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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

1.

Il insiste sur cette pensée, pour montrer que toutes ces merveilles sont l'oeuvre de la puissance divine; il veut ainsi réprimer l'arrogance de ceux qui se glorifient eux-mêmes. Chose admirable, dit-il, non-seulement nous gardons ce trésor dans des vases d'argile, mais; malgré tant de souffrances que nous endurons, tant de persécutions qui nous accablent, nous pouvons le défendre et nous ne le perdons point. Et ce serait encore un vase d'airain, qu'il ne suffirait pas à porter ce trésor, ni à résister à de telles attaques. Et cependant ce trésor, nous le portons, et la grâce de Dieu nous empêche d'éprouver rien de fâcheux. « Partout », dit-il, « nous avons des tribulations, et nous ne sommes point accablés ». Qu'est-ce à dire, « partout? » C'est-à-dire, de la part de nos ennemis, de nos amis, de nos proches; c'est-à-dire, par suite des besoins qui nous pressent de tous côtés, des dangers que nous suscitent nos parents comme nos ennemis. « Mais nous ne sommes point accablés ». Voyez comme il oppose les pensées aux pensées. « Nous sommes dans les tribulations », dit-il; « mais nous ne sommes point accablés : nous sommes dans le dénuement, mais nous ne succombons point » ;. c'est-à-dire, nous ne tombons pas en défaillance : Dieu ne permet pas que nous soyons vaincus, mais seulement que nous soyons éprouves.

« Nous sommes persécutés, mais nous ne sommes, pas délaissés; nous sommes renverses, mais nous ne périssons point (9) ». Les tentations viennent fondre sur nous, mais nous ne subissons pas les conséquences ordinaires des tentations; et c'est là un effet de la puissance,de Dieu et de sa grâce. Ailleurs l'apôtre dit que Dieu permet tout cela, soit pour affermir l'humilité dans, leurs coeurs, soit aussi pour assurer le bien des fidèles : « De peur que je ne m'enorgueillisse », dit-il, « un aiguillon m’a été donné ». (II Cor. XII, 7.) Et il dit encore : « De peux que l'on n'ait de moi une opinion plus haute que ce que l'on voit ou ce que l'on entend de moi ». Et ailleurs : « De peur que nous ne soyons pleins de confiance en nous-mêmes ». Ici il permet ces tentations, afin de faire éclater sa puissance. Voyez-vous combien les tentations sont avantageuses? Elles montrent la puissance de Dieu, elles font voir l'efficacité, de sa grâce : « Ma grâce te suffit », dit le Seigneur. Elles affermissent l'humilité chez les uns, elles apaisent l'orgueil des autres et augmentent leur patience. « Car la patience », dit l'apôtre, « produit l'épreuve, et l'épreuve donne l’espérance ». (Rom. V, 4.) Quand on a couru de grands dangers, quand ensuite on en est sorti triomphant pour avoir mis en Dieu sa confiance, n'apprend-on point par là à s'attacher de plus en plus au Seigneur?

« Sans cesse nous portons dans notre corps la mortification de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps (10) ». Quelle était donc cette mortification du Soigneur Jésus, qu'ils portaient dans leurs (61) corps? C'est qu'ils mouraient, pour ainsi dire, chaque jour, et prouvaient ainsi la résurrection du Sauveur. — Vous croyez que Jésus-Christ est mort, semblaient-ils dire, et vous ne. croyez pas qu'il soit ressuscité, jetez les yeux sur. nous qui mourons tous les jours, et qui chaque jour aussi ressuscitons; alors vous croirez à la résurrection. Voilà donc encore une nouvelle cause des tentations : « Afin que », dit-il, « la vie de Jésus soit manifestée dans notre corps », en ce qu'il nous arrache au péril. Ainsi, ce qui semble être de la faiblesse, ce qui a l'air d'une défaillance, prêche la résurrection de Jésus-Christ. Le manque de tribulations manifesterait moins bien cette puissance de Jésus-Christ que ne la manifestent ces souffrances dont nous triomphons.

