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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)
II.
So gibt der Apostel seiner Rede eine gar milde Wendung, wenn er sie Antheil nehmen läßt an seinen Verfol- S. 30 gungen und ihnen den Grund seines Trostes zuschreibt. So mögen sich denn, will er sagen, gegen uns Angriffe erheben, wie sie wollen, ihr dürft guten Muth haben; denn Das leiden wir zur Stärkung eueres Glaubens. Und wenn wir Trost empfangen, so dürft ihr auch dessen euch freudig rühmen; denn euch verdanken wir diese geistige Erhebung, so daß auch daher einige Linderung euch erwächst, indem ihr Theil nehmt an meiner Freude. Daß aber der Apostel gegenwärtig die Art des Trostes im Auge hat, welche ihm durch die liebevolle Theilnahme der Korinther und die Nachricht von ihrem eigenen glücklichen Zustande bereitet wurde, das zeigen uns klar die jetzt folgenden Worte: „Indem wir wissen, daß, wie ihr Theil nehmt an den Leiden, so auch an der Tröstung.“ Denn wie meine Verfolgungen, sagt er, euch nahe gehen, als würden sie euch selbst treffen, so bin ich überzeugt, daß ihr auch meinen Trost mitzufühlen glaubt. Was kann sich wohl einer solchen Demuth gleichstellen? Des Paulus Drangsale hatten nicht Maß noch Ende; die Korinther hatten nicht einmal den geringsten Theil davon auszustehen, und trotzdem nennt er sie Genossen seiner Leiden; und beim Troste rechnet er den ganzen Grund ihnen zu, nicht den eigenen Mühen.
8. Denn wir wollen nicht, daß euch unbekannt sei, Brüder, die Drangsal, die uns begegnet ist in Asien.
Dieses sagen wir, spricht er, damit euch meine üblen Erlebnisse nicht unbekannt bleiben; denn wir wünschen, daß ihr um all meine Sachen wißt, und legen darauf großen Werth. So spricht die Liebe des Herzens. Was aber den Gegenstand selbst betrifft, so hat der Apostel auf denselben schon hingedeutet im ersten Briefe, wenn er schreibt: „Eine Thüre ist nur geöffnet, groß und wirkungsreich, und der S. 31 Widersacher sind viele in Ephesus.“1 Jetzt erinnert er an diese Worte, und indem er berichten will, was ihm widerfahren, sagt er: „Wir wollen nicht, daß euch unbekannt sei die Drangsal, die uns begegnet ist in Asien.“ In der gleichen Absicht hatte er den Tychicus nach Ephesus gesendet und in dem Schreiben gesagt: „Damit auch ihr wißt, wie es um mich steht, wie ich mich befinde, so wird euch Alles kund machen Tychicus, der geliebte Bruder; Diesen habe ich gerade zu dem Zwecke geschickt, damit ihr inne würdet, wie es mir ergeht, und damit er tröste euere Herzen.“2 Und so finden wir es auch in anderen Briefen. Solche Mittheilungen sind aber gewiß nicht überflüssig, sondern sogar sehr nothwendig. Zu diesen drängte den Apostel theils die Innigkeit seiner Liebe und theils die endlose Kette der Bedrängnisse; da war es nun ein großer Trost, um die gegenseitigen Schicksale zu wissen; denn ging es dem einen Theile schlimm, so konnte der andere sich zu gleichem Kampf und zu größerer Vorsicht bereiten; ging es aber dem einen Theile wohl, so konnte der andere die Freude theilen. Hier nun berichtet der Apostel Beides zugleich, Gefahr und Rettung, indem er sagt: „Daß über die Maßen wir beschwert wurden, über Vermögen, so daß wir sogar am Leben verzagten.“ Es ist eine Beschwerniß wie bei einem Fahrzeuge, das unter seiner Last zu versinken droht. Anscheinend sagen die Worte: „über die Maßen“ und: „über Vermögen“ ganz das Gleiche; aber doch ist eine Verschiedenheit. Es könnte nämlich Jemand sagen: Groß mag die Gefahr wohl gewesen sein, aber nicht zu groß für dich. Darum setzt Paulus bei: Sie war nicht nur groß, sondern ging über unser Vermögen, und zwar in dem Grade, daß wir sogar am Leben verzagten, das heißt uns weiter keine Hoffnung mehr auf das Leben machten. Was David Pforten der Unterwelt nennt und Wehen und S. 32 Schatten des Todes, das hat hier Paulus im Auge, wenn er sagt: Eine Gefahr haben wir bestanden, die den unvermeidlichen Tod im Schooße trug.
9. Ja wir selbst hatten in uns die Verurtheilung zum Tode, damit wir nicht auf uns vertrauen, sondern auf Den, der die Todten auferweckt.
Was ist denn unter dieser „Verurtheilung zum Tode“ gemeint? Es ist, wie wenn die Richter abstimmen, verurtheilen, und der nahe Tod bevorsteht. Denn das war die Stimme, sagt er, welche die Lage der Dinge vernehmen ließ, so das Urtheil, welches der Gang der Ereignisse fällte: Es kostet uns jedenfalls das Leben. Aber zur Ausführung, auf die wir schon gefaßt waren, kam das Urtheil nicht. Die ganze Lage der Verhältnisse hatte das Urtheil wohl ausgesprochen, aber die Macht Gottes hinderte die Vollziehung, so daß es bei unserer Vorstellung und Erwartung sein Bewenden hatte. Denn in uns, sagt er, hatten wir die Verurtheilung zum Tode, nicht als wäre sie wirklich vollzogen worden. Und warum denn eine Gefahr, die uns alle Hoffnung benahm? „Damit wir nicht auf uns vertrauen, sondern auf Gott.“
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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
2.
