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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Malgré la douceur, l'humilité que montre partout l'apôtre, ici, ses paroles ont une aspérité que justifie l’absurdité de ses contradicteurs. Il ne se contente pas toutefois de les rudoyer, il emploie des raisonnements, des comparaisons capables de réduire tes disputeurs les plus acharnés. Il dit plus haut: «Ainsi parce que la mort est venu par un homme, c'est aussi par un homme que doit venir la résurrection ». Ici, il résout l'objection des païens. Voyez encore comme il adoucit la dureté de la réprimande. Il ne dit pas, mais vous direz peut-être, il s'adresse à un contradicteur qu'il ne définit pas, de manière que la liberté de son discours ne puisse pas blesser les auditeurs. Maintenant il énonce les deux motifs de doute, le doute relatif au mode de la résurrection, le doute relatif à la qualité des corps. C'étaient là, en effet, les deux points qui troublaient les esprits : comment ressuscite ce qui a été décomposé ? et, « quel sera le corps dans lequel reviendront » les morts? Que signifie, quel sera le corps? Sera-ce le corps qui se sera corrompu , qui aura péri, ou un autre corps quelconque? Ensuite l'apôtre, pour leur montrer que leurs doutes s'attaquent à des vérités incontestables, reconnues de tous, les refoule d'un ton véhément : « Insensé que vous êtes, ne voyez-vous pas que ce que vous semez ne reprend point vie , s'il ne meurt auparavant? » C'est la méthode que l'on suit avec ceux qui contredisent des vérités reconnues. Pourquoi n'invoque-t-il pas tout de suite la puissance de Dieu? C'est qu'il s'adresse à des infidèles. En effet, lorsque c'est aux fidèles qu'il parle, il fait bon marché des raisonnements. Voilà pourquoi il dit ailleurs: « Il transfigurera votre corps, tout vil qu'il est, afin de le rendre conforme à son corps glorieux » (Philip. III, 21), il montre quelque chose de plus que la résurrection, il n'apporte aucun exemple; polir toute démonstration , le pouvoir de Dieu lui suffit, et il le rappelle-en disant : « Par, cette vertu efficace, par laquelle il peut s'assujettir toutes choses», Mais ici, il produit des raisonnements. Car après avoir confirmé la vérité par les textes de l'Ecriture, il ajoute, de l'abondance de son coeur, contre ceux qui ne sont pas encore persuadés par I'Ecriture : « Insensé que vous êtes, ne voyez-vous pas que ce que vous semez ». C'est-à-dire; vous avez sous vos yeux la démonstration de cette vérité , vous la trouvez dans ce que vous faites chaque jour et vous, doutez encore? Si je vous appelle insensé, c'est parce que vous ne voyez pas ce que vous faites vous-même chaque jour, c'est parce que vous êtes vous-même un artisan de résurrection et que vous doutez de la résurrection opérée par Dieu. Voilà pourquoi l'apôtre dit (587) avec éloquence :« Ne voyez-vous pas que ce que vous serrez », vous qui êtes mortel et périssable. Et remarquez l'appropriation de ses expressions au sujet qu'il traite. « Ne reprend point vie », dit-il, « s'il ne meurt auparavant ». L'apôtre abandonne les expressions qui ont trait aux semences, germe, pousse, se gâte, se décompose, il emploie des termes en rapport avec notre chair, ainsi ; « reprend vie », ainsi « meurt »; manières de parler qui ne s'appliquent pas proprement aux semences, mais aux corps. Et il ne dit pas, meurt et vit ensuite, mais, ce qui est plus expressif, ne vit qu'à la condition de mourir. Vous voyez si j'ai raison de vous répéter qu'il prend toujours l'inverse du raisonnement de ses contradicteurs. Ce qu'ils regardaient comme une réfutation de la résurrection, il le prend pour démonstration de cette même résurrection ; ils disaient en effet que le corps ne pouvait pas ressusciter; puisqu'il était mort. Que