« En effet, nous qui vivons, nous sommes livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit manifestée en nous, dans notre chair mortelle (11) ». C'est ainsi que procède ordinairement l'apôtre; son langage d'abord obscur, s'éclaircit ensuite. Dans les paroles que nous venons de citer il expose plus nettement ce qu'il disait tout à l'heure. C'est pourquoi, dit-il, nous sommes livrés, c'est-à-dire, nous portons la mortification du Seigneur, afin que la puissance de sa vie se manifeste davantage. Car cette chair mortelle, accablée de tant de maux, il ne permet point qu'elle succombe. On peut encore entendre ce passage dans un autre sens. Quel est-il? Celui qu'exprime ailleurs l'apôtre en disant : « Si nous mourons avec lui, nous vivrons avec lui ». (II Tim. II, 11.) Maintenant nous subissons la mort, comme il l'a subie lui-même , pour lui nous préférons la mort à la vie ; lui aussi, quand nous serons morts, il voudra nous ressusciter. Si nous sortons de cette vie, si nous mourons, lui, il nous prendra par la main pour nous tirer du tombeau et nous ramener à la vie. « Donc la mort opère en nous, mais la vie opère en vous (12) »: Ce n'est .plus de la mort du corps qu'il s'agit, mais des tentations et du repos. Nous, dit-il, nous sommes sans cesse dans les périls et dans les tentations vous au contraire vous jouissez. en paix de cette vie que procure le danger. Nous courons les dangers; vous au contraire vous goûtez le bonheur; il s'en faut bien que vous supportiez les mêmes épreuves que nous. — « Nous avons donc le même esprit de foi, comme il est écrit : J'ai cru, et c'est pourquoi j'ai parlé; nous aussi nous croyons et c'est pourquoi nous parlons, sachant bien-que celui qui a « ressuscité Jésus - Christ , nous ressuscitera « aussi par Jésus-Christ (13, 14) ». Il a cité les paroles d'un psaume , plein d'une sublime philosophie, et bien propre à nous soutenir dans le danger. Le roi-prophète les prononça alors que les plus grands périls l'entouraient, et qu'il ne pouvait être délivré que par le secours du ciel.

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

I.

8. In Allem sind wir bedrängt, aber nicht gelähmt, behindert, aber nicht verhindert, verfolgt, aber nicht verlassen.

Der Apostel bleibt noch immer beim Nachweise, daß die ganze Befähigung zum apostolischen Amte ein Werk der Macht Gottes ist, um so den Stolz Jener zu beschämen, die mit der eigenen Kraft zu prahlen pflegten. Denn nicht Das allein ist wunderbar, sagt er, daß wir diesen Schatz in irdenen Gefäßen tragen, sondern daß wir trotz allen Ungemachs, das über uns kommt, trotz aller Unbilden, die wir erleiden, denselben bewahren und nicht verlieren. Ja, wäre das Gefäß von Diamant, es vermöchte nicht solchen Schatz zu tragen, es würde gegen solche Angriffe nicht ausreichen; nun aber ist es von Thon, und doch trägt es den Schatz und erleidet keinerlei Beschädigung, auf Grund der Gnade Gottes. Denn „in Allem sind wir bedrängt, aber nicht gelähmt.“ Was heißt denn „in Allem“? In Gegnern und Freunden, in nöthigen und in den übrigen Dingen, von Seite der Feinde und der Angehörigen. „Aber nicht gelähmt.“ Beachte die Gegensätze, die Paulus anführt, um gerade daraus die S. 166 Kraft Gottes zu erweisen! Denn „also bedrängt werden wir nicht gelähmt,“ sagt er; „als behindert werden wir nicht verhindert,“ d. h. wir verlieren nicht völlig unsern Zweck. In Kummer sind wir zwar oftmals und sehen unser Ziel nicht erreicht, aber nicht in dem Grade, daß wir unserer Absichten gänzlich verlustig gingen; denn zu unserer *Übung, nicht zur Niederlage ist Dieses von Gott zugelassen.

9. Verfolgt, aber nicht verlassen, niedergeworfen, aber nicht verloren.

Denn die Bedrängnisse kommen wohl über uns, der schlimme Ausgang der Bedrängnisse nicht mehr; verhindert die göttliche Macht und Gnade. Anderswo sagt Paulus, diese Drangsale seien zugelassen um der eigenen Demuth willen und zur Sicherheit Anderer. „Damit ich mich nicht überhebe,“ versichert er, „ward mir ein Stachel gegeben;“1 und wiederum: „Damit nicht Jemand mehr von mir halte, als was er sieht und hört von mir;“ und an anderer Stelle: „Damit wir nicht auf uns selbst vertrauen;“2 hier jedoch: Damit sich offenbare die Macht Gottes.