En se les associant ainsi dans les dangers qu'il court, en trouvant en eux-mêmes la cause de ses propres consolations, il adoucit tout ce que ses paroles pouvaient offrir d'un peu dur. Si donc on nous dresse des embûches , rassurez-vous : C'est pour que votre foi se fortifie, que nous endurons tous ces maux. Si nous sommes consolés, vous pouvez vous en glorifier. C'est à cause de vous que nous goûtons ces consolations ; vous aussi vous serez consolés, puisque vous partagez notre joie. Entendez bien ici la nature de ces consolations : Non-seulement la conduite des Corinthiens le console; mais il se réjouit de penser qu'ils sont désormais délivrés de toute espèce de trouble à son sujet. Voyez les paroles qui suivent où i1 leur dit ouvertement : « Nous savons que, partageant nos souffrances, vous partagerez aussi notre consolation ». Vous souffrez de nos persécutions, comme si vous les subissiez vous-mêmes ; nous ne pouvons en douter, les consolations que nous éprouvons, causent à vos coeurs autant de jouissances qu'aux nôtres. Où trouver plus d'humilité? Cet homme, environné de tant de périls, veut bien associer à ses mérites ceux qui n'y ont aucune part; quant aux consolations, c'est à cause d'eux qu'il les éprouve , et nullement en vue de ses travaux. Il parlait de ses souffrances en général; (10) maintenant il désigne le pays où il a souffert. « Nous ne voulons pas vous laisser ignorer, mes frères, les tribulations que nous avons souffertes en Asie (8) ». Si nous vous parlons de nos souffrances, c'est pour que vous n'ignoriez pas ce qui nous arrive. Tout ce qui nous concerne, nous voulons que vous le sachiez, nous nous empressons de vous le dire. Et c'est de la part de l'apôtre une grande preuve d'affection. Dans la première épître, il leur faisait pressentir ces tribulations en disant : « Evidemment une large porte s'ouvre devant moi, et j'ai de nombreux adversaires dans Ephèse ». (I Cor. XVI, 9.) Maintenant donc il leur rappelle et leur expose ce qu'il vient d'endurer. « Je ne veux pas que vous ignoriez les maux que j'ai soufferts en Asie ». Il agit de même dans son épître aux Ephésiens. S'il leur envoie Tychique, c'est pour les informer de sa situation. « Je veux que vous sachiez tout ce qui m'arrive , tout a ce que je fais : Tychique vous le dira, Tychique notre frère bien-aimé et notre fidèle ministre dans le Seigneur; je vous l'envoie exprès, pour que vous sachiez ce qui nous concerne, et aussi pour qu'il répande la consolation dans vos coeurs ». (Ephés. VI, 21, 22.) Nous remarquons la même chose dans ses autres épîtres. Il n'y a rien là d'inutile: tout cela au contraire est nécessaire. N'est-ce pas une conséquence du grand amour de l'apôtre pour ses disciples? Ne fallait-il pas, au milieu de ces continuelles épreuves, trouver quelque consolation dans ces renseignements mutuels ? S'ils étaient tristes et affligeants, on se préparait à souffrir, on se tenait sur ses gardes ; s'ils étaient bons et joyeux, on ressentait une commune joie. Au reste en ce passage il mentionne en même temps et le commencement et la fin de l'épreuve. « Nous avons été accablé outre mesure et au-dessus de nos forces ». Ne dirait-on pas un navire qu'une charge trop pesante a submergé? Ces paroles : « Outre mesure et au-dessus de nos forces » semblent offrir le même sens. Il n'en est rien cependant. On eût pu dire : « L'épreuve était excessive, il est vrai , mais non point trop forte pour vous ». Et c'est pourquoi l'apôtre ajoute : L'épreuve était grande et au-dessus de nos forces; et tellement au-dessus de nos forces que la vie nous était à charge, c'est-à-dire, que nous désespérions de vivre plus longtemps. Ce que David appelle « les portes de l'enfer et les douleurs de l'enfantement », c'est ce que Paul veut faire entendre à son tour, quand il dit : Le danger que nous avons couru devait amener la mort.
« Et nous avons eu au dedans de nous« mêmes une réponse de mort, afin que nous ne mettions pas notre confiance dans nos forces , mais en Dieu qui ressuscite les morts (9) ». Qu'est-ce à dire : « Nous avons eu une réponse de mort? » C'est-à-dire une sentence, un jugement, l'attente de la mort. C'était là comme le cri , comme la réponse de ce qui nous arrivait: tout cela nous disait que nous devions mourir. Cependant la menace ne s'accomplit pas : notre attente ne se réalisa point. L'épreuve, par sa nature même rendait une sentence de mort; mais la puissance divine ne voulut pas qu'elle eût son effet; elle permit seulement que nous nous attendissions à mourir. Et c'est pourquoi l'apôtre dit : « Nous avons eu au dedans de nous-mêmes une réponse de mort », au dedans de nous-mêmes, et non pas dans la réalité. Pourquoi Dieu a-t-il permis une épreuve qui nous avait enlevé jusqu'à l'espérance, et abattu tout notre courage. « C'est, dit-il, afin que nous ne mettions pas notre confiance en nous-mêmes , mais en Dieu ».