• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

Traduction Masquer
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

1.

Voyez encore une fois comme il exalte leurs louanges, et comme il montre leur charité. Après avoir dit qu'il a été joyeux que sa lettre ait produit un si grand résultat, et qu'ils en aient tiré tant de profit : « Je me réjouis, non pas de ce que vous avez été affligés, mais de ce que cette affliction vous a conduits à la pénitence (9) » ; après avoir montré son affection pour eux : « Et si je vous ai écrit », dit-il, « ce n'est pas à cause de l’auteur de l’injure, ni à cause de celui qui l'a reçue, mais c'est afin de manifester à vos yeux notre zèle pour vous (12) » ; il ajoute un autre signe de leurs bonnes dispositions qui leur fait beaucoup d'honneur, et qui montre combien leur charité est sincère : « Dans votre consolation », dit-il, « nous nous sommes réjouis plus surabondamment encore de la joie de Tite (13) ». Pourtant, ce n'est pas le fait d'un homme qui les aime beaucoup, de se réjouir de ce qui arrive à Tite, plutôt que de ce qui leur arrive. Si fait, nous dit l'apôtre; car je ne m'en suis pas tant réjoui pour lui que pour vous. Et c'est pourquoi il en donne ensuite la causé en ces termes : « Parce que son coeur s'est reposé, grâce à vous tous ». Il n'a pas dit : Lui, mais : « Son coeur », c'est-à-dire, sa charité pour vous: Et comment s'est-il reposé? « Grâce à vous tous ». Et en effet, c'est encore là un fort grand éloge. « Car si je me suis glorifié de vous en quelque chose auprès de à lui (14) ». Grand éloge pour les disciples que leur maître se glorifie d'eux ! « Je n'ai pas ««'en », dit-il, « à en rougir {14) ». Je me suis réjoui, veut-il dire, de ce que vous êtes devenus meilleurs, et cte ce que vous avez confirmé mes paroles par vos oeuvras. De sorte que c'est pour moi un double honneur, puisque vous avez fait des progrès, et que moi, on a vu que je ne m'écartais pas de la vérité. « Mais de même que nous vous avons toujours parlé avec vérité, ainsi quand nous nous sommes glorifié de vous auprès de Tite, cela s'est trouvé conforme à la vérité (44) ». Ici, l'apôtre nous donne encore autre chose à entendre; de même que tout ce que nous vous avons dit a été selon la vérité, car il est naturel qu'il leur ait fait aussi beaucoup d'éloges ale Tite, ainsi les choses que nous avons dites à Tite sur votre compte, ont été trouvées vraies. « Et ses entrailles ressentent pour vous une tendresse bien plus vive (15) ». Ces paroles sont d'un homme qui leur recommande Tite comme ayant pour eux une ardente charité, et leur. étant extrêmement attaché. Et il n'a pas dit : Sa charité, mais : « Ses entrailles ». Puis, (102)

pour qu'on ne pense pas qu'il le flatte, il ajoute partout les motifs de cette affection, afin, comme je viens de le dire, d'échapper au soupçon de flatterie, et afin de les exhorter encore mieux, en faisant retomber l'éloge sur eux ; et en leur montrant que ce sont eux qui ont fait naître en lui le principe et le motif d'une telle charité. Car, après avoir dit « Ses entrailles ressentent pour, vous une tendresse bien plus vive », il ajoute: « Car il se souvient de votre docilité à tous ».

