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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
4.
Si vous le trouvez bon, nous nous porterons du côté d'Abraham, que l'on nous cite toujours entre tous. N'avait-il pas une femme? N'avait-il pas des enfants? Je ne fais que vous renvoyer ce que vous nous dites à nous-mêmes, Il avait une femme, mais ce n'est pas en cela qu'il était admirable : il était riche, mais ce n'est pas pour cela qu'il plut à Dieu; il eut des enfants, mais ce n'est pas comme père qu'il a mérité le nom de bienheureux; il avait trois cent dix-huit esclaves, mais ce n'est pas pour cette raison qu'on l'admirait. Pour quelle raison, alors? Pour son hospitalité, son dédain des richesses, sa modération. Quel est en effet, dites-moi, le propre d'un sage? n'est-ce pas de mépriser l'argent et la gloire? de s'élever au-dessus de l'envie, de toutes les passions? Eh bien ! faisons comparaître Abraham au milieu de nous, examinons-le, et montrons quel philosophe c'était. D'abord il comptait pour rien sa patrie : « Sors de ton pays, et de ta famille», lui fut-il ordonné; et aussitôt il s'en alla. Il n'était pas attaché à sa maison, ni par habitude, ni autrement : sans quoi il ne l'eût pas quittée. Plus que personne il faisait bon marché de la gloire et des richesses; vainqueur dans une guerre, pressé de recueillir les dépouilles de l'ennemi, il dédaigna de le faire. (553) Son fils, de même, ne dut pas sa gloire à ses ,richesses, mais à son hospitalité; à ses enfants, Mais à son obéissance; à sa femme, mais à la stérilité de sa femme. Ils comptaient pour rien la vie présente, ne thésaurisaient point, dédaignaient tout. Dites-moi, quelles sont les plus précieuses des plantes? ne sont-ce pas celles qui tirent leur force d'elles-mêmes, qui ne redoutent ni la pluie, ni la grêle, ni les vents, ni aucune intempérie de ce genre, et qui, debout , bravent tous ces assauts, sans avoir besoin de rempart ni d'échalas? Voilà le sage, voilà la richesse dont je parle : le sage ne possède rien, et possède tout : il a tout, et n'a rien. Un mur est une chose extérieure, une haie n'est pas un rempart naturel, mais une défense d'emprunt. Mais, dites-moi, qu'est-ce qu'un corps vigoureux? n'est-ce pas celui qui jouit d'une santé parfaite, qui peut résister et à la faim, et à la réplétion, et à la chaleur, et au froid? ou bien celui qui est exposé à toutes ces influences, et a besoin de cuisiniers, de Tisserands; de chasseurs, de médecins, pour se maintenir en santé? Le riche, le vrai sage, c'est l'homme qui sait se passer de toutes ces choses. Voilà pourquoi notre saint a dit : « Elevez-les dans la discipline et la correction a du Seigneur ». Ne vous environnez donc point de remparts : la gloire, la richesse, les voilà... Que l'échalas vienne à tomber, ce qui ne manque pas, la plante reste nue et sans défense; et ces précautions passées, loin de lui rendre aucun service, lui ont été, au contraire, nuisibles. Car ce sont précisément ces remparts qui, en l'empêchant de s'accoutumer à braver les assauts des vents, sont cause qu'elle succombe maintenant.
