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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
3.
Comprenez-vous comment l'apôtre rend les fidèles uniquement responsables et de l'arrogance des faux apôtres et de ce qui paraissait de sa part, de l'imprudence? Ce n'est pas pour exalter ma gloire, c'est pour vous affranchir de votre arrière servitude que je me vois forcé de me glorifier un peu. Il ne faut pas se borner à examiner seulement les paroles, il faut aussi considérer l'intention. Samuel faisait de lui-même un grand éloge en sacrant Saül, quand il disait : « Quel est celui de vous à qui j'ai pris son âne, ou son veau, ou sa chaussure? Qui ai-je opprimé? » (I Rois, XII, 3.) Personne cependant ne l'accusait. Ce n'était pas pour se vanter qu'il parlait ainsi, mais au moment d'instituer un roi, il voulait, en ayant l'air de se justifier, enseigner à ce roi la douceur, la mansuétude. Et considérez la sagesse du prophète, ou plutôt la bonté de Dieu.
... Il voulait d'abord les détourner de prendre un roi. Que fait-il alors ? Il rassemble toutes les charges dont pourra les accabler le roi à venir, comme par exemple, qu'il forcera leurs femmes à tourner la meule, qu'il emploiera les hommes pour conduire ses troupeaux, pour avoir soin de ses mulets (le prophète se plaît à entrer dans le détail de tous les services dont s'entoure le faste de la royauté). Mais quand il voit que ses observations sont inutiles auprès du peuple, que la nation est atteinte d'un mal incurable, alors il compatit à sa faiblesse, et il modère le roi, et il s'efforce de le porter à la douceur. Voilà pourquoi il donne l'exemple de sa propre conduite en témoignage, car personne assurément ne réclamait alors contre lui, ni ne l'accusait; il. n'avait pas besoin de se justifier; ce n'est que pour porter le roi à bien faire, que Samuel parle de lui-même. Aussi, afin. de réprimer l'orgueil de la royauté, il ajoute: « Si vous écoutez le Seigneur, vous et votre roi », tous les biens seront votre partage ; si, au contraire, vous ne l'écoutez pas, tout se tournera contre vous. Amos disait aussi : « Je n'étais ni prophète, ni fils de prophète, je n'étais que bouvier, me nourrissant de mûres. Et Dieu m’a pris». (Amos, VII, 14, 15.) Ce n'était pas pour se louer qu'il parlait ainsi, mais pour fermer la bouche à ceux qui ne voyaient pas en lui un prophète, pour leur montrer qu'il ne les trompait pas, que ses discours étaient inspirés. Un autre encore disait dans le même esprit : « Pour moi, j'ai été rempli de la force du: Seigneur, dans son esprit et dans sa vertu ». (Michée, III, 8.) (150) David aussi, quand il parlait de son ours ou de son lion (I Rois, XVII, 34), ne le faisait pas pour s'exalter, il se préparait à une couvre d'une admirable énergie. Comme on ne voulait pas croire qu'il triompherait du barbare, lui, nu, incapable de porter de lourdes armes, il était bien forcé de fournir des preuves de son courage viril. Et lorsqu'il coupa le bord du manteau de Saül (I Rois, XXIV, 5), ce n'était pas pour se glorifier qu'il dit les paroles qu'il fit entendre, mais pour détourner les affreux soupçons répandus contre lui, qu'il voulait tuer le roi. Donc il faut toujours considérer l'intention des paroles. Celui qui ne se propose que l'intérêt de ceux qui l'écoutent, même quand il se loue, ne doit pas être accusé; au contraire, il mérite une couronne; ce serait, s'il gardait le silence, qu'il mériterait d'être accusé. Si David eût gardé le silence en face de Goliath, on ne lui aurait pas permis de se mesurer avec lui, et il n'aurait pas remporté ce glorieux trophée. David, on n'en peut douter, ne parle que parce qu'il y est forcé, et ce n'est pas à ses frères, mais au roi; ses frères ne l'auraient pas voulu croire ; la jalousie leur fermait les oreilles. Voilà pourquoi, sans songer à ses frères, il ne s'adresse qu'au roi, que l'envie ne travaillait pas encore.