Ce langage nous montre aussi Tite reconnaissant envers ses bienfaiteurs, puisqu'il est revenu les portant tous dans son coeur, qu'il se souvient continuellement d'eux, et qu'ils sont perpétuellement à sa bouche et dans sa pensée. Il fait aussi aux Corinthiens un mérite encore plus grand de ce que, lorsqu'ils laissèrent Tite partir, ils se l'étaient ainsi gagné. Ensuite, il parle aussi de leur docilité pour accroître leur zèle; c'est pour cela qu'il ajoute : « De la crainte, et du tremblement avec lesquels vous l'avez reçu (15) ». Non pas avec charité seulement, mais aussi avec un extrême respect. Vous le voyez, il rend témoignage de deux mérites en eux : -de ce qu'ils l'aimaient comme un père, et de ce qu'ils le craignaient comme un supérieur, sans que cette crainte affaiblît leur affection, sans que cette affection détruisît leur crainte. C'est ce qu'il avait déjà dit plus haut : « Cette tristesse selon Dieu que vous avez eue, quelle vigilance n'a-t-elle pas produite en vous , et aussi quelle crainte et quels soupirs (11) ? Je me réjouis donc, parce que j'ai en tout confiance en vous (16) ». Voyez-vous que c'est en eux qu'il se réjouit surtout? C'est, veut-il dire, parce que vous n'avez été en aucune circonstance la honte de votre maître; et que vous ne vous montrez pas indignes du mon témoignage. Ainsi, il ne se réjouissait pas tant à propos de Tite, de ce que celui-ci avait été l'objet d'un si grand respect, qu'à propos des Corinthiens, de ce qu'ils avaient fait preuve d'une si grande reconnaissance. Car afin qu'on ne crût pas qu'il se réjouissait plus à cause de lui qu'à cause d'eux , voyez comme il en donne encore ici le motif. De même qu'il a dit plus haut : « Car si je me suis glorifié de vous en quelque chose auprès de lui, je n'ai pas eu à en rougir » ; de même. ici encore : « Parce que j'ai eu toute confiance en vous ». Ai-je à vous réprimander? Je ne crains pas de votre part une rupture avec moi ; ai-je à me glorifier de vous ? Je n'ai pas à redouter d'être convaincu d'avoir tort; en un mot, que j'aie à louer en vous soit l'obéissance, soit la charité, soit le zèle, j'ai confiance en vous. Je vous ai dit de couper, et vous avez coupé; je vous ai dit d'accueillir, et vous avez accueilli; j'ai dit en présence de Tite que vous êtes magnanimes et admirables; que vous savez respecter vos maîtres ; et par votre conduite vous avez prouvé que cela est vrai. Bien plus, ce n'est pas tant de moi que de vous-mêmes que Tite a pu l'apprendre. Aussi est-il revenu rempli pour vous d'un amour enthousiaste, car vous avez offert à ses yeux plus encore que mes paroles n'avaient annoncé. « Or, je vais vous faire connaître, mes frères, la grâce de Dieu qui a été donnée dans les églises de Macédoine ». (VIII, 1.)

Traduction Masquer
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

I.

13. Darum sind wir getröstet wegen des Trostes von euch; noch überfließender aber freuten wir uns wegen der Freude des Titus, weil sein Geist von euch allen ist erquickt worden.

Siehe, wie der Apostel die Korinther von neuem mit Lobsprüchen überhäuft und seine Liebe zu ihnen hervorhebt! Nachdem er nämlich vorher seine Freude über die so glückliche Wirkung seines Briefes und über ihren reichen Gewinn ausgesprochen und gesagt hat: „Ich freue mich, nicht daß ihr betrübt worden seid, sondern daß ihr betrübt wurdet zur Sinnesänderung;“ nachdem er seiner Liebe Ausdruck gegeben in den Worten: „Wenn ich auch euch geschrieben habe, so war es nicht wegen Dessen, der das Unrecht gethan, noch wegen Dessen, der es erlitten, sondern damit offenbar würde die Sorge, die wir euch zu Liebe für euch hegen,“ so gedenkt er nun wieder eines anderen Beweises seines Wohlwollens gegen sie, der ihnen zum hohen S. 271 Lobe gereicht und von der Echtheit seiner Liebe Zeugniß gibt. Denn er sagt: „Zu dem Troste von euch sind wir noch überfließender erfreut worden durch die Freude des Titus.“ Aber Das beweist ja, könnte man sagen, keine so besondere Liebe zu ihnen, wenn er sich mehr wegen des Titus als wegen der Korinther freute. Gewiß beweist es dieselbe, versichert Paulus. Denn die Ursache meiner Freude war nicht so fast Titus als ihr. Darum führt er sofort auch den Grund seiner Freude an und sagt: „Weil sein Innerstes von euch allen ist erquickt worden.“ Er sagt nicht, Titus, sondern. „Sein Innerstes,“ was auf dessen Liebe zu ihnen weist. Und von wem ging diese Erquickung aus? „Von euch allen.“ Denn auch Das enthält kein geringes Lob.

14. Denn was ich etwa vor ihm mich eurer gerühmt habe, —

ein großes Lob, wenn der Lehrer sich seiner Schüler rühmt, — „in Dem bin ich nicht zu Schanden geworden.“ Das war der Grund meiner Freude, daß ihr euch so tugendhaft gezeigt und durch die That meine Worte bewährt habt. Und so habe ich denn eine zweifache Freude, einmal, daß ihr im Guten zugenommen, und dann, daß ich dem Scheine der Unwahrheit entgangen bin. — „Sondern wie wir vor euch immer der Wahrheit gemäß gesprochen haben, so ist auch unser Rühmen vor Titus zur Wahrheit geworden.“ Damit deutet Paulus noch auf etwas Anderes hin, nämlich: Gleichwie wir euch gegenüber Alles der Wahrheit gemäß gesprochen — denn vermuthlich hatte Paulus auch über Titus bei den Korinthern viel Rühmendes erwähnt — so hat sich auch Das, was ich über euch zu Titus gesprochen, als Wahrheit erwiesen.