Ainsi donc la richesse nous est plus nuisible que profitable, en ce qu'elle nous empêche de nous exercer à braver les vicissitudes de la vie. Mettons donc nos enfants en état de résister à tout, de ne pas se laisser déconcerter par les accidents; élevons-les dans la discipline et la correction du Seigneur: nous en serons amplement récompensés. Si l'on voit combler d'honneurs les hommes qui font la statue des rois ou peignent leur image : nous, qui parons en nous-mêmes l'image de Dieu, ne jouirons-nous pas de mille biens, si nous atteignons à la ressemblance? Cette ressemblance, c'est la vertu, à laquelle nous parviendrons si nous enseignons à nos enfants à être hommes de bien, exempts de colère et de ressentiment; comme Dieu lui-même, bienfaisants, charitables, indifférents aux biens du monde. Appliquons-nous de toutes nos forces à les façonner ainsi que nous-mêmes, à les régler sur le devoir songeons, en effet, avec quelle assurance nous pourrons alors comparaître au tribunal du Christ. Si celui qui a des enfants indociles est indigne de l'épiscopat, à bien plus forte raison l'est-il du céleste royaume. Eh quoi ! dira-t-on : si notre femme, si nos enfants sont insoumis,. nous aurons à en rendre compte? Oui, si nous n'avons pas fait scrupuleusement tout ce qui était en nous; car il ne suffit pas pour notre salut que nous ayons été vertueux nous-mêmes. Si celui qui n'avait pas placé l'unique talent fut puni par cela même, il est clair qu'il ne suffit pas pour notre salut que nous ayons été vertueux de notre côté. Occupons-nous donc de nos femmes, veillons avec le plus grand soin sur nos enfants, sur nos serviteurs, sur nous-mêmes, et dans nos efforts pour régler notre conduite et la leur, prions Dieu afin qu'il nous vienne en aide. S'il nous voit occupés, empressés à cette oeuvre, il nous secondera : s'il nous trouve indifférents, il ne nous tendra pas la main. Car Dieu ne nous porte pas secours quand nous dormons : il ne nous assiste que lorsque nous faisons effort nous-mêmes. On n'aide pas une personne qui se repose. Mais c'est au bon Dieu qu'appartient le pouvoir d'assurer le succès de notre oeuvre, afin que nous soyons tous jugés dignes d'obtenir les biens promis, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec qui gloire, puissance, honneur au Père et au Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
4.
Wenn es euch gut dünkt, wollen wir uns auf Abraham beschränken, den ja alle mit Vorliebe uns immer entgegenhalten. War er nicht verheiratet? Hatte er keine Kinder? Denn auch ich betone euch gegenüber das, worauf ihr so gern uns gegenüber den Nachdruck legt. Ja, er war verheiratet; aber nicht deswegen, weil er eine Frau hatte, war er bewunderungswürdig. Ja, er besaß Reichtümer; aber nicht deswegen, weil er Reichtümer besaß, war er Gott wohlgefällig. Ja, er hatte Kinder; aber nicht deswegen, weil er Kinder hatte, wurde er selig gepriesen. Ja, er besaß dreihundertundachtzehn Knechte; aber nicht deswegen wurde er bewundert. Willst du wissen, warum? Wegen seiner Gastfreundschaft, wegen seiner Geringschätzung irdischen Besitzes, wegen seiner Bescheidenheit. Denn sage mir, woran erkennt man den echten Weisen? Nicht daran, daß er Geld und Gut verachtet, daß er über Neid und jede Leidenschaft erhaben ist? Nun gut, laßt uns diesen Patriarchen genau betrachten, um euch zu zeigen, was für ein echter Philosoph er gewesen ist! Fürs erste gab er seine Heimat auf. Sobald er den Befehl vernommen: „Zieh hinweg aus deinem Lande und aus deiner Verwandtschaft!“1 , zog er augenblicklich hinweg. Er war nicht gefesselt durch sein Haus - sonst wäre er nicht S. 449 weggezogen -, nicht durch freundschaftlichen Umgang, nicht durch etwas anderes. Im Gegenteil. Am meisten von allem verachtete er Ruhm und Geld. Als er nämlich in einem Kriegszuge die Feinde in die Flucht geschlagen hatte und nun dafür die Beute annehmen sollte, verschmähte er sie2 . Aber auch der Sohn dieses Mannes wurde nicht bewundert wegen seines Reichtums, sondern wegen seiner Gastfreundschaft; nicht wegen seiner Kinder, sondern wegen seines Gehorsams; nicht wegen seines Weibes, sondern wegen der [durch sein Gebet behobenen] Unfruchtbarkeit seines Weibes3 . Sie gaben nichts auf das gegenwärtige Leben, suchten sich nicht zu bereichern, schätzten alles Irdische gering.
