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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Car Jésus a élevé un trophée et nous a décerné des couronnes qui ne nous étaient pas dues, mais qui sont un présent de sa bonté. « Ainsi, mes frères, demeurez fermes et inébranlables (58) ». Cette exhortation a (596) pour elle la justice et l'à-propos. Point de faiblesse; point d'hésitation ; ne vous laissez pas abattre , ne vous découragez pas sans motifs. « Travaillez sans. cesse à l'oeuvre de Dieu » ; c'est-à-dire, à rendre votre vie pure. Il ne dit pas : Faites le bien, mais : « Travaillez sans cesses, pour que le zèle déborde de vos cœurs quand vous vous mettez à l'oeuvre, pour que vous fassiez votre devoir et au delà. « Sachant que votre travail ne sera pas sans récompense en Notre-Seigneur»: Que dis-tu, Paul? Encore des travaux? Oui, encore des travaux ; mais des, travaux qui rapportent des couronnes, et qui ont le ciel en perspective. Car autrefois, en laissant derrière lui, le paradis, l'homme a dû souffrir des travaux qui étaient le châtiment de ses fautes ; les travaux dont il s'agit, au contraire,, lui promettent les palmes de la vie future. Lorsqu'on se place à un pareil point de vue, lorsqu'on lève les, yeux et qu'on aperçoit les secours qui nous viennent d'en haut, ce ne sont plus là des travaux. Aussi Paul a-t-il dit : Votre travail ne sera pas sans récompense en Notre-Seigneur. Nos premiers travaux étaient un châtiment; ceux-ci ne sont qu'un acheminement au bonheur qui nous est réservé dans l'autre vie. Il ne faut donc pas nous endormir, mes chers frères. Ce n'est point en nous laissant aller au courant de la paresse et de l'inertie que nous arriverons au royaume des cieux ; ce n'est point en nous abandonnant aux délices d'une vie molle et efféminée. Estimons-nous heureux de pouvoir conquérir un si grand bonheur à forée de pénitences, de mortifications, de souffrances sans nombre , de difficultés et de travaux. N'apercevez-vous pas l'intervalle immense qui sépare la terre des cieux, les guerres qui nous menacent, la pente qui entraîne l'homme vers le vice, les précipices dont le péché nous entoure, et les piéges qu'il sème au milieu de notre route ? Pourquoi donc nous créer tant de soucis qui ne nous sont pas imposés par la nature? Pourquoi nous susciter cette foule. d'embarras ? Pourquoi nous charger de tant de fardeaux ? Le Christ n'a-t-il pas voulu nous détourner de tous ces soins en nous disant : « Ne vous inquiétez ni de votre nourriture ni de votre habillement? » (Matth. VI, 25.) Or, si nous ne devons nous inquiéter ni de la nourriture qui nous est nécessaire, ni de nos vêtements, à quoi bon cet attirail et ce luxe ? Ceux qui se plongent dans le gouffre de tant de besoins factices; pourront-ils jamais en sortir ? Est-ce que saint Paul ne vous a pas dit : « Celui qui est enrôlé au service de Dieu, ne s'embarrasse point des affaires de cette vie?» (II Tim. II, 4.) Malgré cela, nous nous plongeons dans les d'élites, nous sommes esclaves de notre ventre, nous nous enivrons, nous nous tourmentons pour des choses qui nous sont étrangères, et nous n'apportons aux choses célestes que l'attention d'une âme molle et efféminée. Ne savez-vous pas que la récompense qui vous est promise est une récompense plus qu'humaine? Quand on rampe sur la terre, on ne peut monter au ciel ; et nous, loin de nous étudier à. mener une vie conforme à la nature de l'homme, nous nous ravalons au-dessous .de la brute. Ne savez-vous donc pas à quel tribunal vous comparaîtrez? Ne songez-vous donc pas qu'on vous demandera compte de vos paroles et de vos pensées; à vous qui ne veillez même pas sur vos actions? « Un regard lascif jeté sur une femme est déjà l'adultère ». (Matth. V, 28.) Et ces hommes qui auront à rendre compte d'un simple