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Commentaire sur l'épître aux Romains
2.
Aussi parle-t-il sous toutes les formes de ce qui' semblait leurs gloires; parce qu'il sait que ce sont autant de motifs de plus pour l'accusation. « Ayant la règle de la science et de la vérité dans la loi ». C'est comme si quelqu'un ayant l'image du roi n'en reproduisait aucun trait, tandis que ceux à qui elle n'aurait point été confiée la copieraient- fidèlement, Après avoir rappelé les avantages qu'ils ont reçu de Dieu, il mentionne les vices que leur reprochaient les prophètes : « Toi qui instruis les autres, tu ne t'instruis pas toi-même? toi qui prêches de ne point dérober, tu dérobes? toi qui dis qu'il ne faut pas être adultère, tu es adultère? toi qui as en horreur les idoles, tu commets le sacrilège? » Il était sévèrement défendu de toucher à rien de ce qui appartenait aux idoles, comme étant abominable ; mais, dit l'apôtre , la tyrannie de l'avarice vous a fait fouler cette loi aux pieds. Ensuite il réserve pour la fin le reproche le plus grave, disant: « Toi qui te glorifies dans la loi, tu déshonores Dieu par la violation de la loi ? »
Il y a ici deux reproches, ou plutôt trois ils déshonorent, ils déshonorent par ce qui leur a été accordé à titre d’honneur, ils déshonorent celui qui les a honorés : ce qui est le comble de l'ingratitude. Et pour ne pas avoir l'air de faire ces reproches dé son chef, il cite le prophète qui les accuse ici en abrégé, sommairement et comme en gros, mais plus tard en détail; ici encore Isaïe, puis ensuite David, après qu'il aura produit plusieurs réfutations. Pour preuve, leur dit-il, que ce n'est pas moi qui vous accuse, écoutez Isaïe : « A cause de vous le nom de Dieu est blasphémé parmi les nations ». (Isaïe, LII, 5.) Voici encore deux autres accusations. Non-seulement, dit-il, ils outragent Dieu, mais ils le font encore outrager par les autres. A quoi vous sert donc d'instruire , si vous ne vous instruisez pas vous-mêmes? Plus haut il s'était contenté de dire cela, maintenant il le tourne dans le sens contraire; car non-seulement vous ne vous instruisez point vous-mêmes, mais vous n'apprenez pas aux autres ce qu'ils doivent faire, chose bien pire encore, non-seulement vous ne leur apprenez pas la loi, mais vous leur enseignez tout le contraire, à blasphémer Dieu, ce qui est l'opposé de la loi.
Mais, direz -vous, la circoncision est une grande chose. J'en conviens, pourvu cependant qu'elle soit accompagnée dé la circoncision intérieure. Et voyez la prudence de Paul, avec quel à propos il amène la question de la circoncision. Il n'a point commencé par là, parce qu'on en avait une haute idée; mais après leur avoir prouvé qu'ils ont péché en matière plus grave et qu'ils ont fait blasphémer Dieu ; assuré que l'auditeur les condamne et leur ayant ôté leur privilège , il (224) parle de la circoncision, dans la confiance que personne n'osera plus la soutenir, et il dit « A la vérité la circoncision est utile si tu observes la loi ». Il avait pourtant un autre moyen de la rejeter ; il pouvait dire : Qu'est-ce que la circoncision? Est-elle un mérite pour celui qui l'a reçue? est-elle une preuve de bonne volonté? On la donne avant l'âge de raison ; ceux qui étaient dans le désert, sont restés longtemps incirconcis ; on voit d'ailleurs en plus d'un endroit qu'elle n'est pas très-nécessaire. Ce n'est cependant point par ce côté qu'il la rejette, mais par où il fallait surtout l'attaquer, par Abraham. C'était là le plus beau triomphe, de la montrer méprisable là où elle leur paraissait respectable. Il aurait pu dire que les prophètes ont souvent appelé les Juifs incirconcis, mais c'étaient là la faute de ceux qui la recevaient et non celle de la circoncision elle-même. La question était de prouver qu'elle était sans. vertu dans une vie parfaite, et c'est ce qu'il va faire. Jusqu'ici il n'a point parlé du patriarche, mais après avoir d'abord déconsidéré la circoncision par d'autres motifs, il porte plus tard son attention sur Abraham, à l'occasion de la foi , et dit : « Quand la foi a-t-elle été imputée à Abraham ? Dans la circoncision, ou avant la circoncision ? » (Rom. IV, 10.)