4. Affreux mal que l'envie, mal affreux, et qui va jusqu'à nous persuader de mépriser notre propre salut. C'est ainsi que Caïn s'est perdu lui-même, et avant lui, celui qui avait perdu son père, le démon. C'est ainsi que Saül appela sur lui-même le malin esprit pour la perte de son âme, et après l'avoir appelé, il répondit par de l'envie aux soins de celui qui voulait le guérir. (I Rois, XVIII.) Telle est, en effet, la nature de l'envie ; Saül voyait bien que David le sauvait, et il aimait mieux périr que de voir la gloire de son sauveur. Quoi de plus affreux que cette passion? On peut dire; sans craindre de se tromper, que c'est un enfant du démon, qu'on y trouve le fruit de la vaine gloire, ou plutôt la racine ; car ces deux fléaux s'engendrent l'un l'autre. C'est ainsi que Saül ne se possédait plus, dans son âme envieuse, quand le peuple disait : « David en a tué dix mille ». (I Rois, XVIII, 7.) Quoi de plus insensé? Car enfin, répondez-moi, d'où vous vient votre envie? De ce que quelqu'un reçoit des louanges? Vous devriez vous réjouir. Mais peut-être ne savez-vous pas si la louange est méritée? Votre tristesse vient-elle de ce qu'on loue un homme qui n'a rien d'éclatant? Mais alors vous devriez plutôt avoir compassion de cet homme. En effet, si c'est un homme de bien, personne ne doit ressentir de l'envie, au bruit des louanges qu'on lui donne; il faut joindre sa voix au concert des bénédictions; si au contraire ce n'est pas un homme de bien, pourquoi le chagrin qui vous ronge? pourquoi vous frapper vous-même du glaive? Parce que cet homme est admiré? Oui, admiré des hommes d'aujourd'hui, qui demain n'existeront plus. Parce qu'il jouit de la gloire? De quelle gloire , dites-moi ? de celle dont le Prophète dit que c'est la fleur des champs? (Isaïe, XL, 6.) Voilà ce qui excite votre envie, vous voudriez porter ce fardeau , ces fleurs misérables; vous voudriez en charger vos épaules ? Si cet homme excite tant votre envie, que ne portez-vous envie également aux hommes de peine, que vous voyez tous les jours, sous leur charge de foin, entrer dans la ville? La charge de cet homme n'a rien de supérieur; au contraire, elle a moins de prix encore. L'une ne pèse que sur le corps, l'autre, souvent est un poids funeste pour l'âme et elle lui cause plus d'anxiété que de plaisir.
Quelqu'un est éloquent, il en retirera moins d'admiration que d'envie ; et puis la louange se lasse vite, mais l'envie ne pardonne pas. Mais cet homme est auprès des princes, en grand-honneur? Eh bien ! de là l'envie qu'il excite, et ses dangers. Ce que vous ressentez contre lui, d'autres l'éprouvent également et ils sont en grand nombre. Mais on ne cesse pas de le célébrer? De là, pour cet homme, une servitude pleine d'amertume. Voilà en effet qu'il n'ose plus agir librement, de peur d'offenser ceux qui le glorifient : c'est une lourde chaîne pour lui, que son illustration. Plus cet homme a de gens qui célèbrent son nom, plus il a de maîtres, plus sa servitude s'étend, il voit ses maîtres et seigneurs apparaître partout à ses yeux. Le serviteur, une fois affranchi de la présence de celui qui lui commande, respire en pleine liberté; cet homme, au contraire, rencontre partout ceux qui lui commandent, car il est l'esclave de tous ceux que ses yeux rencontrent sur la place publique. Qu'une affaire urgente le