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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Enfin il dit en dernier lieu, et c'est ce qu'il y a de plus fort : c'est Dieu qui l'ordonne par moi : « Si quelqu'un paraît être prophète ou animé de l'Esprit divin, qu'il connaisse ce que je vous écris, que ce sont les ordres de Dieu (37); s'il l'ignore, qu'il l'ignore (38) ». Et pourquoi a-t-il ajouté cela? Pour montrer qu'il n'apporte ni violence, ni disputes, ce qui est le propre de ceux qui ne veulent pas imposer leurs volontés, mais qui considèrent ce qui est utile aux autres. C'est pourquoi il dit aussi en un autre endroit : « Si quelqu'un aime la dispute, nous n'avons point cette habitude ». (I Cor. XI, 16.) Cependant il n'agit pas ainsi partout, mais là seulement où ne se commettent pas de grands péchés, et c'est encore là qu'il cherche à inspirer la honte. Quand il parle des autres péchés, ce n'est pas ainsi qu'il dit, mais comment? « N'errez pas; ni les débauchés, ni les efféminés ne posséderont le royaume de Dieu ». (Ibid. VI, 9.) Et encore : «C'est moi Paul qui vous le dis, que si vous êtes circoncis, le Christ ne vous sera pas utile ». (Gal. V, 2.) Mais tomme ici il ne s'agit que du silence, ses réprimandes ne sont point si véhémentes, et par cela même il attire vers lui ses auditeurs. Il fait ensuite ce qu'il a coutume de faire: il revient à la première preuve dont il était parti pour dire tout cela : « C'est pourquoi, mes frères, recherchez la prophétie, et ne défendez pas de parler les langues (39) ». C'est son habitude de traiter non-seulement ce qu'il s'est proposé, mais de corriger tous les défauts qui lui paraissent tenir d'une certaine façon au sujet, puis d'y revenir, afin de ne point paraître s'écarter de ce qu'il voulait prouver. Ainsi, quand il parlait de la concorde dans les repas, après avoir fait une digression sur la communion dans les mystères, il revient à son premier sujet, disant : « C'est pourquoi quand « vous vous réunissez pour manger, attendez« vous les uns les autres ». (I Cor. XI, 33.) Ici de même, après avoir discuté sur l'ordre qu'il faut observer dans les dons, et montré qu'il ne faut point s'affliger des moindres, ni s'enorgueillir de ceux qui sont plus importants, il fait une digression sur la modestie qui convient aux femmes, il y apporte les preuves nécessaires, puis il revient à son sujet, disant: « C'est pourquoi, mes frères, recherchez la prophétie, et ne défendez point de parler les langues ». Voyez comme jusqu'à la fin il observe la différence entre ces deux dons, et comment il montre que l'un est tout à fait nécessaire, et que l'autre ne l'est point. C'est pourquoi il dit de l'un : « Recherchez », et de (554) l'autre : « Ne défendez pas ». Puis, se résumant en quelque sorte, il corrige tout, ajoutant: « Que tout se fasse honnêtement et suivant l'ordre (40) », ce qui s'applique encore à ceux qui par légèreté veulent agir avec indécence, acquérir la réputation de fous, et ne conservent pas l'ordre qui leur convient.
