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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
1.
Ainsi donc ce n'est pas seulement le mari, la femme, les enfants, ce sont encore les serviteurs dont les vertus importent à l'harmonie et à la bonne direction du ménage. Aussi le bienheureux Paul n'a-t-il eu garde de négliger cette partie : s'il n'y arrive qu'en dernier lieu, il ne fait que suivre l'ordre de la hiérarchie. Son discours aux serviteurs est long, et non plus sommaire, comme son exhortation aux enfants; il est aussi d'un ordre beaucoup plus élevé : car ce n'est pas ici-bas, mais dans la vie future que Paul leur promet leur bonheur : « Sachant », dit-il, « que chacun recevra du Seigneur la récompense de tout le bien qu'il aura fait». C'est la sagesse même qu'il enseigne à ces hommes inférieurs, à la vérité, aux enfants en ce qui regarde la condition , mais supérieurs en intelligence. « Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair ». Tout d'abord il relève l'âme affligée, tout d'abord il la console. Ne gémis pas, dit-il, de te voir au-dessous de la femme et des enfants : ta servitude est purement nominale : la domination à laquelle tu es soumis est une domination selon la chair, éphémère, de courte durée, comme tout ce qui est charnel. « Avec crainte et tremblement ». Voyez-vous la différence entre la crainte qu'il requiert chez la femme, et celle qu'il exige des serviteurs? Pour ce qui est des femmes, il se borne à dire : « Que la femme craigne son mari »; mais ici il insiste : « Avec crainte et tremblement ». — « Dans la simplicité de votre coeur, comme au Christ-même ». Toujours la même expression. Qu'est-ce à dire, ô bienheureux Paul? C'est notre frère, il a été comblé des mêmes biens, il fait partie du même corps que nous; ou plutôt, il est le frère, non de son maître, mais du Fils même de Dieu ; il a sa part de tous les bienfaits et vous dites : « Obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement?» C'est justement pour cela que je le dis, répondra-t-il. Si je prescris aux hommes libres de se soumettre les uns aux autres en vue de la crainte de Dieu («Soumis les uns aux autres dans la crainte de Dieu », dit-il plus haut) ; si je prescris à la femme de craindre son mari, bien qu'elle soit son égale en - dignité; à plus forte raison dois-je imposer la même obligation au serviteur. Ce n'est pas là une humiliation, c'est au contraire la première des noblesses, celle qui consiste à savoir s'abaisser, à rester fidèle à la modération, à céder au prochain. On a vu même des hommes libres servir leurs égaux avec crainte et tremblement. « Dans la simplicité de votre coeur». Fort bien : car on peut servir avec crainte et (555) tremblement, non par bienveillance, mais pour se soumettre à la nécessité. Beaucoup, quand ils le peuvent sans se trahir, font du tort à leurs maîtres.
C'est ce genre de fraude que Paul prévient en disant : « Dans la simplicité de votre coeur, comme au Seigneur; les servant non à l'oeil a comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs du Christ, accomplissant de coeur la volonté de Dieu, faisant votre service de bon gré, comme pour le Seigneur et non pour les hommes ». Voyez combien de mots il lui a fallu pour inspirer ces bons sentiments : « De bon gré, de coeur ». En ce qui regarde la crainte et le tremblement, on trouve bon nombre de serviteurs qui n'en manquent pas vis-à-vis de leurs maîtres : les menaces du maître suffisent pour amener ce résultat. Mais Paul dit en outre Montre que tu sers en serviteur, non d'un homme, mais du Christ; fais que le mérite soit le tien, et non celui de la nécessité. C'est ainsi qu'il est recommandé à celui qui est maltraité, de se conduire ensuite de manière que cette épreuve tourne à son profit et à l'honneur de sa volonté. En effet; comme celui qui donne un soufflet n'est pas incité à cela par la volonté de celui qu'il outrage , mais par sa propre méchanceté, il nous est conseillé de tendre l'autre joue, afin de montrer que nous n'avons pas reçu l'offense à contre-coeur. Car celui qui ajoute volontairement à son affront, s'approprie ce qui n'était pas d'abord son ouvrage, en tendant l'autre joue, non content d'endurer le premier soufflet. La patience pourra, à la rigueur, être attribuée à la crainte : mais ceci ne pourra l'être qu'à une admirable sagesse ; et par là on fera voir que c'est aussi par sagesse qu'on a patienté. En ce qui concerne les esclaves, eux aussi doivent faire voir que leur résignation à la servitude est volontaire et non inspirée par une pure complaisance. Un complaisant n'est pas serviteur du Christ; un serviteur du Christ ne songe pas à plaire aux hommes. Quel serviteur de Dieu pourrait s'inquiéter de cela? Qui, s'en inquiétant , pourrait être serviteur de Dieu ? « De coeur, servant de bon gré ». Remarquez ces paroles : car on peut servir même en simplicité de coeur, et ne pas manquer à ses devoirs, sans pour cela faire tout son possible : on peut se borner à remplir strictement ses obligations : voilà pourquoi Paul demande qu'on serve de bon coeur, non par nécessité, volontairement, et non parce qu'on y est contraint. Si vous servez ainsi de bon gré, avec zèle, de coeur, à cause du Christ, vous n'êtes plus en servitude : cette servitude-là n'est autre que celle de Paul, qui s'écrie quelque part, tout libre qu'il était : « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ Notre-Seigneur ; nous déclarant nous-mêmes vos serviteurs par Jésus ».
