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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Weil sie aber auch so noch in Verwirrung geriethen, so thut er auch jetzt, was er früher gethan. Gleichwie er sie oben durch Erwähnung des Nutzens ermuntert und darauf vollends zum Schweigen gebracht hat mit den Worten: „Aber Dieß alles wirkt ein und der nämliche Geist, welcher den Einzelnen zutheilt, so wie er will,“ — so beweist er auch hier aus Gründen, daß es so nützlich sei, S. 520 und führt dann Alles auf Gottes Rathschluß zurück mit den Worten:
18. Nun aber hat Gott die Glieder gesetzt jedes einzelne von ihnen am Leibe, so wie er gewollt hat.
Wie er vom Geiste gesagt: „So wie er will,“ so auch hier: „So wie er gewollt hat.“ Forsche also nicht vorwitzig nach dem Grunde, warum so und warum nicht so! Denn wenn wir auch tausend Gründe anführen könnten, daß es so recht ist, so können wir es dadurch am besten beweisen, wenn wir sagen: Wie es der weiseste Schöpfer gewollt, also ist es geschehen; denn was dieser will, Das ist eben zweckdienlich. Wenn wir nun bezüglich des Körpers nicht vorwitzig grübeln sollen, so gilt Dieß um so mehr bezüglich der Kirche. Und siehe da seine Weisheit! Er nennt nämlich nicht den Unterschied (der Glieder) ihrer Natur nach, auch nicht ihrer Wirksamkeit nach, sondern nach der Stelle, die sie einnehmen; er sagt: „Nun hat Gott die Glieder gesetzt jedes einzelne von ihnen am Leibe, so wie er gewollt hat. Mit Recht sagt er: „Jedes einzelne,“ wodurch er zeigt, daß alle ihren Nutzen haben. Denn du kannst wohl nicht sagen, Gott habe diesem seine Stelle angewiesen, jenem aber nicht; Jedes hat nach seinem Willen die ihm angemessene Stelle. Dem Fuße ist es zuträglich, daß er diesen Platz einnimmt, nicht dem Haupte allein; und würde er diesen verändern und mit einem andern, selbst scheinbar bessern, vertauschen, so würde er Alles verlieren und verderben; denn er würde seine Stelle einbüßen und die andere doch nicht erreichen. „Wären die aber alle ein einziges Glied, wo (wäre) der Leib?“
20. Nun aber sind zwar viele Glieder, jedoch ein Leib.
Abwechselnd sucht er sie bald durch Gottes Anordnung, bald durch Vernunftgründe zu überzeugen. Denn wer bloß S. 521 widerlegt, bringt den Zuhörer gegen sich auf; wer ihn gewöhnt, überall nach dem Grunde zu fragen, der lahmt seinen Glauben. Darum thut Paulus bald das Eine, bald das Andere; er bewegt sie zum Glauben ohne Widerspruch, und nachdem er sie zum Schweigen gebracht, führt er auch wieder Gründe an. Betrachte mir ferner, wie muthig er kämpft und wie vollständig er siegt! Eben aus Dem, worin sie eine Verschiedenheit der Ehre zu finden vermeinten, beweist er ihnen, daß sie gleicher Ehre gewürdiget seien. Wie, werde ich gleich sagen. „Wären die aber alle,“ spricht er, „ein einziges Glied, wo (wäre) der Leib?“ Das will sagen: Herrschte in euch nicht eine solche Verschiedenheit, so würdet ihr keinen Körper ausmachen; und würdet ihr keinen Körper ausmachen, so wäret ihr nicht eins; und wäret ihr nicht eins, so wäret ihr an Ehre nicht gleich. Nun aber seid ihr eben darum ein Körper, weil ihr nicht alle dieselbe Geistesgabe besitzet. Und da ihr einen Körper ausmachet, so seid ihr eins, und in Bezug auf den Körper ist zwischen euch kein Unterschied. So verursacht gerade diese Verschiedenheit die Gleichheit der Ehre. „Nun aber sind zwar viele Glieder, jedoch ein Leib.“
