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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
2.
« Comme donc l'Eglise est soumise au Christ » : l'Eglise , hommes et femmes ; « Ainsi le soient les femmes à leurs maris », comme à Dieu. « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise (25) ». Vous avez entendu quelle complète soumission il prescrit : vous avez approuvé et admiré Paul comme un homme supérieur et spirituel, pour avoir resserré ainsi notre société. (540) Ecoutez maintenant, hommes, ce qu'il exige de vous; il recourt encore au même exemple « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise ». Vous avez vu jusqu'où doit aller l'obéissance : écoutez maintenant jusqu'où doit aller la tendresse. Tu veux que ta femme t'obéisse, comme l'Eglise au Christ? Veille donc sur elle comme le Christ sur l'Eglise : Fallût-il donner ta vie pour elle, être déchiré mille fois, tout souffrir, tout endurer, ne recule devant rien : quand tu aurais fait tout cela, tu n'aurais encore rien fait de comparable à ce qu'a fait le Christ... Car avant de te dévouer pour ta femme, tu es uni à elle : tandis que le Christ s'est immolé pour ceux qui le haïssaient et l'avaient en aversion. Fais donc pour ta femme ce qu'il a fait pour ce peuple qui le haïssait, l'abhorrait, le méprisait, l'insultait ; sans menaces, sans injures, sans terreur , par l'unique instrument de son infinie sollicitude, il a amené son Eglise à ses pieds. De même, quand bien même ta femme ne te témoignerait que dédain, mépris, insolence, il ne tient qu'à toi de la ramener à tes pieds à force de bonté, d'amour, de tendresse. Car il n'y a pas d'attache plus forte, principalement entre homme et femme. Par la crainte on peut lier les mains à un serviteur, et encore ne tardera-t-il pas à s'échapper : mais la compagne de ta vie, la mère de tes enfants, la source de tout ton bonheur, ce n'est point par la crainte , par les menaces qu'il faut l'enchaîner , mais par l'amour et l'affection. Qu'est-ce qu'un ménage où la femme tremble devant le mari? Quelle joie y a-t-il pour l'époux, quand il vit avec son épouse comme avec une esclave, et non comme avec une femme libre? Quand bien même vous auriez souffert quelque chose pour elle, ne le lui reprochez pas : suivez en cela même l'exemple du Christ...
« Il s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant (26) ». Elle était donc impure, laide, vile, repoussante. Quelque femme que vous épousiez, elle ne ressemblera jamais à ce qu'était l'Eglise quand le Christ l'épousa ; il n'y aura. jamais entre vous la distance qui séparait le Christ de l'Eglise : néanmoins le Christ ne prit point en horreur, en aversion cette effrayante laideur. Voulez-vous savoir jusqu'où allait cette difformité? Ecoutez Paul qui vous dit : « Vous étiez autrefois ténèbres ». (Ephés. V, 8.) Vous voyez si elle était noire: quoi de plus noir que les ténèbres? Voyez maintenant son impudence : « Vivant dans la méchanceté et l'envie ». (Tit. III, 3.) Et encore son impureté : « Indociles, insensés ». Que dis-je? Elle était folle, elle blasphémait : néanmoins le Christ s'est livré pour cette épouse difforme comme si elle avait été la plus belle, la plus chérie, la plus admirable des femmes. C'est ce qui faisait dire à Paul étonné: « Certes, à peine quelqu'un mourrait-il pour un juste ». (Rom. V, 7.) Et encore : « Si, lorsque nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous ». (Ibid. 8, 9.) Le mariage accompli, il la pare, il la lave, il ne répugne pas à de pareils soins. « Afin de la sanctifier, en la purifiant parle baptême d'eau, par la parole ; pour la faire paraître devant lui une église glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride , ni rien de semblable, mais pour qu'elle soit sainte et immaculée (27) ». Par le baptême, il lave son, impureté. « Par la parole », ajoute-t-il : quelle parole? Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Et il ne se borne pas à la parer, il la rend glorieuse : « N'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable». Recherchons donc, nous aussi, cette beauté, et nous pourrons en devenir les créateurs. Ne demandez pas à votre femme ce qui n'est point son fait. Ne voyez-vous pas que l'Eglise doit tout au Seigneur : c'est par lui qu'elle est devenue glorieuse, par lui qu'elle a été faite immaculée. Que la laideur de votre femme ne soit pas pour vous un motif d'aversion. Ecoutez plutôt l'Ecriture : « Petite est l'abeille parmi les êtres ailés, et son miel surpasse toutes les douceurs ». (Eccl. XI, 3.) Votre femme est un ouvrage de Dieu ; lui manquer, c'est manquer à son auteur : l'injure n'est pas pour elle.