Tant que la circoncision combat le païen et l'incirconcis, il ne veut pas tenir ce langage, pour ne pas blesser trop vivement; mais quand elle est opposée à la foi, alors il l'attaque résolument. En attendant, la lutte est contre l'incirconcision; c'est pourquoi il est moins vif et dit : « A la vérité la circoncision est utile, si tu observes la loi; mais si tu la violes, la circoncision devient incirconcision (18, 25) ». Il suppose ici deux circoncisions et deux incirconcisions, comme il y a deux lois. Car il y a la loi naturelle et la loi civile, et un intermédiaire entre elles, la loi dans les ,œuvres. Et voyez comme il indique et met en avant ces trois lois. « En effet. », dit-il, «quand les Gentils qui n'ont pas la loi » : De quelle loi s'agit-il.? de la loi écrite. « Font naturellement ce qui est selon la loi ». Selon quelle loi? selon la loi par. les oeuvres. « N'ayant pas la loi ». Laquelle? la loi écrite. « Ils sont à eux-mêmes la loi ». Comment cela? en suivant la loi naturelle. «Montrant ainsi l'œuvre de la loi » : De quelle loi ? de la loi par les couvres. La loi écrite est extérieure, la loi naturelle est intérieure; mais la troisième est dans les actes. Ainsi l'une est exprimée par l'Ecriture, l'autre par la nature, et la troisième par les couvres. C'est cette dernière qui est nécessaire, puisque c'est pour elle qu'existent les deux autres, la loi écrite et la loi naturelle; et sans elle, celles-ci sont inutiles et même très-nuisibles. Et c'est ce que l'apôtre indique en parlant de la loi naturelle : « En jugeant autrui, tu te condamnes toi-même » ; puis de la loi écrite : « Toi qui prêches de ne point dérober, tu dérobes ? » De même il y a deux incirconcisions, l'une de la nature et l'autre des couvres; et deux circoncisions : l'une dans la chair et l'autre dans la volonté. Par exemple, quelqu'un est circoncis le huitième jour, voilà la circoncision de la chair; quelqu'un accomplit toutes les prescriptions légales, voilà la circoncision ,du cœur, celle que Paul demande surtout, aussi bien que la loi elle-même.
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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)
2.
Daß er ihre vermeintlichen Lobestitel anführt, tut er deswegen, weil er weiß, daß sie die Grundlage einer um so schwereren Anklage bilden. — „Der ein Bild der Wissenschaft und der Wahrheit im Gesetze besitze.“ Das ist so, wie wenn jemand, der ein Bildnis des Königs besitzt, ihn trotzdem nicht danach malen kann, während ihn andere, denen keines zur Verfügung steht, auch ohne ein Vorbild richtig darstellen. Nachdem der Apostel ihre Ruhmestitel angeführt hat, die sie von Gott hatten, spricht er von ihren schwachen Seiten, die ihnen die Propheten zum Vorwurf machen, und führt sie einzeln vor. „Du belehrst einen andern, dich selbst belehrst du nicht.“ S. b86
„Du predigst, man dürfe nicht stehlen und stiehlst selbst.“
V. 22: „Du sagst, man solle nicht ehebrechen und brichst selbst die Ehe; du verabscheust die Götzenbilder und schändest das Heiligtum.“
Es war nämlich streng verboten, Dinge, die mit dem Götzendienst in Beziehung standen, auch nur zu berühren, weil sie als etwas Verabscheuungswürdiges galten. Aber die Geldgier, die euch beherrscht, will der Apostel sagen, hat euch dazu gebracht, das Gesetz auch in diesem Punkte zu übertreten.
V. 23: „Du rühmst dich des Gesetzes, entehrst aber Gott durch Übertretung des Gesetzes.“
Zwei Beschuldigungen wirft er da auf oder eigentlich drei: daß sie (Gott) verunehren, daß sie ihn durch das verunehren, wodurch sie selbst (von ihm) geehrt worden sind, und daß sie den verunehren, der sie selbst geehrt hat, ein Übermaß von Undankbarkeit. Dann führt er den Propheten als ihren Ankläger auf, damit es nicht den Anschein habe, als führe er Klage aus persönlichen Gründen, zuerst kurz, gedrängt und im allgemeinen, später im einzelnen, einmal Isaias, dann, als er die Anklagen häuft, David. Nicht ich, ist der Sinn seiner Worte, sage das, um euch zu schmähen, sondern hört nur, was Isaias sagt:
V. 24: „Der Name Gottes wird eurethalben gelästert unter den Heiden.“
