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Commentaire sur l'épître aux Romains
2.
C'est qu'il y avait, à cette époque, des femmes, des lions, plus ardentes encore , qui prenaient, avec les apôtres, leur part des fatigues de la prédication; pour ce motif, elles voyageaient avec eux, et elles leur rendaient toute espèce de services. Le Christ aussi était suivi de femmes qui pourvoyaient à ses besoins, par leurs ressources, et qui étaient au service du Maître. « Saluez Andronique et Junte, mes parents (7) ». Ces paroles aussi paraissent un éloge , mais ce qui suit l'est bien plus encore. Qu'ajoute-t-il donc? « Qui ont été compagnons de mes liens »; voilà la plus insigne des couronnes, la gloire qu'on ne peut trop célébrer.
Mais où donc Paul a-t-il été prisonnier, de manière à pouvoir dire: « Qui ont été compagnons dé mes liens? » Il n'avait pas été prisonnier, mais il avait souffert des traitements bien plus rigoureux que dans les prisons, non-seulement loin de sa patrie et de sa famille, mais luttant contre la faim, contre une mort qui le menaçait toujours, contre d'autres périls innombrables. Il n'y a d'affreux pour le prisonnier que d'être loin des siens, et souvent esclave, au lieu de vivre en liberté ; mais les épreuves tombaient comme les eaux du ciel sur ce bienheureux Paul, entraîné, violemment promené. en lotit lieu, fouetté , mis aux fers, lapidé, englouti dans les flots, assailli de milliers d'ennemis. Les prisonniers, une fois qu'on les a emmenés, n'ont plus à redouter la haine; ceux qui les ont saisis, pourvoient à leurs besoins : mais Paul était sans relâche tourmenté par tous les ennemis qui l'environs traient de toutes parts; de toutes parts il voyait les lances dirigées contre lui, les épées aiguisées, partout des combats tout prêts, des batailles. Donc il faut croire que ces saints personnages avaient partagé ses périls , et voilà pourquoi l'apôtre les appelle compagnons de ses liens ; c'est ainsi qu'il dit , dans un autre passage : « Aristarque, compagnon de mes liens ». (Col. IV, 10.) Autre éloge maintenant : « Qui sont considérables entre les apôtres ». Or c'était certes déjà une assez grande gloire que d'être au rang des apôtres; mais être; parmi eux, considérables, essayez de comprendre tout ce qu'il y a là de glorieux ! Considérables , par leurs oeuvres , par leurs vertus. Ah ! quelle ne dut pas être la sagesse de cette femme, si elle fut jugée digne d'être mise au rang des apôtres ! Et Paul ne s'arrête pas encore là, il ajoute encore un autre titre : « Et qui ont été avant moi en Jésus-Christ ». C'était, en effet, là encore un éloge insigne, d'avoir pris son élan le premier, d'être arrivé avant les autres. Voyez cette âme sainte , comme elle est pure de toute vaine gloire ! Ce Paul qui a conquis une gloire si éclatante, et quelle espèce de gloire ! il met les autres au-dessus de lui-même, il ne veut pas qu'on ignore qu'il n'est venu qu'après eux, il ne rougit pas de cette confession. Et à quoi bon admirer ici sa confession, lorsqu'on le voit flétrir sans hésiter sa vie première, se donner les noms de blasphémateur, de persécuteur du Christ? Donc, dans l'impossibilité où il se trouve de produire des titres qui leur donnent d'ailleurs la supériorité sur lui , il s'en prend à ce fait qu'il est venu après eux, il y voit un moyen de leur composer un éloge, et il dit : « Et qui ont été avant moi , en Jésus-Christ. Saluez mon cher Amplias (8) ».
