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Commentaire sur l'épître aux Romains
8.
Que nous rendra en effet notre ventre, quand il aura consommé la plus grande partie de nos biens? Du fumier, de l'ordure. Que nous rendra la vaine gloire ? De l'envie et de la jalousie. Que nous rendra la parcimonie? Le souci et l'inquiétude: Que nous rendra la débauche ? L'enfer et le ver empoisonneur. Car voilà les débiteurs des riches et voilà les intérêts qu'ils rendront pour le capital : les maux présents et les maux à venir. Est-ce à eux que nous prêterons, je vous le demande, au prix d'un tel châtiment? Et nous ne confierons rien au Christ qui nous offre le ciel, la vie immortelle, des biens ineffables? Quelle sera notre excuse ? Pourquoi ne donnez-vous pas à celui qui rendra tout et avec usure? C'est peut-être parce qu'il ne rendra que dans longtemps? Mais il rend déjà en cette vie; car il ne ment pas celui qui a dit : « Cherchez le royaume de Dieu , et toutes ces choses vous seront données par surcroît ». (Matth. VII, 33.) Voyez-vous cet excès de libéralité? Les biens à venir vous sont réservés, nous dit-il , et ne diminueront point; et je vous donne encore ceux d'ici-bas par addition et par surcroît, de plus ce long délai augmente la somme de vos richesses : car l'intérêt se multiplie. Nous voyons les prêteurs d'argent se conduire ainsi ils préfèrent ceux qui empruntent à long terme. En effet celui gui rembourse immédiatement, intercepte le cours de l'intérêt tandis que celui qui conserve longtemps le capital, grossit le profit.
Ainsi à l'égard des hommes nous supportons les délais, nous prenons même à tache de les prolonger; et avec Dieu nous sommes pusillanimes jusqu'à être insouciants, jusqu'à tergiverser? Et pourtant, comme je l'ai dit, il nous rend déjà ici-bas, puis nous réserve encore, dans l'autre vie, le tout et quelque chose de plus, pour la raison que j'ai donnée. En effet, la grandeur et la beauté, du don surpasse de beaucoup cette pauvre vie terrestre. Car il n'est pas possible de recevoir, dans un corps corruptible et mortel , les couronnes que rien ne saurait flétrir, ni de posséder ce repos immuable, imperturbable, dans la vie présente si pleine de trouble, de tumulte, et sujette à tant de changements. Si un débiteur s'engageait à vous rembourser sur la terre étrangère, là où vous n'auriez point de domestique ni aucun moyen de transport pour votre pays , vous le prieriez instamment de vous payer à votre retour chez vous, et non sur la terre étrangère ; et vous voudriez recevoir ici les biens spirituels, des trésors infinis? Quelle est donc votre folie? Si on vous paye ici-bas, ce ne sera qu'en choses corruptibles; mais si vous attendez le temps convenable, vous recevrez des biens incorruptibles et sans mélange. Ici-bas vous recevrez du plomb, et là, de l'or éprouvé. De plus Dieu ne vous prive pas des biens présents. Car à la promesse des biens à venir, il en a ajouté une autre, en disant : Quiconque aime les choses célestes, recevra le centuple en ce monde et possédera la vie éternelle. (Matth. XIX, 29.)
Si donc nous ne recevons pas le centuple , (238) la faute en est à nous qui ne prêtons pas à celui qui peut nous le donner; car tous ceux qui lui prêtent, si peu que ce soit, le reçoivent. Dites-moi un peu , qu'est-ce que Pierre avait donné de si grand ? N'était-ce pas seulement un filet brisé , une ligne, un hameçon? Et pourtant Dieu lui a ouvert les maisons du monde entier, lui a aplani la terre et la mer, en sorte que tous l'appelaient chez eux; bien plus , on vendait tout ce qu'on avait et on en déposait le prix, non pas en ses mains (on ne l'eût osé) mais à ses pieds : tant on avait de générosité et de respect pour lui ! Mais c'était Pierre, direz-vous. Qu'importe, ô homme? Ce n'est pas seulement à Pierre que le Christ a fait ces promesses; il n'a pas dit : Toi seul, Pierre, recevras le centuple, mais : « Quiconque aura quitté sa maison ou ses frères, recevra le centuple ». Car il n'y a point chez lui d'acception de personne, mais différence de mérites.
