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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
2.
Accordez-moi, dit-il, cette grâce, ne me forcez pas à montrer que, même quand je suis présent, je peux faire ressentir ma hardiesse au besoin, c'est-à-dire, châtier et punir, Voyez-vous cette modestie qui ne fait rien pour paraître en spectacle, qui, même quand la nécessité est évidente, parle ici de hardiesse? « Je vous prie », dit-il, « que, quand je serai présent, je ne sois point obligé d'user avec confiance de cette hardiesse qu'on m'attribue, envers quelques-uns ». Un maître doit surtout se garder de la précipitation dans les châtiments, il doit redresser, il doit toujours différer, temporiser avant de punir. Maintenant quels sont ceux à qui l'apôtre s’adresse? Des hommes « qui s'imaginent que nous nous conduisons selon la chair ». On l'accusait donc d'hypocrisie, de méchanceté, d'orgueil : « Car encore que nous virions dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair (3) ». Ici commencent des figures propres à intimider l'esprit des contradicteurs : nous sommes (129) revêtus de chair, dit-il,. je n'en disconviens pas, mais nous ne vivons pas pour la chair. Je me trompe, il ne s'exprime pas ainsi, il tempère une parole qui ferait l'éloge de sa vie ; il parle de la prédication, il, montre que ce n'est pas une oeuvre de l'homme, appuyée sur les secours qui viennent d'en bas. Aussi ne dit-il pas, nous ne vivons pas se1on la chair, mais « nous ne combattons pas selon la chair » ; ce qui veut dire, nous avons entrepris une guerre, des combats, mais que nous ne soutenons pas avec des armes charnelles, en nous appuyant sur quelque secours humain. « Car nos armes ne sont pas charnelles (4) ».
Quelles sont les armes charnelles? Les richesses, la gloire, la puissance, l'éloquence, l'habileté , l'intrigue , la flatterie, la feinte, toutes les autres ressources du même genre. Nos armes à nous ne ressemblent pas à celles-là; mais quelles sont-elles? « Mais puissantes en Dieu ». L'apôtre ne dit pas, nous ne sommes pas charnels, mais, « nos armes ». Je l'ai déjà dit, il ne parle que de la prédication, et c'est à Dieu qu'il rapporte toute puissance. Et il ne dit pas, nos armes sont spirituelles; le reproche de vivre selon la chair semblait amener cette opposition d'armes spirituelles; mais il dit, « puissantes », et par là il fait entendre que celles de ses ennemis sont sans force et sans puissance. Et remarquez la mesure et la modération des termes. Il ne dit pas, nous sommes puissants, mais : « Nos armes sont « puissantes en Dieu ». Ce, n'est pas nous qui les avons rendues telles, c'est Dieu lui-même. En effet, on les frappait de verges, on les chassait en tous lieux, ils souffraient mille douleurs, des maux innombrables, autant de preuves de leur faiblesse; voilà pourquoi l'apôtre dit, pour montrer que la puissance est à Dieu : « Mais puissantes en Dieu ». Car ce qui fait le mieux voir combien sa force est grande, c'est qu'avec de telles armes il triomphe. Oui, quoique ce soit nous qui les portions ces armes, c'est Dieu lui-même qui s'en sert pour combattre et pour produire ses oeuvres. Suit maintenant un long éloge de ces armes : « Pour renverser les remparts». N'allez pas, à ce mot de remparts, vous représenter quelque chose de sensible ; voilà pourquoi l'apôtre dit : « En détruisant les raisonnements humains » ; l'image est pour exalter la puissance divine; ce qui la suit prouve qu'il s'agit d'une guerre spirituelle. Ces remparts ne sont pas élevés contre dés corps, mais des âmes. Aussi sont-ils plus solides, aussi faut-il, pour les renverser, des armes plus puissantes. Ces remparts signifient, pour l'apôtre, l'orgueil de la sagesse des Grecs, leurs sophismes, leurs raisonnements. Dieu a fait bon marché de toutes ces armes dressées contre les fidèles : « En détruisant les raisonnements humains, et tout ce qui s'élève avec hauteur contre la science de Dieu (5) ».
