• Home
  • Works
  • Introduction Guide Collaboration Sponsors / Collaborators Copyrights Contact Imprint
Bibliothek der Kirchenväter
Search
DE EN FR
Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

Translation Hide
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

2.

Voyez-vous comment le. passé garantit l'avenir, non-seulement le passé , mais encore la puissance de Dieu? Il n'affirme rien d'une manière absolue, mais c'est en Dieu qu'il met toute son espérance. « Vous connaissez que nous sommes votre gloire, comme vous êtes la nôtre, au jour de Jésus-Christ Notre-Seigneur ». Si les précédentes paroles avaient soulevé quelque mécontentement, tout mécontentement doit disparaître , maintenant qu'il associe les Corinthiens à ses oeuvres et à sa gloire. Ces oeuvres, elles ne sont pas seulement notre partage, dit-il, mais elles vous appartiennent aussi, et nous nous en renvoyons mutuellement la gloire. Il venait de faire son propre éloge. Le passé, disait-il, est une garantie pour l'avenir : il ne veut ni les scandaliser, ni les mécontenter, ainsi que je l'ai dit; et c'est pourquoi maintenant il les fait entrer en participation de sa gloire et du mérite de ses bonnes oeuvres. Notre gloire, dit-il, est aussi la vôtre; et en retour, à la vue de vos triomphes , nous tressaillons d'allégresse et nous partageons vos trophées. N'y a-t-il pas dans ces paroles une nouvelle preuve de son humilité? Ce n'est pas un maître qui parle à ses disciples, mais un disciple qui s'entretient avec ses condisciples sur le ton d'une amicale familiarité. .

Mais voyez maintenant comme il les élève haut, quelle philosophie sublime il leur enseigne, en les renvoyant à ce terrible jour des jugements de Dieu ! Ne me parlez point du présent, leur dit-il, ni des outrages, ni des injures, (20) ni des railleries que vous subissez, ni des éloges dont vous êtes les objets. Qu'est-ce que tout cela? Qu'y a-t-il d'avantageux dans ces louanges, qu'y a-t-il de funeste dans ces outrages? Songez à ce jour terrible, à ce jour affreux où tout sera révélé. Alors nous nous glorifierons en vous, et vous vous glorifierez en nous; vous vous glorifierez d'avoir des maîtres qui ne vous auront rien enseigné d'humain, dont la vie aura été sans reproche et sans tache.; nous aussi , nous. serons heureux d'avoir eu des disciples qui, se tenant loin des missions humaines, n'auront jamais chancelé, et se seront empressés de recevoir avec franchise nos enseignements. Dès maintenant, il est vrai, tout cela est clair pour qui veut être attentif ; mais alors tous devront en être convaincus. Si donc aujourd'hui , nous sommes dans l'affliction, nous trouvons un puissant motif de consolation, dans le témoignage de notre conscience , et dans cette pensée qu'un jour tout sera manifesté. Maintenant notre conscience nous dit que tout ce que nous Taisons, nous le faisons par la grâce du Seigneur; et vous ne l'ignorez pas vous-mêmes; et vous le saurez encore mieux plus tard. Mais au jour du jugement, tous les hommes connaîtront vos actions et les nôtres, et verront que nous sommes glorifiés les uns par les autres.