Sieh da, wieder eine zweifache Anklage. Nicht genug, sagt er, daß sie selbst gegen Gott freveln, sie bringen auch andere dazu. Was ist also die Belehrung nütze, wenn ihr euch selbst nicht belehrt? Aber oben spricht er nur davon allein, hier aber geht er auch aufs Gegenteil über. Nicht bloß euch selbst belehrt ihr nicht, sondern auch die andern belehrt ihr nicht über ihr Tun; und was noch viel schlimmer ist, ihr belehrt sie nicht nur nicht über die Forderungen des Gesetzes, sondern ihr lehrt sie gerade das Gegenteil, nämlich Gott lästern, was dem Gesetz entgegen ist. S. b87 Aber die Beschneidung ist doch etwas Großes, sagst du. Das gestehe auch ich zu, aber nur dann, wenn sie eine Beschneidung des Innern ist. Beachte den Zusammenhang, wie der Apostel gerade an der rechten Stelle die Rede darauf bringt! Er hat nicht gleich mit der Beschneidung begonnen, weil sie in hoher Meinung stand; sondern erst nachdem er gezeigt hat, daß die Juden sich in größeren Stücken verfehlt haben, ja daß sie sogar der Gotteslästerung schuldig sind. Erst als er den Zuhörer dazu gebracht hat, sie zu verurteilen und als er sie ihres Vorzuges entkleidet hat, dann erst bringt er die Rede auf die Beschneidung, dann erst als er sicher ist, daß niemand für sie Partei ergreifen wird. Er sagt:
V. 25: „Die Beschneidung nützt zwar, wenn du das Gesetz erfüllst.“
Es wäre möglich gewesen, die Beschneidung in anderer Weise als unwirksam zu erklären, nämlich zu sagen: Was ist die Beschneidung? Doch nicht eine gute Tat dessen, der sie trägt? Auch nicht die Bekundung eines guten Vorhabens? Sie wird ja in einem unreifen Alter vorgenommen, und die in der Wüste blieben alle lange Zeit unbeschnitten. Aus diesen und vielen anderen Gründen hätte man zur Einsicht kommen können, daß sie nicht gar so notwendig sei. Jedoch gleichwohl geht der Apostel nicht von da aus, um sie als unwirksam zu erklären, sondern von einer Seite, die sehr günstig war — von Abraham. Denn der Sieg ist vollständig, wenn gezeigt wird, daß ihr gerade von der Seite Geringschätzung zuteil wird, von welcher sie den Juden verehrungswürdig war. Er hätte ebenso sagen können, daß auch die Propheten die Juden Unbeschnittene nennen. Aber das ist kein Fehler der Beschneidung, sondern derer, die sie mißbrauchten. Worauf es ihm ankommt, ist, zu zeigen, daß sie im tugendhaftesten Leben keine Rolle spielt. Das folgert er weiter unten. Doch hier führt er den Patriarchen (Abraham) noch nicht an, sondern er geht der Beschneidung von einer andern Seite zu Leibe. Später erst, als er vom Glauben spricht, lenkt er seinen Blick auf ihn, wenn er sagt: S. b88 „Wie ward der Glaube dem Abraham angerechnet? Als Beschnittenem oder als Unbeschnittenem?“ Solange nämlich der Apostel gegen den Heiden und Unbeschnittenen im Kampfe steht, will er nichts davon sagen, um nicht verletzend zu werden; wie aber die Beschneidung in Gegensatz zum Glauben tritt, zieht er schärfer gegen sie los.
Bis hieher richtet sich der Kampf des Apostels gegen das Nichtbeschnittensein. Darum sänftigt er seine Rede und sagt: „Die Beschneidung nützt wohl, wenn du das Gesetz erfüllst;
bist du aber ein Übertreter des Gesetzes, so ist deine Beschneidung Vorhaut geworden.“
— Von zweierlei Unbeschnittensein und von zweierlei Beschneidung spricht hier der Apostel, wie auch von zweierlei Gesetz. Es gibt nämlich ein natürliches Gesetz und ein geschriebenes; aber in der Mitte zwischen beiden liegt das Gesetz, welches sich durch die Werke äußert. Gib nun acht, wie er diese drei (Gesetze) anschaulich darstellt. Er sagt: „Denn wenn die Heiden, die kein Gesetz haben …“ welches Gesetz, sag mir? — Das geschriebene. „… von Natur die Forderungen des Gesetzes erfüllen …“ welches Gesetzes? — Des Gesetzes, das sich durch die Werke äußert, „… so sind sie, welche kein Gesetz haben …“ welches Gesetz? — Das geschriebene, „… sich selbst Gesetz.“ Wieso? Indem sie das natürliche Gesetz anwenden. „Solche tragen zur Schau das Werk des Gesetzes.“ Welches? Des Gesetzes, das sich durch das Tun äußert. Jenes, das Buchstabengesetz, liegt außer uns, dieses, das Naturgesetz, liegt in uns, das dritte liegt im Handeln. Das eine tun Buchstaben kund, das andere die Natur, das dritte die Handlungen. Dieses dritte tut not, seinetwegen bestehen die beiden andern, das Naturgesetz und das Buchstabengesetz; wenn das nicht in Erscheinung tritt, dann sind jene nutzlos, ja sie sind sogar zum größten Schaden. Vom Naturgesetz drückt dies der Apostel aus in den Worten: „Worin du einen andern richtest, darin verurteilst du dich selbst“; vom geschriebenen aber: „Du predigst, man solle nicht stehlen und S. b89 stiehlst selbst.“ Ebenso gibt es auch zweierlei Unbeschnittenheit, eine natürliche und eine moralische; auch zweierlei Beschneidung, eine, die am Fleische, und eine andere, die am Willen vollzogen wird. Wenn z. B. jemand am achten Tage beschnitten wird, so ist das die fleischliche Beschneidung; tut aber jemand alles, was im Gesetze steht, so ist das eine seelische Beschneidung. Und das ist die, welche Paulus vor allem fordert oder vielmehr das Gesetz selbst.