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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
6.
Instruits de ces vérités, sans fuir la pauvreté , sans admirer la richesse, tenons-nous prêts à tout. Lorsqu'on bâtit une maison , ce n'est pas à la préserver de la moindre goutte de pluie , à l'abriter contre les rayons du soleil que l'on fait attention ; car ce serait chercher l'impossible. On s'arrange de manière à ce qu'elle puisse braver les intempéries des saisons. Si l'on bâtit un navire, on ne demande pas que les flots s'éloignent de lui, que la tempête ne s'élève pas contre' lui ; car c'est chose impossible. Ce qu'on veut, c'est que la charpente du navire résiste aux assauts de la mer. En hygiène, nous ne demandons pas non plus à l'atmosphère d'être toujours calme et tempérée, nous songeons seulement à rendre notre constitution capable de braver les variations atmosphériques. Faisons de même pour l'âme. Ne nous étudions pas à fuir la pauvreté, à poursuivre là richesse; étudions-nous à pouvoir accepter l'une et l'autre, sans en recevoir aucune atteinte : car en mettant à part ces accidents de l'humanité qui sont presque inévitables, l'homme qui ne court pas après les richesses, mais qui est à l'épreuve des événements, l'emportera encore sur celui que la richesse accompagne. Pourquoi cela? D'abord un tel homme a ses ressources en lui-même, tandis que l'autre les a hors de lui. L'homme qui met sa confiance en sa propre force et dans son adresse est meilleur soldat que celui qui met toute sa confiance dans ses armes. Ainsi l'homme qui a sa vertu pour rempart est plus fort que celui qui met sa confiance dans son argent. En second lieu, le riche peut être préservé de la pauvreté, mais il n'est pas assuré contre les troubles de l'âme ; car la richesse est en butte à bien des troubles et à bien des orages. La vertu seule goûte un plaisir tranquille ; c'est un rempart assuré, elle met l'homme à l'abri des piéges qui menacent le riche et qui peuvent causer sa ruine. De tous les animaux, les cerfs et les lièvres sont les plus timides, et sont par conséquent la proie la plus facile à saisir; mais le sanglier, le taureau et le lion donnent du mal aux chasseurs. Eh bien ! il en est de même du riche et de celui qui fait voeu de pauvreté. Ce dernier, c'est le lion, c'est le taureau ; celui-là, c'est le cerf ou le lièvre. De combien de terreurs le riche n'est-il pas assiégé? N'a-t-il pas à (542) craindre les voleurs, les tyrans, les envieux,. les calomniateurs? Que dis-je? Ne soupçonne-t-il pas ses serviteurs mêmes ? Et pourquoi parler de sa vie misérable? Même après sa mort, il n'est pas à l'abri dès piéges du voleur. Non, la mort même n'est pas pour lui un asile assuré. Tout mort qu'il est, les malfaiteurs le pillent, tant c'est une chose incertaine, toujours prête à glisser entre nos mains que la richesse. Ce n'est pas seulement la maison du riche dont on enfonce les portés ; c'est son sépulcre que l'on force. Quoi de plus misérable que cet homme ? Il ne se repose même pas,au sein de la mort. Sa triste dépouille, cette dépouille inanimée n'est pas à l'abri des maux qui assiègent la vie humaine. Car les malfaiteurs ne respectent pas même la poussière et la cendre du riche; ils font au riche, quand il est mort, une guerre encore plus rude que de son vivant. De son vivant, ils pénétraient à la vérité dans le sanctuaire de sa richesse, ils fouillaient ses coffres; mais ils ne touchaient point à sa personne ; ils avaient assez de ses trésors, sans s'attaquer à ses vêtements, sans le mettre à nu. Mais après sa mort, les mains sacrilèges qui fouillent les sépulcres ne respectent pas même le cadavre du riche; ils le remuent, ils le tournent et le retournent, il n'est pas d'outrages et d'opprobres dont ils n'accablent ce cadavre, dans l'excès de leur cruauté.