regard de curiosité, ne craignent pas de pourrir dans le péché ! « Celui qui traite son frère de sot, sera plongé dans la géhenne ». (Matth. V, 22.) Et nous ne cessons d'accabler notre prochain d'outrages, nous ne cessons de lui dresser des embûches de toute espèce! Il est tout simple d'aimer celui qui nous aime ; c'est là le mérite d'un païen. Et nous autres , nous haïssons ceux-là même qui nous aiment ! Quel pardon pouvons-nous espérer? Nous devrions, on nous l'a ordonné, ne pas nous contenter d'observer les prescriptions de l'ancienne loi, et, dans la mesure même de cette ancienne loi, notre vertu est insuffisante ! Quelle bouche éloquente nous arrachera au châtiment qui nous. menacé ? Quel défenseur viendra nous assister et nous secourir, nous, misérables pécheurs marqués pour le, supplice? Aucun; mais nous hurlerons comme des réprouvés, nous pleurerons, nous grincerons des dents, nous gérons en proie aux tourments; car nous serons condamnés à de profondes ténèbres, à des douleurs inévitables, à des peines insupportables. C'est pourquoi, je vous en prie, je vous en conjure, je vous en supplie à genoux : tandis que; pour marcher dans cette vie, nous avons encore quelque appui, ouvrons nos âmes aux paroles de (597) l'apôtre; qu'elles excitent en nous des sentiments de componction; convertissons-nous ; devenons meilleurs. Ne nous exposons pas, comme le mauvais riche, à pousser des lamentations inutiles, quand nous serons jetés dans les ténèbres extérieures. Ne nous exposons pas à répandre des larmes qui ne sauraient remédier à nos maux. En vain un père, un fils, un ami, qui aurait auprès de Dieu quelque influence, élèverait pour vous la voix, si vos actions. étaient là pour vous condamner. Tel est ce tribunal : il juge d'après les actes; nos actes seuls peuvent nous sauvez. En. vous tenant un pareil langage, je ne veux pas vous affliger, je ne veux pas vous jeter dans le désespoir; je veux que, renonçant à nous repaître de vaines et frivoles espérances, nous cultivions la vertu , sans mettre notre confiance, dans tel ou tel secours étranger. Si nous sommes lâches et;négligents, il n'y aura ni Juste, ni prophète, ni apôtre, .il n'y aura personne qui soit en état de venir à notre aide. Mais soyons zélés, soyons diligents, et nous trouverons dans nos actes de puissants défenseurs, et nous jouirons en. toute liberté, en toute sûreté, du bonheur que Dieu réserve à ceux qui l’aiment. Ce Bonheur, puissions-nous tous l'obtenir, etc.
Traduit par M. BAISSEY
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
57. Gott aber sei gedankt, welcher uns den Sieg gegeben hat durch unsern Herrn Jesus Christus!
Den Sieg hat er erkämpft, aber auch uns läßt er die Siegeskrone zukommen, nicht aus Schuldigkeit, sondern aus reiner Liebe.
38. Somit, meine Brüder, seid fest und unerschütterlich.
Wohl recht und passend ist diese Ermahnung; denn Nichts wirkt so niederschlagend, als der Wahn, man werde ohne Grund und Ursache von Trübsal geplagt. „Überschwenglich in dem Werke des Herrn immerdar,“ d. h. in reinem Wandel. Er sagt nicht: thuet das Gute, sondern: „überschwenglich;“ er will nämlich, daß wir es hochgradig ausüben und die gewöhnlichen Schranken überschreiten. „Da ihr wisset, daß euer Mühen nicht eitel ist im Herrn.“ Was sagst du? Abermal Mühe? Wohl Mühe, aber eine solche, die Kronen einbringt und in den Himmel führt. Die erste Mühe, die auf die Vertreibung aus dem Paradiese folgte, war eine Strafe für die begangene Sünde; diese dagegen ist der Grund des künftigen Lohnes. Und eben darum, und weil wir uns auch eines mächtigen Beistandes von oben erfreuen, kann man es wohl nicht als „Mühe“ bezeichnen. Deßhalb fügt er auch bei: „im Herrn;“ denn die erste mühsame S. 750 Arbeit war zu unserer Strafe; diese aber dient zur Erlangung der zukünftigen Güter.