force à sortir, il n'ose pas se risquer sur la place, sans une escorte de serviteurs, sans chevaux, sans pompe, sans étalage, de peur que ceux aux ordres de qui il est ne le désapprouvent. S'il lui arrive (151) d'apercevoir quelqu'un de ses amis, de ses plus familiers, il n'a pas assez de confiance pour lui parler sur le ton de l'amitié; c'est qu'il a peur que ses maîtres ne le fassent un peu déchoir de la hauteur de sa gloire. D'où il suit que, plus il est illustre, plus il est asservi. S'il lui arrive un malheur, l'outrage de la fortune est pour lui d'autant plus amer, que plus de témoins voient l'insulte, et qu'il semble que sa dignité en est atteinte ; et il n'y a pas là seulement un outrage, mais un désastre. Une foule de gens s'en réjouissent; au contraire, dans le cas d'un bonheur nouveau, une foule de gens n'éprouvent que l'envie qui les irrite contre cet homme heureux, et le désir ardent de le renverser. Est-ce là du bonheur, dites-moi? Est-ce là de la gloire? Mille fois non. C'est de la honte, c'est de la servitude, c'est une chaîne, c'est tout ce qui peut s’appeler un fardeau. Si vous trouvez si désirable la gloire que donnent les hommes, s'il suffit pour bouleverser votre âme de voir cet homme que la foule applaudit, eh bien ! au milieu des applaudissements dont vous le verrez jouir, élancez-vous parla pensée vers la vie à venir, vers la gloire réservée à la fin des siècles; et, comme on prend la fuite pour échapper à une bête féroce, comme on se précipite dans sa maison, dont on ferme les portes; prenez alors de même la fuite, cherchez votre refuge dans la vie qui nous attend, dans la gloire ineffable que rien n'égale. C'est ainsi que vous foulerez aux pieds la gloire présente, que vous conquerrez sans peine la gloire divine, que vous jouirez de la vraie liberté, des biens éternels: puissions-nous tous entrer dans ce partage, par la grâce et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient, comme au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, la puissance, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Siehst du, wie er auf die Korinther allein die ganze Schuld wie für die Anmaßung der Gegner, so auch für seine eigene anscheinende Unverständigkeit legt? Nicht um meinen eigenen Glanz zu erhöhen, sagt er, sondern um euch von dieser argen Knechtschaft zu befreien, bin ich gezwungen, mich ein Weniges zu rühmen. Man darf also nicht ausschließlich auf die Worte schauen, sondern muß auch an die Veranlassung denken. So hat auch Samuel ausführlich sein Lob verkündet, als er bei der Salbung des Saul fragte: „Habe ich von euch Jemands Esel oder Kalb oder Schuh genommen? Oder habe ich Jemand von euch gewaltsam unterdrückt?“1 Und doch tadelt ihn S. 392 darob Niemand. Und warum? Weil er es nicht sagt, um sich zu brüsten, sondern um den König, den er eben aufstellen wollte, in Weise der Ablegung der Rechenschaft zu belehren, daß er sanft und milde sein müsse. Und beachte die Einsicht des Propheten oder vielmehr die Menschenfreundlichkeit Gottes! Denn solange Samuel den Söhnen Israels ihr Vorhaben auszureden suchte, sprach er viel Nachtheiliges vom künftigen Könige: die Frauen müßten auf des Königs Mühlen mahlen, die Männer seine Heerden hüten, seine Maulthiere warten, — denn er entwarf eine ausführliche Schilderung von der ganzen Dienstbarkeit gegen den