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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

2.

On peut encore , à propos de ce saint baiser, faire une autre réflexion. Quelle est-elle? Nous sommes le temple de Jésus-Christ, (II Cor. VI, 16); ce sont donc les vestibules, le portique du temple que nous baisons, quand nous nous donnons les uns aux autres le baiser mutuel. Ne voyez-vous pas combien de per. sonnes baisent les vestibules mêmes de cette église, les uns abaissant leur tête, les autres y appuyant leur main, et approchant leur main de leur bouche ? C'est par ces issues, par ces portes qu'est entre le Christ, qu'il entre pour venir à nous dans la communion. Vous qui participez aux mystères, vous savez ce que (183) je dis. Ce n'est pas un honneur vulgaire qui est fait à notre bouche, lorsqu'elle reçoit le corps du souverain Maître. Voilà surtout pourquoi nous donnons le baiser. Ecoutez nos paroles, vous qui faites entendre des choses honteuses, vous qui proférez des outrages, et frémissez d'horreur en pensant quelle est cette bouche que vous déshonorez; écoutez vous qui donnez de honteux baisers; écoutez les oracles que Dieu a prononcés par une bouche comme la vôtre, et sachez donc conserver votre bouche pure de toute souillure. Il a parlé de la vie à venir, de la résurrection, de l'immortalité, de la mort qui n'est pas une mort, de mille autres vérités ineffables. C'est comme un sanctuaire d'où partent des oracles, que la bouche du prêtre, pour celui qui doit être initié.

Ecoutons tout ce qui est rempli de redoutables mystères. Cet homme, depuis les temps de ses premiers parents, a perdu ce qui fait la vie, il s'approche pour redemander sa vie, il interroge pour savoir quels sont les moyens de la retrouver, de la reconquérir. Alors Dieu lui fait entendre, par ses oracles, comment on trouve la vie, et la bouche du prêtre est plus saintement redoutable que le propitiatoire même. Car ce propitiatoire antique ne faisait jamais entendre une voix pareille; il ne s'agissait pour lui que d'intérêts bien moindres, des guerres et de la paix d'ici-bas; mais chez nous, on ne parle que du ciel, et de la vie future, et de choses nouvelles, et qui dépassent les esprits. Après avoir dit : « Saluez-vous les uns les autres, par un saint baiser », l'apôtre ajoute : « Tous les saints vous saluent », voulant encore, par ces paroles, leur donner de bonnes espérances. C'est pour leur tenir lieu du saint baiser; il se sert de la formule de la salutation, pour les réunir tous ensemble; c'est la même bouche qui donne le baiser et qui fait entendre ces paroles. Voyez-vous comment l'apôtre les réunit tous, aussi bien ceux que séparent de longues distances, que ceux qui vivent les uns auprès des autres, et cela, soit par le baiser, soit par ses lettres? « Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et l'amour de Dieu le Père, et la communication du Saint-Esprit soit avec vous tous. Amen (13) ». Après les salutations, les baisers, dont le but est d'opérer l'union des fidèles , vient , pour terminer, une prière pour cimenter l'union des fidèles avec Dieu.

