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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

4.

Ich möchte sehen den Staub jener Hände, die mit Ketten gefesselt waren, durch deren Auflegung der Hl. Geist verliehen ward, mit denen diese Buchstaben geschrieben worden sind. „Sieh, mit was für Buchstaben ich euch mit meiner Hand geschrieben habe“ 1, und wieder: „Ein Gruß von meiner, des Paulus, eigener Hand“ 2. Den Staub jener Hände (möchte ich sehen), bei deren Anblick die Natter ins Feuer fiel.

Ich möchte sehen den Staub jener Augen, die zu ihrem Glück geblendet wurden, die dann auf das Heil der Welt schauten und gewürdigt wurden, Christus S. d300 leibhaftig zu sehen, die irdische Dinge sahen und doch nicht sahen, die Unsichtbares schauten, die keinen Schlaf kannten, die um Mitternacht wach waren, die nicht der Augenlust unterlagen.

Ich möchte auch sehen den Staub jener Füße, die den Erdkreis durchliefen und nicht müde wurden, die im Pflock eingespannt lagen, als der Kerker erbebte, die bewohnte und unbewohnte Gegenden durcheilten, die so oft unterwegs waren.

Soll ich jedoch alle Glieder einzeln aufzählen? Ich wünschte das Grab zu sehen, wo die Waffen der Gerechtigkeit ruhen, die Waffen des Lichtes, jene Glieder, die jetzt leben, damals aber, als Paulus lebte, gestorben waren, jene Glieder Christi, die Christus angezogen hatten, jenen Tempel des Hl. Geistes, jenes heilige Gebäude, jene Glieder, die gebunden waren vom Hl. Geiste, durchbohrt von der Furcht Gottes, im Besitze der Wundmale Christi. Dieser heilige Leib umgibt jene Stadt wie eine Mauer und gewährt ihr größere Sicherheit als jeder Turm und tausend Bollwerke. Und daneben der Leib des Petrus! Ehrte ihn Paulus ja schon bei Lebzeiten. „Ich bin hinauf gegangen, um die Bekanntschaft des Petrus zu machen.“ 3 Darum widerfuhr ihm die Gnade, gewürdigt zu werden, nach seinem Hingange des Petrus Genosse zu sein.

Ich mochte ihn sehen, diesen Löwen dem Geiste nach; denn wie ein Löwe, der Feuer schnaubt gegen die Rudel von Füchsen, so stürzte er sich auf die Schar der Dämonen und Weltweisen, und wie ein Blitzschlag fiel er in die Truppen des Teufels. Und dieser selbst vermochte ihm nicht die Stirne zu bieten, sondern er zitterte und bebte schon, wenn er nur seinen Schatten sah oder seine Stimme hörte. So übergab er ihm, in der Ferne weilend, den Unzüchtigen und entriß ihn wieder seinen Händen 4; so übergab er ihm auch andere, damit sie es verlernten zu lästern. Sieh auch, wie der Apostel die ihm unterstehenden Kampftruppen anfeuert, wie er sie aufmuntert und aneifert! So sagt er einmal S. d301 zu den Ephesern: „Wir haben es ja nicht zu tun (mit Gegnern) von Fleisch und Blut, sondern mit Fürsten und Gewalthabern.“ 5. Dann stellt er ihnen den Kampfpreis in Aussicht, indem er von „Dingen im Himmel“ spricht: „Denn unser Ringkampf geht nicht um irdische Dinge, sondern um den Himmel und um Dinge im Himmel.“ Ein andermal sagt er: „Wisset ihr nicht, daß wir über die Engel zu Gericht sitzen werden; um wieviel mehr nicht über Alltagsdinge?“ 6

Das alles laßt uns bedenken und wacker standhalten! Auch Paulus war ein Mensch von derselben Natur wie wir und hatte mit uns alles andere gemeinsam. Weil er aber eine große Liebe zu Christus bewies, darum stieg er über die Himmel empor und nahm seinen Stand ein unter den Engeln. Wir werden diesem Heiligen nachkommen, wenn wir uns ein wenig aufraffen und jenes Feuer (der Liebe) in uns anfachen wollen. Wäre dies nicht möglich, so hätte er uns nicht zugerufen: „Seid meine Nachahmer, wie ich Christi!“ 7 So wollen wir ihn denn nicht bloß bewundern und anstaunen, sondern auch nachahmen, damit wir nach unserem Hingange gewürdigt werden, ihn zu schauen und an seiner unaussprechlichen Herrlichkeit teilzuhaben! Dieser mögen wir alle gewürdigt werden durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus, mit dem Ehre sei dem Vater zugleich mit dem Hl. Geiste jetzt und allezeit bis in alle Ewigkeit. Amen.