König; — nachdem er aber sah, daß sie durch Nichts sich abbringen ließen, daß ihre Krankheit unheilbar sei, so erbarmt er sich ihrer dennoch und leitet den König zur Milde an. Darum ruft er auch ihn selbst zum Zeugen auf. Denn es rechtete ja damals Niemand mit ihm, es machte ihm Niemand Vorwürfe, daß er sich hätte rechte fertigen müssen, seine Absicht ist bei diesen Worten nur die, dem neuen König den rechten Weg zu weisen. Darum fuhr er auch, um keinen Stolz in ihm aufkommen zu lassen, also fort: „Wenn ihr hört und euer König,“ so werden euch diese und jene Güter zu Theil werden; hört ihr aber nicht, dann von Allem das Gegentheil. So spricht auch Amos: „Ich war nicht Prophet und nicht Sohn eines Propheten; Ziegenhirt war ich, Maulbeeren pflückend. Und Gott hat mich aufgenommen.“2 Dieß sagt er nicht, um sich zu erheben, sondern um die zum Schweigen zu bringen, die ihn nicht als Propheten anerkennen wollten, um zu zeigen, daß er nicht mit Trug handle, daß er nicht eigenmächtig rede. Und ein Anderer drückt wieder das Nämliche mit den Worten aus: „Ich war erfüllt mit der Kraft des Herrn im Geiste und in der Macht. So hatte auch David bei der Erzählung des Vorganges mit dem Bären und dem Löwen nicht seinen S. 393 eigenen Ruhm, sondern ein großes und erhabenes Ziel im Auge. Man wollte nicht glauben, er könne unbewehrt den Riesen überwinden, da er nicht einmal die Rüstung tragen konnte; daher sah er sich genöthigt, die ihm innewohnende Tapferkeit zu beweisen. Und als er den Saum vom Gewande Sauls hinweggenommen, da war es ihm bei seinen Worten wiederum nicht um seine Verherrlichung zu thun, sondern um die Abwehr des falschen Verdachtes, den seine Freunde gegen ihn ausstreuten, als ob er dem Könige nach dem Leben strebe.
So muß man also überall auf Grund und Absicht sehen. Wer nur das Wohl der Hörenden im Auge hat, der mag sich rühmen, so viel er will; er verdient darum doch keinen Tadel, vielmehr Lob und Anerkennung; ja sein Schweigen würde Tadel verdienen. Denn hätte David damals im Angesichte des Goliath geschwiegen, so hätten sie ihn den Kampf nicht aufnehmen lassen, und er hätte nicht jenen herrlichen Sieg errungen. So sprach denn David aus Nothwendigkeit, und zwar nicht zu den Brüdern, sondern zum Könige; denn diese hätten ihm doch nicht geglaubt, da ihnen der Neid die Ohren verschloß. Darum läßt er die Brüder und spricht zu Dem, der noch nicht scheelsüchtig auf ihn schaute.
Denn etwas Arges ist die Scheelsucht, etwas sehr Arges; sie bringt es zuletzt dahin, daß man sogar über die eigene Wohlfahrt hinwegsieht. So brachte Kain Verderben über sich selbst und vor ihm wieder der Teufel, der dessen Vater gestürzt hatte. So rief Saul einen schlimmen Geist wider die eigene Seele; und nachdem er ihn gerufen, sah er wieder mit scheelem Auge auf den Arzt. So ist es das Wesen des Neides. Saul wußte, daß ihn David gerettet habe, und wollte doch lieber nicht gerettet sein als den Ruhm seines Retters schauen. Was ist wohl schlimmer als diese Leidenschaft? Mit Fug und Recht kann man sie eine Ausgeburt der Hölle nennen; und ihre S. 393 Frucht oder vielmehr ihre Wurzel ist die Ehrsucht, denn von diesen beiden Lastern ist das eine Frucht und Wurzel des anderen. So ward denn auch Saul von Mißgunst erfüllt, als sie riefen: „David hat Zehntausend erschlagen;“3 und was kann wohl unvernünftiger sein?