Où sont maintenant ceux qui disent que le Saint-Esprit n'ayant pas été nommé au commencement des épîtres n'est pas de la même substance? Le voilà nommé maintenant avec le Père et le Fils. Indépendamment de cette réflexion, on peut en faire une autre, c'est que l'apôtre dit, dans son épître aux Colossiens : « Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père » (Coloss. I, 3) ; et il passe le Fils sous silence, et il n'ajoute pas, comme dans toutes les épîtres, et par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Sera-ce donc une raison pour que le Fils ne soit pas non plus de la même substance ? Mais c'est le comble de la démence. Car ce qui prouve le plus que le Fils est de la même substance, c'est la diversité même des phrases de Paul. Nous n'exprimons pas ici une simple conjecture; voyez dans quelles circonstances il nomme le Fils et l'Esprit, en passant le Père sous silence. Il écrit aux Corinthiens et leur dit : « Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et dans l'Esprit de notre Dieu ». (I Cor. VI, 11.) Eh quoi donc, répondez-moi, n'avaient. ils pas été baptisés au nom du Père? Donc ils n'avaient été ni lavés ni sanctifiés. Mais ils avaient été baptisés, baptisés, par conséquent, comme le sont ceux qu'on baptise. Comment donc se fait-il que l'apôtre n'ait pas ajouté : vous avez été lavés au nom du Père ? C'est qu'il lui est indifférent de mentionner tantôt telle personne, tantôt telle autre, et vous trouverez la preuve du peu d'importance que l'apôtre y attache dans un grand nombre de passages des épîtres. En effet, il écrit aux Romains : « Je vous conjure donc, par la miséricorde de Dieu » (Rom. XII, 1); assurément la miséricorde appartient également au Fils; et : « Je vous conjure; par la charité du Saint-Esprit » (Rom. XV, 30); assurément la charité appartient également au Père. Pourquoi donc ne parle-t-il pas de la miséricorde du Fils, ni de la charité du Père? Parce que ce sont des vérités évidentes, reconnues de tous. De là son silence. On trouvera aussi, à propos des dons divins, la même indifférence dans les paroles. Car en disant: «Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et l'amour de Dieu le Père, et la communication du Saint-Esprit » , il n'en dit pas moins ailleurs la communication du Fils et l'amour de l'Esprit. Car «Je vous conjure », dit-il, par (184) l'amour de l'Esprit. Et dans l'épître aux Corinthiens : « Il est fidèle, ce Dieu par qui vous avez été appelés à la communication de son Fils ». ( I Cor. I, 9.) Ainsi, la Trinité est indivisible, et où se trouve la communication de l'Esprit, se trouve aussi celle du Fils; et où se trouve la grâce du Fils, se trouve aussi celle du Père et du Saint-Esprit : « Car la grâce », dit-il, « vous vient de Dieu le Père ». Et, dans un autre passage, après avoir énuméré les nombreuses espèces de grâces, il ajoute: « Or, ce qui opère toutes ces choses, c'est un seul et même Esprit, distribuant ces dons en particulier à chacun, selon qu'il lui plaît ». (I Cor. XII, 11.) Ce que je dis, ce n'est pas pour confondre les personnes, loin de moi cette erreur, mais pour reconnaître, tout à la fois, la propriété qui les distingue, et l'unité de leur essence.

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

II.

Von diesem heiligen Kusse ließe sich auch noch Weiteres sagen. Was wäre denn Dieses? Wir sind Tempel Christi; so küssen wir demnach Vorhalle und Eingang zum Tempel, wenn wir einander küssen. Oder seht ihr nicht, wie Viele sogar die Vorhalle dieses Tempels hier küssen, die Einen, indem sie sich niederbücken, die Anderen, indem sie mit der Hand den Boden berühren und sie dann zum Munde bringen? Und durch diese Pforten und Thüren ist Christus zu uns eingegangen und geht noch ferner ein, so oft wir seinen Leib empfangen. Ihr, die ihr Theil nehmt an den Geheimnissen, versteht, was ich sage. Denn keine gewöhnliche Ehre ist es für unsern Mund, daß er den Leib des Herrn empfängt. Das sollen Die hören, welche schändliche Reden führen, welche S. 475 Lästerungen ausstoßen; und sie mögen schaudern, was für einen Mund sie entweihen; Das sollen Die hören, welche unehrbar küssen! Höre, welche Aussprüche Gott durch deinen Mund1 gethan hat, und bewahre ihn vor Flecken rein. Er hat über das künftige Leben gesprochen, über Auferstehung, über Unsterblichkeit, daß der Tod nicht Tod ist, und über unzählige andere Geheimnisse. Denn wie zu einem Orakel naht sich dem Munde des Priesters Derjenige, der in die Geheimnisse soll eingeführt werden. Hören wir, was man nicht ohne Schaudern hören kann! Er hat sein Leben verloren seit alten Tagen und kommt nun, um es wieder zu suchen und zu fragen, wie er es finden und wieder gewinnen könne. Sodann ertheilt ihm Gott Antwort, wie man es finden könne; und heilige Schauer weckt noch mehr dieser Mund als selbst der Spruchort über der Bundeslade. Denn von jenem Gnadenthrone vernahm man niemals eine solche Stimme; da war die Rede von weit minderen Dingen, von Krieg und Frieden auf Erden; aber hier ausschließlich von Himmel und dem künftigen Leben und von ganz neuen Dingen, die über jeden Begriff erhaben sind. Nachdem Paulus aber gesagt hat: „Grüßet einander in heiligem Kusse,“ so fährt er fort: „Es grüßen euch die Heiligen alle;“ auch Das, um ihnen freudige Hoffnungen zu erwecken. Dieses fügt er bei statt des Kusses, indem er den Gruß zum Bande der Vereinigung macht. Denn von demselben Munde wie der Kuß kommen auch die Worte. Siehst du, wie er Alle zur Einheit verbindet, die dem Leibe nach Fernen wie die Nahen, diese durch den Kuß, jene durch das Schreiben?