Ce corps confié à la terre, ils le dépouillent de ses vêtements et le laissent nu. 0ù donc l'homme pourrait-il trouver un plus terrible ennemi que cette opulence qui perd son âme pendant sa vie et qui, après sa mort, expose son corps aux outrages, aux opprobres, sans permettre à la terre de le recouvrer, comme si c'était un condamné reconnu coupable des crimes les plus honteux. Mais aux condamnés du moins , quand ils ont subi la peine capitale, la loi ne demande rien de plus. La richesse au contraire condamne, même après sa mort, celui qui la possède aux plus terribles supplices, à demeurer exposé nu et sans sépulture,, exposition terrible, spectacle digne de pitié ! Ce sont là des peines bien graves, plus graves que les châtiments infligés par l'arrêt et par la colère d'un juge. Après être restée un ou deux jours sans sépulture, la dépouille de l'homme condamné par la loi est confiée à la terre; mais l'homme condamné par la richesse n'est confié à là terre que pour être exposé nu aux insultes et aux outrages. Si les voleurs n'enlèvent pas le mausolée du riche, ce n'est pas la richesse qu'il faut en remercier, c'est la pauvreté. Oui , c'est la pauvreté qui le soustrait à leurs mains avides. Laissez ce mausolée sous la garde de la richesse, qu'il soit d'or au lieu d'être de pierre, il sera enlevé comme le reste: tant il est vrai qu'on ne doit pas' compter sur la richesse ! Elle appartient à ceux qui la ravissent bien plus qu'à ceux qui la possèdent. II serait donc superflu d'employer de longs discours pour démontrer que la richesse résiste aux assauts, puisqu'au, jour même de la mort ceux qui la possèdent ne sont pas en sûreté. Quel est l'homme qui ne se réconcilie pas avec un mort, fût-il un monstre, fût-il un démon, fût-il plus méchant qu'un démon? Il suffit du spectacle de la mort pour attendrir un coeur de fer, une âme insensible,
Aussi, en présence d'un mort, ses ennemis tes plus acharnés mêlent leurs larmes à celles de ses amis. La colère s'éteint avec la vie, elle fait place à la pitié. Au moment des obsèques, quand a lieu le convoi funèbre, vous ne distinguez pas l'ami de l'ennemi, tant ceux qui assistent à ce convoi respectent les lois suprêmes de là nature. Mais là richesse ne suit pas même cette loi commune ; elle déchaîne contre ceux qui la possèdent, des colères implacables. Même après notre mort, elle nous fait des ennemis qui n'ont reçu de nous aucune injure; car dépouiller un cadavre est le propre d'une inimitié ardente et toujours armée. A l'heure de la mort, la nature réconcilie , avec nous des ennemis ordinaires ; mais la richesse arme contre le riche ceux-là même qui n'ont rien à lui reprocher, et leur cruauté s'acharne sur ce cadavre abandonné.
Pourtant il y a là bien des choses qui devraient attendrir ces hommes. Il y a la mort même, il y a l'immobilité cadavérique, il y a l'image d'un corps qui va tomber en poussière, il y a l'abandon. Mais rien n'attendrit ces âmes sacrilèges et tyrannisées par la soif inexorable de l'or. C'est l'amour de l'or, ce tyran impitoyable qui est là pour donner ses ordres inhumains, pour transformer des hommes en bêtes féroces , pour les jeter sur des sépulcres comme sur une proie. A l'oeuvre donc les bêtes féroces ! Elles se précipitent sur ce cadavre; elles- dévoreraient ces chairs inanimées, si ces membres pouvaient leur (543) profiter. Voilà donc les fruits de la richesse ! Même après notre mort, elle nous expose aux outrages et aux opprobres, elle nous prive de cette sépulture qui n'est pas refusée à dés misérables tout chargés de forfaits. Eh bien ! ces richesses qui sont nos mortelles ennemies, les aimerons-nous encore ? Non , mes frères, non ! fuyons-les plutôt, je vous en prie , et ne nous retournons pas pour les regarder. Si elles tombent entre nos mains, ne les gardons pas dans notre maison, mais servons-nous, pour les enchaîner, des mains de la charité. La charité seule peut les fixer et leur couper la retraite. C'est