L'apôtre ne se réserve donc pas à lui seul cet éclat dont ses vertus l'environnent; il l'étend aussi sur les Corinthiens; il les distrait ainsi de la tristesse qui les accable. Il leur disait, tout à l'heure: C'est à cause de vous que nous sommes consolés; maintenant il leur attribue sa propre gloire : « C'est à cause de vous que nous nous glorifions», continuant de la sorte à les associer à tout ce qui le concerne, à ses consolations, à ses souffrances, à son salut; car c'est à leur prière qu'il attribue sa délivrance. « Vous nous avez aidés de vos prières », leur dit-il, « et Dieu nous a délivrés ». De même en cet endroit il partage sa gloire avec eux. Comme il disait plus haut : « Sachant que vous vous unissez à nos consolations, comme à nos souffrances » ; il leur dit encore maintenant : « Nous sommes votre gloire, comme vous êtes la nôtre. — Et c'est avec cette persuasion que je voulais aller a vous voir (15)». De quelle persuasion s’agit-il ? C'est que j'ai toute confiance en vous, je me glorifie en vous, je suis votre gloire, je vous aime, ma conscience ne me reproche rien; en moi tout est selon l'Esprit, et j'ai en vous d'irrécusables témoins. « Je voulais donc venir vous voir; et. de Corinthe passer ensuite en Macédoine (16).» Dans la première épître il leur annonçait tout le contraire : « J'irai vous voir », disait-il, « quand j'aurai traversé la Macédoine; car je traverserai la Macédoine »: Pourquoi donc se contredire ensuite? Non, l'apôtre ne se contredit pas. Sans doute ce qu'il écrit maintenant est opposé à ce qu'il écrivait précédemment, mais non pas à ce qu'il voulait alors. Aussi ne dit-il pas : « Je vous ai écrit que j'irais en Macédoine » ; mais bien: «Je voulais ». Bien que je ne vous l'aie pas dit dans ma lettre, tel était cependant mon désir et. ma volonté. Et j'étais si éloigné de songer à différer l'accomplissement de ma promesse, que j'ai voulu le hâter. « Pour que vous ayez une seconde faveur ». Que veut-il dire par là? une seconde faveur: c'est-à-dire une double faveur : son épître d'abord , sa présence ensuite. Par faveur, il entend la joie qu'il leur causera. « Et de Corinthe je passerai en Macédoine, de Macédoine je reviendrai au milieu de vous, et je prendrai ensuite congé de vous pour aller en Judée. En vous faisant cette promesse, ai-je agi légèrement (17)? »

Translation Hide
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

II.

14. Ich hoffe aber, daß ihr auch bis an’s Ende erkennen werdet.

Siehst du wieder, wie der Apostel die Vergangenheit als Pfand für die Zukunft setzt, und nicht die Vergangenheit allein, sondern auch die Macht Gottes? Denn seine Versicherung ist keine unbedingte, sondern er verweist Alles auf Gott und seine Hoffnung zu Gott. — „Daß wir S. 55 euer Ruhm sind, sowie auch ihr der unsrige, am Tage unsers Herrn Jesus Christus.“ Hier will Paulus dem unlieben Eindrucke, den jenes Rühmen vielleicht gemacht hatte, begegnen, und zwar dadurch, daß er die Korinther zu Theilnehmern und Genossen des Ruhmes seines apostolischen Wirkens macht. Nicht auf mich allein, sagt er, beschränkt sich der Ruhm, sondern von mir geht er über auf euch und von euch wieder auf mich. Weil er nämlich sich selbst hervorgehoben, weil er auf seine Vergangenheit sich berufen und für die Zukunft sich verbürgt hat, so befürchtet er, es möchten etwa die Zuhörer ob des anscheinend hohen Rühmens ungehalten und gegen ihn eingenommen werden. Darum erklärt er ihnen, auch sie hatten Anlaß zum Rühmen und dürften gleiches Lob für sich in Anspruch nehmen. Denn wenn wir, sagt er, so rühmenswerth uns zeigen, so gereicht unser Lob auch euch zum Ruhme, gleichwie auch wir uns freuen, frohlocken und triumphiren, wenn ihr mit Ehren dastehet. — Hier erkennen wir wieder die tiefe Demuth des Apostels. Denn die ganze Rede ist so gehalten, als spräche nicht der Lehrer zu Schülern, sondern ein Schüler zu Seinesgleichen. Und wie weiß er die Korinther zu erheben und ihren Blick zu erweitern, indem er sie in Gedanken an jenen Tag versetzt! So redet mir denn nicht mehr, will er sagen, von der Gegenwart, das ist von Schimpf, Schmach und Spott des großen Haufens; denn Nichts ist groß hier auf Erden, weder Freude noch Leid, weder Spott noch Ehre vor den Menschen; sondern jenes Tages gedenket mir, des furchtbaren, schauerlichen, an dem Alles an’s Licht kommt! Da werden wir uns gegenseitig Anlaß zu freudigem Rühmen sein; denn da wird es zu Tage treten, daß ihr Lehrer gehabt, deren Lehre rein, deren Inneres lauter, deren Wandel untadelig gewesen, und wir Schüler, die ohne Schwäche und ohne Wanken, die unser Wort mit Freuden aufgenommen und gegen alle Verlockungen bewahrt haben. Jetzt freilich ist Das nur den Einsichtsvollen klar, dann aber allen Menschen. Leiden wir darum S. 56 gegenwärtig auch Bedrängniß, so haben wir doch einen zweifachen, nicht geringen Trost: den einen gewährt uns schon jetzt das eigene Bewußtsein, der andere ist uns aufbewahrt für den Tag der allgemeinen Offenbarung. Jetzt weiß es zwar nur unser eigenes Innere, daß die Gnade Gottes die Seele unseres ganzen Wirkens ist, und auch ihr wißt es, für Gegenwart und Zukunft; dann aber werden alle Menschen unser und euer Wollen und Streben klar erkennen, und Alle werden sehen, wie wir uns gegenseitig zur Verherrlichung dienen. Es sollte nämlich nicht scheinen, als wolle Paulus an jenem Tage allein im Glanze des Ruhmes ob solcher Schüler strahlen; darum räumt er gerne auch den Schülern das Recht ein, sich ihres Lehrers zu rühmen, und lenkt so ihr Auge weg von den Trübsalen der Zeit. Und wie er es beim Troste gemacht, indem er sprach: „Um euretwillen werden wir getröstet;“ so macht er es hier auch mit dem Ruhme, indem er sagt: „Ihr seid uns, und wir sind euch Anlaß zum Rühmen.“ Und so läßt er sie Theil nehmen an Allem, am Troste, an den Leiden, an seiner Rettung; denn auch seine Erhaltung schreibt er ihren Gebeten zu, wenn er sagt: „Da auch ihr mithalfet im Gebete für uns, hat Gott uns errettet.“ So macht er denn hier auch das Rühmen gemeinsam. Denn gleichwie er dort sagt: „Wir wissen, daß, wie ihr Gefährten der Leiden seid, so auch des Trostes,“ so auch hier: „Wir sind euer Ruhm, gleichwie ihr der unsrige.“

