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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Après avoir montré que la condescendance est très-utile, qu'elle est le sommet de la perfection, qu'il en a lui-même usé plus que les autres, parce qu'il a tendu plus que tous à la perfection, et qu'il l'a même dépassée, en ne recevant rien; après avoir spécifié les occasions favorables pour l'une et pour l'autre, c'est-à-dire, pour la perfection et la condescendance, il les pique plus au vif en insinuant que ce qui se fait chez eux et qu'ils prennent pour de la perfection n'est qu'un travail vain et superflu. Il ne s'exprime cependant pas aussi clairement, pour ne pas les pousser à l'insolence; mais il fait ressortir sa pensée des preuves qu'il apporte. Après avoir dit qu'ils pèchent contre le Christ, qu'ils perdent leurs frères, que la science parfaite ne leur est d'aucun profit si la charité ne s'y joint, il revient aux exemples vulgaires, et dit : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice courent tous; mais qu'un seul remporte le prix? » Il ne veut pas dire qu'un seul homme entre tous doive être sauvé, loin de là ! mais que nous devons déployer un grand zèle. Car comme dans la multitude de ceux qui descendent dans la lice, il n'y en a pas beaucoup qui soient couronnés, mais un seul, et qu'il ne suffit pas d'entrer en lice, ni de se frotter d'huile et de lutter; de même ici il ne suffit pas de croire et de combattre d'une façon quelconque, mais si nous ne courons pas de manière à rester irréprochables jusqu'au bout, et si nous n'atteignons pas le prix, nous n'aurons rien fait. Si vous vous imaginez, leur dit-il, être parfaits quant à la science, vous n'avez cependant pas encore tout; et c'est ce qu'il insinue en disant: « Courez donc de telle sorte que vous le remportiez ». Ils ne l'avaient donc pas encore remporté. Après avoir dit cela, il indique la manière de le remporter : « Quiconque combat dans l'arène, s'abstient de toutes choses ».
Qu'est-ce que cela veut dire : « De toutes « choses? » Il ne s'abstient pas d'une chose, pour faire excès dans un autre; mais il réprime la gourmandise, l'impudicité, l'ivrognerie, en un mot toutes les passions: Voilà, dit-il, ce qui s'observe dans les combats extérieurs. Il n'est pas permis aux combattants de s'enivrer au moment de la lutte, ni de commettre la fornication, de peur qu'ils n'épuisent leurs forces, ni de se livrer à aucune autre occupation ; mais s'abstenant absolument de tout, ils s'adonnent uniquement aux exercices (442) gymnastiques. Or s'il en est ainsi là où un seul obtient une couronne, à plus forte raison cela doit-il être là oit la récompense est plus abondante. Car on n'en couronne pas rien qu'un, et les récompenses sont bien au-dessus des travaux. Aussi les fait-il rougir en disant : « Eux, pour recevoir une couronne corruptible; nous, une incorruptible. Pour moi je cours aussi, mais non comme au hasard ». Après les avoir fait rougir par des exemples pris au dehors, il se met lui-même en scène, ce qui est la meilleure manière d'instruire. Aussi le fait-il partout. Que signifient ces mots : « Non au hasard? » c'est-à-dire, en fixant l'œil sur un but, et non, comme vous, inutilement et sans but. Car à quoi vous sert d'entrer dans les temples des idoles, et de vous vanter de votre perfection? Arien. Ce n'est pas ainsi que j'agis; mais tout ce que je fais, je le fais pour le salut du prochain ; si je fais preuve de perfection, c'est pour lui; si je condescends, c'est pour lui encore ; si je vais plus loin que Pierre en ne recevant rien, c'est pour qu'il ne se scandalise pas; si je condescends plus que tous les autres, jusqu'à me faire circoncire et à me raser, c'est pour ne pas lui devenir une pierre d'achoppement. Voilà ce que veut dire : « Non au hasard ». Mais vous, dites-moi, pourquoi mangez-vous dans les temples d'idoles? Vous n'en pouvez donner aucun motif raisonnable. Car ce ne sont point les aliments qui nous recommandent à Dieu : si vous mangez, vous n'avez rien de plus; si vous ne mangez pas, vous n'avez rien de moins. Vous courez donc sans but et sans réflexion, et c'est ce que veut dire : « Au hasard. Je combats, mais non comme frappant l'air».
