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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Romains

6.

C'est pour cela qu'il exige que ce que noirs avons de plus cher; notre âme, ne tienne .que le second rang après son amour, parce qu'il veut être souverainement aimé de nous. Quand nous n'aimons pas vivement quelqu'un, nous ne nous soucions pas beaucoup de son amitié, fût-il d'ailleurs grand et glorieux ; ruais quand nous aimons. véritablement, vivement, ne fût-ce qu'un homme de basse condition; de peu de valeur, nous tenons à grand honneur d'être payés de retour. C'est pourquoi le Christ donnait le nom de gloire, non-seulement à: l'amour que nous lui portons mais aux opprobres qu'il a soufferts à cause de nous. Or, l'amour seul leur donnait ce caractère; tandis que ce que nous souffrons pour lui mérite d'être appelé glorieux, et l'est réellement; non-seulement à cause de l'amour qui l'inspire, mais à cause de la grandeur, et de la dignité de celui que nous aimons.

Pour lui, courons donc aux périls comme à de magnifiques couronnes , et ne regardons point comme choses pénibles et désagréables; la pauvreté, la maladie, les injures,. la calomnie, dès que nous les supportons à cause de lui. Si nous sommes sages, nous tirerons de tout cela de très-grands profits ; et si nous ne le sommes pas, nous ne recueillerons aucun avantage de la situation contraire. Examinez un peu : quelqu'un vous injurie et vous fait la guerre? Il vous oblige par là à vous tenir sur vos gardes, et vous donne l'occasion de ressembler à Dieu. Si vous aimez l'homme qui vous tend des pièges, vous serez semblable à celui « qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons ». (Matth. V, 45.) Un autre vous enlève votre fortune ? Si vous le (262) supportez avec courage, vous recevrez la même récompense que ceux qui ont tout donné aux pauvres. « Car », nous dit Paul; « vous avez supporté avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez une richesse meilleure et permanente ». (Heb. X, 34.)

Quelqu'un a mal parlé de vous et vous a déshonoré? Que cela soit vrai, que cela soit faux, si vous supportez. l'injure avec douceur, on vous a tressé une magnifique couronne. D'une part, le calomniateur nous procure une grande récompense. [« Réjouissez-vous », est-il écrit, « et tressaillez de joie, quand on a dit faussement toute sorte de mal de vous, parce que votre récompense est grande dans les cieux] » (Matth. V, 12) ; de l'autre, celui qui dit la vérité nous est aussi très-utile, pourvu, que nous la supportions avec patience. En effet, le pharisien était dans le vrai en parlant mal du publicain, et pourtant, du publicain il a fait un juste. Qu'est-il besoin d'entrer dans plus de détails? On. peut tout apprendre là-dessus, en étudiant attentivement l'histoire de Job. C'est ce qui fait dire à Paul : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » (Rom. VIII, 31.} Comme, avec du zèle, nous tirons parti de ceux mêmes qui nous affligent; ainsi, par, notre lâcheté, nous ne profitons pas de ceux qui veulent nous être utiles. En quoi, je vous prie, a servi à Judas la compagnie du Christ? En quoi la loi a-t-elle été utile aux Juifs? A Adam, le paradis? Moïse, à ceux qui étaient dans le désert?

