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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
1.
L'apôtre a dit de grandes choses; il s'est mis, lui et, tous .les fidèles, avant Moïse lui-même. S'apercevant qu'il vient encore de faire de lui-même un éloge magnifique, il se hâte de parler le langage de l'humilité. Il devait se louer de la sorte à cause des faux apôtres et de ceux auxquels il s'adressait, et ensuite tempérer son langage, sans se contredire pourtant c'eût été de la comédie. Il procède donc maintenant d'une autre minière, et il, fait voir qu'il faut rapporter toute cette gloire, non pas à nos mérites et à nos vertus, mais à la bonté de Dieu. C'est pourquoi il dit : « Chargés de ce ministère ». Tous les biens que nous vous avons distribués, c'est en qualité de ministres du Seigneur que nous vous les avons distribués ; nous n'avons fait que prêter notre ministère aux dons qui venaient du ciel. Aussi ne dit-il point : largesse ou donation, mais bien, ministère. Et encore cela ne lui suffit-il pas, il ajoute : « Selon la miséricorde qui nous a été faite ». Ce ministère lui-même dont nous (56) sommes chargé, c'est de la divine Bonté que nous l'avons reçu. Le propre de la pitié, c'est, de délivrer du mal, non pas de faire du bien mais la divine miséricorde va jusqu'à combler de bienfaits. « Nous ne le négligeons point ». C'est encore à la bonté de Dieu qu'il faut attribuer cet effet. Car ces paroles : «Selon la miséricorde qui nous a été faite », elles se rapportent à la fois à ceci: « nous ne le négligeons point », et au ministère apostolique.
Voyez comme il s'applique à, rabaisser son propre mérite. Après avoir été comblé de tels bienfaits, et cela uniquement par pure bonté, par pure miséricorde de la part de Dieu, est-ce faire beaucoup que de se charger de ces quelques travaux, que de courir ces dangers, que de soutenir ces tentations ? Et c'est pourquoi nous ne nous décourageons point, mais au contraire nous nous réjouissons, nous agissons avec confiance. A ces mots : « Nous ne le négligeons point », il rattache les suivants : « mais nous avons déposé toute honte cachée, ne marchant point dans la ruse, et ne corrompant point la parole de Dieu ». Que veulent dire ces paroles : « Une honte cachée?» Nous n'annonçons point, nous ne promettons point de grandes choses; dit-il, pour n'en réaliser que de faibles, comme font les faux apôtres. Aussi disait-il : « Vous lisez sur notre visage ». (II Cor. X, 7.) Tels vous nous voyez, tels nous sommes : nulle duplicité dans notre âme; nous ne parlons pas d'une façon pour agir d'une autre, pour faire ce que la honte contraint à cacher et à couvrir d'un voile. C'est pour développer cette pensée qu'il ajoute: « Nous ne marchons point avec ruse ». Ce dont ils se glorifiaient, il le regarde, lui, comme honteux et misérable.
Que signifie ce mot : « Avec ruse ? » Ils passaient pour ne recevoir aucun présent; mais ils en recevaient en secret; on les regardait comme de saints , comme d'irréprochables apôtres, et pourtant ils étaient tout pleins de vices. Pour nous, dit-il, nous avons horreur de ces procédés (et c'est là ce qu'il appelle une turpitude secrète) », et nous nous montrons tels que nous sommes. Il n'y a rien de caché non-seulement dans notre vie et dans nos moeurs, mais nul voile ne recouvre, notre enseignement. C'est là le sens de ces paroles : « Ne corrompant point la parole de Dieu, mais « annonçant toujours la vérité ». C'est-à-dire l'annonçant non par notre visage et en apparence, mais en proposant une doctrine solide et substantielle: «. Nous recommandant nous« mêmes à la conscience de tous les hommes». Ce ne sont pas seulement les fidèles, mais encore les infidèles qui peuvent nous connaître: nous nous montrons à tous de manière que tous puissent nous examiner comme ils voudront. C'est ainsi que nous savons nous recommander, et non pas au mayen de l'hypocrisie ou d'un masque brillant. Nous disons donc que nous ne recevons point de présents, et nous vous prenons à témoin. Nous disons que notre conscience ne nous reproche rien, et ici encore nous invoquons votre témoignage : eux au contraire, c'est en se cachant sous le voile de l'hypocrisie, qu'ils en trompent un si. grand nombre. Nous, nous soumettons notre vie aux regards de tous, nous prêchons à découvert : tous peuvent nous comprendre. — Cependant les infidèles ne connaissaient point la force de la prédication de l'apôtre ; et c'est pourquoi il ajoutait que ce n'était pas à lui, mais bien à eux qu'on devait l'imputer. « Si notre Evangile est couvert d'un voile, il l'est dans ceux qui périssent. Le Dieu de ce siècle a aveuglé les âmes des infidèles (3, 4) ». C'est une pensée qu'il exprimait déjà plus haut: « Nous sommes pour les uns une odeur de mort. pour la- mort; aux autres une odeur de vie pour la vie ». (II Cor. II, 16.)
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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)
I.
1. Da wir nun diesen Dienst haben, gemäß der Erbarmung, die wir gefunden, so verlieren wir nicht den Muth, sondern weisen von uns die schändlichen Heimlichkeiten.