Ne la louez pas de sa beauté : louer, haïr, aimer pour ce motif, tout cela part d'une âme déréglée. Recherchez la beauté de l'âme imitez l'époux de l'Eglise. La beauté physique est une source intarissable d'orgueil et de vanité : elle provoque la jalousie, les soupçons outrageants. Mais elle a des attraits ? Oui, pour un mois ou deux, pour un an tout au plus: après quoi c'est fini, et l'admiration s'émousse par l'habitude, tandis que les maux engendrés par la beauté subsistent, je veux dire, l'orgueil, la vanité, la hauteur. Mais il n'en est pas de même pour les attraits d'un autre genre : l'amour légitime qu'ils inspirent (541) subsiste dans sa vivacité, comme attaché à la beauté de l'âme, et non à celle du corps.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
2.
Wie nun die Kirche Christus untertan ist - Was ist die Kirche? Eine Vereinigung von Männern und Frauen - , so seien auch die Weiber ihren Männern wie Gott untertan!
V.25: „Ihr Männer, liebet eure Weiber, sowie auch Christus die Kirche geliebt hat.“
Du hast gehört, welch tiefe Unterwürfigkeit Paulus verlangt; du hast ihn als unvergleichlichen Geistesmann S. 414 gepriesen und bewundert, weil er auf die innigste Lebensgemeinschaft unter uns dringt. Gut. Er bedient sich wiederum desselben Gleichnisses. „Ihr Männer“, sagt er, „liebet eure Weiber, sowie auch Christus die Kirche geliebt hat“. Hast du das Maß des Gehorsams gesehen? Vernimm nun auch das Maß der Liebe! Du willst, daß die Frau dir gehorche, wie die Kirche Christus gehorcht? So sorge du auch für sie, wie Christus für die Kirche sorgt! Müßtest du auch dein Leben für sie hingeben, müßtest du dich auch in tausend Stücke zerreißen lassen, müßtest du auch alles Erdenkliche ertragen und leiden, weigere dich dessen nicht! Wenn du auch all das leidest, so hast du doch noch lange nicht getan, was Christus getan hat. Denn du tust das für eine, an welcher du bereits mit ganzer Seele hängst; er aber tat es für eine, welche sich von ihm abwendete und ihn haßte. Gleichwie nun er die Kirche, die sich von ihm abwendete, ihn haßte, verabscheute und mutwillig verhöhnte, durch seine große Fürsorge sich unterworfen hat, nicht durch Drohungen, Beschimpfungen, Einschüchterung und dergleichen: so benimm auch du dich gegen dein Weib! Auch wenn du siehst, daß sie dich verschmäht, spröde behandelt und verachtet, kannst du sie dir doch durch große Sorge um sie, Liebe und Freundschaft unterwerfen. Nichts fesselt mächtiger als diese Fesseln; namentlich der Mann und die Frau. Einen Sklaven kann man möglicherweise durch Furcht bändigen - nein, auch ihn nicht; denn bei der ersten Gelegenheit wird er davonlaufen -; die Lebensgefährtin aber die Mutter der Kinder, den Quell aller Freude, darfst du nicht durch Furcht und Drohungen fesseln, sondern durch Liebe und herzliches Benehmen. Denn was ist das für eine Ehe, wenn die Frau vor dem Manne zittert? Und welches Vergnügen kann der Mann selbst darin finden, wenn er mit seiner Frau wie mit einer Sklavin und nicht wie mit einer Freien S. 415 zusammenlebt? Solltest du dich auch um ihretwillen erzürnen, so mache ihr keine Vorwürfe! Denn das hat auch Christus nicht getan. „Er hat sich selbst für sie hingegeben“, sagt der Apostel,