Sage mir doch, welche Pflanzen sind die besten? Nicht diejenigen, die ihre Kraft in sich selber tragen und weder durch Regengüsse, noch Hagelschlag, noch Windstöße, noch sonst ein derartiges Ungemach Schaden nehmen, sondern ungeschützt allem Trotz bieten, ohne einer Umfriedung oder Umzäunung zu bedürfen? So verhält es sich mit dem wahren Philosophen und seinem Reichtum. Er besitzt nichts und besitzt alles; er besitzt alles und besitzt nichts. Die schützende Wand ist nichts Innerliches, sondern etwas rein Äußerliches; die Umfriedung gehört nicht zu der Natur des Baumes, sondern zu seiner Umgebung. - Sage mir ferner, welcher Körper ist wirklich stark? Nicht derjenige, welcher gesund ist und weder durch Hunger noch durch Übersättigung, weder durch Kälte noch durch Hitze angegriffen wird? Oder sollte es jener sein, der im Gegensatz hierzu Tafeldecker, Weber, Jäger und Ärzte braucht, um gesund zu bleiben? Nur derjenige ist reich, der in Wahrheit ein Philosoph ist, der nichts von all dem nötig hat. - Deshalb sagt der heilige Paulus: „Erziehet sie in der Zucht und Lehre des Herrn!“ Umgebet sie also nicht mit einer bloß äußerlichen Umfriedung; denn eine solche ist der Reichtum, eine solche der Ruhm. Wenn diese S. 450 zusammenbricht - und sie bricht zusammen -, so steht der Baum schutzlos und ohne Widerstandskraft da; die Zeit des Schutzes hat ihm nicht nur nichts genützt, sondern auch noch geschadet. Jene Umzäunung, die ihn hinderte, gegen die Gewalt der Stürme sich Tag für Tag zu kräftigen, hat nur bewirkt, daß er jetzt mit einem Male zu Boden stürzt. -
Der Reichtum also schadet vielmehr, weil er die Menschen unvorbereitet und ungeübt den Widerwärtigkeiten des Lebens gegenüberstellt. Bereiten wir daher die Kinder derart vor, daß sie allem widerstehen können und sich durch keinen Angriff aus der Fassung bringen lassen; erziehen wir sie in der Zucht und Ermahnung des Herrn, und reicher Lohn wird unser dafür warten. Wenn nämlich Künstler dafür, daß sie die Statue eines Königs fertigen oder sein Porträt malen, so hohe Ehre genießen: werden dann nicht wir dafür, daß wir das Ebenbild des himmlischen Königs schön darstellen - denn der Mensch ist das Ebenbild Gottes -, unendliche Seligkeit genießen, vorausgesetzt, daß wir es sprechend ähnlich gestalten? Diese Ähnlichkeit aber besteht in der Tugend der Seele: wenn wir die Kinder so erziehen, daß sie gut sind, daß sie nicht in Zorn geraten, daß sie des erlittenen Unrechtes nicht gedenken -lauter göttliche Eigenschaften -, wenn wir sie erziehen zur Wohltätigkeit, zur Menschenfreundlichkeit, zur Nichtachtung alles Vergänglichen. Dieses also sei unsere Aufgabe, uns sowohl als die Kinder gehörig zu formen und zu bilden; wie könnten wir sonst zuversichtlich vor den Richterstuhl Christi treten? Denn wenn es schon des bischöflichen Amtes unwürdig macht, ungehorsame Kinder zu haben, so gewiß noch viel mehr des Himmelreiches. - Was sagst du?
Wenn Weib und Kind unordentlich sind, müssen wir es verantworten? - Ja, wenn wir nicht mit der größten Gewissenhaftigkeit das Unsrige getan haben. Die eigene Tugend reicht für uns nicht hin zur S. 451 Seligkeit. Wenn der Knecht, der das eine Talent vergrub, trotzdem gestraft wird, weil er nichts damit gewann, so geht daraus klar hervor, daß die eigene Tugend zur Seligkeit nicht genügt, sondern daß es auch der Tugend anderer bedarf. Wir wollen uns daher ernstlich um unsere Frauen kümmern, wir wollen angelegentlich sorgen für unsere Kinder und Dienstboten, angelegentlich auch für uns selbst! Und beim Ordnen unseres eigenen Wandels und des Wandelns jener wollen wir zu Gott rufen, er möge uns bei diesem Geschäfte hilfreich beistehen! Sieht er unser Sinnen und Trachten darauf gerichtet, so wird er uns gewiß dabei helfen; sieht er uns aber ganz gleichgültig dagegen, so wird er uns die Hand nicht reichen. Denn Gott gewährt uns seine Hilfe nicht im Schlafe, sondern nur, wenn wir selber mitwirken. Der Helfer ist eben nicht ein Helfer des Trägen, sondern des Selbsttätigen. Der gütige Gott allein aber vermag das Werk zum guten Ende zu führen, damit wir alle gewürdigt werden, die verheißenen Güter zu erlangen, durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater gleichwie dem Heiligen Geiste Herrlichkeit, Macht und Ehre sei, jetzt und allezeit und in alle Ewigkeit! Amen.