Der Apostel hat Großes ausgesprochen und sich und die Gläubigen insgesammt über Moses gestellt; er fühlt nun die überschwengliche Größe des Gesagten und sucht sich wieder demüthig zu beschränken. Denn so war es angemessen, wegen der falschen Apostel und der Zuhörer seine Würde hervorzuheben und dann den hohen Ton wieder herabzustimmen, nicht etwa seine Worte zurückzunehmen; denn sonst wäre es ein leeres Spiel. Darum geht er dabei anders zu Werke, und zwar so, daß er zeigt, es sei das Ganze ein Geschenk der göttlichen Güte und nicht das Werk des eigenen Verdienstes; daher sagt er auch. „Da wir nun diesen Dienst haben.“ Wir haben weiter Nichts beigetragen, als daß wir einfach Diener geworden und zu den Gaben, die Gott uns verliehen, mitge- S. 154 wirkt haben. Darum redet er nicht von einer Gabe oder Spende der Großmuth, sondern von einem Dienste, und auch damit noch nicht zufrieden fügt er bei: „Gemäß der Erbarmung, die wir gefunden.“ Denn schon Das, will er sagen, zu so hohen Dingen Dienst leisten zu dürfen, ist Erbarmung und Güte Gottes. Sonst gehört es zum Erbarmen, nur von Übeln zu befreien, nicht auch so hohe Güter zu schenken; aber das Erbarmen Gottes schließt auch die Güter in sich. — „Wir verlieren nicht den Muth.“ Auch Das muß man der göttlichen Güte zuschreiben. Denn die Worte: „Gemäß der Erbarmung, die wir gefunden,“ müssen wir sowohl auf die Berufung zum „Dienste“ als auch auf das Folgende: „Wir verlieren nicht den Muth,“ beziehen. Wie bemüht sich doch der Apostel, sein eigenes Verdienst verschwinden zu lassen! Wer so hoher und herrlicher Dinge ist gewürdigt worden, sagt er, und zwar aus reiner Erbarmung und Güte, was ist es von Dem Großes, wenn er solchen Mühen sich unterzieht, solche Gefahren und Drangsale besteht? Darum sind wir so weit entfernt, den Muth zu verlieren, daß wir sogar uns freuen und voll Zuversicht reden. Auf die Worte nämlich: „Wir verlieren nicht den Muth“ läßt er folgen:
2. Sondern wir weisen von uns die schändlichen Heimlichkeiten, nicht wandelnd in Arglist, noch fälschend das Wort Gottes.
Was ist denn unter den „schändlichen Heimlichkeiten“ zu verstehen? Wir machen nicht gleich den falschen Aposteln große Ankündigungen und Versprechungen, mit denen die Werke im Widerspruch stehen; darum auch die Mahnung: „Was vor Augen liegt, sehet!“1 Wir sind im Gegentheile so, wie wir uns zeigen; in unserer Seele S. 155 ist kein Falsch; wir reden und thun nicht, was man aus Scham und Schande geheim halten und verbergen muß. Und Dieses näher erklärend fügt er bei: „Nicht wandelnd in Arglist.“ Denn was bei Jenen für preiswürdig galt, Das erklärt Paulus als schimpflich und verächtlich. Was heißt aber: „in Arglist“? Jene gaben sich nach aussenhin den Schein der Uneigennützigkeit, aber insgeheim nahmen sie Geschenke; sie standen im Rufe von Heiligen und von ächten Aposteln, aber ihr Inneres war über und über voll von Sünden. Ganz anders wir, versichert Paulus; wir haben solche Künste — denn Das versteht er unter den „schändlichen Heimlichkeiten“ — von uns gewiesen; wir sind so, wie wir erscheinen; wir haben keine Geheimnisse, weder was unser Leben betrifft noch auch unsere Lehre; denn Das heißt: „Nicht fälschend das Wort Gottes, sondern in Offenbarung der Wahrheit;“ nicht in Schein und eitlem Prahlen, sondern im Erweise von That und Wahrheit. „Uns empfehlend an jedes Gewissen der Menschen.“ Denn Gläubigen wie Ungläubigen sind wir offenbar und den Blicken Aller ausgesetzt, so daß sie unser Verhalten prüfen können, soviel sie wollen; und Das ist es, was uns zur Empfehlung dient, nicht etwa das Heucheln oder das Herumtragen einer glänzenden Maske. So versichern wir, Nichts in Empfang zu nehmen, und rufen euch zu Zeugen dafür an; wir versichern, daß wir uns nichts Schlimmes bewußt sind, und nehmen auch hiefür wieder von euch das Zeugniß; wir gleichen nicht Jenen, die ihr Thun und Treiben in Dunkel hüllen und so Viele täuschen. Wir stellen unser Leben vor Aller Augen und nehmen jede Hülle von unserer Lehre, so daß Alle sie deutlich ersehen können. Dann weil den Ungläubigen die Kraft des Evangeliums verborgen blieb, so fährt Paulus fort: Daran sind nicht wir Schuld, sondern ihre eigene Unempfänglichkeit. Darum heißt es:
S. 156 3. 4. Wenn aber auch unser Evangelium verhüllt ist, so ist es vor Denen verhüllt, die verloren gehen; in welchen der Gott dieser Welt geblendet hat den Sinn der Ungläubigen.
Wie es vorher hieß: „Den Einen Geruch des Todes zum Tode, den Andern Geruch des Lebens zum Leben,“ so kehrt auch hier dieser Gedanke wieder.
-
II. Kor. 10, 7. ↩