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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Ensuite, pour ne rien ajouter à ce développement déjà surabondant, l'apôtre dit « Car pour celles qui sont honnêtes, elles n'en « ont pas besoin (24) ». L'apôtre ne veut pas qu'on lui dise : est-il juste de dédaigner les parties honorables, et d'entourer de ses soins les moins honorables? Ce n'est pas par dédain, dit l'apôtre , que nous agissons ainsi ; mais c'est que ces parties n'ont pas besoin de nos soins. .Et. voyez quel grand éloge il fait (504) de ces parties, avec autant de rapidité que d'à-propos et d'utilité; il ne se contente pas de ce qu'il vient de dire, il y joint une explication : « Mais Dieu a mis un admirable tempérament dans tout le corps., en honorant davantage ce qui était défectueux, afin qu'il « n'y ait point de schisme dans le corps (24, 25) ». Dieu a tempéré, c'est-à-dire, qu'il n'a pas laissé apparaître ce qui était moins honorable. En effet, ce que l'on tempère et que l'on mêle devient un, et on ne voit pas ce que pouvait être auparavant l'objet qui a été mêlé à l'ensemble. Nous ne saurions même pas dire s'il y a. eu un mélange. Et voyez combien de fois l'apôtre dit en passant : « Ce qui était défectueux » ; il ne dit pas : ce qui était déshonnête ou honteux, mais : « Ce qui était défectueux ». Ce qui était défectueux, comment cela? selon la nature. « Lui accordant plus d'honneur » ; et pourquoi? afin qu'il n'y eût point de schisme dans le corps. Les fidèles recevaient là une immense consolation ; cependant , comme ils s'affligeaient d'avoir été moins bien partagés, l'apôtre leur montre qu'ils ont reçu plus d'honneur. « Accordant plus d'honneur », dit-il, « à ce qui était défectueux »; et ensuite, il explique comment Dieu a parfaitement ordonné, et que tel membre fût défectueux, et qu'il reçût plus d'honneur. Pourquoi? « Pour qu'il n'y ait pas », dit-il, « de schisme dans le corps ». Il ne dit pas : dans les membres, mais : « Dans le corps ». Et en effet, il y aurait eu une bien grande superfétation si quelques membres avaient été enrichis à la fois des dons de la nature et de ceux de notre prévoyance; tandis que d'autres membres n'auraient rien eu, de ces deux côtés, en partage. Ils se seraient séparés du tout, n'étant pas capables de supporter l'union. Et maintenant, cette séparation ne se serait pas opérée sans dommage pour les autres parties.
Voyez-vous comme l'apôtre montre la nécessité d'honorer davantage ce qui est défectueux? Supprimer ce privilège d'honneur, t'eût été la perte pour tous. En effet, si nous n'avions pas pris un grand soin de ces membres inférieurs, ils auraient souffert, et du dédain de la nature, et du tort que nous leur aurions fait. Leur perte eût été pour le corps un déchirement, et le corps étant déchiré, les autres parties bien supérieures encore auraient péri. Voyez-vous comme le soin de quelques-uns, de ces membres est uni à la prévoyance qui s'occupe des autres? En effet, ils trouvent moins dans leur nature propre leur raison d'être, qu'ils ne trouvent dans le corps leur raison d'être un tout. Aussi que le corps vienne à périr, il ne leur sert à rien d'être séparément pleins de santé; que l'oeil demeure, ou le nez; que chaque membre conserve ce qui lui appartient, mais que le lien avec le corps soit rompu, il n'y a désormais, pour ces membres , aucune raison d'exister. Au contraire , supposez que le corps subsiste, et que ces membres soient endommagés, ils continuent à faire partie du corps; et bientôt ils retrouvent la santé. Mais, dira-t-on peut-être, dans le corps cela s'explique; on comprend qu'un membre défectueux reçoive un plus grand honneur. Mais dans la société des hommes , le, moyen qu'il en soit ainsi? C'est surtout dans la société humaine que vous verrez cette vérité se réaliser. Et en effet, ceux qui sont venus vers la onzième heure, ont reçu les premiers leur salaire; la brebis errante a engagé le pasteur à laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres pour courir à sa recherche, et, quand il l'a eu retrouvée, il l'a portée sur ses épaules, et il ne l'a pas chassée; l'enfant prodigue a reçu plus d'honneur que celui qui s'était bien conduit; le larron a reçu la couronne, avant les apôtres, et il les a devancés dans la gloire ; l'histoire des talents vous montre le même fait : celui qui avait reçu cinq talents, et celui qui en avait reçu deux, ont été jugés dignes du même salaire.