Mais, direz-vous, j'ai une multitude d'enfants , et je désire les laisser riches. Pourquoi donc les appauvrissez-vous ? En leur laissant tout, vous confiez votre fortune à une garde peu sûre; mais si vous leur donnez Dieu pour cohéritier et pour tuteur, vous leur laissez d'immenses trésors. De même que quand .nous nous vengeons, Dieu ne prend pas notre causé en main, tandis que si nous nous abandonnons à lui, notre attente est dépassée; ainsi , en fait de richesses, si nous nous livrons à l'inquiétude, sa Providence se retire de nous; et si nous nous abandonnons à lui sans réserve, il mettra en parfaite sécurité et nos biens et nos enfants. Et qu'est-ce que cette conduite a d'étonnant en Dieu, quand nous la voyons même chez les hommes? Si, à l'heure de la mort, vous ne donnez aucun de vos proches pour tuteur à vos enfants , celui qui serait le mieux disposé à demander cette charge en est retenu par la crainte et par la honte; mais si vous vous déchargez sur lui de ce souci, il s'estimera très-honoré et répondra dignement à votre confiance.
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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)
8.
Was gibt uns denn der Bauch zurück, der das meiste verschlingt? Kot und Unrat. Was der Ehrgeiz? Neid und Mißgunst. Was die Habsucht? Kummer und Sorge. Was die Genußsucht? Die Hölle und den giftigen Wurm. Das sind die Schuldner der Reichen; die S. b123 Zinsen, die sie zahlen, sind Beschwernisse im Diesseits und Verderben im Jenseits. Solchen, sagen wir, wollen wir unser Geld leihen bei solcher Gefahr, und Christus wollen wir es nicht anvertrauen, der dafür den Himmel anbietet, unsterbliches Leben, unaussprechliche Güter? Was für eine Entschuldigung werden wir haben? Warum gibst du es nicht dem, der es gewiß zurückgibt und mehr zurückgibt? Etwa, weil er es erst nach langer Zeit zurückgibt? Er gibt es ja (oft) schon im Diesseits zurück. Untrüglich ist sein Wort: „Suchet zuerst das Himmelreich, so wird euch das alles obendrein gegeben werden“ 1. Sieh da ein Übermaß von Wohlwollen! Das Jenseitige, spricht er, wird dir ungemindert aufgehoben, das Diesseitige gebe ich obendrein als Zulage. Außerdem vermehrt dir ein Empfang nach langer Zeit den Reichtum; die Zinsen davon werden um so größer. So sehen wir ja auch Geldverleiher ähnlich handeln; sie verborgen ihr Geld lieber an solche, die es erst nach langer Zeit zurückzahlen. Wer nämlich gleich das Ganze zurückgibt, der unterbricht den Fortlauf der Zinsen; wer es dagegen für längere Zeit behält, der macht damit den Ertrag größer. Also bei Menschen sehen wir einen Aufschub (der Zahlung) nicht ungerne, ja wir führen einen solchen sogar absichtlich herbei; bei Gott dagegen benehmen wir uns so engherzig, daß wir zögern und Bedenken tragen? Und doch gibt er uns, wie gesagt, schon im Diesseits (manches) aus dem angeführten Grunde, den größeren Rest aber hebt er uns fürs Jenseits auf und sichert uns so das Ganze. Die Größe dessen, was uns dort gegeben werden wird, und die Schönheit des dort zu erwartenden Geschenkes geht bei weitem über die Nichtigkeit des gegenwärtigen Lebens. Ist es doch gar nicht möglich, in dieser vergänglichen und hinfälligen Leiblichkeit jener unvergänglichen Kronen teilhaftig zu werden und in diesem geräuschvollen, sturmbewegten, wechselvollen und mühereichen irdischen Dasein jenes unwandelbaren und ungestörten Glückes zu genießen. Wenn ein Schuldner, während du dich in einem fremden Lande befändest S. b124 ohne Diener und ohne sonstige Möglichkeit, etwas heimzuschaffen, dir ankündigte, er wolle dir (dort) dein Kapital zurückerstatten, so würdest du inständig bitten, er möge es nicht in der Fremde, sondern zu Hause tun. Jene geistigen, unsagbar (großen) Güter dagegen willst du schon im Diesseits in Empfang nehmen? Welche Torheit! Wenn du sie hienieden bekommst, so bekommst du nur Vergängliches; wenn du aber die Zeit im Jenseits abwartest, dann wird dir Gott Unvergängliches und Unverlierbares geben; wenn du (deinen Lohn) hienieden (ausgezahlt) bekommst, bekommst du Blei, wenn aber dort, so gediegenes Gold. Dabei hat er dir aber die gegenwärtigen Güter nicht entzogen; denn jener Verheißung hat er eine andere beigefügt, indem er sagt, daß, wer dem Jenseitigen nachstrebt, hundertfach in dieser Welt empfangen und das ewige Leben als seinen Anteil erhalten wird“ 2.
