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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
3.
En effet, il n'y a pas de second baptême, pas de seconde réconciliation ; il ne reste plus que la redoutable attente du jugement, que l'avidité du feu qui doit dévorer les ennemis. Si nous devions, tout en restant perpétuellement les ennemis de Dieu, obtenir son indulgence, nous ne cesserions pas de lui faire la guerre, de nous abandonner aux voluptés, de nous corrompre, de nous rendre incapable de voir le soleil de justice qui a lui. Voulez-vous recevoir le rayon qui dessillera vos yeux? Rendez-les beaux, sains, perçants. Dieu vous a fait voir le soleil de vérité. Si vous vous en détournez pour courir vous replonger dans les ténèbres, quelle sera votre excuse, votre justification ? Vous n'en aurez point : car vous aurez fait preuve d'une haine indicible. Quand vous ne connaissiez pas Dieu, vous étiez jusqu'à un certain point excusable de le haïr ; mais lorsque vous avez goûté à sa bonté, à son miel, si vous laissiez tout cela pour retourner à votre vomissement, vous donneriez les signes les plus manifestes de mépris et de dédain. Non, dira-t-on, je ne ferais que céder à la contrainte de la nature.: j'aime le Christ , mais la nature me fait violence. S'il y a violence et contrainte, vous aurez une excuse ; si la faute provient de négligence, vous n'en aurez pas.
Examinons donc ce point, si les péchés sont causés par une contrainte, une violence, ou par un excès de négligence et de relâchement. « Tu ne tueras point», est-il écrit. Où est ici la contrainte, la violence ? La violence, c'est de tuer. Qui de nous, en effet, voudrait plonger le glaive dans la gorge du prochain, et ensanglanter sa droite ? Personne. Voyez-vous que c'est tout au contraire dans le péché que résident la contrainte et la violence ? Dieu a mis la tendresse dans notre nature, de façon que nous nous aimions les uns les autres. Il est écrit : « Tout animal aime son semblable, et tout homme son prochain ». Voyez-vous que nous devons à la nature les germes de la vertu? C'est le vice qui est contre nature que s'il l'emporte en nous, c'est un signe d'extrême paresse de notre part. Prenons l'adultère : quelle est la contrainte qui y pousse? La tyrannie du désir, répondra-t-on. Comment cela, dites-moi ? Est-ce qu'il n'est pas possible d'user de sa femme et de vaincre cette tyrannie ? Mais je suis épris d'amour pour la femme du prochain. — Ce n'est plus là de la contrainte : l'amour n'est pas du domaine de la contrainte. Ce n'est point par nécessité qu'on aime, mais par choix et par volonté. L'union des sexes, c'est peut-être une nécessité ; mais aimer celle-ci ou celle-là ce n'en est pas une. Ce n'est plus instinct sexuel, mais vanité, dérèglement, débauche. Où est la raison, dites-moi ? A posséder la femme qu'on a épousée, qu'on a prise pour en avoir des enfants, ou celle (446) qu'on ne connaît pas ? Ne savez-vous pas que l'affection est fille de l'habitude ? De sorte que la nature n'est ici pour rien. N'accusez point le désir: le désir a été donné pour le mariage, inspiré pour la procréation des enfants, non pour l'adultère, ni pour la séduction. Les lois elles-mêmes pardonnent les fautes que la nécessité a fait commettre : ou plutôt il n'y a pas de fautes commises par nécessité, toutes viennent de la dépravation. Dieu n'a pas organisé la nature de telle sorte que le péché fût nécessaire : autrement, le châtiment n'existerait pas. Car nous-mêmes, nous ne demandons pas compte des actions forcées, à plus forte raison Dieu qui est si bon et si charitable.
Voyons encore : voler, est-ce un fait de nécessité ? Oui, dira-t-on : car c'est la pauvreté qui y conduit. C'est plutôt à travailler que la pauvreté conduit, ce n'est pas à voler. La pauvreté a donc un effet tout contraire : car 1e vol est un fruit de la paresse : et la pauvreté ne rend pot nt paresseux, mais laborieux... Ainsi donc, voilà encore un péché imputable à la négligence... Ecoutez encore: lequel est le plus difficile, dites-moi, le plus désagréable, de passer les nuits à veiller et à courir, de percer des murs, de marcher dans l'obscurité, de tenir sa vie dans ses mains, d'être prêt au meurtre, de trembler, de mourir de peur, ou de s'appliquer durant le jour au travail, et de jouir du calme et de la sécurité ? Voilà ce qui est facile : et parce que c'est facile, un plus grand nombre de gens font ce métier, que l'autre.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
3.
