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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

3.

Voyez-vous comme l'apôtre confond l'orgueil des Juifs. Ils mettaient leur gloire dans cet éclat du visage de Moïse; et c'est par là que saint Paul leur démontre leur grossièreté et leur bassesse. Qu'ils cessent donc de .s'en glorifier ! Que leur importe cet éclat, puisqu'ils ne purent en jouir? Il insiste en leur disant que le voile. demeure étendu devant leurs yeux, quand ils lisent l’Ancien Testament, et qu'il ne saurait être levé que par Jésus-Christ. Bien plus, quand ils lisent les livres de Moïse, ce voile est sur leur coeur ; et ainsi il est à la fois devant leurs yeux et devant leurs coeurs. Plus haut il disait : « En sorte que les fils d'Israël ne pouvaient contempler le visage de Moïse, à cause de l'éclat dont il resplendissait, lequel éclat a cessé », Et quoi de plus dégradant qu'une telle faiblesse? Ils ne peuvent fixer leurs regards sur une gloire qui s'évanouit, sur une gloire qui n'est rien en comparaison de la gloire de l'Evangile ; un voile la leur cache, de manière qu'ils n'aperçoivent pas la fin de ce qui finit, c'est-à-dire de la foi qui a disparu. « Mais leur intelligence a été obscurcie ». Et quel rapport entre ces paroles, et le voile de Moïse? C'est que ce voile figurait l'avenir. Ils n'aperçurent pas, l'éclat du visage; maintenant ils ne comprennent pas la Loi. Et c'est leur faute : l'obscurcissement de l'intelligence est le signe de la paressé et dé la lâcheté. C'est nous au contraire qui connaissons la Loi : le voile leur cache non-seulement la. grâce , mais la Loi elle-même.

«Jusqu'à ce jour le même voile demeure devant eux, quand ils lisent l'Ancien Testament, et ce voile ne s'ôte que par Jésus-Christ ». Voici le sens de ces paroles. Ils ne peuvent voir que la fin de la Loi est venue, parce qu'ils ne croient pas au Christ. C'est le Christ qui a mis fin à la Loi, comme la, Loi elle-même le dit : Comment donc les Juifs qui ne reçoivent pas le Christ qui a fait disparaître la Loi, pourraient-ils voir que la .Loi n'existe plus? S'ils ne le peuvent voir, n'est-il pas manifeste qu'ils ne connaissent point non plus la force et la gloire de la Loi ? Et me demandez-vous, où la Loi dit-elle qu'elle est abolie parle Christ? Non-seulement elle le dit, mais elle le montre par les faits eux-mêmes. N'a-t-elle pas renfermé dans un seul lieu tous les sacrifices et tous les rites sacrés, et le temple n'a-t-il pas été renversé? Si elle n'avait pas voulu que les sacrifices avec tout ce qui s'y rapporte, cessassent un jour d'exister, de deux choses l'une, ou bien elle n'aurait point, détruit le temple, ou bien si le temple eût été détruit, elle n'aurait point défendu de sacrifier ailleurs.

Mais il est défendu de sacrifier en aucun lieu dé l'univers, pas même à Jérusalem; le temple seul est le lieu dès sacrifices; et le voilà détruit. Les faits eux-mêmes ont donc montré que le Christ a mis fin aux rites de la Loi. C'est le Christ en effet qui a fait disparaître le temple. Voulez-vous maintenant en être, convaincus par les paroles mêmes de la Loi, écoutez le Législateur lui-même : « Du milieu de vos frères Dieu vous suscitera un prophète semblable à moi ; vous lui obéirez en tout ce qu'il vous commandera. Et toute âme qui n’écoutera point ce prophète; sera exterminée ». (Deut. XVIII, 18, 19.) Voyez-vous comment la Loi montre que le Christ la fera disparaître? Ce prophète, c'est-à-dire, te Christ Dieu incarné, le Christ que Moïse ordonne d'écouter, a fait cesser le sabbat, la circoncision et toutes tes autres cérémonies légales. David exprime la même pensée, quand il dit du Christ : « Tu es prêtre éternellement selon l'ordre de Melchisédech » (Ps. CIX, 4), et non pas selon l'ordre d'Aaron. C'est cette parole que saint Paul interprète avec la plus grande clarté en ces termes : « Le sacerdoce ayant été transféré, il est nécessaire que la Loi soit (50) elle-même transférée ».. (Hébr. vit, 12.) Dans un autre endroit il tient encore le même langage « Vous n'avez plus voulu des sacrifices et des offrandes; les holocaustes pour le péché ne vous ont point plu; alors j’ai dit : Voici que je viens ». (Hébr. X, 5-7.)

Que d'autres passages de l'Ancien Testament nous pourrions citer pour montrer. que le Christ a mis fin à la Loi de Moïse ! Quittez donc la Loi pour bien voir la Loi; tant que vous y demeurerez attachés, tant que vous refuserez de croire en Jésus-Christ, vous ne verrez pas la Loi. C'est pour mieux établir cette vérité que l’apôtre ajoute : « Jusqu'à ce jour, quand ils lisent les livres de Moïse, un voile est étendu sur leurs coeurs ». Il vient de dire qu'un voile est étendu sur la lecture de l'Ancien Testament;. maintenant il veut empêcher qu'on n'entende ces paroles de l'obscurité de la Loi. Et déjà il affirmait que les Juifs étaient coupables, en disant : « Leur intelligence a été obscurcie ». Il l'affirme encore dans le pas sage que nous venons de piler. Il n'a pas dit en effet : Le voile est étendu sur les expressions de la Loi, mais « sur la lecture ». Or la lecture est l'acte de ceux qui lisent. Il dit encore : « Quand ils lisent les livres de Moïse ». Mais son langage lest plus clair encore dans ces paroles : « Un voile est étendu sur leurs coeurs ». Le voile couvrait le visage de Moïse, non pas à cause de Moïse lui-même, mais à cause de la grossièreté des Juifs et. de leurs âmes charnelles.

