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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Il a exalté les apôtres , il s'est abaissé ensuite; par un mouvement contraire, il s'est exalté au-dessus d'eux afin d'établir l'égalité , (car il a remis l'égalité en se montrant d'une condition tout ensemble au dessus et au dessous) , et par là il s'est rendu digne de foi ; eh bien! ce n'est pas tout , il ne congédie pas encore les fidèles, il leur montre encore le lien étroit qui l'unit aux apôtres,. indiquant la concorde selon le Christ. J1 ne le fait pas toutefois de manière à perdre sa dignité , il se met au même rang que les apôtres : ce n'est qu'ainsi qu'il devait parler dans l’intérêt de la prédication. Il a donc pris un soin égal d'éviter deux dangers, celui de paraître mépriser les apôtres, celui de trop s'abaisser, en s'inclinant devant les apôtres, aux yeux des fidèles qui lui étaient soumis. Voilà pourquoi, ici encore, il parle d'eux comme étant leur égal; il dit: « Soit que ce soit moi, soit que ce soient eux qui « vous prêchent, voilà ce que nous prêchons ». Instruisez-vous auprès de, qui vous voudrez; il n'y a entre nous aucune différence. Il ne dit pas : Si vous ne voulez pas me croire, croyez-les ; non, il se pose lui-même comme digne de foi, comme étant par lui-même une autorité suffisante, de même que les autres apôtres sont par eux-mêmes des autorités suffisantes. En effet, la différence de personnes ne signifiait rien, l'autorité étant égale. Or, ce que fait Paul ici, il le fait également dans l'épître aux Galates ; il cite les apôtres, non pas parce qu'il a besoin d'eux, il se déclare au contraire suffisant de lui-même : « Ceux qui me paraissaient les plus considérables ne m'ont rien appris de nouveau ». (Gal. II, 6.) (567) Toutefois, je tiens à la concorde avec eux « Ils m'ont donné la main », dit-il. (Ibid. IX.) Car s'il eût été nécessaire que l'autorité de Paul dépendît des autres, s'appuyât sur le témoignage des autres, Il en, serait résulté pour ses disciples une infinité de conséquences fâcheuses. Donc Paul. ne parle pas pour se louer, mais pour assurer la prédication de l'Evangile. Voilà pourquoi il dit ici, en s'égalant aux apôtres : « Soit que ce soit moi, soit que ce soient eux qui vous prêchent, voilà ce que nous prêchons ».
II a raison de dire: ;Nous prêchons », montrant ainsi la grande confiance et là liberté de la parole. Nous ne chuchotons pas , nous ne nous cachons pas, nous faisons entendre une voix plus éclatante que la trompette. Et il ne dit pas : Nous avons prêché, mais aujourd'hui même, « voilà ce que nous prêchons. Et voilà « ce que vous avez cru »:Ici, il ne dit pas : Ce que vous croyez, mais « ce que vous avez cru ». C'est parce que les fidèles chancelaient qu'il remonte aux temps passes, et maintenant c'est eux-mêmes qu'il prend à témoin. « Donc, puisqu'on vous a prêché que Jésus-Christ est ressuscité d'entre les morts, comment se trouve-t-il parmi vous des personnes qui osent dire que les morts ne ressuscitent point (12) ? » Voyez-vous l'excellence du raisonnement, la démonstration de la résurrection par le réveil du Christ, après que tant de preuves ont établi que le Christ est ressuscité? Car, dit l'apôtre, les,prophètes nous ont annoncé d'avance cette résurrection du Christ, le Christ l'a prouvée lui-même en se faisant voir, et c'est ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru; quadruple témoignage dont il fait un faisceau, témoignage des prophètes, témoignage des événements, témoignage des apôtres , témoignage des disciples ; disons mieux , témoignage quintuple. Car la cause même . de la mort démontre la résurrection, puisqu'il est mort pour les péchés des .autres. Si cette résurrection a .été démontrée, il est évident que la conséquence l'est aussi, à savoir que les autres morts doivent aussi se réveiller. Voilà pourquoi l'apôtre en parle comme d'une vérité reconnue, et il prend la forme interrogative : « Puisqu'on vous a prêché que Jésus-Christ est ressuscité d'entre les morts, comment se trouve-t-il parmi vous des personnes qui osent dire que les morts ne ressuscitent point? »