Rien n'est édifiant comme le bon ordre, la paix, la charité, de même que les vices contraires sont une cause de ruine. Cela n'est pas vrai seulement des choses spirituelles, c'est encore vrai en tout le reste. Dans un choeur, dans un navire, dans un char, dans un camp, si vous détruisez l'ordre, et. si ôtant de leur place les choses les plus importantes vous y mettez les moins importantes, vous gâtez tout, vous mettez tout sens dessus dessous. Ce n'est point nous qui renverserions l'ordre, et qui mettrions la tête en bas, et les pieds en haut. Il arrive que, quand on renverse ainsi l'ordre naturel, on préfère à la raison la concupiscence, la colère, l'emportement et le plaisir : de là naissent de grandes fluctuations, un soulèvement profond et une horrible tempête, quand les ténèbres ont tout envahi. Et, si vous le voulez, dissipons d'abord la honte qui en résulte, et ensuite le dommage qui en sort. Comment ce mal sera-t-il connu et manifeste? Amenons sur la place publique un homme ainsi atteint, possédé de l'amour d'une courtisane , et consumé d'un désir infâme, et nous verrons alors combien il est ridicule. Que peut-il y avoir de plus honteux que de se tenir à la porte d'une courtisane et d'être repoussé par elle, de pleurer et de se lamenter, et de ruiner ainsi sa considération? Si vous voulez voir le dommage, repassez en votre esprit les prodigalités, les dangers mortels, la guerre contre les rivaux, les coups et les blessures que l'on reçoit en ces combats. Ainsi sont également ceux que possède l'amour de l'argent. Ce vice même est plus honteux et plus indécent. Car les débauchés sont occupés d'un seul corps, et lui prodiguent leurs soins et leur amour, mais les avares sont inquiets et tourmentés par les richesses de tous, des pauvres et des riches, et ils aiment ce qui n'existe point, ce qui est le propre d'une passion excessive. Ils ne disent pas : je voudrais avoir les richesses d'un tel ou d'un tel, mais ils veulent des maisons d'or, les maisons et tout ce qu'ils voient; ils se transportent dans un monde imaginaire ; et c'est ce qu'ils souffrent toujours, et jamais leurs désirs n'ont de fin. Qui pourrait exprimer par les mots cette agitation de leurs pensées, cette tempête , ces ténèbres ? Où sont des flots aussi orageux que ceux du plaisir? Il n'y en a point, c'est un tumulte, c'est un désordre , ce sont de sombres nuages, qui, au lieu d'eau, apportent le chagrin à l'âme, ce qui a coutume aussi d'arriver à ceux qui aiment la beauté d'autrui. C'est pourquoi ceux qui n'aiment d'aucune façon sont dans un état plus doux que les débauchés de cette sorte. C'est là une pensée que personne ne contredirait; pour moi, je vais jusqu'à dire que celui qui aime et réprime sa passion, éprouve plus de plaisir que celui qui jouit continuellement d'une courtisane. Quoiqu'il soit un peu difficile de le prouver, cependant j'aurai l’audace de l'entreprendre. Cela est difficile, non pas à cause de la nature des choses, mais parce que les auditeurs ne sont point dignes de cette philosophie.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
Den stärksten Beweggrund aber setzt er zuletzt, indem er sagt: Gott befiehlt Dasselbe auch jetzt noch durch mich; denn
37. 38. Wenn Einer vermeint, Prophet oder Geistbegabter zu sein, so erkenne er, daß, was ich euch schreibe, des Herrn Gebote sind! Weiß es aber Jemand nicht, so wisse er es nicht!“
Und warum macht er den Zusatz? Er will zeigen, daß er nicht eigensinnig sei und ihnen nicht mit Gewalt S. 653 seine Meinung aufdringen wolle, sondern daß er nur auf den Nutzen Anderer sehe. Daher sagt er auch anderswo: „Wenn aber Jemand streitsüchtig sein will, — wir haben diesen Gebrauch nicht.“1 Aber nicht überall drückt er sich so aus, sondern bloß da, wo keine so großen Vergehen vorkommen, und auch da sucht er mehr beschämend entgegen zu wirken. Bei schwereren Vergehen redet er anders; und wie? „Irret nicht! weder Hurer noch Weichlinge werden das Reich Gottes besitzen;“2 und wieder: „Sehet, ich, Paulus, sage euch: Wenn ihr euch beschneiden lasset, so wird euch Christus Nichts nützen.“3 Hier aber setzt er ihnen, weil er über das Stillschweigen spricht, nicht so hart zu, um sie desto eher zu gewinnen. Darauf kehrt er, wie er es immer zu thun pflegt, wieder zu dem Gegenstande zurück, von dem er ausgegangen, und spricht:
39. Demnach, Brüder, beeifert euch um Weissagung, und das Reden in Sprachenwehret nicht!
Er pflegt nämlich nicht einzig den Gegenstand, den er vor sich hat, zu behandeln, sondern auch andere Fehler, die damit einiger Maßen in Verbindung zu stehen scheinen, zu rügen und dann auf das Frühere zurückzukommen, damit es nicht scheine, als irre er von seinem Gegenstand ab. Denn oben, wo er von der Gemeinschaft des Mahles geredet, nahm er Anlaß, von der Theilnahme an den heiligen Geheimnissen zu sprechen, und nachdem er sie zurechtgewiesen, kam er wieder auf den eigentlichen Gegenstand seiner Rede zurück mit den Worten: „Demnach, wenn ihr zusammenkommet zum Essen, wartet auf einander!“4 So auch hier; nachdem er gesagt, welche Ordnung bei den Charismen zu beobachten sei, und daß, die weniger empfangen, S. 654 sich nicht kränken, die aber mehr empfangen, sich nicht aufblähen sollen, und nachdem er hierauf den Frauen die geziemende Bescheidenheit an’s Herz gelegt hat, kehrt er zu seinem Gegenstande zurück und spricht: „Darum, Brüder, beeifert euch um Weissagung, und das Reden in Sprachen wehret nicht!“ Siehst du, wie er bis zum Ende der Rede den Unterschied festhält und das Eine als höchst nothwendig darstellt, das Andere aber nicht? Darum sagt er auch bezüglich des Erstern: „Beeifert euch!“ vom Zweiten aber: „Wehret es nicht!“ Darauf wiederholt er noch einmal die ganze Lehre und sagt:
40. Alles aber soll wohlanständig und ordnungsmäßig geschehen.
Damit trifft er wieder Diejenigen, die sich frech und unanständig betragen und den Schein des Wahnsinnes auf sich laden und die geziemende Ordnung nicht einhalten wollen. Denn Nichts trägt zur Erbauung mehr bei als gute Ordnung, als Friede, als Liebe; gleichwie das Gegentheil davon Alles zerstört. Dieses kann man nicht nur an geistigen, sondern auch an allen übrigen Dingen ersehen. Denn wenn man in einem Chore, in einem Schiffe, in einem Wagen, in einem Kriegsheer die Ordnung umkehrt und das Unterste obenan setzt und das Oberste aus seiner Stelle verdrängt, so zerstört und verdirbt man ja Alles. Darum wollen auch wir die Ordnung nicht stören, weder die Füße obenan, noch das Haupt untenan stellen. Dieses aber würde geschehen, wenn wir die Vernunft herabsetzen und die Leidenschaften, den Zorn, die Wuth, die Sinnenlust über die Vernunft setzen würden, woraus dann ein gewaltiges Toben der Fluthen, eine ungeheure Verwirrung, ein schrecklicher Sturm entsteht, da die Finsterniß Alles bedeckt. Und wenn du willst, wollen wir zuerst das Unanständige, dann aber auch das Verderbliche an der Sache in’s Auge fassen. Wie können wir nun Dieses klar und deutlich erkennen? Wir wollen einen Menschen betrachten, S. 655 der von unreiner Liebe zu einer Dirne leidenschaftlich entbrannt ist, und da mögen wir sehen, wie verächtlich Das sei. Denn kann es wohl etwas Schmählicheres geben als einen Mann, der sich vor die Hausthür einer Hure hinstellt, von ihr gepeitscht wird, weinet und klagt und seine eigene Ehre preisgibt? Willst du nun auch den Verlust sehen, so bedenke die Geldverschwendung, die großen Gefahren, den Kampf mit den Rivalen, die Wunden und Schläge, die er aus diesem Kampfe davon trägt! Ähnlich ergeht es den Sklaven der Habsucht; ja sie bereiten sich noch größere Schmach; denn Jene sind nur mit einem einzigen Körper beschäftigt, die Geizigen aber streben nach den Gütern Aller, sowohl der Reichen als der Armen, und verlieben sich auch in nicht vorhandene Dinge, was ein Beweis der heftigsten Leidenschaft ist; denn sie sagen nicht etwa: Ich wünschte das Vermögen von Diesen oder Jenen zu haben, sondern sie wünschen, daß die Berge und Häuser und alles Sichtbare Gold wäre; so schaffen sie sich eine andere Welt, und ihre Begierde wächst in’s Unendliche, und sie verlangen immer noch mehr. Wer findet Worte, jenen Sturm von Gedanken und Begierden, jene Finsternisse zu schildern? Wo ist aber da ein Vergnügen, wo so viele Wogen brausen, so große Stürme toben? Keines ist da, sondern Unruhe, Schmerz und dunkles Gewölk, das statt Wasser vieles Herzeleid bringt; und Dieß begegnet gewöhnlich auch Denen, die sich in eine fremde Schönheit vergaffen. Darum genießen Diejenigen, die gar nicht lieben, größere Wonne, als die vor Liebe schmachten. Nun, gegen diese Behauptung dürfte wohl Niemand eine Einwendung machen; ich aber behaupte nun weiter, daß Derjenige, welcher zwar liebt, aber seine Wollust beherrscht, eine größere Wonne genieße als Derjenige, welcher sich fortwährend seiner Buhlerin hingibt. Wiewohl es etwas schwierig sein dürfte, Dieß zu beweisen, so muß es dennoch frei herausgesagt werden. Es ist etwas schwierig, nicht durch die Natur der Sache, sondern weil die Zuhörer einer solchen Unterweisung nicht werth sind.