Woher denn, frage ich, deine Mißgunst? Weil Der oder Jener Einen gelobt hat? Da solltest du wahrlich dich eher freuen; und überdieß weißt du nicht einmal, ob das Lob wirklich begründet ist. Und darüber grämst du dich, daß Einer unverdient gelobt wurde? Da sollte man ihn fürwahr eher bemitleiden. Denn ist er wirklich gut und edel, so neidet ihm Niemand das Lob; Jedermann stimmt in seine Lobpreisung ein; ist er es aber nicht, was grämst du dich? Was richtest du gegen dich selbst das Schwert? Etwa weil er bewundernswerth ist in den Augen der Menschen? Aber die Menschen sind heute, und morgen sind sie nicht mehr. Oder weil er sich des Ruhmes erfreut? Welchen Ruhmes, sage mir, etwa dessen, von dem der Prophet sagt, daß er ist wie die Blüthe des Grases? Darum also bist du mißmuthig, weil diese Bürde dir fehlt, weil du keine solche Last von Gras herumschleppst? Wenn Jener dir darum so beneidenswerth erscheint, warum denn nicht auch die Holzarbeiter, die Tag für Tag mit ihren Lasten in die Stadt kommen? Denn um Nichts besser ist die Bürde des Ruhmes, oder vielmehr noch schlimmer. Denn jene irdische Last drückt bloß den Leib; diese geistige aber schadet gemeiniglich der Seele und verursacht mehr Angst als Freude. So ist z. B. bei einem großen Redner die Furcht größer als die Freude über das Lob. Denn diese Freude ist kurz, die Furcht aber beständig. Oder nehmen wir an, es erfreue sich Jemand der Gunst der Machthaber. Auch hier lauert wiederum Neid und Gefahr. Denn wie du gegen ihn gesinnt bist, so sind es auch S. 395 viele Andere. „Aber er wird doch immerfort gelobt.“ Das wird zur drückenden Knechtschaft. Denn er darf nicht wagen, nach seiner Überzeugung zu handeln, aus Furcht, bei Denen anzustoßen, die ihn verherrlichen ; und so wird ihm der glänzende Name zur schweren Fessel. Je weiter daher sein Name sich verbreitet, desto mehr Herren bekommt er, desto mehr wächst seine Abhängigkeit, indem sich ihm überall Herren darstellen. Der Diener, der vom Angesichte seines Herrn weggegangen, athmet auf und bewegt sich in voller Freiheit; der berühmte Mann aber trifft überall auf Herren, denn er ist der Diener Aller, die auf offener Straße sich zeigen. Und zwingt ihn auch ein nothwendiges Geschäft noch so zur Eile, so wagt er es doch nicht, auf den Marktplatz zu kommen, wenn nicht die Diener mit dem Rosse folgen, wenn nicht das übrige Schaugepränge beisammen ist; er möchte sonst seinen Herren mißfallen. Und sieht er einen vertrauten Freund, so hat er nicht den Muth, mit ihm wie mit Seinesgleichen zu reden; aus Furcht, er möchte bei seinen Herren an Ansehen verlieren. Je schimmernder daher der Glanz, desto größer die Abhängigkeit. Und begegnet ihm etwas Widriges, so ist die Schmach um so größer, je mehr Augen auf ihn gerichtet sind, und je weniger die Sache seinem Range zu entsprechen scheint. Und nicht bloß die Schmach, sondern auch das Unglück. Denn Viele gibt es. die sich darüber freuen, wie es auch in den Tagen des Glückes für ihn Viele gibt, die mit Neid und Mißgunst auf ihn schauen und ihm sein Glück geraubt sehen möchten.
Ist nun Das, frage ich, ein Gut? Ist Das Ruhm? Weit entfernt; Das ist Schmach und Knechtschaft, Das sind Bande und der Inbegriff von Allem, was Bürde heißt. Wenn dir aber auch so noch der Ruhm vor den Menschen so wünschenswerth erscheint, wenn dich der laute Beifall im Innersten aufregt, mit dem Der oder Jener von der Menge empfangen wird, so rathe ich dir, sobald du ihn des Beifalls genießen siehst, so erhebe deine Gedanken zum künf- S. 396 tigen Leben und zum dortigen Ruhme; und wie du beim Nahen eines wilden Thieres, um dich zu retten, eilig in’s Haus fliehst und die Thüren schließest, so nimm auch hier deine Zuflucht zum künftigen Leben und zu jenem unaussprechlichen Ruhme. So wirst du den irdischen mit Füßen treten und den himmlischen gewinnen; so wirst du hier der wahren Freiheit genießen und dort einst der ewigen Güte. Mögen diese uns allen zu Theil werden durch die Gnade und Güte unseres Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater zugleich mit dem heiligen Geiste Ruhm, Macht und Ehre jetzt und immer und zu ewigen Zeiten. Amen.