abuse de ce pouvoir, ne considérez que le bien de l'institution, et vous y trouverez une preuve de la parfaite sagesse de Celui qui l'a établie dès le principe. « Rendez donc à chacun ce qui lui est dû ; le tribut, à qui vous devez le tribut; les impôts, à qui vous devez les impôts; la crainte, à qui vous devez de la crainte; l'honneur, à qui vous devez de l'honneur. Acquittez-vous envers tous de tout ce que vous leur devez , ne demeurant redevables que de l'amour qu'on se doit toujours les uns pour les autres (7, 8) ».
Il insiste encore et toujours sur les mêmes devoirs; ce n'est pas de l'argent seulement que l'apôtre réclame pour les princes, mais de l'honneur et de la crainte. Et, comment, lorsqu'il dit plus haut: «Voulez-vous ne point « craindre les puissances? Faites bien v, dit-il ici : « Rendez ce que vous devez, la crainte? » C'est qu'il veut parler de la crainte respectueuse et non de l'effroi qui vient d'une mauvaise conscience, et qu'il a indiqué plus haut. Et il ne dit pas: Donnez, mais, « Rendez » et il ajoute : « Ce que vous devez » : en effet, ce n'est pas là une faveur de votre part, c'est une dette, et si vous ne la payez pas , vous serez puni de votre ingratitude. Et gardez-vous de croire que ce devoir vous rabaisse, que votre dignité particulière subisse une atteinte d'avoir à vous lever, à vous découvrir devant le prince. Si ce précepte a été donné quand les princes étaient païens, à bien plus forte raison doit-il être pratiqué aujourd'hui qu'ils sont fidèles. Que si vous me répondez que des grâces plus relevées vous ont été accordées, sachez que votre heure n'est pas encore venue; vous êtes encore étranger et voyageur. Viendra le temps où votre splendeur éclipsera tout; en ce moment, votre vie est cachée avec le Christ dans le sein de Dieu. Quand le Christ apparaîtra , vous aussi alors vous apparaîtrez avec lui dans sa gloire. Ne cherchez donc pas, dès cette vie qui s'écoule, votre rétribution, et, s'il faut vous tenir avec crainte en la présence du prince, ne voyez rien dans ce devoir qui soit indigne de votre noblesse. Car c'est la volonté de Dieu , afin que le prince institué par lui, possède la force qui convient au prince. Car lorsque celui à qui sa conscience ne reproche rien de mal, se tiendra avec crainte devant le souverain juge, à bien plus forte raison tremblera celui qui commet des actions mauvaises. Quant à vous, vous y gagnerez un éclat plus brillant; ce n'est pas l'honneur par vous rendu qui peut vous avilir, mais l'honneur par vous refusé; et le prince ne fera que vous admirer davantage, et fût-il infidèle, il en prendra occasion de glorifier le Seigneur.
« Acquittez-vous envers tous de tout ce que vous leur devez, ne demeurant redevables que de l'amour qu'on se doit toujours les uns aux autres ». Nouveau retour de l'apôtre à la mer de tous les biens, à la maîtresse qui inspire toutes ses paroles, à la cause de toutes les vertus, et la charité, elle aussi, est une dette , non temporaire comme un tribut , comme un impôt, mais à payer continuellement. Cette dette, l'apôtre ne veut pas qu'elle (376) soit jamais payée; ou plutôt il veut qu'on la paye toujours, sans qu'on soit jamais quitte, sans qu'on cesse de la devoir. Telle est la nature de cette dette, on donne toujours, on doit toujours. Après avoir dit comment il faut aimer, il montre l'avantage de la charité par ces paroles : « Car celui qui aime le prochain accomplit la loi ». Ne regardez donc pas comme une faveur ce qui est une dette; vous devez l'amour à votre frère, à cause de la parenté spirituelle, et ce n'est pas là la seule cause; considérez de plus, que nous sommes membrés les uns des autres ; si cet amour nous manque, tout est déchiré. Donc, aimez votre frère. Si vous retirez de cet amour l'immense avantage d'accomplir la loi tout entière, vous devez l'amour à votre frère, en retour du bienfait que vous recevez de lui. « Parce que ces commandements de Dieu . Vous ne commettrez point d'adultère; vous ne tuerez point; vous ne déroberez point; vous ne porterez point de faux témoignage, et s'il y a quelque autre commandement semblable , tous sont compris en abrégé dans cette parole : Vous aimerez le prochain comme vous-même (9) ». — (Matth. XXII, 39.) L'apôtre ne dit pas: Sont accomplis, mais: « Sont compris en abrégé » , c'est-à-dire que cette parole renferme dans une brièveté concise l'ensemble complet des commandements. Car le principe et la fin de la vertu, c'est l'amour; voilà la racine, voilà le fondement, voilà le faîte. Si donc c'est le principe et le parfait accomplissement, où rien trouver qui l'égale?
