Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
6.
Avez-vous frémi de ces paroles? frémissez encore bien plus, si vous vous rendez coupable des mêmes actes. Ce que Paul dit de ceux qui méprisent les pauvres et qui mangent seuls : « N'avez vous pas des maisons pour manger et pour boire? Méprisez-vous l'église de Dieu, et voulez-vous faire rougir ceux qui ne possèdent rien » (I Cor. XI, 22), permettez-moi de l'appliquer à ceux qui font du bruit et qui parlent à l'église. N'avez-vous pas des maisons pour bavarder? Méprisez-vous l'église de Dieu? Et voulez-vous corrompre ceux qui sont modestes et tranquilles? Mais il vous est doux et agréable de parler à ceux qui vous sont connus. Je ne vous le défends pas, mais faites-le chez vous, sur la place publique, dans les bains; l'église n'est pas un lieu de conversation, mais d'enseignement. Mais aujourd'hui elle ne diffère en rien d'un marché, et si le mot n'était point trop fort, d'un théâtre, car les femmes qui s'y réunissent sont parées de vêtements plus lascifs et plus impudiques que les courtisanes de la scène. C'est cela même qui y attire beaucoup d'hommes impudiques; si l'on veut séduire ou corrompre une femme, aucun lieu n'y paraît plus propre, je pense, que l'église ; si l'on veut vendre ou acheter quelque chose, on trouve l'église plus commode que le marché. Car il y a là plus de conversations à ce sujet que dans les boutiques mêmes.
Si l'on veut même blasphémer et entendre des blasphèmes, c'est là qu'on les entendra, plutôt que sur la place publique; si vous voulez apprendre les affaires de la ville, ce qui se passe dans les maisons et dans les camps, n'allez pas au tribunal, ne demeurez pas dans la boutique des médecins; c'est ici qu'on les annonce le plus exactement, ce lieu est tout plutôt qu'une église. Je vous ai peut-être réprimandés fortement; pour moi, je ne le pense pas. Si vous persévérez dans votre égarement, comment pourrai-je savoir que mes paroles vous ont touchés. Il est donc nécessaire de répéter mes réprimandes. Cela est-il tolérable? Cela est-il supportable? Tous les jours nous nous fatiguons et nous nous épuisons pour vous renvoyer avec quelque instruction utile, et cependant personne de vous ne se retire avec quelque profit, mais avec un dommage plus grand encore; car vous vous rendez coupables, quand vous n'avez aucune occasion de pécher, et par vos importunes bagatelles vous chassez ceux qui valent mieux que vous et qui se tiennent tranquilles ; mais que disent la plupart: je n'entends point, disent-ils, ce qu'on lit; je ne sais point ce qu'on dit; c'est parce que vous faites du bruit et du tapage, et que vous n'arrivez point avec un esprit doué du sens de piété. Que dites-vous? Vous ne savez ce que signifient ces paroles; c'est -pour cela même qu'il fallait faire attention. Et si ce qui est obscur n'excite point votre esprit, vous feriez moins attention encore à ce qui serait clair et manifeste. C'est pour cela que tout n'est pas clair, afin que votre attention ne soit pas paresseuse, et que tout n'est pas obscur, afin que volis ne désespériez pas de le comprendre. Un eunuque, un barbare ne parlent point ainsi, mais, lors même qu'ils sont accablés d'une multitude d'affaires, et qu'ils sont au milieu de la rue, ils ont un livre à la main et ils lisent; et vous, qui avez cette foule de docteurs et des gens qui lisent pour vous, vous (551) m'apportez des excuses et de vains prétextes. Vous ne savez ce qui se dit? Priez donc Dieu de vous l'apprendre. Mais il ne peut se faire que vous ignoriez tout; beaucoup de parties sont claires et lucides, et, lors même que vous ne comprendriez rien , il faudrait encore vous tenir tranquille, afin de ne point chasser ceux qui sont attentifs, et alors comme votre silence et votre réserve seraient agréables à Dieu, il rendrait clair ce qui est obscur pour vous. Mais vous ne pouvez vous taire? Sortez donc, afin de ne;point apporter de dommage aux autres. Car il faut que dans l'église il n'y ait qu'une seule voix, comme s'il n'y avait qu'une seule personne. C'est pour cela que celui qui lit parle seul, que celui qui préside l'assemblée demeure assis en silence, que celui qui chante chante seul, et quand les autres lui répondent, c'est comme une seule voix qui sort d'une seule bouche; et celui qui parle au peuple parle seul. Mais lorsqu'un grand nombre de docteurs discutent sur des choses diverses, pourquoi nous nous imposerions-nous un jeu inutile? En effet, si vous n'aviez point la légèreté de croire que nous vous imposons une gène inutile, quand nous parlons de choses si importantes, vous ne parleriez point de ce qui n'y a aucun rapport. Ainsi, ce n'est pas seulement dans votre conduite, c'est encore dans votre appréciation des choses qu'il y a de la perversité; vous convoitez ce qui est superflu, et, négligeant- la vérité, vous poursuivez des ombres et des rêves.