C'est pourquoi, laissant de côté tout le reste nous ne devons nous attacher qu'à une chose; à bien régler notre vie; et alors, le démon lui-même ne pourra bous vaincre; il nous deviendra au contraire très-utile, en nous obligeant à veiller sur nous. C'était en dépeignant sa cruauté, que Paul réveillait les Ephésiens. Mais nous, nous dormons, nous ronflons, quoiqu'en présence d'un si méchant ennemi. Si nous savions qu'un serpent est caché près de notre lit, nous mettrions tout en oeuvre pour le tuer; le démon est caché dans nos âmes, et nous ne croyons pas nous en trouver mal, et nous succombons. La raison en est que nous ne le voyons pas des yeux du corps; et pourtant ce devrait être un motif de plus pour veiller et nous tenir sur nos gardes. il est facile en effet de se précautionner contre un ennemi visible; mais nous échappons difficilement à l'ennemi invisible, à moins que nous ne soyons armés de toutes pièces, surtout parce qu'il n'attaque jamais directement, (autrement il serait bientôt pris), et qu'il ingère souvent son cruel poison sous le masque de l'amitié. Ainsi il détermina la femme de Job à donner son pernicieux conseil, sous l'apparence d'une vive affection; ainsi, en s'adressant à Adam, il feint de vouloir lui être utile et de prendre à coeur ses intérêts : « Vos yeux s'ouvriront du jour où vous aurez mangé du fruit de cet arbre ». (Gen. III, 5.) Ainsi, sous prétexte de piété, il persuada à Jephté d'immoler sa fille, d'offrir un sacrifice criminel. Voyez-vous ces piéges? Voyez-vous des aises de guerre ? Tenez-vous donc en garde, revêtez-vous de pied en cap des armes spirituelles, étudiez soigneusement ses machines de guerre, afin qu'il né puisse vos surprendre et que vous puissiez facilement le déjouer. C'est ainsi que Paul, savant dans cet art, a su le vaincre. Aussi disait-il : « Car nous n'ignorons pas ses desseins ». (II Cor. II, 11.) Tâchons donc, nous aussi, de connaître et d'éviter ses embûches, afin qu'après en avoir triomphé, nous soyons proclamés vainqueurs dans ce monde et dans l'autre, et que nous obtenions les biens immortels par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec qui la gloire, l'empire, l’honneur, appartiennent au Père comme au Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

6.