13. Die Gnade unseres Herrn Jesus Christus und die Liebe des Gottes und Vaters und die Gemeinschaft des heiligen Geistes sei mit euch allen. Amen.

Nachdem er sie mittels Gruß und Kuß mit einander S. 467 verbunden hat, so schließt er wiederum mit Gebet die Rede, voll sorgsamen Bemühens, sie auch mit Gott zu verbinden.

Wo sind sie nun, die da sagen: Weil der heilige Geist nicht eingereiht ist in den Eingängen der Briefe, so ist er nicht desselben Wesens? Siehe, hier hat ihn der Apostel in eine Reihe gesetzt mit dem Vater und dem Sohne. Und ausserdem kann man auch darauf hinweisen, daß Paulus im Briefe an die Kolosser nach den Worten: „Gnade euch und Friede von Gott, unserem Vater,“2 den Sohn verschweigt und nicht wie sonst in allen Briefen beifügt: und dem Herrn Jesus Christus. Wird nun wohl darum auch der Sohn nicht von gleicher Wesenheit sein? Ein solcher Schluß wäre doch mehr als unverständig. Denn gerade Das ist der größte Beweis für die Gleichheit seines Wesens, daß Paulus so verschieden dabei verfährt. Und daß das Gesagte nicht leere Vermuthung sei, so höre nur, wie er des Sohnes und des Geistes gedenkt und den Vater verschweigt. Denn im Briefe an die Korinther sagt er: „Doch ihr seid abgewaschen, doch ihr seid geheiligt, doch ihr seid gerechtfertigt im Namen des Herrn Jesus Christus und im Geiste unseres Gottes.“3 Wie nun, frage ich, waren die Korinther nicht auf den Vater getauft? Dann sind sie weder abgewaschen noch geheiligt. Aber sie haben doch die Taufe empfangen! wie sie denn auch wirklich getauft waren. Warum sagt nun der Apostel nicht: Ihr seid abgewaschen im Namen des Vaters? Weil es ihm keinen Unterschied macht, bald dieser bald jener göttlichen Person zu gedenken, eine Gepflogenheit, die man an vielen Stellen seiner Briefe finden kann. So sagt er im Briefe an die Römer: „Ich bitte euch nun bei den Erbarmungen Gottes,“4 obschon auch dem Sohne die Erbarmungen zukommen; und: „Ich bitte euch bei der Liebe des Geistes,“5 obschon auch dem Vater die Liebe zu- S. 477 kommt. Weßhalb nun gedenkt Paulus bei den Erbarmungen nicht des Sohnes, noch bei der Liebe des Vaters? Weil er diese Eigenschaften als offenbare und allgemein bekannte verschwieg. Ja man wird finden, daß er sogar die Gaben selbst wiederum mit einander vertauscht. So sagt er hier: „Die Gnade Christi und die Liebe des Gottes und Vaters und die Gemeinschaft des heiligen Geistes;“ und anderswo nennt er die Gemeinschaft des Sohnes und die Liebe des Geistes. „Ich bitte euch,“ sagt er, „bei der Liebe des Geistes.“ Und im Schreiben an die Korinther: „Getreu ist Gott, durch den ihr berufen wurdet zur Gemeinschaft seines Sohnes.“6

So sind also die Eigenschaften der Dreifaltigkeit ohne Theilung und Trennung; und wo die Gemeinschaft des Geistes ist, da wird sie auch erfunden als die des Sohnes; und wo die Gnade des Sohnes ist, da ist auch die des Vaters und des heiligen Geistes; denn „Gnade euch,“ heißt es, „von Gott dem Vater.“ Und anderswo zählt Paulus viele Arten der Gnade auf und fährt dann fort: „All Dieses aber wirkt der eine und nämliche Geist, der einem Jeden besonders zutheilt nach seinem Wohlgefallen.“7 Und Dieses sage ich, nicht als wollte ich den Unterschied der Personen verwischen, durchaus nicht; sondern weil ich sowohl ihre Eigenthümlichkeit und Besonderheit als auch die Einheit ihres Wesens erkenne.


  1. Bei dem feierlichen Glaubensbekenntnis vor der Taufe. ↩

  2. Kol. 1, 3. ↩

  3. I. Kor. 6, 11. ↩

  4. Röm. 12, 1. ↩

  5. Röm. 15, 30. ↩

  6. I. Kor. 1, 9. ↩

  7. I. Kor. 12, 11. ↩

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

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