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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

1.

Voyez-le, ici encore, montrer sa répugnance, ses hésitations, voyez de quelle précaution il use. Et certes il ne s'est pas fait faute de dire, exprimant toujours la même pensée : « Plût à Dieu que vous voulussiez un peu supporter mon imprudence ! » et encore : « Que personne ne me juge imprudent, ou au moins, souffrez-moi comme imprudent » ; et : « Ce que je dis, je ne le dis pas selon Dieu, mais je fais paraître de l'imprudence » ; et : « Puisque plusieurs se glorifient selon la chair, moi aussi, je me glorifierai ». (152) Et, ici encore : « Mais, puisqu'il y en a qui sont si hardis à parler d'eux-mêmes, je veux bien faire une imprudence en étant aussi hardi qu'eux ». C'est de la hardiesse, c'est de l'imprudence, selon lui, que de parler de soi avec fierté, même quand on y est contraint, et il s'attache à nous montrer qu'il faut fuir cette prétention. Si, après avoir tout fait, nous devons nous considérer comme inutiles, quelle pourrait être l'excuse de celui qui, sans raison aucune, s'exalte et se vante? C'est ce qui a attiré au Pharisien le traitement qu'il a subi; voilà comment il a fait naufrage dans le port; voilà l'écueil contre lequel il s'est brisé. C'est ce qui fait que Paul, quelle que soit l'impérieuse nécessité qui 1e presse, répugne tant à se louer, et ne cesse pas de rappeler que c'est de l'imprudence. Enfin il se risque, et après avoir fait valoir la nécessité qui l'excuse, il dit : « Sont-ils Hébreux ? Moi aussi. Sont-ils Israélites? Moi aussi (22) ». En effet, tous les Hébreux n'étaient pas Israélites, puisque et les Ammonites et les Moabites étaient Hébreux. Aussi ajoute-t-il, pour montrer la pureté de son sang : « Sont-ils de la race d'Abraham ? Moi aussi. Sont-ils ministres de Jésus-Christ? Quand je devrais passer pour imprudent, je le suis plus qu'eux (23) ». Il ne se contente pas d'avoir déjà employé cette précaution, il répète ici encore ce correctif : « Quand je devrais passer pour imprudent, je le suis plus qu'eux ». Je vaux mieux, je les surpasse.

Les preuves manifestes de sa supériorité ne lui manquaient certes pas ; il n'en qualifie pas moins son langage, d'imprudent. Mais, dira-t-on , si c'étaient de faux apôtres, il n'était pas besoin d'une comparaison pour établir sa supériorité sur eux, il fallait montrer que ces hommes-là n'étaient pas des ministres. Aussi Paul. a-t-il dit que c'était « de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se transfigurent en apôtres de Jésus-Christ ». Mais maintenant , il ne procède plus de même ; il veut examiner à fond la question; on ne doit pas, lorsqu'une enquête est possible, se borner à une simple affirmation de jugement; l'apôtre fait d'abord la comparaison de leur vie et de la sienne , et c'est en 's'appuyant sur la réalité qu'il les ruine avec une bien plus grande autorité. C'est d'ailleurs l'opinion que ces gens-là ont d'eux-mêmes, et non son jugement à lui, que l'apôtre exprime, en disant : « Ils sont ministres de Jésus-Christ ». Quand il ajoute : « Je le suis plus qu'eux », c'est une comparaison; une affirmation pure et simple ne lui suffit pas, il va donner la démonstration par les faits, et par là on verra bien que c'est à lui qu'appartient le caractère propre dé l'apostolat. Laissant de côté tous ses miracles, il. parle de ses épreuves tout d'abord, il dit : « J'ai plus souffert de travaux, plus reçu de coups », ta seconde épreuve , être battu , recevoir des coups de fouet , est plus cruelle que la première. « Plus enduré de prison ». Ici encore, gradation. « Je me suis souvent vu tout près de la mort. Il n'y a pas de jour », dit-il, « que je ne meure ». (I Cor. XV, 31.) Ici, c'est la réalité même qu'il décrit, souvent il a été exposé à des dangers de mort. « J'ai reçu des Juifs, cinq différentes fois, trente-neuf coups de fouet (24) ». Pourquoi « trente-neuf! » C'est qu'une ancienne loi portait que celui qui recevait plus de quarante coups était infâme. Donc pour empêcher que l'emportement de celui qui donnait les coups, n'excédât le nombre et ne rendît infâme celui qui les recevait, on avait fixé ce nombre à quarante moins un, à trente-neuf; de cette manière, quelle que fût la vivacité de celui qui frappait, il n'était pas exposé à dépasser les quarante , il restait en deçà du nombre déterminé, et ne rendait pas infâme le patient.