S. 272 15. Und sein Innerstes ist in noch höherem Grade euch zugethan.

Das dient zur Empfehlung des Titus, daß er die Korinther so innig liebt und sich so eng mit ihnen verbunden fühlt. Auch sagt Paulus nicht: Seine Liebe gehört euch, sondern: „Sein Innerstes ist euch zugethan.“ Das soll aber nicht als Schmeichelei erscheinen. Darum führt Paulus, wie allenthalben, so auch hier die Gründe dieser Liebe an. Damit vermeidet er, wie schon bemerkt, den Schein des Schmeichelns und erhöht noch den Eifer der Korinther, indem er ihnen allein das ganze Verdienst zuschreibt und zeigt, wie sie selbst dem Titus Grund und Anlaß zu solcher Liebe gegeben haben. Denn nachdem er gesagt hat: „Sein Innerstes ist in noch höherem Grade euch zugethan,“ fährt er fort: „Indem er sich vergegenwärtigt den Gehorsam von euch allen.

Das gibt Zeugniß vom dankbaren Gemüthe des Titus, wenn er das Bild seiner Wohlthäter im Herzen mit sich genommen hat, wenn er beständig sich ihrer erinnert, sie fortwährend im Munde führt und in Gedanken hat. Und den Korinthern wiederum gereicht es zu großer Ehre, daß sie den Jünger so für sich einzunehmen wußten. Dann erwähnt Paulus auch ihres Gehorsams, in der Absicht, sie in dieser Tugend noch mehr zu befestigen, und sagt dann weiter: „Wie ihr mit Furcht und Zittern ihn aufgenommen habt.“ Mit der Liebe verbanden sie auch die möglichste Ehrfurcht. Siehst du, wie er ihnen das Zeugniß einer zweifachen Tugend gibt, daß sie nämlich den Titus als Vater liebten und als Gebieter fürchteten? Siehst du, wie sie Beides so zu verbinden wußten, daß weder die Liebe durch die Furcht verdunkelt, noch auch die Furcht von der Liebe verdrängt wurde? Auf dieses ihr Verhalten hat Paulus schon weiter oben hingewiesen in den Worten: „Diese eure gottgemäße Betrübniß, S. 273 welchen Eifer hat sie in euch bewirkt, welche Furcht und Sehnsucht!“

16. So freue ich mich nun, daß ich in Allem auf euch vertrauen darf.

Siehst du, wie es die Korinther selbst sind, über die der Apostel sich freut? Ihr habt ja, will er sagen, euren Lehrer in keiner Weise beschämt; ihr erweist euch nicht unwürdig meines Zeugnisses. So freute sich also Paulus nicht so fast wegen des Titus, weil dieser solche Auszeichnung empfangen, als wegen der Korinther, daß sie solche Dankbarkeit an den Tag gelegt. Daß aber Niemand meine, er freue sich mehr um des Titus willen, so führt er auch hier wieder eigens den Grund seiner Freude an. Wie er nun kurz vorher gesagt hat: „Was ich etwa vor ihm mich eurer gerühmt habe, in Dem bin ich nicht zu Schanden geworden,“ so sagt er auch hier: „Ich freue mich, daß ich in Allem auf euch vertrauen darf.“ Mag nun etwa ein Tadel nöthig sein, so befürchte ich nicht, ihr möchtet mir entfremdet werden, oder mag ich mich eurer rühmen, so besorge ich nicht, ihr werdet mich Lügen strafen, oder mag ich euren Gehorsam, eure Liebe, euren Eifer loben, so darf ich gutes Vertrauen zu euch hegen. Ich sprach: Scheidet den Frevler aus! und ihr habt ihn ausgeschieden; ich sprach: Nehmet ihn auf! und ihr habt ihn aufgenommen; ich sprach vor Titus: Ihr seid wahrhaft groß und bewundernswerth, ihr versteht es, eure Lehrer zu ehren; und ihr habt Dieses durch die That bekräftigt. Das hat Titus nicht so fast von mir als von euch selbst erfahren. So kam er denn zurück voll inniger Liebe zu euch; denn er hatte noch mehr gefunden, als ihn meine Worte erwarten ließen.

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Traductions de cette œuvre
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité