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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Il vient d'en finir avec les dons spirituels, il passe maintenant à la vérité qui est, de toutes les vérités, la plus nécessaire, à la résurrection ; sur ce point, les fidèles étaient atteints d'une maladie grave. Et de même que pour le corps, si la fièvre en saisit lés parties solides , les nerfs , les veines , les premiers éléments qui le constituent, il faut désespérer de la guérison, si l'on ne s'y applique avec lé plus grand soin; de même, pour leur salut, les fidèles couraient le plus grand danger. C'était aux éléments mêmes de la piété que le mal s'attaquait. Aussi Paul apportait-il un grand zèle à: les guérir. Il ne s'agissait plus de la conduite, des moeurs, du libertinage de l'un, de l'avarice de l'autre, de tel qui se montrait la tête couverte, mais de ce qui est le résumé de tous les biens; c'était sur la résurrection même qu'on était en dissentiment. Comme toute notre espérance est là, c'est le point que le démon attaquait avec le plus d'acharnement, et tantôt il la supprimait tout à fait, tantôt il disait qu'elle avait eu déjà lieu. Aussi Paul , écrivant à Timothée, appelle cette funeste doctrine , une gangrène, et flétrit ceux qui la propagent: « De ce nombre sont Hyménée et Philète qui se sont écartés de la vérite en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui ont ainsi renversé la foi de quelques-uns ». (II Tim. II , 17, 18.) Quelquefois donc ils disaient cela, d'autres fois ils prétendaient qu'il n'y a pas de résurrection pour le corps, que la résurrection n'est que la purification de l'âme. Ce qui les portait à tenir de pareils discours, c'était la perversité du démon , jaloux , non-seulement de renverser la résurrection, mais de montrer que tout ce qui a été accompli pour nous n'est que fables. Si l'on avait pu persuader aux esprits qu'il n'y a pas de résurrection des corps, le démon aurait fini par persuader peu à peu que le Christ lui-même n'est pas ressuscité; de là, procédant méthodiquement, il aurait introduit la doctrine que le Christ n'a pas paru parmi nous, n'a pas fait ce qu'on lui attribue.
Telle est la malignité du démon , que Paul appelle un système « d'artifices » (Ephés. VI, 11), parce que le démon ne fait as paraître tout de suite ce qu'il veut qu'on approuve , il craint trop d'être convaincu de perfidie; il prend un masque, il a recours à des manoeuvres, comme un ennemi rusé qui veut entrer dans une ville , forcer les murailles, il a des conduits souterrains , cachés à tous les yeux, dont on ne peut se défier, afin de tromper la vigilance et d'assurer le succès de ses affreux (558) desseins. Aussi, trouvant toujours ses piéges ténébreux, toujours à la poursuite de ses criminelles embûches, cet admirable apôtre, ce grand homme disait : « Nous n'ignorons pas « ses desseins ». (II Cor. II, 11). Ici, en effet, Paul découvre toute la ruse du démon , il montre toutes ses machinations ; tout ce que le pervers médite et prépare, l'apôtre l'étale, il fait voir le tout dans tous les détails avec le plus grand soin. Voilà pourquoi ce qu'il place en dernier lieu , c'est cette, vérité capitale , la plus nécessaire de toutes, et qui renferme tous. nos intérêts. Or voyez là prudence du Maître : ce n'est qu'après avoir fortifié ses disciples , qu'après avoir mis les siens en sûreté, qu'il va plus loin, qu'il attaque les étrangers, qu'il leur ferme la bouche avec toute espèce d'autorité. S'il fortifie les siens, s'il les met en sûreté , ce n'est pas par des raisonnements, mais il s'appuie sur des faits déjà accomplis, qu’eux-mêmes ont acceptés, auxquels ils ont ajouté foi c'était un puissant moyen de les faire rentrer en eux-mêmes, et de lés contenir. S'ils voulaient dorénavant refuser leur foi , ce n'était plus a Paul mais à eux-mêmes qu'ils la refusaient; ils devaient s'en prendre à ceux qui avaient, les premiers , admis la foi nouvelle , et qui s'étaient transformés. Aussi commence-t-il par dire qu'il n'a pas besoin d'autres témoins de la vérité de sa parole que ceux mêmes qui ont été trompés.
Mais voici qui rendra mon discours plus clair, écoutez les paroles mêmes. Quelles sont ces paroles? « Je vais maintenant, mes frères, vous remettre devant les yeux l'Evangile que je vous ai prêché ». Voyez-vous, dès le début, la parfaite convenance? Voyez-vous, dès le début, comme il leur montre qu'il ne leur apporte aucune étrangeté, aucune nouveauté Remettre devant les yeux ce qui a déjà été mis devant les yeux et qui ensuite a été oublié, ce n'est que rafraîchir la mémoire. Il les appelle frères; et ce simple mot constitue, une démonstration anticipée , une démonstration. éloquente de la vérité qu'il soutient; car nous ne sommes frères que par l'incarnation de Jésus-Christ. S'il les appelle de ce nom, c'est pour les adoucir, pour les flatter, pour leur rappeler en même temps, d'innombrables bienfaits. Et ce qui suit confirme sa pensée. Qu'est-ce qui vient après? L'Evangile. Le point de départ de l'Evangile , l'Evangile tout entier c'est Dieu fait homme, crucifié , ressuscité. C'est ce que Gabriel annonça à la Vierge, c'est ce que les prophètes annoncèrent à toute la terre, c'est ce qu'ont annoncé, à leur tour, tous les apôtres. « Que je vous ai, prêché, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes, et par lequel vous serez sauvés, si vous l'avez retenu, comme je vous l'ai annoncé, et si ce n'est pas en vain que vous avez embrassé la foi (2) ».Voyez-vous comme il les prend pour témoins de ses paroles? Et il ne dit pas: Que vous avez entendu, mais, « que vous avez reçu »; il leur redemande., pour ainsi dire, un dépôt, et il leur montre que ce n'est pas seulement un discours entendu ; que des actions, des signes, des prodiges les ont décidés à le recevoir, de manière à le conserver fermement.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
Kap. XV.
1. 2. Ich bringe euch, Brüder, das Evangelium in Erinnerung, das ich euch gepredigt habe, welches ihr auch angenommen habt, in welchem ihr auch feststehet, durch welches ihr auch errettet werdet, so ihr, in welcher Weise ich es euch verkündigt habe, daran festhaltet.
I. Nachdem der Apostel die Rede über die Geistesgaben beendigt, geht er zu dem allerwichtigsten Gegenstand über, zur Lehre von der Auferstehung; denn in diesem Punkte waren die Korinther von einer bösen Krankheit befallen. Gleichwie in einem Körper, wenn Fieberhitze alle seine festen Theile: Nerven und Adern und alle Lebenskräfte durchdringt, das Übel unheilbar wird, woferne nicht ernstlich Hilfe versucht wird; so war für sie damals eine ähnliche Gefahr zu befürchten; denn das Übel hatte schon die innersten Lebenskräfte der Gottseligkeit ergriffen. Darum verwendet Paulus so große Mühe auf die Heilung desselben. S. 661 Denn hier handelte es sich nicht mehr um den Lebenswandel; nicht mehr darum, daß der Eine unzüchtig, der Andere habsüchtig wäre, wieder ein Anderer mit bedecktem Haupte erschiene; sondern hier galt es die eigentliche Quelle der Tugend: denn sie waren über die Auferstehung selbst unter einander zerfallen. Denn weil auf dieser unsere ganze Hoffnung beruht, so widersetzte sich ihr der Teufel gar heftig: bald läugnete er sie kurzweg, bald lehrte er, sie sei schon geschehen; daher nannte auch Paulus in seinem Briefe an Timotheus diese schädliche Lehre einen Krebsschaden, und brandmarkte Diejenigen, die sie verbreiteten, indem er sagte: „Zu ihnen gehört Hymenäus und Philetus, welche von der Wahrheit abgekommen sind, behauptend, die Auferstehung sei schon geschehen, und Einige im Glauben verwirren.