Il continue la métaphore, pour donner plus de force à son discours. Remparts, dit-il, tours, fortifications quelconques, il faut que tout cède à ces armes. « Et réduisant en captivité tout esprit, pour le soumettre à l'obéissance de Jésus-Christ ». L'expression de réduire en captivité quelque chose d'affligeant, elle marque la perte de la liberté. Pourquoi donc l'apôtre l'emploie-t-il? Il l'emploie en un autre sens. Servitude signifie deux choses, et que l'on est déchu de la liberté, et que l'on est au pouvoir de la force, sans espérance de se relever. C'est dans ce dernier sens que l'apôtre a entendu la captivité. Comme quand il dit: « J'ai dépouillé les autres Eglises » (II Cor. XI, 8), il fait savoir par là qu'il ne s'y est pas introduit comme un voleur qui se cache, mais seulement qu'il a tout pris, tout emporté ce qu'on lui a donné; de même ici : « Réduisant en captivité » , ne marque pas un combat à forces égales, mais une victoire facilement remportée. Et il ne dit pas un ou deux esprits seulement, mais, « tout esprit » ; il ne dit pas Nous sommes vainqueurs, nous avons l'avantage; il dit plus : « Nous réduisons en captivité » ; de même que plus haut, il ne dit pas : Nous faisons avancer les machines contre les remparts, mais : Nous les détruisons, car la supériorité de nos armes n'admet pas de comparaison. Et en effet, nous ne combattons pas avec des paroles, mais avec des actions contre des paroles, non avec une habileté qui tient à la chair, mais revêtus de l'esprit de douceur et de force. Comment donc, dit-il, pouvais-je me glorifier , étaler l'orgueil des paroles, écrire des menaces épistolaires, encourir les accusations de ceux qui disent : « Les lettres de Paul sont graves et fortes » (II Cor. X, 40), puisque c'est en cela que notre pouvoir consiste le moins ?
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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)
II.
So thut denn Das mir zuliebe, will er sagen, daß ihr mich nicht zwingt, zu zeigen, wie ich auch anwesend kühn aufzutreten vermag wider Die, welche es nöthig machen, d. h. sie strenge zu bestrafen. Siehst du, wie fern dem Apostel die Ehrsucht liegt, wie wenig es ihn verlangt, seine Macht zu zeigen? Denn selbst da, wo die Nothwendigkeit vorliegt, redet er noch von kühnem Auftreten, von Wagniß. „Ich bitte aber,“ sagt er, „daß ich nicht anwesend muthig sein müsse mit der Zuversicht, mit welcher ich kühn aufzutreten gedenke wider Einige.“ So ziemt es dem Lehrer vor Allem, daß er nicht alsogleich zur Strafe schreitet, sondern vorher zu bessern sucht und mit der Züchtigung säumt und zögert. Wer sind denn aber Jene, denen der Apostel droht? „Die da wähnen, daß wir nach dem Fleische wandeln.“ Es sind Jene, die ihm Verstellung, Arglist und Anmaßung zum Vorwurfe machten.
3. Denn im Fleische wandelnd streiten wir nicht nach dem Fleische.
Hier nun schreckt er die Gegner schon durch die uneigentliche Redeweise. Wohl sind wir, sagt er, mit dem Fleische umkleidet; ich verneine es nicht; aber wir leben nicht nach dem Fleische. Indeß sagt er auch Das nicht, sondern hält noch einstweilen damit zurück; denn es wäre ein Lob auf sein Leben; er will aber von seiner evangelischen Wirksamkeit reden und zeigen, wie diese nicht auf menschliche Macht sich stütze und keiner irdischen Hilfe bedürftig sei. Darum sagt er nicht: Wir leben nicht nach dem Fleische, sondern: „Wir streiten nicht nach dem Fleische;“ mit anderen Worten: Wir führen wohl Kampf und Krieg, aber wir kämpfen nicht mit fleisch- S. 339 lichen Waffen, wir stützen uns nicht auf menschliche Hilfe.