Cette forme de raisonnement ai de plus, l'avantage d'adoucir les contradicteurs. En effet, il ne dit pas : Comment osez-vous dire, mais : « Comment se. trouve-t-il parmi vous des personnes qui osent dire » ; et il ne les accuse pas tous, et les personnes mêmes qu'il accuse, il ne les nomme pas, de peur de les jeter dans l'effronterie; d'un autre côté, il ne tient pas la faute absolument cachée, parce qu'il veut corriger les fidèles. Voilà pourquoi il sépare lés coupables de la foule des fidèles avant de s'apprêter à la discussion avec eux ; par ce moyen il, les affaiblit, il les déconcerte, il retient auprès de lui les autres dont il fait dés champions de sa cause, qu'il rend plus fermes, plus inébranlables dans la vérité; il ne leur laisse pas les moyens de passer comme transfuges. dans les rangs de ceux qui. ont voulu les corrompre. Contre ceux-là il est prêt à s'élancer de toute la véhémence de sa parole. Ensuite, pour leur ôter la ressource d'objecter due la résurrection du Christ est évidente, manifeste, que nul n'y contredit, mais que la résurrection des hommes n'en est pas une conséquence nécessaire, attendu que, si les prophéties, l'événement, le témoignage résultant de ce que le Christ s'est fait voir, démontrent la résurrection du Christ, en ce qui concerne notre résurrection, nous n'avons encore que des espérances, voyez ce que fait l'apôtre; c'est par le, fait incontestable qu'il prouve la vérité contestée, et cette manière d'argumenter avait une grande puissance. Que soutiennent, dit-il, quelques personnes ? Qu'il n'y a pas de résurrection des morts? Eh bien ! la conséquence de leur dire, c'est que le Christ non plus n'est pas ressuscité. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « Si les morts ne ressuscitent point , Jésus-Christ n'est donc point ressuscité (13) ». Voyez-vous la, force irrésistible, ce que la discussion de Paul a d'invincible, ce n'est pas seulement le fait évident qui lui sert à prouver, ce que l'on conteste, mais le fait même contesté par les contradicteurs lui sert à confirmer le fait évident. Ce n'est pas que l'événement accompli eût besoin d'être démontré, mais il fallait montrer que les deux sont également dignes de notre foi. .
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
11. Sei es nun ich, seien es Jene; so predigen wir, und so habt ihr geglaubt.
I. Paulus hatte die Apostel erhoben, sich aber herabgesetzt und dann sich wieder über jene erboben, um sich ihnen gleichzustellen; — und diese Gleichstellung bewirkte er dadurch, daß er einmal sich unter sie erniedrigte, das andere Mal sich über sie erhob, — um somit auch sich selber als glaubwürdig darzustellen; dann aber stellt er sich wieder auf dieselbe Stufe mit ihnen, um so die Übereinstimmung mit Christus zu zeigen. Er thut es aber auf eine solche Weise, daß er nicht als ein Mann erscheint, der sich wegwirft, sondern daß auch er mit ihnen den gleichen Rang einnimmt; denn so war es für das Predigtamt nützlich. Das Eine wie das Andere sucht er zu verhüten, den Schein, als verachte er die Apostel, und den Schein, als sei er selbst wegen der Ehre, die er Jenen erweist, seinen Untergebenen verächtlich. Darum stellt er sich ihnen hier gleich mit den Worten: „Sei es nun ich, seien es Jene; S. 683 so predigen wir, und so habt ihr geglaubt.“ Er will sagen: Lernet, von wem ihr wollet, zwischen uns besteht ja kein Unterschied! Er sagt nicht: Wenn ihr mir nicht glauben wollet, so glaubet Jenen, sondern er stellt sich selber als glaubwürdig hin und sagt, daß er für sich allein, und auch Jene für sich ausreichen; der Unterschied der Personen hatte Nichts zu bedeuten, da sie an Ansehen gleich waren. Dasselbe thut er auch im Briefe an die Galater, indem er sie neben sich stellt, nicht als bedürfe er ihrer, sondern zeigend, daß er für sich allein hinreiche: „Mir haben Die, so da galten,1 Etwas zu sein, Nichts beigelegt;“2 ich stimme jedoch mit ihnen ganz überein. „Denn“, sagt er, „sie gaben mir den Handschlag.“3 Denn wäre es nothwendig gewesen, daß Paulus in Bezug auf seine Glaubwürdigkeit sich auf Andere stützte und auf ihr Zeugniß berief, so wäre daraus für seine Schüler ein unberechenbarer Nachtheil entstanden. Also nicht um sich selbst zu erheben, thut er Dieses, sondern aus Besorgniß um das Evangelium. Darum sagt er auch hier, indem er sich den Andern gleich stellt: „Sei es nun ich, seien es Jene; so predigen wir.“ Treffend sagt er: „wir predigen“ und zeigt so großes Selbstvertrauen und Redefreiheit; denn wir reden nicht geheim und verborgen, sondern lauter als Posaunenschall erbeben wir unsere Stimme. „Und so habt ihr geglaubt.“ Er sagt nicht: Wir haben gepredigt, sondern er redet in der Gegenwart: „Wir predigen.“ „Und ihr habt geglaubt.“ Hier sagt er nicht: Ihr glaubt, sondern: „Ihr habt geglaubt.“ Weil sie schwankten, beruft er sich auf die frühere Zeit und führt sie selber als Zeugen an.