alors que la richesse inconstante devient fidèle ; paisible et douce; car l'aumône l'a transformée. Oui , si la richesse vient à nous, livrons-la aux pauvres. Si elle ne vient pas nous trouver, ne courons pas après elle, ne nous désespérons pas et ne regardons pas comme heureux ceux qui la possèdent. Heureux ! comment donc le seraient-ils? Donnerez-vous le nom d'heureux à ces bestiaires qui combattent des animaux féroces achetés à grand prix et gardés par les entrepreneurs de ces spectacles barbares , qui n'osent ni approcher de ces monstres, ni les toucher, qui les redoutent et qui tremblent devant eux? C'est l'histoire des riches. Ils ont enfermé dans leur coffre-fort cette bête féroce, ce monstre qu'on appelle la richesse , et tous les jours elle leur fait des blessures sans nombre. C'est tout le contraire de ce que font les bêtes féroces réservées aux spectacles. Ces monstres, quand on les tire de leurs cages, n'égorgent que ceux qui viennent à leur rencontre. Mais la richesse, quand elle est enfermée et gardée , ne fait périr que ceux qui la possèdent et qui la gardent. Apprivoisons cette bête féroce. Pour cela, il n'y a qu'un moyen . ne l'enfermons pas, donnons-la à garder aux pauvres. En agissant ainsi, nous en retirerons les plus grands avantages. En cette vie nous serons en sûreté , exempts de soucis et pleins d'espoir; quant à la vie future , nous l'attendrons avec confiance. Cette confiance , puissions-nous tous l'acquérir, par la grâce et les mérites de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la gloire, la force, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VI.
Da wir nun Dieses wissen, so laßt uns die Armuth nicht fliehen, den Reichthum nicht anstaunen, sondern die Seele für alle Fälle zur Tüchtigkeit rüsten. Denn wer ein Haus für sich baut, hat ja nicht die Absicht, daß auf dasselbe weder Regen noch Sonnenstrahl falle, denn das wäre nicht möglich; sondern, daß es Alles aushalten kann. Und wer ein Schiff baut, sieht nicht darauf, daß keine Fluthen über dasselbe herstürzen, daß sich kein Sturm erhebe, denn Das wäre nicht möglich, sondern daß die Wände des Schiffes Alles aushalten mögen. Ferner, wer um seine leibliche Gesundheit besorgt ist, sinnt nicht darauf, daß etwa wohl keine ungünstige Witterung eintreffe, sondern daß der Körper Dieß alles leicht zu ertragen vermöge. So wollen wir es auch in Betreff der Seele machen, und darauf bedacht sein, weder die Armuth zu fliehen noch nach Reichthum zu streben, sondern wir wollen uns in beiden Fällen — bei Armuth und Reichthum — vor dem Verderben bewahren. Unbekümmert, ob arm oder reich, wollen wir unsere Seele auf Beides bereiten. Sollte uns auch nichts Menschliches zustoßen, was in der Regel wohl nicht der Fall ist, so ist doch Derjenige, welcher keine Reichthümer sucht, sondern sich in Alles zu fügen versteht, besser daran, als wer beständig reich ist. Warum? Weil die Festigkeit des Ersteren von innen, die des Andern von aussen sich findet. Und wieder Soldat, der auf Körperstärke und Übung im Kampfe sich stützt, besser daran ist als jener, der sich bloß auf die Stärke seiner Waffen verläßt, so ist auch Jener, der durch die Tugend geschützt ist, tapferer, als der sich nur auf sein Geld stützt. Ferner kann Dieser, wenn er auch nicht in Armuth geräth, doch unmöglich von Unruhe frei sein; denn der Reichthum bringt viele Wogen und Stürme mit sich; nicht aber die Tugend, vielmehr gewährt diese nur Wonne und Sicherheit; denn sie macht den Besitzer gegen die Feinde unbezwingbar, während der Reichthum ganz das Gegentheil thut, indem er viele Blößen gibt und leicht zu fangen ist. Und gleichwie unter allen Thieren Hirsche und Hasen wegen S. 625 der ihnen angebornen Furchtsamkeit am leichtesten zu fangen sind, hingegen Eber, Stier und Löwe sich von den Jägern nicht leicht beikommen lassen, so verhält es sich auch mit den Reichen und mit Denen, welche sich in freiwilliger Armuth befinden. Diese gleichen dem Stier und