4. Denn unsere Waffen sind nicht fleischlich.
Welches sind denn fleischliche Waffen? Es sind Reichthum, Ruhm und Macht, Wohlredenheit und Gewalt der Rede, Haschen nach Gunst, Schmeichelei und Verstellung und ähnliche Mittel. Aber unsere Waffen sind nicht solcher Art, sondern wie? „Mächtig durch Gott.“ Paulus sagt nicht: Wir sind nicht fleischlich, sondern: „Unsere Waffen sind es nicht.“ Denn wie schon bemerkt, zunächst redet er von seiner apostolischen Thätigkeit und führt allen wirksamen Erfolg derselben auf Gott zurück. Und er sagt auch nicht: Unsere Waffen sind geistig, obschon dieses der eigentliche Gegensatz zu fleischlich wäre, sondern „mächtig“, worin eben auch das „geistig“ enthalten und zugleich ausgedrückt ist, daß die Waffen der Gegner schwach und ohnmächtig seien. Und beachte dabei seine Demuth! Denn er sagt nicht: Wir sind mächtig, sondern: „Unsere Waffen sind mächtig durch Gott.“ Nicht wir haben sie dazu gemacht, sondern Gott. Denn da die Apostel Geißlungen, Verfolgungen und endloses Ungemach auszustehen hatten, was doch ein Beweis der Schwäche war, so lenkt er das Augenmerk auf die Kraft Gottes und sagt daher: „Sie sind mächtig durch Gott.“ Denn Das gibt den deutlichsten Beweis von der Kraft Gottes, daß er durch solche Waffen überwindet. Wenn daher gleich wir mit ihnen angethan sind, so ist es doch Gott selbst, der durch sie kämpft und wirkt. Und jetzt beginnt er ein ausführliches Lob auf diese Waffen, indem er sagt: „Zum Niederwerfen von Bollwerken.“ Und damit du, wenn du von Bollwerken hörst, nicht an sinnlich Wahrnehmbares denkest, so fügt er bei: „Indem wir Vernunftschlüsse niederwerfen.“ Der bildliche Ausdruck dient zur Veranschaulichung der Sache, die nähere Erklärung aber zeigt das Geistige des Kampfes. Denn jene Bollwerke um- S. 340 schließen Seelen, nicht Leiber; sie sind daher stärker als diese und bedürfen darum auch mächtigerer Waffen. Unter Bollwerken aber versteht Paulus den Hochmuth der Hellenen und die Kraft ihrer künstlichen Schlüsse und Beweise. Gleichwohl aber, will er sagen, haben alle Waffen sich als ohnmächtig erwiesen, die man gegen uns gebrauchte: „Indem wir Vernunftschlüsse niederwerfen.“
5. Und jegliche Erhöhung, die sich erhebt wider die Erkenntniß Gottes.
Der Apostel verweilt noch beim Bilde, um der Rede mehr Anschaulichkeit zu geben. Mögen es Bollwerke sein, sagt er, oder Thürme oder was sonst immer, Alles wankt und weicht vor diesen Waffen. — „Und indem wir jeglichen Gedanken befangen nehmen zum Gehorsame Christi.“ Nun hat aber das Wort „Gefangennehmung“ einen üblen Nebenbegriff; man denkt dabei unwillkürlich an die Beraubung der Freiheit. Warum gebraucht es nun der Apostel? Er nimmt es in einem anderen Sinne. Denn der Ausdruck „Gefangennehmung“ schließt ein Zweifaches in sich, den Verlust der Freiheit und das Unterliegen gegen die Übermacht, so daß man sich nicht mehr erheben kann. Paulus nimmt es hier in diesem zweiten Sinne. Gleichwie er mit den Worten: „Andere Kirchen habe ich beraubt“1 nicht ein heimliches Wegnehmen ausdrücken will, sondern nur, daß er sie von Allem entblößt habe, so denkt er auch hier nicht an die Aufhebung der Freiheit, wenn er sagt: „Indem wir gefangen nehmen.“ Denn es war ja nicht ein Kampf mit gleichen Waffen, sondern er ging mit größter Leichtigkeit vor sich. Und Paulus redet nicht von dem einen oder anderen Gedanken, sondern von jeglichem, auch nicht bloß von Besiegen und Überwinden, sondern von Gefangen- S. 341 nehmung; wie es auch weiter oben nicht hieß: Wir rücken Belagerungswerke gegen die Wälle, sondern: „Wir werfen sie nieder;“ so groß ist nämlich die Überlegenheit seiner Waffen. Wir kämpfen ja, will er sagen, nicht mit Worten gegen Worte, sondern mit Werken gegen Worte, nicht in fleischlicher Weisheit, sondern im Geiste der Milde und der Kraft. Wie sollte ich nun in hohen Worten meinen Ruhm suchen und in Briefen drohen, wie Jene fälschlich von mir ausgeben, indem sie sagen: „Seine Briefe sind gewichtig,“ während doch unsere Stärke nicht in Worten liegt?
-
I. Kor. 11, 8. ↩