« Trois fois j'ai été battu de verges; une fois lapidé ; trois fois j'ai fait naufrage (25) ». Et que fait cela à l'Evangile? Beaucoup, puisque pour le prêcher, il faisait de longs voyages , et traversait les mers. « Un jour et une nuit, j'ai été dans l'abîme ». Au milieu de la mer, selon les uns; selon les autres, il nageait;-ce qui est plus vraisemblable. Ce fait, il rie le donne pas comme un miracle, comme plus considérable que ses naufrages. « Dans les périls sur les fleuves (26) ». En effet, il était forcé de traverser les fleuves: « Dans les périls des voleurs, dans les périls au milieu de la cité, dans les périls de la solitude ». Partout des luttes devant moi , dans les pays, dans les contrées, dans les cités, dans les solitudes. « Dans les périls entre les nations, dans les périls entre les faux frères ». Vous voyez, ici, une autre espèce de guerre. Il ne rencontre pas seulement des ennemis déclarés, il se voit attaqué par ceux qui jouaient l'affection fraternelle, et il avait grand besoin, et de (153) fermeté et de prudence. «J'ai souffert les travaux et les fatigues ». Les dangers succédaient aux labeurs, les labeurs aux dangers, sans relâche, sans trêve, et ne le laissaient pas même respirer un moment. « Souvent dans les voyages, souffrant la faim, la soif, la nudité, outre les maux extérieurs (27, 28) ».

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

I.

21. Worin aber Einer sich erkühnt, — in Unverständigkeit rede ich, — da erkühne auch ich mich.

Siehe, wie der Apostel wiederum zurückscheut, wie er sich entschuldigt und verwahrt! Und wie oft kehren solche Entschuldigungen wieder. So, wenn er sagt: „Möchtet ihr mich doch ein wenig ertragen ob des Unverstandes;“ und wiederum: „Niemand halte mich für unverständig; wenn aber doch, so nehmt auch als Unverständigen mich an.“ „Was ich sage, ist nicht dem Herrn gemäß, sondern wie in Unverständigkeit. Weil Viele sich rühmen nach dem Fleische, so will auch ich mich rühmen;“ und hier wiederum: „Worin Einer sich erkühnt, — in Unverständigkeit rede ich, — da erkühne auch ich mich.“ Erkühnen und Unverstand nennt er das Selbstrühmen, ungeachtet der Nothwendigkeit, die ihn dazu zwingt; für uns eine nachdrückliche Lehre, solches Rühmen zu fliehen. Wenn wir Alles gethan haben, sollen wir uns unnütze Knechte nennen; wie könnte dann wohl Erhebung und Selbstrühmen ohne dringende Veranlassung auf Nachsicht rechnen dürfen? Darum erging es auch dem S. 398 Pharisäer so übel, darum litt er im Hafen noch Schiffbruch, scheiternd an dieser Klippe. Darum geht auch Paulus trotz der Überzeugung von der unabweisbaren Nothwendigkeit nur mit Widerstreben an die Sache, und er erinnert immer wieder, daß es Unverstand sei. Und dann erst nimmt er sich den Muth, nachdem er sich zu seiner Entschuldigung auf die Nothwendigkeit berufen kann, und sagt:

22. Hebräer sind sie? — ich auch; Israeliten sind sie? — ich auch.

Nicht alle Hebräer waren Israeliten; denn auch die Amoniter und Moabiter waren Hebräer. Darum fährt Paulus zum Erweise des ächten Adels seiner Abstammung noch weiter fort: „Same Abrahams sind sie? — ich auch. — Diener Christi sind sie? — in Unverständigkeit rede ich — ich noch mehr.“ Es genügen ihm die vorausgehenden Verwahrungen noch nicht; auch hier sagt er wieder: „In Unverständigkeit rede ich — ich noch mehr.“ Besser und edler bin ich als sie. Obschon ihm aber die überzeugendsten Beweise seines Vorzuges zu Gebote standen, so redet er trotzdem auch so noch von Unverstand.