Übersetzung
ausblenden
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)
3.
Dann weist er auf das Mühevolle ihres Berufes hin und fährt fort: „Sie haben eben damit ihre schwere Mühe.“ Das ist ihr Lebensberuf, das ist ihre Sorge, daß du Frieden genießest. Darum befiehlt der Apostel in einem andern Briefe nicht bloß, sich der Obrigkeit unterzuordnen, sondern auch für sie zu beten. Indem er an jener Stelle auf den Vorteil für das öffentliche Leben hinweist, fährt er fort: „Damit wir in allem ein ruhiges und friedliches Leben führen“ 1. Denn nicht wenig tragen sie zur Aufrechthaltung der Ordnung im irdischen Leben dadurch bei, daß sie wehrhaft bereitstehen, die S. d168 Feinde abwehren, die Aufrührer in den Städten niederhalten und die Streitigkeiten schlichten. Man wende mir nicht ein, daß mancher Beamte seine Gewalt mißbrauche, sondern man schaue vielmehr auf die Aufrechthaltung der Ordnung im allgemeinen, und man wird die Weisheit erkennen, die in dieser ganzen Einrichtung liegt.
V. 7 und 8: „Stattet also allen ihre Schuldigkeiten ab: Wem Steuer (gebührt), dem Steuer, wem Zoll, dem Zoll, wem (Ehr)furcht, dem (Ehr)furcht, wem Ehrenbezeugung, dem Ehrenbezeugung! Bleibet niemandem etwas schuldig, außer daß ihr einander liebet!“
— Der Apostel hält sich bei den obrigkeitlichen Personen noch weiter auf; er befiehlt, ihnen nicht bloß Dingliches zu leisten, sondern auch Ehrenbezeugung und Furcht. In welchem Sinne sagt er aber oben: „Du willst nicht Furcht haben müssen vor der Obrigkeit? Dann tue das Gute“, und hier: „Stattet ab Furcht“? Hier meint der Apostel Ehrfurcht, nicht die Furcht eines bösen Gewissens; diese hatte er oben im Auge. Er sagt auch nicht: „erweiset“, sondern: „stattet ab“, und er setzt hinzu: „ihre Schuldigkeiten“. Es handelt sich nämlich hierbei nicht um eine Leistung aus gutem Willen, sondern um eine solche aus Pflicht; wenn du sie nicht erstattest, so trifft dich die Strafe des Undankbaren. Glaube nur ja nicht, daß dir an deiner Würde als gebildeter Mensch ein Abbruch oder ein Schaden geschieht, wenn du dich beim Vorübergehen einer Amtsperson erhebst oder das Haupt entblößest! Denn wenn der Apostel dieses Gebot damals mit Bezug auf die heidnische Obrigkeit gab, so muß dies jetzt noch viel mehr für die Gläubigen gelten. Wenn du aber einwendest, du seiest zu höheren Dingen bestimmt, so laß dir sagen, daß diese Zeit für dich jetzt noch nicht gekommen ist; jetzt bist du noch ein Fremdling und ein Pilger. Es wird ja die Zeit kommen, wo du an Herrlichkeit alle überstrahlen wirst. Jetzt „ist dein Leben verborgen mit Christus in Gott. Wenn Christus erscheinen wird, da werdet auch ihr mit ihm erscheinen in Herrlichkeit“ 2. S. d169 Suche daher nicht in diesem vergänglichen