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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Que signifient ces paroles, quand le sujet proposé est tout autre? C'est l'habitude de Paul, je l'ai déjà dit, non-seulement de traiter le sujet qu'il s'est proposé, mais, s'il se présente incidemment quelqu'autre pensée, de la suivre avec une grande ardeur, surtout quand il s'agit de choses tout à fait nécessaires, urgentes. En effet, quand il s'agissait des personnes mariées, et qu'il se trouva à parler des serviteurs, il traita cette question incidente avec une grande force et beaucoup de développements. Et, quand il s'étendait sur cette vérité, que l'on ne doit pas disputer en justice, l'occasion se présentant d'adresser à l'avarice des exhortations, il développa ses pensées sur ce point. C'est ce qu'il fait encore en ce moment. Une fois qu'il s'est vu engagé à parler des mystères, il a jugé qu'il était nécessaire de traiter à fond cette question à cause de son importance, et, de là, ces exhortations, faites pour inspirer la terreur, et ce discours qui prouve que le premier des biens c'est de s'approcher de la table sainte avec une conscience pure. Il ne lui suffit plus de ce qu'il avait dit auparavant, il ajoute: « Que l'homme donc s'éprouve soi-même »; c'est ce qu'il dit aussi, dans la seconde épître : « Sondez-vous vous-mêmes, éprouvez-vous vous-mêmes ». Ce n'est pas ce que nous faisons aujourd'hui, où ce qui nous détermine, c'est plutôt la circonstance de temps, que l'ardeur de notre volonté. En effet, nous ne nous appliquons pas à nous préparer, à nous purifier, à nous pénétrer de componction, avant de nous approcher, mais nous venons parce que c'est un jour de fête, et parte que tous en font autant.
Mais ce n'est pas là ce que conseillait Paul; il ne reconnaît qu'un temps où il convienne de s'approcher, de communier; c'est lorsque notre conscience est pure. Si jamais nous ne prenons notre part des tables de ce monde, lorsque nous avons la fièvre ou que nous sommes travaillés par nos humeurs; si nous nous abstenons par raison de santé, à bien plus forte raison, devons-nous nous abstenir de cette table auguste, quand nous sommes travaillés par nos mauvais désirs, plus funestes que toutes les fièvres. J'entends par mauvais désirs, les passions du corps, les désirs d'argent, les colères, les rancunes, en un mot toutes les passions dépravées et désordonnées. Il faut dépouiller tout cela, quand on s'approche des mystères, quand on veut participer à ce sacrifice si pur; il ne suffit pas d'une volonté indolente, de dispositions misérables, de cette considération que c'est un jour de fête, et de venir forcément; il ne faut pas, non plus, que la componction d'une âme bien préparée s'abstienne parce que l'on n'est pas dans un jour de fête. Ce qui constitue la fête, c'est l'abondance des bonnes oeuvres; c'est la piété, c'est l'application à tous ses devoirs; réunissez ces conditions, vous pourrez célébrer une fête perpétuelle, et vous approcher toujours; de (481) là, ce que dit l'apôtre : « Que chacun s'éprouve soi-même, avant d'approcher ». Et le précepte qu'il donne, ce n'est pas que l'un éprouve l'autre, mais que chacun s'éprouve soi-même. Il s'agit d'un jugement non public; d'un examen sans témoin. « Car quiconque en mange et en boit indignement, mange et boit le jugement du Seigneur (29) ».
Que dites-vous, je vous en prie? Cette table, cause de tant de biens, et qui nous verse la vie, devient elle-même notre jugement? Ce n'est pas, dit l'apôtre, en vertu de sa nature propre, mais de la volonté de celui qui s'en'approche. En effet, de même que la présence de cette table, qui nous procure de grands et ineffables biens, ne fait que condamner davantage ceux qui ne les reçoivent pas, ainsi ces mystères ne servent qu'à assurer un plus terrible supplice à ceux qui y participent indignement. Mais pourquoi mange-t-il son jugement? « Ne faisant point le discernement du corps du Seigneur »; c'est-à-dire, n'examinant pas, ne considérant pas, comme il faudrait le faire, la grandeur des biens qui nous sont proposés, et l'excellence du don. Si vous appliquez tous vos soins à comprendre quel est celui qui se livre, et à. qui il se livre; vous n'aurez pas besoin d'une autre raison. Cette réflexion vous suffira pour vous tenir en éveil, à moins que vous ne soyez tombés dans une léthargie bien profonde. « C'est pour cette raison qu'il y a parmi vous beaucoup de malades et de languissants, et que plusieurs dorment du sommeil de la mort (30) ». Ici, l'apôtre n'emprunte plus des exemples étrangers, comme il l'a fait au sujet des viandes consacrées aux idoles. On l'a entendu alors raconter les vieilles histoires, les plaies infligées dans la solitude. Il prend ses exemples chez les Corinthiens eux-mêmes ; ce qui donnait plus de force à son discours. Après avoir dit : « Mange son jugement et se rend coupable », ne voulant pas paraître produire uniquement des paroles, il y joint des faits; il prend les Corinthiens eux-mêmes à témoin, et, argument plus vif et plus pénétrant que les menaces, il montre que les menaces sont devenues des réalités. Et il ne se borne pas à ce spectacle, il parle aussitôt de l'enfer,.et il le prouve, et il inspire une double terreur, et il résout une question dont on s'occupait partout. Le peuple se demande, en effet, d'où viennent les morts prématurées, d'où viennent les maladies interminables; l'apôtre répond que tant de coups imprévus ont pour cause le péché.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