“1 Einmal lehrten sie Dieses; ein ander Mal behaupteten sie, der Leib erstehe nicht wieder, sondern die Auferstehung sei nur eine Reinigung der Seele. Dazu beredete sie der böse Feind, indem er dadurch nicht nur den Glauben an die Auferstehung vertilgen, sondern Alles, was für uns geschehen ist, als Fabel darstellen wollte. Denn gelang es ihm, sie zu bereden, es gebe keine Auferstehung der Leiber, so würde er ihnen allmälig beigebracht haben, auch Christus sei nicht erstanden. In fernerem Verlaufe würde er seine Ankunft und sein Erlösungswerk in Frage gestellt haben. So beschaffen ist die Bosheit des Teufels; darum nennt sie Paulus auch Arglist,2 weil der Teufet eine Sache nicht offen und geradezu angreift, damit man ihn nicht erkenne, sondern Anderes redet und Anderes denkt, wie der listige Feind, der eine Stadt erobern will, heimlich die Mauern von unten herauf untergräbt, damit man sich so gegen ihn nicht so leicht schützen, und er sein Vorhaben glücklich ausführen könne. Darum sprach dieser große und bewunderungswürdige Mann, der seine Fallstricke immer S. 662 entdeckte und seine Nachstellungen zu enthüllen verstand: „Denn seine Gedanken sind uns nicht unbekannt.“3 Paulus enthüllt hier dessen ganze List, und zeigt alle seine Ränke, und durchgeht der Reihe nach die falschen Lehren, die er aufbringen will. Er behandelt diesen Gegenstand darum auch zuletzt, weil er bei Weitem der wichtigste ist, und den Inbegriff unseres ganzen Glaubens enthält. Und sieh seine Weisheit! Denn vorerst bestärkt er die Gläubigen, und dann greift er in weiterem Verlaufe der Rede auch die Heiden an, und stopft ihnen kräftig den Mund. Die Gläubigen bestärkt, er aber nicht durch Vernunftschlüsse, sondern durch Thatsachen, die sie als wirklich geschehen angenommen und geglaubt hatten. Dieses war vorzüglich geeignet, sie zu beschämen, und hinreichend, sie beim Glauben zu erhalten. Denn wollten sie nach Diesem nicht mehr glauben, so versagten sie nicht etwa dem Paulus den Glauben, sondern sich selber: so fiel die Schuld auf sie selber, wenn sie einmal die Lehre annahmen und dann wieder verwarfen. Darum beginnt er damit, daß er zeigt, es bedürfe keiner andern Beweise für die Wahrheit seiner Lehre, als eben des Zeugnisses dieser Betrogenen. Damit aber Das, was ich sage, deutlicher werde, wollen wir seine eigenen Worte hören. Wie lauten nun diese? „Kund gebe ich euch, Brüder, das Evangelium, welches ich euch geprediget habe.“ Siehst du, wie gelinde er anfängt? Wie er gleich Anfangs zeigt, daß er nichts Neues, nichts Fremdes einführe? Wer Etwas in Erinnerung bringt, der führt früher Bekanntes und dann Vergessenes wieder in’s Gedächtniß zurück. Schon durch die Benennung: „Brüder“ gibt er seinen Worten keine geringe Beglaubigung; denn „Brüder“ sind wir nur geworden durch die Menschwerdung und das Erlösungswerk Christi. Darum, nennt er sie also, wodurch er sie besänftigt und beschwichtigt und zugleich an die zahllosen Güter erinnert. Und was darauf S. 663 folgt, bekräftigt wieder Dasselbe. Und was ist Das? Das Evangelium; denn der Hauptinhalt des Evangeliums beginnt damit, daß Gott Mensch geworden, gekreuzigt worden und auferstanden ist. Dieses hat auch Gabriel der Jungfrau, Dieses haben alle Propheten der Welt, Dieses alle Apostel verkündet. „Das ich euch gepredigt habe, welches ihr auch angenommen habt, in welchem ihr auch feststehet, durch welches ihr auch errettet werdet, so ihr, in welcher Weise ich es euch verkündiget habe, daran festhaltet, es sei denn, daß ihr vergeblich geglaubt hättet.“ Siehst du, wie er sie als Zeugen für das Gesagte aufruft? Er sagt nicht: welches ihr gehört habt, sondern: „welches ihr angenommen habt,“ und fordert es von ihnen als ein anvertrautes Gut, und gibt zu verstehen, daß sie nicht bloß durch Worte, sondern auch ob der Zeichen und Wunder geglaubt haben, und darin befestigt seien.