  1. Gal. 6, 11. ↩

  2. 1 Kor. 16, 21. ↩

  3. Gal. 1, 18. ↩

  4. 1 Kor. 5, 5. ↩

  5. Eph. 6, 12. ↩

  6. 1 Kor. 6, 3. ↩

  7. ↩

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Commentaire sur l'épître aux Romains

4.

Je voudrais voir la poussière de ces mains chargées de fers, dont l'imposition donnait l'Esprit; de ces mains qui écrivaient ces lettres « Voyez quelle lettre je vous ai écrite de ma propre main » (Gal. VI, 11); et encore : « J'écris cette salutation de ma main, moi Paul » (I Cor. XVI, 21); la poussière de ces mains dont le seul aspect a précipité la vipère dans le feu. Je voudrais voir la poussière de ces yeux frappés d'une cécité bienfaisante, dont les regards embrassèrent ensuite le salut du monde, de ces yeux qui ont eu la gloire de contempler le corps du Christ, de ces yeux qui voyaient les choses de la terre et étui ne les voyaient pas, qui apercevaient ce qu'on ne peut apercevoir, qui ne connaissaient pas le sommeil, qui veillaient au milieu des nuits, qui défiaient les poisons dont nous infectent (433) nos yeux. Je voudrais voir la poussière de ces pieds qui ont parcouru la terre, sans ressentir la fatigue, qu'on a liés contre le bois de la prison, quand il secoua et fit trembler les murailles; la poussière de ces pieds qui franchissaient et les lieux habités et les déserts, de ces pieds toujours en voyage. Mais à quoi bon ces détails ajoutés l'un à l'autre ? Je voudrais voir la tombe où reposent les armes de la justice, les armes de la lumière, les membres maintenant vivants, et qui étaient morts lorsque l'homme était plein de vie, qui tous ne vivaient que dans le Christ , et qui étaient, comme lui, crucifiés pour le monde; membres du Christ, revêtus du Christ, temple de l'Esprit, demeure sainte, où tout était cimenté par l'Esprit, cloué, rivé par la crainte de Dieu, empreint des stigmates de Jésus-Christ. C'est ce corps qui sert de rempart à la ville éternelle, plus invincible, plus inexpugnable que tous les forts, que tous les retranchements.

N'oublions pas le corps de Pierre ; Pierre vivant reçut les hommages de Paul : « Je retournai », dit -il , « pour visiter Pierre ». (Gal. I, 18.) Et la grâce de Dieu permit, qu'avant de repartir, Paul demeurât avec lui. Je voudrais voir le lion de l'Esprit-Saint. Comme un lion ardent fondant sur des troupeaux de renards, ainsi s'élançait Paul sur les phalanges des démons et des philosophes, c'était la foudre qui exterminait les troupes de Satan. Et le maudit ne cherchait pas à lutter contre lui en bataille rangée, il en avait peur, il tremblait rien qu'à voir son ombre, rien qu'au bruit de sa voix, et s'enfuyait au loin. Voilà donc comment l'apôtre lui livra le fornicateur, pour le lui arracher; voilà pourquoi il fit de même pour,d'autres pécheurs, afin d'apprendre aux hommes à détester le blasphème. Voyez, considérez de quelle manière il mène au combat ceux qu'il commande, quelle est son adresse à les animer, à les fortifier. Tantôt il dit aux Ephésiens : « Nous avons à combattre non contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les puissances » ; et il montre ensuite le prix réservé dans le ciel : « Car nous ne combattons pas pour les choses de la terre », dit-il, « mais pour le ciel, et pour tout ce qui est renfermé dans le ciel ». (Ephés. VI, 12; Hébr. XII, 4.) Tantôt il dit à d'autres : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges; avec combien plus de raison jugeons-nous les choses de ce monde? » (I Cor. VI, 3.)

Méditons donc ces pensées, et tenons-nous fièrement debout. Paul était un homme de la même nature que nous, par tous les autres côtés, semblable à nous, mais parce qu'il a montré la perfection de son amour pour le Christ, il s'est élevé au-dessus du ciel, et il a mérité de se tenir avec les anges. Nous n'avons donc nous aussi qu'à vouloir un peu nous relever, allumer en nous la même flamme, et nous pourrons rivaliser avec le glorieux saint. Si ce désir était impossible à satisfaire, il ne nous aurait pas crié : « Soyez mes imitateurs comme je le suis de Jésus-Christ ». (I Cor. IV, 16, et XI, 1.) Ne nous bornons donc pas à le contempler dans la stupeur de l'admiration; mais imitons-le, afin de mériter, à notre départ d'ici-bas, le bonheur de le voir, et de participer à la gloire ineffable : puissions-nous tous entrer dans ce partage, par la grâce et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ à qui appartient, comme au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, la puissance, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Traduit par M. C. PORTELETTE.

FIN DES HOMÉLIES SUR L'ÉPÎTRE AUX ROMAINS.

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Inhaltsangabe

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