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Works John Chrysostom (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Romains

3.

Après s'être montré terrible et sévère, en parlant du jugement et des peines futures, contre toute attente, au lieu d'insister sur le supplice, il revient tout à coup à un sujet plus doux, à la récompense des bons, et dit : « A ceux qui par la persévérance dans les bonnes oeuvres cherchent la gloire, l'honneur, et l'immortalité; la vie éternelle ». Ici il relève ceux qui avaient failli dans les tentations et leur montre qu'il ne faut pas se fier à la foi seule; car, devant ce tribunal, les actions aussi sont examinées. Et voyez comment, en parlant de l'avenir, il ne peut expliquer clairement en quoi consistent ces biens, mais parle de gloire et d'honneur. En effet, comme ces biens surpassent tous les biens terrestres, il ne trouve rien qui puisse en donner l'image; mais il leur applique comme il peut le nom des choses qui brillent le plus à nos yeux, la gloire, l'honneur, la vie : car voilà surtout ce que les hommes recherchent. Mais tels ne sont pas les biens du ciel, qui l'emportent d'autant plus sur ceux-ci qu'ils sont incorruptibles et immortels.

Voyez-vous comme, en parlant d'incorruptibilité, il nous ouvre la porte pour traiter de la résurrection du corps? Car cette incorruptibilité concerne ce corps de corruption. Et comme ce n'était pas assez, il y ajoute la gloire et l'honneur. Car tous nous ressusciterons incorruptibles, mais non tous pour la gloire-: les uns pour le supplice, les autres pour la gloire. « Mais », continue-t-il, « à ceux qui ont l'esprit de contention (8) » ; il refuse de nouveau le pardon à ceux qui vivent dans le vice, et montre qu'ils y sont tombés par un certain esprit de contention et par lâcheté. « Qui ne se rendent pas à la vérité, mais qui acquiescent à l’iniquité ». Autre accusation. Quelle sera en effet l'excuse de celui qui fuit la lumière et préfère les ténèbres? Il ne dit pas : qui sont contraints par violence ou par tyrannie, mais « qui acquiescent à l'iniquité » ; pour vous apprendre que la chute est volontaire, et non l'effet de la nécessité. « Tribulation et angoisse à l'âme de tout homme qui fait le mal (9) »; c'est-à-dire qu'on soit riche, consul, roi, le jugement n'en tiendra aucun compte; là les dignités ne tiendront point de place.

Après avoir décrit l'excès de la maladie, en avoir signalé la source, à savoir la lâcheté de ceux qui en sont atteints; puis indiqué le terme, qui est la perdition, et la facilité de s'en guérir, il fait retomber principalement sur le Juif le poids du châtiment. « Du Juif d'abord, puis du Grec ». Car celui qui a en la plus grande part à la doctrine, doit, s'il prévarique, avoir aussi la plus grande part au châtiment. Ainsi plus nous sommes éclairés ou puissants, plus nos fautes seront punies. En effet si vous êtes riche, on exigera de vous plus d'aumônes que d'un pauvre; si vous êtes plus intelligent, plus de soumission; si vous êtes revêtu de la puissance, des oeuvres plus éclatantes; en tout et partout, vous devez produire selon vos forces et votre capacité.