Leben die Vergeltung, sondern wenn du mit Furcht vor einer obrigkeitlichen Person stehen mußt, so glaube nicht, daß dies deines Adels unwürdig sei! Denn Gott will es so haben, damit die Obrigkeit, die von ihm eingesetzt ist, ihr Ansehen behaupte. Denn wenn schon einer, der sich nichts Schlechtes bewußt ist, mit Furcht vor dem Richter steht, wieviel mehr wird einer vor ihm bangen, der Übeltaten begangen hat! Und du selbst wirst deswegen nur noch größere Ehre haben; denn jemandem die (gebührende) Ehre erweisen, das tut der eigenen Ehre keinen Abbruch, wohl aber sie ihm nicht erweisen. Auch die obrigkeitliche Person wird dir nur um so größere Bewunderung zollen und wird darum deinen Herrn preisen, wenn sie auch Heide wäre. — „Bleibet niemandem etwas schuldig, als daß ihr einander liebet!“ — Wieder nimmt der Apostel seine Zuflucht zur Mutter aller Tugenden, zur Lehrerin alles dessen, was bisher gesagt wurde, zur Schöpferin jeglicher Tugend. Er sagt von ihr, daß sie ebenfalls eine pflichtgemäße Leistung sei, jedoch nicht in demselben Sinne wie Steuer und Zoll, sondern eine dauernde. Er will, daß sie als eine solche betrachtet werde, die niemals ganz abgestattet werden kann, oder vielmehr er will, daß sie zwar beständig abgestattet werde, aber nie zu Ende gehen dürfe, sondern immer eine Schuldigkeit bleiben müsse. Sie sei eine Schuld, an der man zwar immer zahlen müsse, die aber trotzdem immer eine Verpflichtung bleibe.
Nachdem er ausgesprochen hat, wie man lieben müsse, macht er klar, welcher Vorteil daraus hervorgehe, indem er sagt:
„Denn wer den andern liebt, der hat das Gesetz voll erfüllt.“
— Glaube nicht etwa, daß dies nur eine Sache des guten Willens sei; nein, auch die Liebe ist eine Schuldigkeit. Du bist deinem Bruder Liebe schuldig auf Grund der geistigen Verwandtschaft; ja, nicht bloß auf Grund dieser, sondern auch weil wir zueinander Glieder sind. Wenn die Liebe uns verläßt, dann geht alles auseinander. Liebe also deinen Bruder! Wenn du aus dieser S. d170 Liebe so großen Gewinn ziehst, wie der ist, daß du das ganze Gesetz erfüllst, so schuldest du ihm die Liebe, da du ja dabei von ihm einen Vorteil hast.
V. 9: „Denn das Gebot: Du sollst nicht ehebrechen, du sollst nicht stehlen, du sollst nicht falsches Zeugnis geben, und wenn es sonst noch ein Gebot gibt, das gipfelt in dem Satze: Du sollst deinen Nächsten lieben wie dich selbst!“
— Der Apostel sagt nicht einfach: „es wird erfüllt“, sondern: „es gipfelt“, d. h. jedes gebotene Werk ist der Hauptsache nach und in Kürze darin enthalten. Denn Anfang und Ende der Tugend ist die Liebe; diese hat sie zur Wurzel, zur Grundlage, zum Gipfel. Wenn sie demnach Anfang und Vollendung (des gesamten Tugendlebens) ist, was ist ihr gleich?