Darum befiehlt uns Christus auch, sogar unsere Seele, die uns doch das Teuerste von allem ist, der Liebe zu ihm nachzusetzen; er will eben in höchstem Maße von uns geliebt werden. So machen auch wir es; wenn wir jemandem nicht sonderlich zugeneigt sind, so liegt uns nicht viel an seiner Liebe, sei es auch eine mächtige und angesehene Persönlichkeit. Lieben wir aber jemanden innig und echt, dann mag der Geliebte noch so unansehnlich und armselig sein, wir rechnen uns seine Gegenliebe zur größten Ehre an. Darum nannte er es Ehre, nicht bloß von uns geliebt zu werden, sondern auch für uns jene Schmach zu erdulden. Eine Ehre war das doch nur mit Rücksicht auf die Liebe. Was aber wir etwa für ihn erdulden, das heißt und ist Ehre, nicht nur mit Rücksicht auf die Liebe, sondern auch wegen der Erhabenheit und Würde dessen, der geliebt wird. Wie Siegeskränzen so laßt uns den größ- S. b186 ten Gefahren entgegeneilen! Laßt uns weder Armut noch Krankheit noch Beschimpfung noch Verleumdung noch selbst den Tod für etwas Schweres und Hartes erachten, wenn wir es für ihn ertragen! Sind wir weise, so können wir aus allem dem den größten Gewinn ziehen; andererseits wird uns auch das Gegenteil nichts nützen, wenn wir nicht weise sind. Sieh an! Es behandelt dich jemand verächtlich und feindselig? Wohlan, er mahnt dich, wachsam zu sein und gibt dir Gelegenheit, Gott ähnlich zu werden. Denn wenn du den liebst, der dir Nachstellungen bereitet, so bist du dem ähnlich, „der die Sonne aufgehen läßt über Böse und Gute“ 1. — Ein anderer bringt dich um dein Vermögen? Wenn du es edelmütig erträgst, so empfängst du denselben Lohn wie die, welche ihre Habe an die Armen verteilten. „Auch den Raub eurer Güter“, heißt es, „ertrugt ihr mit Freude im Bewußtsein, daß ihr ein besseres und bleibendes Gut im Himmel habt“ 2. — Es hat dich jemand verleumdet und geschmäht? Ob es wahr oder falsch gewesen ist (was er gesagt hat), er hat dir den schönsten Kranz geflochten, wenn, du die Schmähung mit Geduld erträgst. War er ein Verleumder, so verschafft er uns großen Lohn; denn „freuet euch und frohlocket“, heißt es, „wenn man alles Böse wider euch fälschlich redet; denn euer Lohn ist groß im Himmel“ 3. Hat er aber die Wahrheit gesprochen, dann bringt er uns wieder großen Nutzen, wofern wir nur die Nachrede geduldig ertragen. So hat auch der Pharisäer (im Evangelium) vom Zöllner mit Wahrheit Schlechtes ausgesagt; gleichwohl hat er dadurch aus einem Zöllner einen Gerechten gemacht. Was braucht man übrigens einzelne Fälle anzuführen? Es genügt, die Kämpfe durchzugehen, um alles das bis ins kleinste bestätigt zu finden. In demselben Sinne ist es, wenn Paulus sagt: „Wenn Gott für uns ist, wer ist wider uns?“ 4 — Wie wir einerseits, wenn wir guten Willen haben, auch aus Widrigem S. b187 Nutzen ziehen können, so werden wir, wenn wir träge sind, nicht besser werden trotz der günstigen Umstände. Was nützte dem Judas, sage mir, der Umgang mit Jesus? Oder den Juden das Gesetz? Oder dem Adam das Paradies? Oder den Juden in der Wüste Moses? Darum müssen wir alles andere fahren lassen und nur auf eines unser Augenmerk richten: wie wir unser Leben recht einrichten. Wenn wir das tun, dann kann uns selbst der Teufel nichts anhaben, sondern er wird uns nur um so mehr nützen, indem er uns nämlich zur Wachsamkeit veranlaßt. So rüttelte Paulus auch die Ephemer dadurch zur Wachsamkeit auf, daß er ihnen die wilde Angriffslust jenes Feindes schilderte. Wir aber liegen da und schnarchen, obzwar wir es doch mit einem so schlimmen Feind zu tun haben. Wenn wir eine Schlange neben unserem Bette versteckt wußten, würden wir uns alle Mühe geben, sie unschädlich zu machen. Der Teufel aber hat seinen Schlupfwinkel gar in unserer Seele, und wir vermeinen in keiner Gefahr zu schweben, sondern legen uns zum Schlafen hin. Schuld daran ist, daß wir ihn mit unseren leiblichen Augen nicht sehen. Und doch sollten wir gerade deswegen um so wachsamer sein; denn vor einem sichtbaren Feinde kann man sich leicht hüten, dem unsichtbaren dagegen kann man nicht leicht entrinnen, wenn man nicht gut gewappnet ist. Noch dazu versteht es dieser Feind, nicht ins Gesicht seine Angriffe zu machen — da wäre er ja schnell gefangen —, sondern oft spritzt er sein tödliches Gift unter dem Anscheine der Freundschaft ein. So veranlaßte er das Weib des Job, daß sie unter der Maske der Liebe jenen schlimmen Rat erteilte. So stellte er sich in der Unterredung mit Adam besorgt und gönnerhaft, indem er sprach: „Die Augen werden euch aufgehen an dem Tage, an welchem ihr essen werdet von dem Baume“ 5. So verleitete er auch den Japhte unter dem Scheine der Frömmigkeit, seine Tochter zu töten und jenes ungesetzliche Opfer zu bringen. — Siehst du da seine listigen Schleichwege? Siehst du seine verschiedenartig verkappte Art, uns anzugreifen? S. b188 Sei darum auf der Hut und wappne dich allseits mit geistlichen Waffen! Lerne seine Kunstgriffe genau kennen, damit du nicht von ihm gefangen genommen werdest, sondern ihn selbst leicht zum Gefangenen machest. So wurde auch Paulus dadurch seiner Herr, daß er ihn, genau durchschaute. Denn er spricht: „Seine Anschläge sind uns nicht unbekannt“ 6.

So wollen denn auch wir uns Mühe geben, seine Nachstellungen kennen zu lernen und zu fliehen, damit wir den Sieg über ihn davontragen, im gegenwärtigen Leben wie im zukünftigen als Sieger ausgerufen werden und unvergänglicher Güter teilhaftig werden durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus; ihm sei zugleich mit dem Vater und dem Hl. Geiste Ruhm, Herrlichkeit und Ehre jetzt und allezeit bis in Ewigkeit. Amen. S. b189


  1. Matth. 5, 45. ↩

  2. Hebr. 10, 34. ↩

  3. Matth. 5, 11—12. ↩

  4. Röm. 8, 31. ↩

  5. Gen. 3, 5. ↩

  6. 2 Kor, 2, 11. ↩

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