Siehst du, wie groß der Nutzen der Drangsale ist? Sie erweisen die Macht Gottes und enthüllen deutlicher seine Gnade; denn „es genügt dir meine Gnade,“ heißt es; sie bestärken in der Demuth, dienen dazu, den Stolz Anderer zu beschämen, und vermehren die Ausdauer; denn „das geduldige Ertragen wirkt Bewährung, die Bewährung aber Hoffnung.“3 Wer nämlich in tausend Gefahren gerathen und daraus wieder entkommen ist, weil er aus Gott gehofft hat, der lernt sich in Allem nur um so mehr an diese Hoffnung halten.

S. 167 10. Immerdar tragen wir das Sterben Jesu am Leibe umher, damit auch das Leben Jesu offenbar werde an unserem Leibe.

Und was ist denn dieses „Sterben“ des Herrn Jesus, das der Apostel umherträgt? Es sind die täglichen Todesgefahren, die auch die Auferstehung des Herrn erweisen. Denn wenn Einer nicht glaubt, will Paulus sagen, daß Jesus gestorben und auferstanden ist, so braucht er bloß uns anzusehen, die wir täglich sterben und auferstehen, und dann möge er fernerhin an die Auferstehung glauben! Und siehst du, wie der Apostel noch einen weiteren Zweck der Drangsale gefunden hat? Welcher Art ist nun dieser? „Damit das Leben Jesu offenbar werde an unserem Leibe,“ indem er nämlich den Gefahren uns entreißt. So muß denn Das, was eine Folge der Schwäche und Verlassenheit zu sein scheint, dazu dienen, die Auferstehung des Herrn zu verkünden. Denn würde uns nichts Widriges begegnen, so könnte die Macht Christi nicht in dem Grade sich offenbaren, wie sie gegenwärtig sich zeigt, wo wir zwar leiden, aber nicht unterliegen.

Denn wir, die wir leben, werden in den Tod gegeben um Jesu willen, damit auch das Leben Jesu an uns offenbar werde in unserem sterblichen Fleische.

Der Apostel pflegt sich überall, wenn er etwas Dunkles gesagt hat, wieder näher zu erklären; so thut er es nun auch hier, indem er Das, was er eben gesagt hat, deutlich erklärt. Denn darum, spricht er, werden wir in den Tod gegeben, d. h. wir tragen das Sterben umher, damit die Macht des Lebens Christi offenbar werde, indem er das sterbliche Fleisch, das so Schweres duldet, der Übermacht der Leiden nicht unterliegen läßt. Doch könnte man Das S. 168 auch anders erklären, und zwar so, wie Paulus an einer anderen Stelle sagt: „Wenn wir mitgestorben sind, werden wir auch mitleben.“4 Denn wie wir jetzt Christi Tod erdulden und lebend das Sterben wählen um seinetwillen, so wird auch er, wenn wir gestorben sind, dann wieder gnädig uns zum Leben erwecken. Ja, wenn wir vom Leben zum Tode gehen, so wird auch er uns vom Tode zum Lebens führen.

12. Demnach ist der Tod wirksam in uns, das Leben aber in euch.

Hier redet Paulus nicht mehr vom eigentlichen Tode, sondern von Bedrängniß und Erquickung. Denn wir, sagt er, leben in Gefahren und Drangsalen, ihr im Zustand der Ruhe; euch fällt die Frucht unserer Bedrängnisse, das Leben, zu; was mit Gefahr verbunden ist, Das haben wir auf uns, das Leichte und Angenehme genießt ihr; denn ihr habt keine so schweren Prüfungen zu bestehen.

13. 14. Da wir aber denselben Geist des Glaubens haben, wie geschrieben steht: „Ich habe geglaubt, darum habe ich geredet;“ so glauben auch wir, weßhalb wir auch reden: daß Der, welcher den Herrn Jesus auferweckt hat, auch uns durch Jesus auferwecken wird.

Der Apostel gedenkt eines Psalmes, der voll tiefer Weisheit und vorzüglich geeignet ist, in bedrängter Lage zu stärken. Denn diese Worte hat jener Gerechte inmitten großer Gefahren ausgesprochen, Gefahren, aus denen es weiter kein Entrinnen mehr ausser durch Gottes Hilfe gab.5

S. 169


  1. II. Kor. 12, 7. ↩

  2. II. Kor. 1, 9. ↩

  3. Röm. 5, 4. ↩

  4. II. Tim. 2, 11. ↩

  5. Ps. 115, 1. ↩

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

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