Encore un personnage pour qui l'affection de Paul est un éloge ; car l'affection de Paul , toute en Dieu, suppose des vertus sans nombre. S'il est glorieux d'être aimé d'un roi, quel titre que d'être aimé de Paul ! Assurément ce n'est pas sans avoir prouvé une grande vertu, qu'Amplias s'est concilié un tel attachement. L'apôtre n'hésite pas non-seulement à priver de son amour, mais à frapper d'anathème ceux dont la vie est mauvaise; c'est ainsi qu'il s'écrie : « Si quelqu'un n'aime point Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu'il soit anathème » (I Cor. XVI, 12); et encore : « Si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu , qu'il soit anathème ». (Gal. I, 8.) — « Saluez Urbain, qui a travaillé avec moi , en Jésus-Christ (9) ». Cet éloge est plus éloquent que l'éloge qui précède, le dernier, en effet, comprend l'autre. « Et mon cher Stachys », encore la même couronne. « Saluez Apelle, éprouvé en Jésus-Christ (10) ». Eloge que rien n'égale ; voilà un homme irréprochable, ne laissant aucune prise à la réprimande, en ce qui concerne le service de Dieu. « Eprouvé en Jésus-Christ », c'est tout dire, c'est toute la vertu, en résumé. Et pourquoi l'apôtre ne dit-il nulle part, mon (424) seigneur un tel, mon maître? C'est que les éloges qu'il donne sont bien autrement expressifs; ces termes qu'il n'emploie pas, n'expriment que la considération; les paroles de l'apôtre rendent témoignage de la vertu. Et, dans ces pensées, Paul ne prodigue pas indifféremment ses marques d'honneur, il a soin de mêler un grand nombre de personnes , d'un rang inférieur, aux personnages élevés et puissants. En les nommant, en les saluant tous ensemble, et cela dans la même épître, il les associe tous également à l'honneur qu'il leur fait; d'on autre côté en décernant à chacun les éloges qu'il mérite spécialement, il nous montre la vertu propre de chacun d'eux ; de cette manière il n'excite pas l'envie qui résulterait de l'honneur fait aux uns, refusé aux autres, et en même temps il n'autorise pas le relâchement des moeurs, et il évite la confusion qui s'ensuivrait, s'il eût décerné à tous des éloges qui ne seraient pas tous mérités.
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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)
2.
Ja, jene damaligen Frauen waren mutiger als Löwen in der Unterstützung der Apostel bei ihren Arbeiten für die Verkündigung des Evangeliums. Sie unternahmen Reisen mit ihnen und dienten ihnen in allem andern. Auch Christus folgten ja Frauen, die ihm mit ihrem Vermögen dienten und dem Lehrer auch sonstige Liebesdienste leisteten. S. d277
V. 7: „Grüßt den Andronikus und die Junias, meine Landsleute.“
Schon darin scheint ein Lob zu liegen; noch mehr aber in dem folgenden. Wie lautet es?
„Und meine Mitgefangenen.“
Das ist wohl der schönste Ruhmeskranz, der höchste Lobpreis! Wo ist aber Paulus ein Kriegsgefangener gewesen, daß er sagt: „meine Mitgefangenen“? Kriegsgefangener ist er zwar nicht gewesen, aber er hat mehr Übel der Gefangenschaft ausgestanden als Kriegsgefangene: er war nicht bloß fern von Heimat und Haus, sondern er hatte auch beständig zu kämpfen mit Hunger und Tod und unzähligen andern Übeln. Für den Kriegsgefangenen liegt das Üble seiner Lage allein darin, daß er fern von seinen Angehörigen weilen muß und statt eines Freien oft ein Sklave wird. Bei diesem heiligen Manne aber ist eine ganze Wolke von Drangsalen zu nennen, die er auszustehen hatte; er wurde hin und hergetrieben, gegeißelt, in Ketten gelegt, gesteinigt, auf dem Meere herumgetrieben und hatte unzählige Nachstellungen zu erdulden. Die Kriegsgefangenen haben keinen Feind mehr, wenn sie einmal hinweggeführt sind, im Gegenteil, sie erfreuen sich sogar großer Fürsorge von seiten derer, die sie gefangen genommen haben. Paulus dagegen befand sich beständig inmitten von Kämpfen, überall sah er gezückte Speere um sich starren und scharfe Schwerter; Kampf und Krieg war sein Los. Weil nun die Genannten wahrscheinlich seine Genossen in vielen dergleichen Gefahren gewesen waren, darum nennt er sie seine „Mitgefangenen“; so sagt er auch an einer andern Stelle: „Aristarchus mein Mitgefangener“ 1. — Dann folgt ein weiteres Lob:
„Welche unter den Aposteln hervorragend sind.“
Es ist schon etwas Großes, ein Apostel zu sein; aber erst unter den Aposteln hervorragend zu sein, bedenke, was das für ein Lob ist! Hervorragend waren sie durch ihre Taten und guten Werke. Ach, was muß das für S. d278 eine erleuchtete Tugend dieser Frau gewesen sein, daß sie des Titels eines Apostels würdig erachtet wurde! Aber Paulus bleibt dabei noch nicht stehen, sondern fügt noch ein anderes Lob bei:
„Die schon vor mir in Christus gewesen sind.“
Auch darin liegt ein sehr großes Lob, voraus gewesen und vor andern gekommen zu sein. Betrachte da die heilige Seele, wie sie frei war von Ruhmsucht! Trotz seines hohen Ansehens stellt er doch andere über sich; er verbirgt es nicht, daß er später gekommen war als sie, und schämt sich nicht, dies zu bekennen. Was wundert dich das, daß er sich dessen nicht schämt, da er doch keinen Anstand nimmt, sein früheres Leben an die große Glocke zu hängen, indem er sich selbst „einen Gotteslästerer und Verfolger“ nennt. Da er keinen andern Grund findet, sie (den Andronikus und die Junias) über sich zu stellen, so sucht er ihn darin, daß er nach ihnen zum Glauben gekommen sei, und findet darin einen Grund, ihnen Lob zu spenden, indem er sagt: „die schon vor mir in Christus gewesen sind“.