S. 684 12. Wenn aber Christus geprediget wird, daß er von den Todten erstanden ist, wie sagen Einige unter euch, es gebe keine Auferstehung der Todten?
Nachdem er viele Beweise für die Auferstehung vorausgeschickt hat, beweist er sie bündig aus der Auferstehung Christi.4 Denn, sagt er, die Propheten haben dieselbe geweissagt; der Herr hat sie durch seine Erscheinung bewährt; wir predigen sie, und ihr habt sie geglaubt. Er bringt also aus der Weissagung der Propheten, aus der Erfüllung derselben, aus der Predigt der Apostel und dem Glauben ihrer Schüler ein vierfaches, oder eigentlich gar ein fünffaches Zeugniß; denn der Grund seines Todes, daß er nämlich für die Sünden Anderer gestorben, spricht gleichfalls für seine Auferstehung. Ist aber diese Auferstehung erwiesen, so geht offenbar daraus hervor, daß auch die Todten auferweckt werden. Darum äussert er darüber als über eine allgemein anerkannte Sache sein Befremden und spricht: „Wenn aber Christus erstanden ist, wie sagen Einige unter euch, es gebe keine Auferstehung der Todten?“ wodurch er auch auf diefe Weise ihrem frechen Widerspruch vorbeugt. Er spricht aber Nicht: wie ihr sagt, sondern: „wie Einige unter euch sagen,“ und führt auch Diejenigen, gegen die er Klage führt, nicht namentlich an, um sie nicht noch schamloser zu machen, verhehlt ihr Gebahren aber nicht ganz, um sie zurechtzuweisen. So scheidet er sie aus der Volksmasse aus und rüstet sich zum Kampfe wider sie, versetzt sie so in Schrecken und Ohnmacht, befestigt zugleich die Andern in der Wahrheit und sichert sie gegen die Angriffe Jener und bewahrt sie vor der Verführung. Mit gewichtiger und ernster Rede greift er sie an. Damit sie ferner nicht einwenden möchten: daß Christus erstanden, Das sei S. 685 klar und Allen bekannt, und Niemand zweifle daran; daraus folge aber keineswegs die Auferstehung der Menschen; denn Christi Auferstehung sei vorhergesagt gewesen und sei eingetroffen und durch seine Erscheinung bestätigt, die unsere hingegen werde nur erst gehofft; — sieh’, was er thut! Er sucht einen schlagenden Beweis von einer andern Seite, indem er spricht: „Wie behaupten denn Einige, daß es keine Auferstehung der Todten gebe?“ Dadurch wird ja geläugnet, daß Christus erstand. Darum fügt er die Worte bei:
13. Wenn es aber eine Auferstehung der Todten nicht gibt, so ist auch Christus nicht auferstanden.
Siehst du die gewaltige Kraft und den unüberwindlichen Eifer des Paulus, wie er den Gegnern nicht nur das Ungewisse aus Dem, was gewiß und anerkannt ist, sondern auch eben das Anerkannte aus dem Ungewissen zu beweisen bemüht ist? Nicht als bedürfe das Geschehene eines Beweises, sondern weil er zeigen wollte, daß das Eine eben so glaubwürdig sei als das Andere.