leur oppose-t-il donc? C’est que précisément s'il ne mourait pas, il ne ressusciterait pas; ce qui fait qu'il ressuscite, c'est qu'il est mort. De même que le Christ, pour démontrer cette vérité, prononce ces paroles : « Si le grain de froment ne meurt après qu'on l'a jeté en terre, il demeure seul; mais, quand il est mort, il porte beaucoup de fruit » (Jean, XII, 24), de même Paul emprunte son exemple aux semences, et il ne. dit pas ; Ne vit pas, mais « ne reprend vie, » ; cette expression prouve encore le pouvoir de Dieu, elle montre que ce n'est pas la force propre de la terre, que c'est, Dieu seul qui fait tout. Et pourquoi ne montre-t-il pas ce qui tenait plus étroitement au sujet , je veux dire la semence humaine? En effet notre génération commence par la corruption , comme celle du froment. C'est quelles deux semences n'ont pas pour le raisonnement, une force égale , celle du froment est bien plus éloquente. Ce que veut l'apôtre, c'est quelque chose qui soit entièrement détruit, il n'y a dans la génération humaine de corruption qu'en partie. Voilà pourquoi c'est la semence du froment qui sert d'exemple. D'ailleurs l'autre , sortie d'un vivant, tombe dans un ventre vivant; mais ici ce n'est pas dans de la chair, mais dans de la terre que la semence tombe , et elle s'y décompose comme le corps, comme le cadavre. Voilà ce qui fait que l'image prise du grain de froment convenait mieux au sujet. « Et quand vous semez, vous ne semez pas le corps qui doit naître (37) ». Tout ce qui précède , concerne le mode de la résurrection ; cette dernière observation répond au doute sur les corps dans lesquels les morts doivent revenir. Or que signifie : « vous ne semez pas le corps qui doit naître? » L'épi entier, le froment nouveau. Ici en effet , le discours ne se rapporte plus à la résurrection même , mais au mode de la résurrection, à la nature du corps qui ressuscitera, à savoir.: s'il ressemblera au corps précédent, ou s'il sera meilleur et plus beau ; et le môme exemple sert à deux fins, l'exemple prouve que le corps ressuscité sera de beaucoup supérieur.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
33. 36. Aber wird Jemand sagen: Wie erstehen die Todten? Mit welchem Körper kommen sie? Unverständiger! Was du säest, wird nicht belebt, wenn es nicht zuvor stirbt.
I. Der Apostel, der sonst so mild und sanft ist, wird hier in seiner Rede, etwas bitter wegen der Ungereimtheit von Seite der Gegner. Damit jedoch begnügt er sich nicht, sondern er führt auch Gründe und Beispiele an, um die Zanksüchtigen auch dadurch zu widerlegen. Oben hatte er gesagt: „Wie durch einen Menschen der Tod, so kam durch einen Menschen die Auferstehung;“ hier aber löst er einen Einwurf von Seite der Heiden. Siehe aber, wie er das Bittere dieser Rüge neuerdings mildert; denn er spricht nicht: „Aber vielleicht fastet ihr,“ sondern er stellt den Widersprechenden als unbestimmt hin, um durch eine kühne und scharfe Sprache die Zuhörer nicht so stark zu verwunden. Er stellt aber zwei Bedenklichkeiten auf: in Bezug auf die Art und Weise der Auferstehung und in Betreff der Beschaffenheit der Leiber; denn Beides zogen die Heiden in Zweifel und sagten: Wie wird das Aufgelöste S. 727 wieder erstehen? und: „Mit welchem Körper kommen sie?“ Was heißt aber Das: „Mit welchem Körper?“ Werden sie mit diesem verweslichen und vergänglichen oder mit einem andern erscheinen? Darauf zeigt er ihnen, daß ihre Frage nicht etwas Zweifelhaftes, sondern etwas Ausgemachtes betreffe, und spricht heftiger: „Unverständiger! Was du säest, wird nicht belebt, wenn es nicht zuvor stirbt.