dem Löwen, Jene dem Hirschen und Hasen. Denn wen fürchtet der Reiche wohl nicht? Nicht Räuber? nicht Machthaber? nicht Neider? nicht Verräther? Und was nenne ich Verräther und Räuber, da er ja nicht einmal seinen Knechten zu trauen vermag? Diese Furcht verfolgt ihn nicht nur im Leben; selbst nach dem Tode ist er vor dem Frevel der Räuber nicht sicher; der Tod kann ihn nicht schützen, da die Bösewichter selbst die Leiche berauben: ein so unsicheres Gut ist der Reichthum; nicht nur in die Häuser brechen die Diebe ein, sie durchwühlen auch Gräber und Särge. Wer ist nun bejammenswerther als Der, welchem selbst der Tod keine Sicherheit bietet; dessen armer Leib, selbst nachdem das Leben entflohen, von den Übeln dieses Lebens nicht frei bleibt, sondern auch dann noch den Angriffen jener Frevler ausgesetzt ist, die sich an Staub und Asche wagen, und ihn ärger mißhandeln, als während des Lebens? Denn damals drangen sie in das Gemach ein und durchwühlten die Geldkisten, legten aber keine Hand an den Leib und nahmen nicht so viel, daß sie selbst den Körper entblößten; jetzt aber wagen sich die ruchlosen Hände der Grabschänder selbst an die Leiche, kehren sie um und um, und mißhandeln sie auf die schrecklichste Weise. Denn sie entblößen dieselbe von der Erde, womit sie bedeckt und von den Kleidern, in die sie gehüllt ist, und lassen sie auf diese Weise hingestreckt liegen. Wo ist nun ein schlimmerer Feind, als der Reichthum, der im Leben die Seele zu Grunde richtet, und nach dem Tode noch den Leichnam beschimpft, und nicht einmal mit Erde bedeckt läßt? Und Das ist doch bei Denjenigen üblich, die der größten Verbrechen überführt und zum Tode verdammt worden sind; denn die Verbrecher läßt der Gesetzgeber hinrichten und kümmert sich weiter um Nichts; aber an Jenem übt der Reichthum auch S. 626 nach dem Tode noch die furchtbarste Rache, indem er sie nackt und unbegraben zum entsetzlichen und kläglichen Schauspiele aussetzt. Nicht so schrecklich ist es bei Jenen, die durch gerichtlichen Ausspruch und des Richters Strenge Ähnliches dulden; denn Solche bleiben nur einen oder zwei Tage unbegraben, alsdann werden sie beerdigt; Diese hingegen werden nach ihrer Begräbniß wieder entblößt und beschimpft. Wenn die Räuber nicht auch noch den Sarg mitnehmen, so hat man Das nicht dem Reichthum, sondern der Armuth, die ihn schützt, zu verdanken. Wenn derselbe der Obhut des Reichthums anvertraut wäre, wenn er nicht aus Stein, sondern aus Gold bestände, so würden wir ihn sicher verlieren. So unsicher ist der Reichchum; er gehört viel mehr Denen, die ihm nachstellen, als die ihn wirklich besitzen. Darum sucht man vergebens zu behaupten, daß man dem Reichthum schwer beikommen könne, da ja Diejenigen, die ihn besitzen, selbst am Tage ihres Todes keine Sicherheit finden. Wie schlimm auch irgend ein Mensch sei, und wäre er ein wildes Thier, ein Teufel, — oder wer immer, — mit einem Todten versöhnt er sich doch; denn dieser Anblick genügt, auch ein eisernes, gefühlloses Herz zu erweichen. Sobald Jemand einen Todten sieht, und wäre er auch sein Feind und Gegner gewesen, so weint er mit den besten Freunden desselben; der Zorn erlischt mit dem Leben, und das Mitleid tritt an die Stelle: bei der Trauer um einen Verstorbenen und dem Leichenbegängniß kann man den Feind und Den, der es nicht ist, nicht unterscheiden; solche Achtung erweisen Alle der gemeinschaftlichen Natur und den Gesetzen, welche diese Achtung gebieten. Aber der Reichthum genießt nicht einmal diese Rücksicht, sondern rächt sich an seinen Besitzern, und macht auch Diejenigen zu Feinden des Verstorbenen, denen er nie Etwas zu Leide gethan; denn eine Leiche entblößen und berauben, ist doch wohl ein Beweis einer großen und grimmigen Feindschaft. Die Natur versöhnt die Feinde im Tode; der Reichthum hingegen fordert sogar Diejenigen, die dem Todten Nichts vorwerfen können, zum Kampfe gegen ihn auf, und mißhandelt Den schmählich, der einsam und verlassen da liegt.