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

III.

„Denn bis auf den heutigen Tag bleibt der nämliche Schleier bei der Lesung des alten Bundes, indem (ihnen) nicht enthüllt wird, daß er in Christus sein Ende hat.“

Mit diesen Worten will Paulus sagen: Gerade Das ist der Grund, warum die Juden nicht sehen, daß das Gesetz aufgehört hat, weil sie nicht an Christus glauben. Denn wenn es durch Christus aufgehört hat, wie Das wirklich der Fall ist, und wenn das Gesetz Dieses im voraus verkündet hat, wie sollten dann Jene sehen, daß das Gesetz zu Ende ist, die nicht an Christus glauben, der dem Gesetze ein Ende gemacht hat? Wer aber Das nicht S. 137 zu erkennen vermag, dem ist auch der Sinn des Gesetzes selbst, das Solches vorherverkündet, und seine ganze Herrlichkeit verborgen.

Und wo sagt denn das Gesetz, daß es in Christus Ende hat? Das sagt es nicht bloß mit Worten, sondern zeigt es auch durch Thatsachen. Denn für’s Erste hat Gott die Opfer und den gesammten Gottesdienst auf einen Ort beschränkt, den Tempel, und diesen selbst später zerstört. Hätte nun Gott nicht das Aufhören der Opfer und des ganzen diese betreffenden Gesetzes gewollt, so hätte er von zwei Dingen eines thun müssen: entweder hätte er den Tempel nicht zerstört, oder wenn Dieses, so hätte er doch nicht verboten, anderswo zu opfern. So aber hat er auf der ganzen Erde und in Jerusalem selbst keine Stätte mehr für solchen Opferdienst gelassen. Indem nun aber Gott für diesen Dienst einzig nur den Tempel eingeräumt und angewiesen, dann auch diesen nachher zerstört hat, so hat er auf’s klarste durch die Thatsachen selbst gezeigt, daß die alte Ordnung durch Christus aufgehört hat; denn Christus ist es, der auch den Tempel zerstört hat. — Und willst du auch aus Aussprüchen sehen, wie das Gesetz durch Christus ein Ende hat, so höre den Gesetzgeber selbst, der da sagt: „Einen Propheten wie mich wird euch der Herr erwecken aus eueren Brüdern; auf ihn sollt ihr hören in Allem, was er immer euch gebietet; und es wird sein, jegliche Seele , die nicht hört auf jenen Propheten, wird ausgetilgt werden.“1 Siehst du, wie das Gesetz hingewiesen hat, daß es in Christus aufhört? Denn dieser Prophet, das ist Christus dem Fleische nach, auf den Moses zu hören befahl, dieser hat Sabbath und Beschneidung und all diese Verordnungen aufgehoben. Und auch David kündigt Dasselbe an, wenn er von Christus sagt: „Du bist Priester in Ewigkeit nach der Ordnung S. 138 Melchisedech’s,“2 nicht nach Aarons Ordnung. Darum sagt auch Paulus in genauer Erklärung dieser Worte: „Wird der Stand des Priesterthums geändert, so muß nothwendig auch eine Änderung des Gesetzes eintreten.“3 Und noch an einer anderen Stelle sagt David: „Schlacht- und Speisopfer willst du nicht, an Brand- und Sündopfern hast du kein Wohlgefallen; da sprach ich: Siehe, ich komme!“4 Und ausserdem ließen sich noch weit mehr Zeugnisse aus dem alten Testamente anführen, die alle beweisen, wie das Gesetz durch Christus ein Ende hat.

Daraus folgt, daß du erst vom Gesetze dich losmachen mußt, wenn du klar das Gesetz erkennen willst; wenn du aber am Gesetze festhältst und nicht an Christus glaubst, dann verstehst du auch das Gesetz nicht. Gerade Das will Paulus recht einleuchtend machen, wenn er also fortfährt:

15. Sondern bis auf den heutigen Tag, wenn Moses gelesen wird, liegt eine Deckeauf ihren Herzen.

Der Apostel hat vorher gesagt, daß auf der Lesung des alten Testamentes noch immer der Schleier liegt. Das könnte man aber von einer Dunkelheit des Gesetzes verstehen. Einer solchen Auffassung nun trat Paulus schon vorher entgegen, als er sprach: „Verhärtet wurde ihr Sinn,“ womit er die Schuld auf die Juden weist; und auch hier thut er es wieder. Denn er sagte oben nicht: Auf der Schrift liegt der Schleier, sondern: „auf der Lesung“; die Lesung aber ist eine Thätigkeit des Lesenden; und auch hier sagt er wieder: „Wenn Moses gelesen wird.“ Noch deutlicher aber zeigt er uns Dieses durch die folgenden S. 139 Worte, indem er unverhüllt sagt: „Eine Decke liegt auf ihrem Herzen.“ Denn auch auf dem Angesichte des Moses lag der Schleier nicht um des Moses willen, sondern wegen der Unempfänglichkeit und rein irdischen Gesinnung des Volkes.


  1. Deut. 18, 18. 19. ↩

  2. Ps. 109, 4. ↩

  3. Hebr. 7, 12. ↩

  4. Ps. 39, 7. 8. ↩

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

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