Eure Schuld ist es darum, wenn ihr nicht hundertfach zurückbekommt, weil ihr dem nicht geborgt habt, der die Macht hat, so vielfach zurückzugeben. Alle haben so viel bekommen, die ihm gegeben haben, auch wenn sie nur wenig gegeben haben. Was war es denn Großes, sag’ mir, was Petrus hingab? Nichts als ein zerrissenes Netz, eine Angelrute und ein Angelhaken. Aber wie hat ihm Gott dafür die Türen allerorts in der Welt aufgetan, Land und Meer ihm freigemacht, wie haben ihn alle in ihre Häuser geladen! Sie verkauften sogar ihren Besitz und legten den Erlös zu seinen Füßen nieder; nicht ihm auf die Hand zählten sie ihn, das trauten sie sich gar nicht; eine solche Verehrung hegten sie für ihn, abgesehen von ihrer Freigebigkeit. Ja, das war auch Petrus, wendest du ein. Was ist das (für ein Einwand), mein Lieber? Das Versprechen (Jesu) galt doch nicht dem Petrus allein; er sagte doch nicht: „Du, Petrus, wirst allein hundertfach zurückbekommen“, sondern: „Jeder, der Haus oder Brüder verläßt, wird hundertfach zurückerhalten“; denn er kennt keinen Unterschied in den Personen, sondern nur in der Verdienstlichkeit der guten Werke. S. b125 „Aber“, heißt es, „ich habe einen Haufen Kinder und möchte sie wohlbemittelt zurücklassen.“ Nun gut, warum arbeiten wir dann aber darauf hin, daß sie arm werden? Denn gesetzt auch, du vermachst ihnen alles, so vertraust du doch ihr Alles wieder nur einer unsicheren Obhut an; wenn du ihnen aber Gott als Miterben und Vormund hinterlassest, so hast du ihnen damit unermeßlichen Reichtum hinterlassen. Gerade so wie uns Gott nicht verteidigt, wenn wir selbst uns rächen, dagegen der Handel wider Erwarten gut ausfällt, wenn wir ihn ihm überlassen, so geht es auch mit dem Gelde: wenn wir selbst uns damit abmühen, so steht Gott ab von der Sorge dafür; wenn wir dagegen alles ihm übergeben, so bringt er unsern Besitz und dazu noch unsere Kinder in volle Sicherheit. Wunderst du dich, daß dies bei Gott so geschieht? Kann man dasselbe doch auch bei Menschen beobachten. Wenn du (bei deinem Tode) niemanden von deinen Verwandten mit der Vormundschaft über deine Kinder betraust, so wird sich mancher, der dieses Amt sonst recht gern übernommen hätte, oft scheuen (es tatsächlich auszuüben) und sich davon zurückhalten; wenn du ihm aber die Vormundschaft überträgst, so fühlt er sich dadurch auf das höchste geehrt und wird sich die größte Mühe geben, sein Bestes zu tun.