V.26: „damit er sie heilige, nachdem er sie gereinigt.“
Sie war also unrein, mit entstellenden Flecken behaftet, häßlich, unansehnlich. Du magst heiraten wen immer, keinesfalls wirst du eine solche Braut bekommen, wie Christus an der Kirche, oder eine, die so sehr von dir abstäche wie die Kirche von Christus; aber gleichwohl verabscheute und haßte er sie nicht wegen ihrer außerordentlichen Häßlichkeit. Willst du diese Häßlichkeit kennenlernen? Höre, was Paulus sagt: „Ihr waret einst Finsternis“1 . Siehst du, wie schwarz sie war? Was ist schwärzer als die Finsternis? Siehst du, wie verwegen sie war? „Ihr lebtet“, heißt es, „in Bosheit und Neid“2 . Siehst du, wie unrein sie war? „Ihr waret widerspenstig, unverständig“3 . Doch was sage ich? Sogar töricht und verleumderisch war sie. Dessen ungeachtet gab er sich selbst für die Häßliche hin, als wenn sie reizend, lieblich und wunderschön gewesen wäre. Seiner Verwunderung hierüber gibt Paulus Ausdruck in den Worten: „Es wird einer schwerlich für einen Gerechten sterben“4 ; und in den weiteren: „Da wir noch Sünder waren, ist Christus für uns gestorben“5 . Und nachdem er eine solche Braut bekommen, verschmäht er es nicht, sie zu waschen und zu schmücken. „Damit er sie heilige“, heißt es, „indem er sie reinigte im Bad des Wassers durch das Wort;
V.27: um sich die Kirche herrlich darzustellen, ohne Makel, ohne Runzel oder etwas Dergleichen, sondern daß sie heilig und untadelig sei“.
S. 416 Durch das Bad wäscht er ihre Unreinigkeit ab. Der Apostel sagt: „durch das Wort.“ Durch welches Wort? „Im Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes“6 . Und er hat sie nicht schlechthin geschmückt, sondern sie herrlich gemacht, „ohne Makel, ohne Runzel oder etwas Derartiges“.
Auch wir wollen also nach dieser Schönheit streben, und wir können ihre Schöpfer werden. Verlange nicht von deiner Frau, was nicht in ihrer Macht steht! Siehst du nicht, daß die Kirche alles vom Herrn erhielt? Durch ihn ist sie herrlich, durch ihn ist sie rein, durch ihn ist sie untadelig geworden. Wende dich von deiner Frau nicht ab, weil es ihr an Schönheit gebricht! Höre, was die Schrift sagt: „Klein zwar ist unter den geflügelten Tieren die Biene, aber ihre Frucht hat den Vorrang unter den Süßigkeiten“7 . Sie ist ein Gebilde von Gottes Hand; dein Vorwurf trifft nicht sie, sondern den, der sie geschaffen. Was kann die Frau dafür? - Lobe sie nicht wegen ihrer Schönheit! Lob und Haß solcher Art, ja selbst die Liebe, sind ein Merkmal ungeordneter Seelen. Verlange nach seelischer Schönheit; ahme hierin den Bräutigam der Kirche nach! Die äußere Schönheit ist eine reiche Quelle von Prahlerei und Torheit, stürzt in Eifersucht und läßt dich häufig den lächerlichsten Verdacht hegen. - Aber man hat doch an ihr seine Lust? Ja, im ersten und zweiten Monat, oder, wenn es hoch kommt, ein Jahr lang, dann nicht mehr; sondern infolge des Zuammenlebens schwindet der Reiz. Aber die durch die Schönheit verursachten Fehler dauern fort: die Hoffart, der Dünkel und der Übermut. Bei einer anderen Frau dagegen ist nichts davon der Fall; vielmehr erhält sich da natürlicherweise die anfängliche Liebe in ungeminderter Stärke, weil sie eben auf der Schönheit der Seele und nicht auf der des Leibes beruht.