Dieses wollen nun auch wir bedenken und alle Mißgunst verbannen. Lasset uns weder Jene beneiden, die höhere Gaben empfingen, noch Jene verachten, denen geringere mitgetheilt wurden; denn so hat Gott es gewollt; darum dürfen wir nicht widerstreben. Bist du aber damit nicht zufrieden, so bedenke, daß ein Anderer auch deine Verrichtung nicht zu übernehmen vermag. Wenn auch deine Gabe geringer ist, so übertriffst du ihn doch hierin; ist Jener größer, so stebt er doch hierin dir nach, und so ist nun Gleichheit vorhanden. Auch am Körper scheint manches Glied von geringer Bedeutung zu sein; fehlt es aber, so erwächst oft selbst für die größern Glieder ein erheblicher Nachtheil. Denn was ist am Körper unansehnlicher als die Haare? Nimmst du aber diese unbedeutenden Dinge von den Augenbrauen und Augenlidern weg, so benimmst S. 522 du dem Gesichte seine ganze Anmuth, und das Auge erscheint dann nicht mehr so schön. Zwar ist der Schaden nicht groß, allein alle Schönheit ist weg, ja nicht Das allein, sondern auch die Augen leiden dadurch nicht wenig, denn jedes von unsern Gliedern hat seine besondere und gemeinschaftliche Verrichtung; so ist auch die Schönheit an uns zugleich eine besondere und allgemeine. Zwar scheinen diese Dinge verschieden zu sein; allein sie sind genau mit einander verbunden, und wenn das eine verdirbt, so geht auch das andere verloren. Denke dir glänzende Augen, reizende Wangen, rothe Lippen, eine regelrechte Nase, hohe Augenbrauen; wenn du aber auch nur eines dieser Glieder ein wenig verunstaltest, so ist die Schönheit aller dahin, und Alles, was früher schön war, wird nun traurig und häßlich erscheinen. Zerstöre nur die äusserste Nasenspitze, und es wird Alles in hohem Grade häßlich werden, obgleich ein einziges Glied verstümmelt wurde. Dasselbe kannst du an der Hand sehen, wenn du auch nur einen Nagel von einem Finger abreissest.
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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Et ensuite, ces réflexions mêmes ne les empêchant pas de se,troubler; il recommence ici encore ce qu'il a déjà fait: de -même que, plus haut, il les consolait par l'utilité , et qu'ensuite il leur fermait vivement la bouche, en leur disant : « Or, c'est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses , distribuant, à chacun, ses dons selon qu'il lui plaît »; de même ici, après les raisonnements qui montrent que tout a été fait pour l'utilité, il ramène encore toutes choses à la volonté de Dieu, en disant: « Mais Dieu a mis dans le corps plusieurs membres et il a placé chacun d'eux comme il lui a plu (18) ». De même qu'en parlant de l'Esprit, il disait . « Selon qu'il lui plaît»; de même ici,« comme il lui a plu ». Pas d'indiscrète curiosité dans le but de savoir pourquoi ceci est de telle façon, et ceci de telle autre. C'est qu'en effet, quand nous emploierions mille expressions différentes, nous ne pourrions pas montrer la sagesse de ]'oeuvre autant que nous le faisons par ces mots : L'ouvrier par excellence a voulu, et, comme il a voulu, les choses ont été faites; car tout ce qu'il veut est toujours utile. Et maintenant , si., à propos de notre corps, nous n'en soumettons pas les membres à une enquête curieuse, à bien plus forte raison devons-nous nous abstenir à propos de l'Église. Et remarquez la sagesse de l'apôtre : il ne parle pas de la différence naturelle ni de celle qui vient des opérations, mais de la différence de position ; mais Dieu, dit-il, a mis
dans le corps plusieurs membres, et il a placé chacun d'eux comme il lui a plu. Et c'est avec raison que l'apôtre dit : « Chacun d'eux », montrant l'utilité de tous. En effet, impossible de dire que Dieu a placé tel membre, mais qu'il n'a pas placé tel autre; chacun des membres a été placé selon la volonté de Dieu. C'est pourquoi c'est l'utilité du pied d'avoir été placé de telle manière; et ce n'est pas seulement l'utilité de la tête. Et supposé l'ordre changé, supposé qu'abandonnant le lieu qui lui est propre, il passe dans un autre lieu, quand même il paraîtrait prendre une plus belle place, le pied aurait tout perdu et tout gâté, perdu la place qui lui est propre, sans en acquérir une autre.