« Mais. gloire, honneur et paix à quiconque fait le bien, au Juif d'abord, puis au Grec (10) ». De quel Juif, de quels grecs parle-t-il ici ? De ceux qui ont existé avant le Christ; car il ne parle point encore du temps de grâce, mais des temps qui ont précédé, faisant disparaître d'avance et de loin la différence entre le Grec et le Juif, afin que la chose ne paraisse plus nouvelle ni pénible, quand il s'agira du temps de grâce. En effet si dans les âges antérieurs, quand la grâce n'avait point encore brillé d'un tel éclat, quand la nation juive était honorable , illustre et glorieuse entre toutes, si déjà il n'y avait pas de différence, qu'aura-t-on à dire après qu'une si grande grâce se sera manifestée? Aussi met-il le plus grand intérêt à prouver ce point.. Et l'auditeur (217) informé qu'il en était déjà ainsi dans les temps précédents, sera beaucoup plus disposé à l'admettre. pour l'époque de la foi. Or il appelle ici Grecs, non les idolâtres, mais ceux qui honoraient Dieu, qui obéissaient à la loi naturelle, ceux qui placés en dehors du judaïsme, observaient tout ce qui porte à la piété : tels que Melchisédech, Job, les Ninivites, Corneille. Déjà il commence à,saper par la base la différence entre la circoncision et l'incirconcision, et attaque de loin cette distinction, de manière à n'exciter aucun soupçon et paraître y être amené forcément par une autre raison; ce qui est le propre de la prudence apostolique. Car s'il eût avancé qu'il en était ainsi au temps de grâce, son langage eût paru fort suspect; mais en entrant dans ce sujet à la suite d'autres raisonnements, à l'occasion du vice et de la corruption qui régnaient autrefois dans le monde, il n'éveillait aucun soupçon contre son enseignement.

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

3.

Nachdem der Apostel in einem erschreckenden und ernsten Ton vom zukünftigen Gericht und der Bestrafung gesprochen hat, führt er nun nicht, wie man erwarten sollte, die Schilderung dieses Strafgerichtes weiter aus, sondern er bringt die Rede auf etwas Erfreulicheres: die Belohnung des Guten. Er sagt so: „den einen, die in unerschütterlichem Dienst einer guten Sache

Herrlichkeit und Ehre und Unsterblichkeit suchen, ewiges Leben“

— Hier muntert er die auf, welche in ihren Trübsalen mutlos geworden sind, und zeigt, daß man nicht auf den Glauben allein sein Zutrauen setzen dürfe; denn jenes Gericht prüfe auch die Werke. — Beachte, wie der Apostel, wenn er vom Jenseits spricht, außerstande, die himmlischen Güter im einzelnen zu nennen, nur die Worte „Herrlichkeit“ und „Ehre“ gebraucht. Denn da jene Güter alle menschlichen Verhältnisse übersteigen, hat er kein Bild zur Verfügung, um von ihnen eine richtige Vorstellung zu geben. Er stellt sie uns dar, so gut es geht, durch Worte, unter denen wir uns etwas Großes denken, wie „Herrlichkeit“, „Ehre“, „Leben“. Das sind ja die Güter, nach denen das Streben der Menschen geht; aber jene himmlischen sind diesen nicht gleich, sondern viel besser, schon deswegen, weil sie unvergänglich und ewig sind. Siehst du, wie uns der Apostel gewissermaßen wie durch die Türspalte einen Blick tun läßt auf die Auferstehung des Leibes, indem er das Wort „Unsterblichkeit“ ausspricht? Gemeint ist die Unsterblichkeit des vergänglichen Leibes. Weil das aber noch nicht genug war, setzt er dann noch hinzu: „Herrlichkeit und Ehre“. Denn wir werden zwar alle unsterblich auferstehen, aber nicht alle zur Herrlichkeit, sondern die einen zur Bestrafung, die andern zur Herrlichkeit. S. b69

V. 8: „Für die andern dagegen, die nach ihrem Kopf weiter machen …“

Wieder spricht der Apostel denen, die im Laster dahinleben, Verzeihung ab; er zeigt nämlich, daß sie aus Hartnäckigkeit und Fahrlässigkeit in die Sünde gefallen sind —

„und der Wahrheit nicht nachgeben, sondern der Ungerechtigkeit sich überlassen.“

— Sieh da eine weitere Anklage! Denn welche Entschuldigung sollte jemand haben, der das Licht flieht und die Finsternis aufsucht? Der Apostel sagt auch nicht: „überwältigt und beherrscht“, sondern: „die sich der Ungerechtigkeit überlassen“. Daraus sollst du ersehen, daß der Fall in die Sünde eine Tat der freien Wahl, daß die Sünde nicht ein Zwang ist.