Et c'est la marque d'une grande providence , que l'un ait reçu deux talents ; car si on lui eût confié cinq talents , quand il était incapable de les augmenter, il aurait perdu tout ce à quoi il pouvait prétendre; mais ayant reçu deux talents, ayant accompli tout ce qui dépendait de lui, il a obtenu la même récompense que celui qui avait opéré avec cinq talents, et il a eu l'avantage sur lui d'avoir avec moins de labeurs gagné les mêmes couronnes. En effet, c'était un homme comme celui qui- avait reçu les cinq talents, et cependant le Seigneur n'exige pas de lui des comptes aussi sévères; il ne réclame pas de lui autant que de son compagnon d'esclavage ; il ne lui dit pas : pourquoi ne peux-tu pas faire cinq talents? ce qu'il était en droit de lui dire. Pénétrés de ces vérités, n'insultez pas, si vous êtes plus grands, ceux qui sont (505) plus petits. Craignez die vous blesser, avant de les blesser eux-mêmes. Ceux-ci étant séparés de vous, c'en est fait de tout le corps; car qu'est-ce que le corps, sinon un ensemble de membres , comme l'apôtre le dit lui-même : « Aussi, le corps n'est pas un seul membre, mais un ensemble de membres ». Donc, si c'est là ce qui constitue le corps, ayons grand soin que le plus grand nombre reste le plus grand nombre; car autrement, nous recevons une blessure mortelle. Aussi l'apôtre ne se contente-t-il pas, d'exiger que nous ne nous séparions pas les uns des autres; il veut de plus que nous demeurions étroitement unis. En effet après avoir dit : « Afin qu'il n'y ait point de schisme dans le corps », il ajoute : « Mais que tous les membres aient un égal souci les uns des autres », et il donne ainsi la seconde raison de la supériorité d'honneur accordée aux membres inférieurs. Car Dieu n'a pas voulu seulement qu'il n'y eût pas de séparation, mais de plus qu'il y eût l'abondance de la charité, et la plénitude de la concorde. Eu effet, si c'est un besoin pour chaque membre de veiller au salut du prochain, ne parlez ni du plus ni du moins, car ii n'y a là ni plus ni moins. Tant que le corps subsiste, il peut y avoir une différence; au contraire, que le corps périsse, il n'en est plus de même. Or, le corps périra si les parties moindres ne subsistent pas.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
Darauf sagt er, um dabei stehen zu bleiben:
24. Das Anständige aber an uns bedarf Nichts.
Damit nämlich Niemand einwenden möchte: „Aus welchem Grunde vernachlässigt man die Glieder, die uns wohl anstehen, und schmücket die unansehnlichern?“ sagt er: Wir thun Dieses nicht aus Verachtung, sondern weil jene des Schmuckes ja nicht bedürfen. Sieh, wie er hier mit wenigen Worten sehr zweckdienlich den hohen Werth (dieser Glieder) angibt, ja, damit nicht zufrieden, auch noch die Ursache beifügt mit den Worten: „Jedoch Gott hat den Leib ausgeglichen, da er Demjenigen, welchem es gebrach, reichlichere Ehre verlieh,“
25. damit nicht Spaltung sei in dem Leibe.
Wenn aber (Gott den Leib) ausgeglichen hat, so wollte er, daß die unedleren Theile nicht sichtbar würden; denn was unter einander ausgeglichen oder vermischt wird, wird eins, und es erscheint nicht mehr in seiner alten Gestalt; ja man kann es nicht einmal als etwas Ausgeglichenes bezeichnen. Siehe, wie Paulus das Fehlerhafte beständig umgeht, indem er sagt: „Demjenigen, welchem es gebrach.“ Er sagt nicht: dem unanständigen und schmählichen (Theile), sondern: „Demjenigen, welchem es gebrach.“ S. 533 Dem es gebrach? Wie denn? In Bezug auf die Natur. „Indem er (ihr) reichlichere Ehre verlieh.“ Warum? „Damit nicht Spaltung sei in dem Leibe.“ Denn da auch Diejenigen, die unzählige Vortheile genossen, dennoch sich grämten, als wären sie (Andern) nachgesetzt, so zeigt er, daß ihnen größere Ehre zugetheilt geworden. „Da er Demjenigen, welchem es gebrach, reichlichere Ehre verlieh,“ sagt er. Darauf gibt er die Ursache an und zeigt, daß Gott es sehr zweckmäßig also gefügt, daß diese Theile bedürftiger und mit größerer Ehre begabt seien. Und welches ist diese Ursache? „Damit,“ sagt er, „nicht Spaltung sei in dem Leibe.“ Er sagt nicht: In den Gliedern, sondern: „Im Leibe.