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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
4.
Ainsi, de même que le Fils de Dieu participe de notre nature, nous participons, nous, de sa substance : et de même qu'il nous a en lui, nous l'avons en nous. « A cause de cela, l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme ; et ils seront deux dans une seule chair (31) ». Troisième argument : il montre que l'on quitte ses parents, les auteurs de ses jours, pour s'attacher à sa femme : et dès lors le père, la mère et l'enfant forment une chair unique résultant de l'union conjugale : car c'est la combinaison des semences qui produit l'enfant : de sorte que tous trois ne forment qu'une chair. De même, nous devenons une seule chair avec le Christ par la participation : et cela, encore bien plus effectivement que l'enfant. Pourquoi? Parce qu'il en a été ainsi dès l'origine. Ne venez pas me dire que votre femme est comme ceci ou comme cela. Ne voyons-nous pas que dans la chair aussi nous sommes sujets à beaucoup d'imperfections? L'un est boiteux, l'autre pied bot, un autre perclu des mains, un autre faible dans quelque autre membre : néanmoins, il ne se plaint pas de ce membre imparfait, il ne. le retranche pas : souvent même il le préfère à tout autre : rien de plus naturel, il est le sien. — Paul veut donc que nous ayons pour notre femme autant d'affection que chacun en a pour soi-même : non comme participant de la même nature; notre rapport légitime avec notre femme est plus étroit : il consiste en ce que nous ne formons plus deux corps, mais un seul, dont l'un forme la tête, l'autre le corps. — Et comment dit-il ailleurs que « Dieu est la tête du Christ? » —Oui, de même que nous formons un seul corps, de même le Christ et le Père ne font qu'un. Il en résulte que le Père aussi est notre tête. Paul allègue deux exemples, celui du corps et celui du Christ : de là ce qu'il ajoute : « Ce mystère est grand : je le dis dans le Christ et dans l'Eglise (32) ». Qu'entend-il par là? Il appelle ce mystère grand parce que le bienheureux Moïse, ou plutôt Dieu avait fait allusion à quelque chose de grand et de merveilleux. Il ajoute : « Je le dis dans le Christ », parce que le Christ aussi a quitté son Père pour descendre, pour venir vers l'épouse, et former un seul esprit : « Car celui qui s'unit au Seigneur est un seul esprit avec lui ». (I Cor. VI, 17.) C'est fort à propos qu'il dit : « Ce mystère est grand » ; cela revient à dire : D'ailleurs l'allégorie ne détruit pas le précepte d'amour.
« Que chacun de vous donc aime sa femme comme lui-même; mais que la femme craigne son mari (33) ». Oui, c'est un mystère, un grand mystère, qu'on oublie son père, l'auteur de ses jours, celui par qui on a été élevé, celle par qui on a été enfanté dans la souffrance, ceux a qui l'on doit tant, et à qui l'on est attaché par un commerce journalier, pour s'unir à une femme que l'on n'a jamais vue, avec laquelle on n'a rien de commun, et de la préférer à tout. Oui, c'est bien un mystère. Et cela ne cause aucune peine aux parents c'est le contraire qui leur en cause : il faut qu'ils se mettent en frais, en dépense, et néanmoins ils se réjouissent. Oui, c'est un grand mystère, qui enveloppe une sagesse ineffable. Dès longtemps Moïse l'avait prophétisé : et voici que Paul, à son tour, s'écrie : « Dans le Christ et dans l'Eglise ». D'ailleurs, cela n'est pas dit seulement en vue du Christ, mais encore en vue de la femme, afin que le mari en ait soin comme de sa propre