Ceci fait encore allusion à ces mots au hasard et en vain, et veut dire : j'ai quelqu'un sur qui frapper, le diable; mais vous, vous ne le frappez pas, vous épuisez inutilement vos forces. En attendant il parle comme étant chargé d'eux. Après les avoir précédemment traités avec une grande rudesse, il se modère de nouveau et réserve le grand coup pour la fin de son discours. Ici, en effet, il leur reproche d'agir au hasard et inconsidérément; mais plus bas il leur démontre qu'ils 'jouent leur propre tête, et que, outre le tort qu'ils font au prochain, ils ne sont pas innocents dans leur témérité. « Mais je châtie mon corps et le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même « réprouvé ». Ici il. leur fait voir qu'ils sont esclaves de la gourmandise, qu'ils lui lâchent la bride, et que, sous prétexte de perfection, ils satisfont leur goût pour la table; ce qu'il avait peine à leur insinuer plus haut, quand il disait : « Les aliments sont pour l'estomac, et « l'estomac pour les aliments ». Car, comme la bonne chère amène la fornication et que l'idolâtrie en est le fruit, il a raison d'attaquer souvent cette maladie. En exposant ce qu'il a souffert pour l'Evangile, il le fait aussi entrer en ligne de compte. Car, dit-il, comme j'ai dépassé les commandements, ce qui n'était pas chose facile ( « Nous supportons tout», a-t-il dit plus haut) ; de même il m'en coûte beaucoup pour vivre dans la tempérance. Quoique la gourmandise soit un tyran difficile à vaincre, cependant je la bride, je ne me livre point à elle et je supporte tout pour ne pas me laisser entraîner.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
24. Wisset ihr nicht, daß Diejenigen, die in der Rennbahn laufen, zwar alle laufen, aber nur Einer den Preis erhält?
I. Nachdem Paulus gezeigt, daß es sehr ersprießlich sei, sich zu Andern herabzulassen, und daß darin die höchste Vollkommenheit bestehe, und daß er selbst mehr als die Andern zu dieser Vollkommenheit emporgestiegen sei, ja sogar dieselben übertroffen, indem er Nichts (zum Unterhalte) angenommen und uns gelehrt habe, wie man zur rechten Zeit diese Vollkommenheit und diese Herablassung ausüben solle: greift er sie jetzt heftiger an, indem er zu verstehen gibt, daß Das, was sie thun, nur eine scheinbare Vollkommenheit, ja eine unnütze Arbeit sei. Jedoch drückt er Dieses nicht so deutlich aus, um sie nicht ganz zu beschämen, läßt es aber im Verlaufe der Beweisführung wohl merken. Nachdem er nun dargethan, daß sie sich gegen Christus versündigen, daß sie die Brüder verderben, daß ihnen die bessere Einsicht ohne die Liebe Nichts nütze: beruft er sich auf ein allgemein bekanntes Beispiel und sagt: „Wisset ihr nicht, daß Diejenigen, die in der Rennbahn laufen, S. 384 zwar alle laufen, aber nur Einer den Preis erhält?“ Damit will er aber nicht sagen, daß auch hier unter den Vielen nur Einer gerettet werde, nein! sondern daß wir großen Eifer anwenden sollen. Denn gleichwie dort, Viele die Rennbabn betreten, aber nicht Viele gekrönt werden, sondern nur Einer den Preis erhält, und gleichwie es nicht genug ist, sich zum Wettlaufe einzufinden und vorzubereiten1 und mitzulaufen, so genügt es auch hier nicht, nur zu glauben und auf Gerathewohl zu kämpfen. Wenn wir nicht so laufen, daß wir uns untadelig halten und uns dem Ziele nähern, so haben wir Nichts zu erhoffen. Wenn du auch meinst, eine vollkommene Kenntniß zu besitzen, so wirst du doch das Ganze nicht gewinnen, was Paulus mit den Worten andeutet: „Laufet so, daß ihr den Preis gewinnet!“ Sie hatten ihn also noch nicht gewonnen. Nach diesen Worten lehrt er auch die Art und Weise:
25. Jeder aber, der sich im Wettkampfe übt, enthält sich von Allem.
Was heißt Das: „von Allem“? Er darf nicht von dem Einen sich enthalten, das Andere aber sich erlauben, sondern der beherrscht die Schwelgerei, die Geilheit, die Trunksucht, kurz, alle Leidenschaften. Das geschieht auch, sagt er, beim irdischen Wettlauf; denn um die Zeit des Kampfes wird den Kämpfern nicht gestattet, sich zu betrinken, Hurerei zu treiben, damit sie ihre Kräfte nicht schwächen; auch dürfen sie keinem andern Geschäfte obliegen, sondern sie enthalten sich von Allem und beschäftigen sich nur mit gymnastischen Übungen. Wenn nun Das dort geschieht, wo nur Einer den Preis gewinnt, um so mehr soll es hier geschehen, da eine weit größere Ehre zu gewinnen ist: denn nicht Einer nur wird gekrönt, und der Preis über- S. 385 wiegt bei weitem die Mühe. — Darum sagt er zu ihrer Beschämung: „Und Das thun Jene, um eine vergängliche Krone zu empfangen, wir aber, um eine unvergängliche zu gewinnen.“
26. Ebenso laufe nun ich, aber nicht auf’s Ungewisse hin.
Da er sie durch das Beispiel der heidnischen Kampfspiele belehrt hat, führt er sich selber als Vorbild an, und das ist die beste Art der Belehrung. Wir finden daher, daß er Das überall thut. Was will aber Das sagen: „nicht auf’s Ungewisse hin“? Es heißt: ich schaue auf’s Ziel und laufe nicht gleichgiltig und auf Gerathewohl wie ihr. Denn was frommt es euch, in die Götzentempel zu gehen und da euere bessere Einsicht zur Schau zu tragen? Nichts. Nicht so mache ich es, sondern Alles, was ich thue, thue ich zum Besten des Nächsten; seinetwegen zeige ich meine vollkommenere Einsicht; seinetwegen lasse ich mich herab; um ihn nicht zu ärgern, thue ich mehr als Petrus und nehme Nichts an; um keinen Anstoß zu geben, lasse ich mich tiefer als die Andern herab, indem ich mich der Beschneidung bediene und mein Haupt scheeren lasse. Das heißt: „Nicht auf’s Ungewisse hin.“ Du aber, sage mir, warum genießest du von den Götzenopfern? Du wirst mir dafür keinen vernünftigen Grund anführen können. Die Speise gibt dir bei Gott keinen Werth; denn du wirst nicht mehr gelten, wenn du issest, und nicht weniger gelten, wenn du nicht issest. Du laufst also unbedachtsam und fruchtlos; das heißt „auf’s Ungewisse hin“.
„So kämpfe ich, aber nicht um bloß Luftstreiche zu thun.“ Damit deutet er abermals auf jenes thörichte und fruchtlose Kämpfen hin; ich kenne den Feind, den ich bekämpfe, nämlich den Teufel; du aber gehst nicht auf ihn los, sondern vergeudest deine Kraft nutzlos. Weil er ihnen nämlich im Vorhergehenden heftig zugesetzt hatte, S. 386 so mildert er die Rüge und spart den heftigsten Schlag bis zum Schlusse der Rede. Denn hier sagt er, daß sie thöricht und unbedachtsam handeln, später zeigt er, daß sie sich selber großes Unheil bereiten, und daß sie bei diesem Wagniß, auch abgesehen vom Verderben der Brüder, selbst straffällig seien.
27. Sondern ich züchtige meinen Leib und bringe ihn in die Dienstbarkeit, damit ich nicht etwa, nachdem ich Andern geprediget habe, selbst verworfen werde.
Hier zeigt er, daß sie dem Bauche fröhnen und unter dem Vorwande besserer Einsicht nur ihren Hang zum Schwelgen befriedigen, was er auch oben im Sinne hatte, als er sprach: „Die Speise ist für den Magen und der Magen für die Speise.“ Weil nämlich das Wohlleben zur Hurerei und diese zur Abgötterei führt, so bekämpft er mit Recht dieses Übel an mehreren Stellen. Eben Dieses begreift er mit, wenn er sagt, wie viel er um des Evangeliums willen gelitten habe; denn gleichwie ich, spricht er, mehr that, als mir aufgetragen war, wiewohl Dieses keineswegs leicht war, — denn wir ertragen Alles, sagt er, — so gebe ich mir auch jetzt große Mühe, nüchtern zu leben. Obgleich tyrannische Lust und Begierde schwer zu bändigen sind, so bezähme ich sie doch und lasse mich von der Leidenschaft nicht beherrschen, sondern gebe mir alle Mühe, von ihr nicht überwunden zu werden.
Wörtlich: sich zu salben — ἀλείψασθαι. ↩