Es gibt eben keine zweite Taufe, keine zweite Versöhnung, sondern dann „wartet unser ein schreckliches Gericht und ein grimmiges Feuer, das die Widerspenstigen verzehren wird“1 . Denn gesetzt, wir dürften trotz immerwährender Feindschaft mit ihm auf Verzeihung rechnen, so würden wir unaufhörlich seine Feinde bleiben, immer mehr verweichlichen, immer schlechter und schlechter werden und gegen die aufgegangene Sonne der Gerechtigkeit uns gänzlich verblenden. Willst du den Lichtstrahl aufnehmen, der dir die Augen öffnet? Erhalte sie gut, gesund, scharfsichtig! Er hat dich das wahre Licht schauen lassen; wenn du wieder vor demselben fliehst und der Finsternis zurennst, welche Entschuldigung wirst du haben? Welche Verzeigung kann es für dich geben? Keine mehr; denn das verrät unsäglichen Haß. Solange du Gott nicht kanntest, war deine Feindschaft gegen ihn noch einigermaßen verzeihlich. Wenn du aber, nachdem du seine Güte und Süßigkeit gekostet, ihn wieder verläßt und zu dem, was du S. 178 ausgespien, zurückkehrst, so heißt das nichts anderes als großen Haß und Verachtung an den Tag legen. Nein, entgegnet man, aber ich werde von der Natur gezwungen. Ich liebe zwar Christus, aber ich werde von der Natur gezwungen. Wenn du wirklich Zwang und Gewalt leidest, wirst du Verzeihung finden; wenn du aber aus Fahrlässigkeit fällst, nimmermehr. Laßt uns denn eben darüber eine Untersuchung anstellen, ob die Sünden aus Zwang und Gewalt entstehen oder auf großer Fahrlässigkeit und Gleichgültigkeit! Es heißt: „Du sollst nicht töten.“ Wo ist da Zwang? Wo Gewalt? Zwang ist es vielmehr zu töten. Denn wer von uns möchte freiwillig seinem Nebenmenschen den Dolch in die Kehle stoßen und seine Rechte mit Blut besudeln? Auch nicht einer. Siehst du, das Gegenteil davon ist wahr, wir müssen uns Zwang und Gewalt antun zum Sündigen. Gott hat gleichsam eine Art Liebestrank in unsere Natur gegeben, so daß wir uns gegenseitig lieben müssen. „Jedes Tier“, steht geschrieben, „liebt seinesgleichen; und so auch der Mensch seinen Nächsten“2 . Siehst du, daß wir von Natur aus zur Tugend geneigt sind? Das Laster dagegen ist widernatürlich; und wenn es trotzdem die Oberhand hat, so ist das ein Beweis unserer großen Trägheit.
Wie steht's mit dem Ehebruch? Was für ein Zwang treibt denn dazu an? Ja, antwortet man, die unwiderstehliche Gewalt des Geschlechtstriebes. Sage mir doch, warum? Steht es dir denn nicht frei, durch Umgang mit deinem eigenen Weibe diese unwiderstehliche Gewalt zu brechen? Aber, entgegnest du, mich fesselt die Liebe zu des Nächsten Weib. Das ist kein Zwang mehr; denn die Liebe hat nichts mit dem Zwange zu tun. Niemand liebt gezwungen, sondern vorsätzlich und freiwillig. Der Drang zu geschlechtlicher Vereinigung mag allenfalls zwingend sein; aber diese oder jene Person zu lieben, dazu besteht ein Zwang nicht. Auch ist das nicht S. 179 Verlangen nach geschlechtlicher Vermischung, sondern Eitelkeit, Übermut und schrankenlose Sinnlichkeit. Denn sage mir, was ist vernunftgemäß? Der Umgang mit der angetrauten Gattin, der Mutter deiner Kinder, oder mit einer Unverheirateten? Wißt ihr nicht, daß erst der vertraute Verkehr die Liebschaften erzeugt? Also sind sie nicht in der Natur begründet. Miß die Schuld nicht dem Geschlechtstrieb bei! Denn der Geschlechtstrieb wurde um der Ehe willen gegeben, zur Kindererzeugung gewährt, nicht zu Ehebruch und Verführung. Auch die Gesetze kennen Nachsicht für Sünden, die aus Zwang geschehen; oder richtiger gesagt, es gibt keine Sünde, die aus Zwang geschieht, sondern alle geschehen aus frevlem Übermut. Denn Gott hat unsere Natur nicht so geschaffen, daß sie in sich den Zwang zur Sünde hätte; wäre dies der Fall, so gäbe es keine Strafe. Was durch Gewalt und Zwang geschieht, darüber fordern ja nicht einmal wir Rechenschaft, geschweige denn Gott, der so menschenfreundlich und gut ist. - Oder wie? Gibt es einen Zwang zum Stehlen? - Ja, antwortet man, die Armut treibt dazu. - Die Armut zwingt vielmehr zur Arbeit, nicht zum Stehlen. Die Armut treibt demnach zum Gegenteil. Der Diebstahl nämlich ist eine Folge des Müßigganges; die Armut aber pflegt nicht Müßiggang, sondern Arbeitsamkeit zu erzeugen. Also auch diese Sünde ist eine Folge des Leichtsinnes. Das magst du aus folgendem ersehen: Sage mir, was ist schwieriger und unangenehmer, die Nächte durchwachend umherschleichen, Wände durchbrechen, im Finstern tappen, sich in Lebensgefahr begeben, zu Mord und Totschlag gerüstet sein, zittern und sich zu Tode fürchten - oder sich den Tag über der Arbeit widmen und gefahrlose Sicherheit genießen? Letzteres ist leichter; und weil es leichter ist, zieht die Mehrzahl der Menschen diese Tätigkeit jener anderen vor.