chair, comme le Christ a soin de l'Eglise. « Mais que la femme craigne son mari ». Ce n'est pas seulement la tendresse qu'il recommande: il veut encore « Que la femme craigne son mari ». La femme est une puissance subordonnée. Qu'elle ne réclame donc point l'égalité : elle est au-dessous du chef. Et que d'autre part le mari ne méprise point en elle sa sujette : elle est le corps ; et si le chef vient à mépriser le corps, il se perd lui-même. Qu'il fasse donc de la tendresse un contre-poids à l'obéissance. Que tous deux soient, en effet, comme le chef et le corps; celui-ci prêtant à l'autre, pour son service, les mains, les pieds, tous les autres membres : celui-là veillant sur le précédent, et concentrant en soi tout le sentiment. Rien de supérieur à une pareille union. Mais comment, dira-t-on, y aurait-il affection, s'il y a (543) crainte? Rien, au contraire, n'est plus propre à l'entretenir. La femme craint, mais elle aime; elle craint son mari, en l'aimant, comme son chef; elle l'aime comme un membre de son corps, attendu que la tête fait partie du corps entier. Si Dieu a donné l'autorité à l'un, prescrit à l'autre la soumission, c'est afin_ de faire régner la paix. C'est en vain qu'on chercherait la paix, là où règne l'égalité, soit que la famille reste sans maître, ou que tous y soient maîtres ; il y faut un pouvoir unique. Du moins cela est vrai des hommes charnels : car entre hommes spirituels, la paix régnera toujours. On a vu cinq mille âmes réunies, sans que personne réclamât aucun bien comme sa propriété, ni sortît de la dépendance commune : grande preuve de sagesse et de crainte de Dieu. Ainsi Paul a dit en quoi, consiste la tendresse, mais non en quoi consiste la crainte.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
4.
Siehe da noch einen dritten Grund: Weil der Mann auch die leiblichen Eltern, denen er sein Dasein verdankt, aufgibt, um sich mit dem Weibe zu verbinden. Und so ist ein Fleisch der Vater, das Kind und die Mutter, wegen der Vermischung des beiderseitigen Wesens; denn durch die eheliche Vermischung entsteht wieder das Kind, so daß die drei nur ein Fleisch sind. Aber auch in anderer Beziehung entsteht ein Fleisch, jenes nämlich. das durch das [dauernde] Zusammensein hervorgebracht wird; und dieses ist weit eher darunter zu verstehen als das Kind. Warum denn? Weil es von Anfang an so gewesen ist. Komme mir nicht mit der Ausrede, dein Weib habe diesen und jenen Fehler! Siehst du nicht, daß wir auch am Leibe viele Gebrechen haben? Der ist lahm. jener hat verkrüppelte Füße, ein anderer verdorrte Hände, wieder ein anderer sonst ein krankes Glied. Und trotzdem ist er nicht darob betrübt und haut es nicht ab, sondern zieht es vielfach sogar einem gesunden vor. Ganz natürlich: es ist ja sein eigenes Glied. So sehr nun jeder sich selbst liebt, ebenso große Liebe, will der Apostel, sollen wir zu unserem Weibe haben. Wir haben zusammen eine Natur; aber ein viel wirksamerer Bestimmungsgrund für unser Verhalten gegen die Frau liegt darin, daß es 'nicht' zwei Leiber sind. Sondern er ist das Haupt, sie der Leib. „Das Haupt Christi aber ist Gott“1 . Die vollständige Stelle lautet: „Ich will euch aber zu wissen tun, daß das Haupt jedes Mannes Christus ist; das Haupt des Weibes aber ist der Mann, das Haupt Christi aber ist Gott.“ Dasselbe sage auch ich: Wie ein Leib, so sind Christus und der Vater. Es ergibt sich also, daß auch der Vater unser Haupt ist. Der Apostel stellt eben S. 421 zwei Vergleiche an, den mit dem Leibe und den mit Christus.