V. 8: „Grüßt mir meinen geliebten Amplias!“
Auch diesem spendet er wieder Lob auf Grund seiner Liebe zu ihm. Die Liebe des Paulus war ja eine solche um Gottes willen und barg darum tausendfältigen gegen in sich. Ist es schon etwas Großes, von einem Könige geliebt zu werden, welche Auszeichnung ist es erst, die Freundschaft eines Paulus zu genießen? Denn wenn Amplias nicht große Tugend besessen hätte, so hatte er ihm wohl nicht seine Liebe zugewandt. Es war ihm eigen, Menschen, die in Sünden und Lastern dahinlebten, nicht nur nicht seine Freunde zu nennen, sondern sie sogar zu verfluchen, wie wenn er z. B. sagt: „Wenn einer den Herrn Jesus nicht liebt, Anathema!“ 2 und: „Wenn euch einer ein Evangelium verkündet, welches abweicht von dem, was ihr (von mir) überkommen habt, der sei im Banne!“ 3 S. d279
V. 9: „Und Urban, meinen Mitarbeiter im Herrn.“
Das ist ein noch größeres Lob als das vorausgehende, denn es begreift jenes in sich.
„Und meinen geliebten Stachys.“
Auch diesem spendet er dasselbe Lob wie den andern.
V. 10: „Grüßt den Apelles, den bewährten in Christus!“
Diesem Lobe kommt nichts gleich, untadelig zu sein und in göttlichen Dingen gar keinen Anlaß zu einer Ausstellung zu geben. Wenn er sagt: „den bewährten in Christus“, so umfaßt er damit jegliche Tugend.
Warum gibt wohl Paulus keinem der genannten den Titel „Herr“? Weil das Lob, das er ihnen spendet, ein größeres ist, als es dieser Titel enthält. Denn der ist ein bloßes Kompliment, die des Paulus dagegen besagen eine Tugend. Dadurch leistete er ihnen nicht in der gewöhnlichen Weise eine Ehrenbezeugung, indem man nämlich tiefer Stehende wie höher Stehende und Hochmögende anredet. Dadurch, daß er sie anredet, und zwar einen nach dem andern und im selben Briefe, leistet er allen die gleiche Ehrenbezeugung; dadurch aber, daß er jedem ein besonderes Lob zollt, stellt er uns die besondere Tugend eines jeden vor Augen. Auf diese Weise weckte er keinen Neid, wie wenn er dem einen eine Ehrenbezeugung geleistet hätte und dem andern nicht; er ließ aber auch keine Gleichgiltigkeit und keine Verwirrung aufkommen, wie wenn er etwa allen das gleiche Lob erteilt hätte, obwohl doch alle gleiches Lob verdienten. — Sieh, wie er nun wieder auf bewundernswerte Frauen zu sprechen kommt, nämlich nach den Worten:
V. 11: „Grüßt die aus dem Hause des Aristobulos und meinen Landsmann Herodion, auch die aus der Familie des Narzissus!“
Das waren wahrscheinlich ihm nicht so nahestehende Leute wie die früher genannten; darum erwähnt er sie nicht alle dem Namen nach und gibt ihnen nur das ihnen zukommende Lob, daß sie Gläubige seien; denn das heißt: „welche im Herrn sind.“ S. d280