“ So pflegen wohl auch wir es zu machen mit Denen, welche gegen ausgemachte Dinge Widerspruch einlegen. Warum beruft er sich aber nicht sofort auf die göttliche Allmacht? Weil er es mit Ungläubigen zu thun hat; denn so oft er zu Gläubigen spricht, sind ihm die Vernunftbeweise nicht sonderlich nöthig. An einer andern Stelle sagt er: „Welcher umbilden wird den Leib eurer1 Niedrigkeit, gleichgestaltet dem Leibe seiner Herrlichkeit,“2 und lehrte damit etwas Größeres als die Auferstehung; aber er führte keine Beispiele an, sondern beruft sich statt aller Beweise auf die göttliche Macht, indem er also fortfährt: „Gemäß der Kraft, durch welche er auch vermag, sich Alles unterzuordnen.“ Hier aber führt er auch Vernunftgründe an. Nachdem er nämlich die Sache aus der Schrift bewiesen, setzt er zum Überflusse noch Dieses hinzu für Diejenigen, die nicht an die Schrift glauben, und sagt: „Unverständiger! Was du säest“ — das heißt: Du hast selbst den Beweis von Dem, was du täglich selbst thust, und du zweifelst noch? Darum nenne ich dich einen Thoren, weil du nicht einmal Das verstehst, was du tagtäglich thust, und an der göttlichen Macht zweifelst, während du doch selbst eine Auferstehung bewirkest. Mit großem Nachdrucke sagt er: „Was du säest,“ du, Sterblicher und Hinfälliger! Und siehe, wie er sich gerade jener Ausdrücke bedient, welche für seinen Gegenstand passen; denn er sagt: „Es wird nicht belebt, wenn es nicht zuvor stirbt.“ Er bedient sich nicht der eigenthüm- S. 728 lichen Ausdrücke, die wir vom Samen gebrauchen, wie z. B. er sproßt, geht auf, fault und zerfällt, sondern solcher, die sich zunächst auf unsere Leiber beziehen, wie: „wird belebt,“ „erstirbt“, was eigentlich nicht vom Samen, sondern von den Leibern gilt. Und er sagt nicht: Es lebt auf, nachdem es erstorben ist, sondern stärker: Es lebt darum auf, weil es erstirbt. Du siehst, daß er, wie ich immer sage, das Gegentheil des Einwurfes beweiset. Was nämlich die Gegner als ein Zeichen des Nichtauferstehens ansahen, daraus beweist er die Gewißheit der Auferstehung; Denn Jene behaupteten, der Leib könne nicht auferstehen, weil er gestorben sei; er aber kehrt die Sache um und sagt, wenn er nicht sterbe, so könne er nicht auferstehen, und weil er sterbe, werde er gewiß auferstehen. Denn Christus lehrt offenbar: „Wenn das Weizenkorn nicht in die Erde fällt und erstirbt, so bleibt es allein; erstirbt es aber, so trägt es viele Frucht.“3 Paulus nimmt sein Beispiel eben daher, sagt aber nicht: Es lebt nicht auf, sondern: „Es wird nicht belebt,“ wobei er sich wieder auf die Kraft Gottes bezieht, und zeigt, daß nicht die natürliche Beschaffenheit der Erde, sondern Gott Alles bewirke. Und warum führt er nicht Das an, was hier passender wäre, nämlich den menschlichen Samen? Denn auch unsere Geburt beginnt wie beim Samenkorn mit der Zerstörung. Weil es in beiden Fällen nicht Dasselbe ist; denn bei diesem (Samenkorn) ist es bedeutungsvoller: er sucht nämlich etwas Ganzes, das zerstört werden muß; im erstern Falle ist es nur ein Theil. Übrigens kommt der menschliche Samen von einem lebendigen Körper und fällt in einen lebendigen Leib; im andern Falle hingegen wird das Samenkorn nicht in einen Leib, sondern in die Erde geworfen und löst sich darin gleich einem Leichname auf. Auch in dieser Beziehung paßte das Beispiel wohl besser.
S. 729 37. Und wer da säet, nicht den künftigen Leib säet er.
Das oben Gesagte bezieht sich auf die Frage, wie die Todten auferstehen; was hier gesagt wird, auf das Bedenken, mit welchem Leibe sie kommen. Was heißt aber Das: „Nicht den künftigen Leib säest du?“ Nicht eine vollkommene Aehre, nicht frischen Weizen. Denn hier ist nicht mehr von der Auferstehung die Rede, sondern von der Art und Weise derselben, von der Beschaffenheit des auferstehenden Leibes, ob er in derselben oder in einer besseren und herrlicheren Gestalt erscheinen werde; und er zeigt aus eben demselben Beispiele, daß er weit vortrefflicher sein wird.