„Wenn es aber falsche Apostel waren, so hätte sich Paulus wahrlich auf eine Vergleichung über den Vorrang mit ihnen gar nicht einlassen, sondern ihnen einfach die Eigenschaft von Dienern Christi absprechen sollen.“ Er hat sie ihnen auch wirklich abgesprochen, als er sagte: „Falsche Apostel sind sie, trügerische Arbeiter, die sich umgestalten zu Aposteln Christi.“ Hier aber verfährt er anders, denn jetzt handelt es sich um die Untersuchung, die er anstellen will. Niemand aber spricht ohne vorausgehende Untersuchung einfach das Urtheil; man nimmt vielmehr vergleichsweise Etwas als gegeben an, was in der Wirklichkeit nicht zutrifft, und erweist S. 399 so völlige Festigkeit der eigenen Sache. Ausserdem spricht Paulus nur die Meinung der Gegner, nicht seine eigene Überzeugung aus, wenn er sagt: „Diener Christi sind sie.“ Und die Worte: „Ich noch mehr“ führen den Vergleich weiter und zeigen, wie Paulus nicht mit bloßen Worten, sondern unter Hinweis auf die Thatsachen seinen Charakter als Apostel wahrt. Und von den Zeichen insgesammt abstehend beginnt er mit den Drangsalen, indem er also spricht:

23. In Mühsalen mehr als reichlich, in Schlägen im Übermaße.

Das Letztere sagt noch mehr als das Erste, wenn man nämlich Schläge und Geißelstreiche ertragen muß. — „In Gefangenschaften mehr als genug.“ Auch hier wiederum die Steigerung. — „In Todesnöthen oftmals.“ „Denn täglich,“ sagt er, „sterbe ich.“1 Hier aber auch in Wirklichkeit; denn oftmals gerieth er in Gefahren, aus denen kein Entrinnen mehr möglich schien.

24. Von den Juden habe ich fünf Mal vierzig Streiche weniger einen erhalten.

Warum „weniger einen“? Es war ein altes Gesetz bei den Juden, das Jeden für ehrlos erklärte, der mehr als vierzig Streiche erhielt. Damit nun der Schlagende nicht im heftigen Ungestüm die Zahl überschreite und so den Mann ehrlos mache, so hatte man die Streiche um einen vermindert; man dachte, wenn auch der Schlagende das Maß überschritte, so würde er doch nicht über vierzig hinauskommen, sondern innerhalb der gesetzlichen Zahl bleiben und so dem Geschlagenen die Ehrlosigkeit ersparen.

S. 400 25. Dreimal ward ich mit Ruthen geschlagen, einmal gesteinigt, dreimal litt ich Schiffbruch.

Und was hat denn der Schiffbruch mit dem Evangelium zu thun? Weil der Apostel im Dienste des Evangeliums weite Wege auch über’s Meer zurücklegte. — „Nacht und Tag habe ich in der Tiefe verbracht.“ Die Einen meinen, mitten auf dem Meere, die Anderen, sich (nach dem Schiffbruch) auf dem Meere herumtreibend, was eben auch näher liegt. Denn das Erstere wäre gar nichts Wunderbares, und Paulus hätte es nicht als wichtiger denn Schiffbrüche dargestellt.

26. Durch Gefahren auf Flüssen.

Denn er war gezwungen, auch über Flüsse zu setzen. — „Gefahren von Räubern, Gefahren in Stadt, Gefahren in Wüste.“ Überall Kämpfe, in Ortschaften und Ländern, in Städten und Wüsten. — „Gefahren von Heiden, Gefahren unter falschen Brüdern.“ Siehe, ein neues Bild des Kampfes! Nicht bloß Angriffe von Feinden, sondern auch von Solchen, die sich den Schein von Brüdern gaben; da bedürfte es großer Thatkraft und kluger Achtnahme.

27. In Mühsal und Plage.

Gefahren folgen auf Mühen, Mühen auf Gefahren in unaufhörlichem Wechsel, ohne nur einen Augenblick Ruhe zu gönnen. — „In Wanderungen oftmals, in Hunger und Durst und Blöße, abgesehen vom Sonstigen.“


  1. I. Kor. 15, 32. ↩

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