V.32: „Dieses Geheimnis ist groß; ich sage es aber in Hinblick auf Christus und auf die Kirche.“
Was heißt das? Ein großes Geheimnis nennt er es, weil der heilige Moses, oder vielmehr Gott selbst damit etwas Großes und Wunderbares andeuten wollte. Einstweilen freilich, versichert er, „sage ich es in Hinblick auf Christus“, weil auch er seinen Vater verließ und auf die Erde herabkam, um zu seiner Braut zu gehen und mit ihr ein Geist zu werden. Denn „wer dem Herrn anhangt, ist ei Geist mit ihm“2 . Ganz treffend bemerkt er: „Es ist ein großes Geheimnis“; als ob er hätte sagen wollen: Gleichwohl aber hebt die Allegorie die Liebe nicht auf.
V.33:„So liebet auch ihr, jeder einzelne, ein jeder sein Weib wie sich selbst; das Weib aber fürchte den Mann.“
In der Tat, es ist ein Geheimnis, und zwar ein großes Geheimnis, daß der Mensch seinen leiblichen Vater, der ihn gezeugt und erzogen, seine Mutter, die ihn unter Schmerzen geboren und die so viele Mühe mit ihm gehabt, seine größten Wohltäter, mit denen er so lange zusammengelebt, auf einmal verläßt, um einem Weibe, das er früher nicht gesehen und zu ihm in keiner Beziehung gestanden, anzuhangen und es allen vorzuziehen. Es ist in der Tat ein Geheimnis. Und die Eltern betrüben sich nicht, wenn dies geschieht, sondern weit mehr, wenn es nicht geschieht; und wenn sie dabei Geld aufwenden und Kosten bestreiten müssen, so freuen sie sich darüber. In der Tat, ein großes Geheimnis, das eine unergründliche Weisheit in sich schließt. Dieses verkündet der Apostel von neuem „in Hinblick auf Christus und auf die Kirche“. Aber diese Worte sind nicht bloß seinetwegen gesprochen, sondern S. 422 warum? Damit der Mann das Weib wie seinen eigenen Leib pflege, gleichwie Christus die Kirche, und damit das Weib den Mann fürchte. Dem Weibe schreibt er nicht allein die Liebe vor, sondern was? „Daß sie den Mann fürchte.“ - Die Frau nimmt den zweiten Rang ein. Sowenig die Frau volle Gleichberechtigung beanspruchen darf, da sie unter dem Haupte steht, ebensowenig darf der Mann sie verachten, weil sie ihm untergeordnet ist; denn sie ist sein Leib, und wenn das Haupt den Leib verachtet, schlägt es ihm selbst zum Verderben aus. Als Gegengewicht für den Gehorsam biete das Haupt die Liebe! Also: Die Hände sollen dem Haupte dienen, die Füße, die übrigen Glieder alle; das Haupt wieder, das alle Sinne in sich vereinigt, sorge für den Leib! Nichts ist gedeihlicher als solch innige Verbindung. -
Aber, sagt man, wie kann da Liebe sein, wo Furcht ist? Gerade da dürfte sie am meisten zu finden sein. Indem die Frau den Mann fürchtet, liebt sie ihn auch; und indem sie ihn liebt, fürchtet sie ihn auch; sie fürchtet ihn als Haupt und liebt ihn als Glied, da ja auch das Haupt ein Glied des ganzen Leibes ist. - Deshalb hat Gott die Frau untergeordnet und den Mann über sie gesetzt, damit Friede herrsche. Wo vollständige Gleichstellung, da kann in der Familie nimmermehr Friede sein, mag sie demokratisch regiert werden oder mögen alle herrschen; die Herrschaft muß notwendig eine sein. Das trifft ausnahmslos für jene zu, welche noch irdisch gesinnt sind. Freilich, wenn sie vom Geiste durchdrungen sind, dann wird Friede herrschen. [Zur Zeit der Apostel] waren es fünftausend Seelen, und keiner nannte von seinem Vermögen noch etwas sein eigen, sondern sie waren einander untertan3 . Das ist ein Beweis von richtigem Verständnis und Gottesfurcht.