“ Denn der Abstand wäre gar zu bedeutend, wenn der eine Theil von der Natur und durch Unsere sorgfältige Pflege besonders ausgezeichnet, der andere hingegen von beiden vernachlässigt wäre: sie würden sich dann von einander trennen und in keiner Verbindung bestehen können; diese Trennung aber würde auch den übrigen Gliedern, zum Verderben gereichen. Siehst du, wie er beweist, daß den bedürftigen Theilen nothwendig größere Ehre zugewiesen sei? Denn wäre Das nicht der Fall, sagt er, so würde daraus ein allgemeines Verderben aller Glieder entstanden sein. Denn hätten wir dieselben nicht mit vieler Sorgfalt gepflegt, so würden sie, weil von der Natur mehr verwahrlost, Schaden gelitten haben; durch diesen Schaden würden sie aber zerstört worden sein, und hätten so Unordnung in den Körper gebracht; durch diese Unordnung wäre dann der Untergang viel edlerer Theile herbeigeführt worden. Siehst du, wie die Sorgfalt für die einen von der Sorgfalt für die andern abhängt? Denn das Dasein liegt micht so in ihrer Natur, wie das Einssein im Körper. Daher kann die Gesundheit der einzelnen Glieder Nichts helfen, wo der Körper zu Grunde geht. Bleibt das Auge oder die Nase unversehrt, so dienen sie zu keinem Gebrauche mehr, sobald das gemeinschaftliche Band aufgelöst ist. Sind sie aber verletzt? und es bleibt dieses Band, so dienen sie ferner und werden bald wieder heil. Aber es möchte Jemand er- S. 534 erwidern: Dieß gilt wohl in Bezug auf den Körper, daß die unansehnlicheren Theile größere Ehre haben; wie aber mag Das an den Menschen offenbar werden? An dem Menschen kann man Dieses ganz vorzüglich sehen; denn Jene, welche um die eilfte Stunde kamen, erhielten ihren Lohn zuerst; und wegen eines verirrten Schafes verließ der Hirt die neunundneunzig, um dem einen nachzugehen und trug es heim, anstatt es zu verlassen; der verlorene Sohn wurde mit größerer Ehre empfangen als Derjenige, der sich rechtschaffen aufgeführt hatte, und der Schächer wurde von den Aposteln gekrönt und gerühmt. Ebenso geschah es, wie du weißt, mit den Talenten; denn Derjenige, welcher die fünf, und der Andere, der die zwei Talente empfangen, wurden dergleichen Ehre gewürdigt, und eben darum, daß Dieser nur zwei Talente erhielt, war für ihn viel besser gesorgt. Denn hätte er fünf Talente empfangen und wäre nicht im Stande gewesen, sie zu verwalten, so wäre er um Alles gekommen; da er aber nur zwei empfangen und sie gut verwendet hatte, erhielt er denselben Lohn wie Jener, dem fünf anvertraut waren; ja sein Lohn war um so größer, da er durch geringere Anstrengung dieselbe Belohnung empfing. Und dennoch war auch er ein Mensch wie der mit den fünf Talenten; aber der Herr verfährt mit ihm nicht nach der ganzen Strenge und fordert von ihm nicht so Viel, als von seinem Mitknechte; er sagt nicht: Warum kannst du keine fünf Talente daraus machen? — Er hätte Das mit Fug sagen können, — sondern er belohnet auch ihn.
Da ihr Dieses nun wisset, ihr, die ihr höher begabt seid, so beschimpfet nicht die Minderbegabten, damit ihr nicht euch selbst mehr schadet als ihnen; denn trennen sich jene von euch, so geht der ganze Körper zu Grunde. Denn was ist der Körper anders, als die Vereinigung der vielen Glieder? wie auch der Apostel sagt: „Der Leib ist nicht ein einziges Glied, sondern viele.“1 Wenn also Das der S. 535 Körper ist, so lasset uns auch Sorge tragen, daß die vielen Glieder viele bleiben; werden diese nicht erhalten, so wird den vorzüglichern selbst eine tödtliche Wunde geschlagen. Darum fordert er auch, daß sie sich von einander nicht nur nicht trennen, sondern sich mit einander innigst verbinden. Denn nachdem er gesagt: „Damit nicht Spaltung sei in dem Leibe,“ fügt er, damit noch nicht zufrieden, hinzu, „sondern die Glieder für einander gleichmäßig sorgen.“ Damit gibt er wieder einen andern Grund an, warum die unansehnlicheren Glieder eine größere Ehre erhalten. Gott hat es also gefügt, nicht allein, daß sich die Glieder von einander nicht trennen, sondern daß unter ihnen große Liebe und Übereinstimmung herrsche. Wenn das Wohlergehen eines jeden Gliedes vom Wohlergehen des nächstgelegenen abhängt, so nenne mir nicht mehr die Worte mehr oder weniger; denn hier gibt es kein Mehr und kein Weniger. So lange der Körper fortbesteht, kann man den Unterschied bemerken, nicht mehr aber, wenn er zu Grunde gerichtet ist; er wird aber zu Grunde gehen, wenn die unansehnlicheren Glieder nicht bewahrt werden.
V. 14. ↩