15. Und in diesem Vertrauen wollte ich früher zu euch kommen, damit ihr eine zweite Gnade hättet.

Was ist denn das für ein „Vertrauen?“ Es ist, meint er, meine feste Zuversicht zu euch, meine sichere Hoffnung, daß wir uns gegenseitig zum Ruhme gereichen; es ist meine innige Liebe zu euch, mein reines Bewußtsein, meine innerste Ueberzeugung, daß an mir Alles dem Geiste S. 57 gemäß ist, und daß ihr selbst mir Dieses bezeugen müßt. — „Ich beabsichtigte zu euch zu kommen und bei euch durchzureisen nach Macedonien.“ Aber wie? Im ersten Briefe hatte ja Paulus das Gegentheil versprochen, indem er schrieb: „Ich werde zu euch kommen, wenn ich Macedonien durchwandert habe; denn über Macedonien will ich gehen.“1 Und hier nun gerade umgekehrt; wie erklärt sich Das? Er sagt nicht das Gegentheil, durchaus nicht; denn was er hier sagt, steht wohl im Gegensatze zu Dem, was er geschrieben, aber nicht zu Dem, was er im Sinne hatte. Daher sagt er auch nicht: Ich habe geschrieben, bei euch durchzureisen nach Macedonien, sondern: Ich beabsichtigte es. Denn obgleich ich anders geschrieben, so war es doch mein Wunsch und Wille, sogar vor der Zeit zu euch zu kommen; so ferne lag mir die Absicht, später, als bestimmt war, einzutreffen, daß ich meinem Versprechen sogar voraneilen wollte. — „Damit ihr eine zweite Gnade hättet,“ das ist eine zweimalige Gnade, die eine aus meinem Schreiben, die andere in Folge meiner Anwesenheit. Denn unter „Gnade“ versteht er hier die Freude.


  1. I. Kor. 16, 5. ↩

  Print   Report an error
  • Show the text
  • Bibliographic Reference
  • Scans for this version
Translations of this Work
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

Contents

Faculty of Theology, Patristics and History of the Early Church
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Imprint
Privacy policy