« Si tous les membres n'étaient qu'un seul membre, où serait le corps? Mais il y a plusieurs membres, et tous ne sont qu'un corps (20) ». Après avoir suffisamment fermé la bouche aux fidèles trop curieux, en leur parlant de la disposition que Dieu a voulue, l'apôtre recommence les raisonnements; il ne suit pas toujours soit l'une soit l'autre de ces deux pratiques, il les alterne pour varier son discours. Se contenter de fermer la bouche aux contradicteurs, c'est jeter le trouble dans les pensées ; accoutumer l'auditeur à se rendre raison de tout, c'est porter atteinte à sa foi. Aussi, Paul s'y prend souvent de manière que les auditeurs consentent à croire et cessent de se troubler; et, après leur avoir fermé la bouche, il fait plus, il leur donne des explications. Voyez le zèle laborieux et la plénitude de la victoire. Les raisons qui leur faisaient croire qu'ils n'étaient pas égaux en honneur, servent précisément, dans la bouche de l'apôtre, à montrer qu'ils ont cette égalité d'honneur. Mais comment cela ? C'est ce que je vais dire : « Si tous les, membres», dit l'apôtre, « n'étaient qu'un seul membre, où « serait le corps ? » C'est-à-dire, s'il n'y avait pas en vous des différences considérables, vous ne seriez pas un corps; si vous n'étiez pas un corps, vous ne seriez pas un seul et même tout; si volas n'étiez pas un seul et même tout, vous ne seriez pas égaux en honneur. Si vous étiez égaux en honneur, vous ne seriez pas un corps; si vous n'étiez pas un corps, vous ne seriez pas un seul et même tout; si vous n'étiez pas un seul et même tout, comment seriez-vous égaux en honneur? Mais, c'est précisément parce que vous n'avez pas (499) tous le même don que vous êtes un corps, et parce que vous êtes un corps, vous êtes tous un seul et même tout, et rien ne vous distingue l'un de l'autre, en tant que vous êtes un corps. D'où il arrive que c'est la différence considérable entre vous qui produit surtout votre égalité d'honneur, et voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « Mais il y a plusieurs membres, et tous ne sont qu'un seul corps ».
Pénétrés, nous aussi, de ces pensées, bannissons tout sentiment d'envie, .ne soyons pas jaloux de ceux qui possèdent de plus grands dons; ne méprisons pas ceux qui en ont reçu de moindres , car c'est ainsi que Dieu l’a voulu; cessons donc de nous insurger. Si le trouble est encore dans vos pensées, considérez que souvent celui à qui vous portez envie, ne saurait accomplir ce que vous savez faire, d'où il suit qu'inférieurs à lui, vous le surpassez à ce titré ; que supérieur à vous, à ce titre il est vaincu par vous, et que c'est là ce qui constitue l'égalité. En effet, dans le corps même, les membres modestes n'accomplissent pas de modestes fonctions, et souvent, en cessant de les remplir, ils affaiblissent les membres importants. Quoi de moins considérable que les poils à la surface du corps? eh bien, ces poils chétifs, enlevez-les des sourcils et des paupières; et c'en est fait de toute la beauté du visage, de la beauté des yeux. La perte est légère, et cependant toute la beauté du visage est détruite, et non-seulement la beauté, mais ce qu'il y a d'utile dans l'activité des. yeux est compromis; car chacun de nos membres accomplit une fonction d'un caractère spécial et une fonction d'un caractère commun; nous avons aussi en nous une beauté qui nous est propre, et une qui nous est commune. Ces membres paraissent divisés; ils sont pourtant unis avec le plus grand soin; que l'un périsse, et l'autre; périt en même temps. Voyez encore : il faut que les yeux soient brillants, la joue souriante, la lèvre rouge, le nez droit, le sourcil étendu; dérangez, si peu que ce soit, le moins important de ces détails, vous compromettez la beauté commune, et vous ne verrez que laideur dans tout ce qui apparaissait auparavant avec tant de beauté. Ecrasez l'extrémité du nez, et vous répandez la laideur sur tout l'ensemble du corps, quoique vous n'ayez mutilé qu'un seul membre. Et maintenant, dans la main, enlevez. Simplement l'ongle d'un doigt, vous verrez le même résultat.