28. Es prüfe sich aber selber der Mensch; und so esse er von diesem Brode und trinke von diesem Kelche!
I. Was sollen diese Worte, da ja hier von einem andern Gegenstande die Rede ist? Paulus pflegt, wie ich schon früher bemerkte, nicht bloß über den Gegenstand, den er eben vor sich hat, zu sprechen, sondern auch sorgfältig zu behandeln, was damit in Verbindung steht, besonders wenn es etwas recht Wichtiges und Dringendes ist. So kam er nämlich, während er über die Verehelichten sprach, auch auf die Sklaven zu reden und verbreitete sich darüber weitläufig und kräftig. Als er über das Ungeziemende sprach, vor Gericht Streithändel zu führen, nahm er Anlaß, auch von der Habsucht zu reden, und handelte darüber recht weitläufig. Dasselbe thut er nun hier. Da er nun einmal der Heiligen Geheimnisse Erwähnung thun mußte, so hielt er es für nothwendig, den Gegenstand weiter auszuführen; denn er ist von hoher Bedeutung; darum spricht er schrecklich davon, indem er es als den höchsten Segen darstellt, denselben mit reinem Gewissen zu nahen. Deßhalb be- S. 478 gnügt er sich nicht mit dem früher Gesagten, sondern fährt fort und spricht: „Es prüfe sich aber selber der Mensch!“ was er auch im zweiten Brief sagt: „Untersuchet euch selbst! Prüfet euch selbst!“1 nicht so, wie wir es jetzt machen, indem wir uns mehr dnrch die Zeit als durch frommen Sinn bestimmen lassen, die heilige Kommunion zu empfangen. Denn wir sind nicht darauf bedacht wohlvorbereitet, von unsern Sünden gereinigt und mit zerknirschtem Herzen zu nahen, sondern wir begnügen uns, Dieses an Festtagen zu thun und wann Alle hinzugehen. Allein so lautet nicht Pauli Befehl; er kennt nur eine gelegene Zeit, zur Kommunion hinzuzutreten, nämlich, wenn man ein reines Gewissen hat. Denn wenn wir, um nicht eine Beute des Todes zu werden, mit Fieber und bösen Säften behaftet, an keinem Gastmahle Theil nehmen, so ist es ein weit größerer Frevel, dieses heilige Mahl zu berühren, — wenn wir voll böser Gelüste sind, die gefährlicher sind als das Fieber. Wenn ich aber von bösen Gelüsten rede, so meine ich die Fleischeslust, die Geldsucht, die Zornwuth, die Rachsucht, kurz alles Schlechte. Wer nun dieses heilige Opfer zu berühren gedenkt, der muß Dieß alles abgethan haben; er darf nicht nachlässig und elend sich durch einen Festtag bestimmen lassen, hinzuzutreten, aber auch, wenn er reumüthig und vorbereitet ist, sich nicht zurückziehen, wenn auch kein Festtag einfällt; denn das Fest besteht in der Ausübung guter Werke, in der Frömmigkeit der Seele, in der Reinheit des Wandels; besitzest du Dieses, so kannst du immerfort Festtag haben und hinzutreten. Darum heißt es: „Jeder prüfe sich selbst“ und dann trete er hinzu! Er will nicht, daß Einer den Andern, sondern daß Jeder sich selbst prüfe und insgeheim richte und sich ohne Zeugen erforsche.
S. 479 29. Denn wer unwürdig ißt und trinkt, der ißt und trinkt sich das Gericht des Herrn.
Was redest du da? Sollte das Mahl, die Ursache so großer Gnaden, die Quelle des Lebens, zum Gerichte werden? Das geschieht nicht durch seine Natur, sondern durch den Willen Desjenigen, der daran Theil nimmt. Denn gleichwie die persönliche Gegenwart des Herrn, der uns diese großen und geheimnißvollen Güter gebracht hat. Denjenigen, die ihn nicht aufnahmen, zu größerer Verdammniß gereichte, so bringen auch diese Geheimnisse eine größere Strafe über Diejenigen, welche daran unwürdig Theil nehmen. Warum aber ißt sich ein Solcher das Gericht? „Weil er den Leib des Herrn nicht unterscheidet,“ d. h. weil er nicht untersucht, nicht bedenkt, wie es sich ziemte, die Größe dieses Opfers, nicht erwägt den hohen Werth dieses Geschenkes. Denn wenn du es recht erkanntest, wer da gegenwärtig ist, und wer es sei, der sich selber gibt, und wem er sich gibt: so bedürftest du wohl keiner ferneren Mahnung, sondern Das würde dir genügen, recht wachsam zu sein, falls du nicht gar tief gefallen bist.
30. Darum sind unter euch viele Kranke und Schwache, und Viele schlafen.
Hier führt er keine Beispiele von Andern an, wie er bezüglich der Götzenopfer die alten Geschichten und die Strafen in der Wüste erzählte, sondern er wählt seine Beispiele aus den Korinthern selbst; und darum macht seine Rede auch größern Eindruck. Da er nämlich gesagt hatte: „Der ißt sich das Gericht,“ „der ist schuldig,“ — so beruft er sich auf Thatsachen und fordert sie selbst als Zeugen auf, damit es nicht scheine, als seien Das leere Worte; Das war schärfer als Drohworte, weil er zeigt, daß die Drohung wirklich in Erfüllung gegangen. Aber auch da- S. 480 mit begnügt er sich nicht, sondern nimmt daraus Anlaß, von der Hölle zu sprechen und die Lehre davon zu bekräftigen, indem er sie durch zeitliche und ewige Strafen erschreckt und eine vielbesprochene Frage löst. Da nämlich Viele nicht zu begreifen vermögen, woher der frühzeitige Tod, woher die langwierigen Krankheiten kommen, so sagt er, daß viele dieser unvorhergesehenen Fälle von den Sünden herkommen.
II. Kor. 13, 5. ↩