S. 627 Und wiewohl vielerlei Umstände da sind, um das Mitleid zu wecken, nämlich, daß er entseelt, ohne Bewegung da liegt, in Verwesung und Staub übergeht und Niemand ihn schützt: so rührt doch Dieß alles nicht jene ruchlosen Menschen, die da beherrscht sind von sündhafter Habsucht. Denn die Liebe zum Gelde steht hinter ihnen wie ein grausamer Herrscher, spornt sie zu solcher Unmenschlichkeit, macht sie zu wilden Thieren und treibt sie so zu den Särgen. Gleich Raubthieren würden sie selbst das Fleisch der Leichen verzehren, wenn es ihnen zuträglich wäre. Das ist die Frucht des Reichthums, daß wir auch noch nach dem Tode mißhandelt und des Grabes beraubt werden, das doch den größten Verbrechern gegönnt wird. Sage mir, werden wir nun den Reichthum noch lieben, da er sich gegen uns so feindselig zeigt? Nein, meine Brüder, und abermal nein! Lasset uns fliehen vor ihm, ja nicht einmal umschauen; und wenn er in unsere Hände geräth, so lasset uns ihn nicht festhalten, sondern ihn hinlegen in die Hände der Armen. Auf diese Weise läßt er sich am Besten bewahren; aus dieser Schatzkammer entrinnt er uns nicht; vorher treulos, wird er jetzt zuverlässig, zahm und mild durch wohlthätige Spenden. Ist Reichthum in unsern Händen, so wollen wir ihn in Almosen verwandeln; ist er ferne von uns, so wollen wir nicht darnach streben, uns nicht quälen, noch die Besitzer desselben glückselig preisen; denn was soll doch Das für ein Glück sein? Oder soll man auch Diejenigen, welche mit wilden Thieren kämpfen, für beneidenswerth halten, da Jene, welche solche Gefechte veranlassen, jene seltenen Thiere in eigenen Behältern verwahren, jedoch es nicht wagen, sich ihnen zu nähern oder sie zu berühren, sondern vor ihnen sich fürchten und zittern? Dasselbe geschieht auch den Reichen, die ihre Schätze gleich reissenden Thieren unter Schloß und Riegel verwahren, und was bei jenen Thieren mcht vorkommt, täglich unzählige Wunden erhalten. Denn die wilden Thiere richten nur Jene zu Grunde, die ihnen, wenn sie losgelassen werden, in den Weg kommen; der Reichthum aber richtet auch dann, wenn er eingeschlossen und S. 628 wohl verwahrt ist, seine Besitzer und Wächter zu Grunde. Wir aber wollen dieses wilde Thier zähmen; es wird aber zahm sein, wenn wir es nicht einsperren, sondern es den Händen aller Armen überantworten. So wird es uns den größten Gewinn bringen: wir werden hienieden sicher und in süßer Hoffnung leben, und dem kommenden Gerichtstage mit Zuversicht entgegen sehen. Möge dieses Glück uns allen zu Theil werden durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit u. s. w.