„Ungnade und Zorn, Bedrängnis und Angst über jede Seele eines Menschen, der Böses tut.“

— D. h. ob jemand auch reich ist, eine Standesperson, gar ein Herrscher, auf niemanden nimmt jener Richterspruch Rücksicht. Da gilt nicht Rang und Würde.

Nachdem nun der Apostel die übergroße Schwere der Krankheit dargelegt und die Entstehungsursache derselben festgestellt — daß sie von der Fahrlässigkeit der Kranken selbst kommt —, auf den Ausgang hingewiesen — daß diese Kranken zugrunde gehen müssen — und die Leichtigkeit der Heilung betont hat, spricht er den Juden wieder eine größere Strafe zu. Denn wer mehr Unterweisung genossen hat, der verdient eine größere Strafe, wenn er das Gesetz übertritt. Darum werden wir, wenn wir sündigen, um so mehr gestraft, je gescheiter oder je mächtiger wir sind. Bist du reich, so verlangt man von dir mehr Geld als von einem Armen, bist du gescheiter, so mehr Achtung auf das Gesetz, bekleidest du ein Amt, hervorstechendere gute Taten; so wird überall deine Leistung nach deiner Kraft bemessen.

V. 10: „Herrlichkeit und Ehre und Friede jedem, der das Gute betreibt, dem Juden in erster Linie und dem Heiden.“

Welchen Juden meint er da, und von welchem Hei- S. b70 den ist da die Rede? Von denen, die vor der Ankunft Christi lebten. Noch ist nämlich die Erörterung nicht bis in die Zeiten der Gnade gediehen, sondern es ist noch die Rede von den Zeiten vorher. Trotzdem räumt der Apostel schon jetzt mit dem Unterschied zwischen Juden und Heiden auf. Er tut es schon hier, damit man nicht meine, wenn er später, von der Gnadenzeit sprechend, es tut, daß er etwas Neues und etwas Lästiges vorbringe. Denn wenn in den Zeiten vorher, wo die Sonne der Gnade noch nicht so erstrahlte, wo das Judentum bei allen angesehen und hochberühmt war und als eine Auszeichnung galt, wenn damals kein Unterschied bestand, was ließe sich für ein Grund dafür geltend machen für die spätere Zeit, da die Gnade in solcher Fülle erschienen war? Darum legt der Apostel hier mit solchem Nachdruck den Finger darauf. Denn ist der Leser einmal darüber belehrt, daß dies schon in früherer Zeit so gewesen ist, wird er es um so mehr für die Zeit des Glaubens zugeben. Unter „Heiden“ meint hier der Apostel nicht die Götzenanbeter, sondern jene Gottesverehrer, welche dem natürlichen Gesetze nach alles, was zur Frömmigkeit gehört, beobachteten mit Ausnahme der Satzungen des Judentums. Solche waren Melchisedech und seine Leute, ein solcher war Job, solche waren die Niniviten, ein solcher war Kornelius. So arbeitet also der Apostel schon jetzt der Niederlegung der Scheidewand zwischen Beschnittenen und Unbeschnittenen vor. Er hebt diese Unterscheidung schon jetzt auf, und zwar so, daß man seine Absicht kaum merkt und meint, er sei durch den notwendigen Zusammenhang der Rede darauf geführt worden. Es ist dies eine stete Eigenheit des klugen Verfahrens des Apostels. Hätte er nämlich dies [die gleiche Behandlung von Juden und Heiden seitens Gottes] von der Zeit der Gnade behauptet, so wäre diese Behauptung verdächtig erschienen. Weil er aber da im Zusammenhange darauf zu sprechen kommt, wo er von der Sündhaftigkeit spricht, die von der ganzen Menschheit Besitz genommen hatte, und von der Lasterhaftigkeit, die von den damaligen Menschen auf die Spitze getrieben worden war, macht er seine Lehre unverdächtig. S. b71

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