Seien wir also nicht schläfrig, o Geliebte! Denn unmöglich können wir in’s Himmelreich eingehen, wenn wir nachläßig sind, und zwar ebensowenig wie Diejenigen, die sich der Wollust und der Weichlichkeit hingeben. Denn glücklich dürfen wir uns schätzen, wenn wir durch strenge Abtödtung und Selbstverläugnung und nach tausend Mühseligkeiten jener Güter theilhaftig werden. Oder sehet ihr nicht, welcher Abstand ist zwischen dem Himmel und der Erde? Welch’ ein. schwerer Krieg uns bevorsteht; wie sehr der Mensch zum Bösen geneigt ist; wie uns das Laster umringt; wie viele Schlingen uns gelegt sind? Warum laden wir uns also ausser den unvermeidlichen Sorgen immer noch mehrere auf, machen uns immer noch mehr zu schaffen und vergrößern unsere Last? Ist es nicht genug mit der Sorge für Nahrung, Kleidung und Hauswesen? Machen uns die täglichen Bedürfnisse nicht hinreichend zu schaffen? Hat ja doch auch Christus davor gewarnt mit den Worten: „Seid nicht ängstlich bekümmert um Speise und Trank für euer Leben, oder um Kleidung für euren Leib.“1 Wenn wir aber um die nöthige Nahrung und Kleidung, sowie für den folgenden Tag nicht ängstlich bekümmert sein sollen: wann werden denn Diejenigen ihr Haupt zu erheben vermögen, die einen solchen Mischmasch2 zusammenraffen und sich in denselben vergraben? Hast du nicht gehört, was Paulus spricht: „Keiner, welcher Kriegsdienste thut (für Gott), verwickelt sich in die Geschäftigkeiten des Lebens.“3 Wir aber geben uns der Wollust hin, dienen dem Bauche und der Schwelgerei, quälen uns mit fremden Dingen und geben uns für den Himmel keinerlei Mühe. Wisset ihr S. 751 nicht, daß die Verheissung übermenschlich ist? Wer auf dem Boden kriecht, kann unmöglich zu der Höhe des Himmels gelangen. Wir aber leben nicht einmal menschlich, sondern sind schlimmer geworden als vernunftlose Thiere. Wisset ihr nicht, vor welchem Richterstuhle wir erscheinen werden? Bedenket ihr nicht, daß wir über Worte und Gedanken werden Rechenschaft ablegen müssen? Und wir kümmern uns nicht einmal um unsere Werke! Denn es heißt: „Wer ein Weib ansieht mit sinnlicher Begierde nach ihr, der hat mit ihr schon die Ehe gebrochen.“4 Und dennoch fürchten sich die Menschen, die schon ob eines vorwitzigen Blickes Rechenschaft ablegen müssen, nicht einmal vor der Fäulniß sündhafter Werke! „Wer zu seinem Bruder sagt: Du Narr! wird der Hölle verfallen.“5 Wir aber hören nicht auf, unzählige Lästerworte gegen die Brüder auszustoßen und ihnen vielfach nachzustellen. Wer nur Die liebt, die ihn wieder lieben, thut nicht mehr als ein Heide; und wir beneiden sie noch gar! Wie mögen wir nun Verzeihung erlangen, wenn wir, denen geboten ist, vollkommener zu sein als die Alten, nicht einmal diese erreichen? Wer wird uns in Schutz nehmen? Wer uns beistehen und helfen am Tage der Rache? Niemand; sondern ohne Rettung werden wir heulend, wehklagend und zähneknirschend unter schrecklichen Qualen hingeführt werden in die lichtlose Finsterniß, in die ewigen Peinen zu einer endlosen Strafe.
Darum ermahne und bitte ich euch flehentlich: lasset uns, so lange wir noch dieses kurze Leben genießen, diese Worte beherzigen; lasset uns Buße thun und uns bekehren, damit wir nicht gleich jenem Reichen fruchtlos dort weinen und rettungslos wehklagen müssen. Kein Vater, kein Sohn, kein Freund, gar Niemand, wie angesehen er immer bei Gott sei, wird dich retten können, wenn deine eigenen Werke gegen dich sprechen. Denn also beschaffen ist jenes Gericht: S. 752 Gott richtet die Werke allein; denn ohne dieselben gibt es kein Heil. Und Dieses sage ich, nicht um euch zu betrüben oder in Verzweiflung zu stürzen, sondern damit wir uns nicht in thörichten und leeren Hoffnungen wiegen, nicht auf Diesen oder Jenen vertrauen, und es unterlassen, uns selbst der Tugend zu widmen. Denn woferne wir selbst nachläßig sind, wird uns kein Gerechter, kein Prophet, kein Apostel, Niemand uns beistehen. Wenn wir aber eifrig sind, so werden unsere Werke uns hinreichend schützen, und mit Zuversicht werden wir jene Güter erlangen, die Gott Denen verheissen hat, die ihn lieben. Mögen wir alle derselben theilhaftig werden durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit u. s. w. Amen.