Tous les biens présents , ne sont-ce pas de l'ombre et des rêves, et quelque chose de plus vain que l'ombre? Avant qu'ils apparaissent, ils se dissipent, et, avant de s'envoler, ils nous laissent un trouble bien plus grand que le plaisir qu'ils ont pu nous procurer. Celui qui a enfoui des richesses incalculables, est pauvre quand la nuit est passée, et avec raion. Ceux qui sont riches en rêve, une fois qu'ils sont sortis du lit, n'ont rien de ce qu'ils ont cru voir pendant leur sommeil : il en est de même des avares et de ceux qui sont tourmentés du désir de toujours posséder davantage , que dis-je ? leur état est pire encore. Celui qui est riche en rêve, n'a point les richesses qu'il a cru voir en songe, et se lève sans avoir reçu de son rêve aucun mal; mais l'avare est à la fois privé des richesses, et rempli de tous les péchés qui naissent des richesses ; les plaisirs qui viennent des richesses, il n'en jouit que dans une espèce de fantôme , mais les maux qui en viennent ne sont pas un fantôme, mais la vérité même ; le plaisir n'a existé qu'en rêve, le supplice qui suit le plaisir n'existe pas seulement en rêve, il est réel; et, même avant ce supplice, l'avare est puni des plus forts châtiments; en amassant les richesses, il est en proie aux soucis innombrables, aux inquiétudes, aux accusations, aux calomnies, aux tumultes et aux désordres. Pour être donc délivrés des rêves et des maux qui ne sont pas des rêves, au lieu de l'avarice et du désir d'amasser adoptons les aumônes, et au lieu des rapines, la bienveillance. C'est ainsi que nous obtiendrons les biens présents et futurs par la grâce et la faveur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui, conjointement avec le Père et le Saint-Esprit., appartiennent la gloire, la puissance, l'honneur, aujourd'hui et toujours, et jusque dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VI.
Ihr erschaudert bei diesen Worten? Erschaudern sollt ihr vielmehr vor der That. Was Paulus zu Denen spricht, welche die Armen verachteten und ihr Mahl allein verzehrten: „Habt ihr keine Häuser, um zu essen und zu trinken? Oder mißachtet ihr die Kirche Gottes und beschämet Die, so da Nichts haben?“1 Das lasset auch mich anwenden auf Diejenigen, welche hier Unruhe stiften und Zwiegespräch führen: Habt ihr keine Häuser zum Schwatzen? Oder mißachtet ihr die Kirche Gottes und verderbt auch noch Jene, die sich bescheiden und still aufführen wollen? „Aber es ist uns süß und angenehm, mit unsern Bekannten zu sprechen.“ Das verbiete ich nicht; aber es geschehe zu Hause, auf dem Markte, in den Bädern; denn die Kirche ist kein Platz zum Schwatzen, sondern zum Lehren. Heutzutage ist sie aber von einem Marktplatze, und ich möchte fast sagen, von einer Schaubühne kaum zu unterscheiden; denn schamloser als jene Buhldirnen geberden sich die hier versammelten Frauen und locken darum auch viele unzüchtige Männer hierher. Und will Jemand einem Weibe nachstellen und sie verführen, so scheint ihm dazu, wie ich glaube, kein Ort gelegener als gerade die Kirche. Und will man Etwas kaufen oder verkaufen, so scheint die Kirche hiezu passender als der Markt; denn hier wird mehr von solchen Dingen geredet als in den Werkstätten selbst. Wer Schmähreden ausstoßen und anhören will, hat hier mehr Gelegenheit dazu als auf dem Markte. Und willst du wissen, was in der politischen Welt, was in den Häusern, was bei dem Heere vorgeht, so darfst du nicht in die Gerichtssäle geben, dich nicht in die Barbierbuden setzen; denn hier in der Kirche sind Leute, die Dieß alles besser als Alle zu erzählen verstehen, und hier ist eher alles Andere als S. 646 eine Kirche. Ihr findet euch durch diese Worte vielleicht sehr beleidigt; aber ich glaube nicht. Denn wofern ihr in demselben Fehler verharret, woher soll ich erkennen, daß meine Worte euch zu Herzen gegangen? Ich muß also denselben Gegenstand noch einmal berühren. Ist Das zu dulden? Ist Das zu ertragen? Wir mühen und quälen uns täglich, daß ihr etwas Nützliches von hier wegtragen sollet; und Keiner von euch hat einen Nutzen davon, sondern geht noch mit größerem Schaden von dannen. Ihr kommt zusammen, um Andere, denen ihr Nichts vorwerfen könnet, zu richten; ihr verspottet die Ruhigeren, und belästiget sie überall mit euren Possen. Aber was sagen denn Viele dazu? „Ich höre nicht, was gelesen wird; ich verstehe das Vorgetragene nicht.“ Freilich, weil du Lärm und Geräusch machst, weil du nicht mit frommer Seele hierher kömmst. Wie sagst du? Du verstehst das Vorgetragene nicht? Eben darum solltest du aufmerken. Wenn dich das Dunkele nicht zum Nachdenken spornet, wie viel mehr würdest du darüber wegeilen, wenn es klar und deutlich wäre? Denn darum ist nicht Alles deutlich, damit du nicht nachlässig werdest; aber auch nicht Alles dunkel, damit du den Muth nicht verlierest. Jener Eunuch und Barbar führte nicht diese Sprache, sondern er hatte, obwohl von so vielen Geschäften umgeben, selbst auf der Reise die Bibel in der Hand und las darin, ohne Das, was er las, zu verstehen. Du aber, dem so viele Lehrer zu Gebote stehen, der du dir eigene Vorleser zu halten vermagst, bringst mir Entschuldigungen und Ausflüchte! Du verstehst das Vorgetragene nicht? Bitte also, daß du es verstehen lernest! Aber es ist auch nicht möglich, daß du gar Nichts verstehest; denn Vieles ist doch schon an sich klar und deutlich. Jedoch wenn du auch gar Nichts verständest, so müßtest du schweigen, damit du die Aufmerksamkeit Anderer nicht störest, damit Gott deine Eingezogenheit und deine Ehrfurcht gütig aufnehme und dir das Dunkele klar werden lasse. Aber du kannst nicht schweigen? Nun, so gehe hinaus, damit du nicht auch Andern schadest; denn in der S. 647 Kirche soll immer nur eine Stimme gehört werden, wie wenn es nur ein Leib sei. Darum spricht der Vorleser allein, und selbst der Bischof sitzt da und horcht schweigend zu. So singt auch der Sänger allein, und wenn Alle antwortend einfallen, so ist es, als wenn nur eine Stimme ertönte. Auch der Prediger spricht allein zu dem Volke. Wenn aber Viele über Vieles und Verschiedenes schwatzen, warum fallen denn wir euch zur Last? Wenn nicht ihr uns unnützer Weise zu stören gedächtet, so würdet ihr, während wir von so großen Dingen zu euch reden, nicht über unbedeutende mit einander verkehren. So herrscht nicht nur im Leben, sondern auch in der Werthschätzung der Dinge eine große Verkehrtheit: ihr haschet nach Dem, was überflüssig ist; ihr verlasset die Wahrheit und jaget Schatten und Traumbildern nach. Ist nicht alles Gegenwärtige Schatten und Traum, ja noch nichtiger als Schatten? Kaum ist es erschienen, so ist es auch schon vorüber; und ehe es verschwindet, erzeugt es Unruhe, die noch größer ist, als das Vergnügen. Mag Einer auch unermeßliche Schätze, die er gesammelt, vergraben, — die Nacht bricht berein, und nackt geht er von hinnen und zwar mit Recht; denn er gleicht einem Menschen, der von großem Reichthum geträumt, aber beim Aufstehen von all Dem, was er im Traume gesehen, Nichts finden kann. So ergeht es auch den Geizigen, oder besser gesagt, nicht so, sondern weit schlimmer. Denn wer bloß im Traume reich ist, hat beim Erwachen zwar nicht das Geld, wovon er geträumt hat, aber er trägt von dieser Vorstellung keinen weiteren Schaden davon; der Geizhals hingegen verliert seinen Reichthum und verläßt dieses Leben belastet mit Sünden, die durch den Reichthum entstanden; der Reichthum war nur ein kurzer Traum, aber das Böse, welches daraus hervorging, sieht er nicht im Traume, sondern in der Wirklichkeit. Das Vergnügen ist nur ein Traum, aber die Strafe, die er sich zuzieht, erfährt er nicht im Traume, sondern in der That. Ja, ehe noch jene ewige Strafe eintritt, erduldet er hier schon die schrecklichste Strafe, indem er sich, um Schätze zu S. 648 sammeln, mit zahllosen Verdrießlichkeiten, Kümmernissen, Klagen, Verleumdungen, Unruhen und Verwirrungen quält. Damit wir also von solchen Träumen und von den Übeln, die keine Träume mehr sind, befreit werden mögen, wollen wir statt des Geizes die Mildthätigkeit, statt der Raubsucht die Freigebigkeit uns anzueignen bestrebt sein; denn so werden wir der gegenwärtigen und der künftigen Güter theilhaftig werden durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, dem sammt dem Vater und dem heiligen Geiste sei Ruhm, Herrschaft und Ehre jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen.
I. Kor. 11, 22. ↩