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
1.
Vers 5: „Ihr Knechte, gehorchet den leiblichen Herren mit Furcht und Zittern, in Einfalt eures Herzens, als wäre er Christus;
V.6: nicht augendienerisch, als Leute, die Menschen zu gefallen suchen, sondern als Knechte Christi, die den Willen Gottes von Herzen tun,
V.7: mit Willigkeit dienend, als gelte es dem Herrn und nicht den Menschen,
S. 452 V.8: wissend, daß jeder alles Gute, das er tut, vom Herrn [mit Lohn] zurückempfangen wird, mag er ein Knecht oder ein Freier sein.“
Also nicht nur Mann und Frau und Kinder, sondern auch die Tugend der Dienstboten trägt bei zum Bestand und Gedeihen des Hauses. Deshalb hat der heilige Paulus auch diesen Teil nicht außer acht gelassen, aber er kommt auf ihn zuletzt zu sprechen, weil er auch dem Range nach die letzte Stelle einnimmt. Auch zu den Dienstboten spricht er in längerer Rede, nicht mehr wie zu den Kindern, sondern eine weit größere Reife voraussetzend. Er stellt ihnen nämlich den Lohn nicht hienieden, sondern im künftigen Leben in Aussicht. „Wissend“, sagt er, „daß jeder alles Gute oder Böse, das er getan hat, vom Herrn [mit Lohn] zurückempfangen wird.“ Damit regt er schon zu gründlichem Nachdenken an; denn wenn sie auch bezüglich des Ranges den Kindern nachstehen, so sind sie doch an Verstand denselben über. - „Ihr Knechte“, sagt er, „gehorchet den leiblichen Herren!“ Sofort richtet er die betrübte Seele auf, sofort tröstet er sie. Gräme dich nicht, will er sagen, daß du der Frau und den Kindern untergeordnet bist. Die Knechtschaft ist nur ein leerer Name. Die Herrschaft erstreckt sich bloß auf den Leib, ist vergänglich und von kurzer Dauer. Denn alles, was leiblich ist, nimmt bald ein Ende. - „Mit Furcht und Zittern“ setzt er hinzu. Siehst du, daß er nicht die gleiche Furcht verlangt von der Frau und von den Knechten? Dort hat er einfachhin gesagt: „Das Weib fürchte den Mann“, hier aber gebraucht er eine Steigerung: „mit Furcht und Zittern“. - „In der Einfalt des Herzens, als wäre er Christus.“ Darauf kommt er immer wieder zurück. - Was sagst du, heiliger Paulus? Er ist ein Bruder, er ist noch mehr als ein Bruder geworden, er hat dieselben Gnaden genossen, er gehört zu demselben Leibe; er ist ein Bruder geworden nicht S. 453 bloß seines Herrn, sondern sogar des Gottessohnes, er lebt im Vollgenusse derselben Güter, und du befiehlst: „Gehorchet den leiblichen Herrn mit Furcht und Zittern?“ - Ja, lautet die Antwort, gerade deshalb bestehe ich darauf.
Denn wenn ich den Freien befehle, einander untertan zu sein aus Furcht vor Gott - wie er weiter oben sagte. „Einander untertan in der Furcht Gottes“1 -; wenn ich der Frau gebiete, den Mann zu fürchten, obschon sie mit ihm gleichberechtigt ist: um wieviel mehr muß ich dies von den Dienstboten verlangen! Es liegt nichts Entehrendes darin, sondern verleiht vielmehr den höchsten Adel, wenn man sich unterzuordnen, zu bescheiden, dem Nächsten nachzugeben weiß. Auch Freie dienten von jeher Freien mit Furcht und Zittern. Treffend fügt er bei: „In der Einfalt des Herzens.“ Da man nämlich wohl mit Furcht und Zittern dienen kann, aber nicht aus Willigkeit, sondern aus Tücke - gar manche fügen heimlich ihren Herren großen Schaden zu -, will er auch diese Tücke aus dem Wege räumen und sagt: „In Einfalt eures Herzens, als wäre es der Herr; nicht augendienerisch, als Leute, die Menschen zu gefallen suchen, sondern als Knechte Christi, die den Willen Gottes von Herzen tun, mit Willigkeit dienend, als gelte es dem Herrn und nicht den Menschen.“ - Siehst du, wie viele Worte er nötig hatte, um ihnen die rechte Gesinnung einzupflanzen, daß sie nämlich „mit Willigkeit“ und „von Herzen“ dienen sollen? Jene Forderung, mit Furcht und Zittern zu dienen, sehen wir viele ihrer Herrschaft gegenüber erfüllen; das erreicht zumeist die Drohung des Herrn. Aber du, sagt der Apostel, sollst zeigen, daß du als Knecht Christi dienst, nicht als Knecht eines Menschen; du sollst es dahin bringen, daß die Übung der Pflicht dein freies Werk, nicht eine Folge des Zwanges ist. So ermuntert und belehrt, wie das Nachfolgende zeigt, die Schrift auch den, der Unrecht erleidet, aus S. 454 der Ertragung desselben eine freiwillige Tugendübung zu machen. Wer einen anderen auf die Wange schlägt, wird gewiß nicht durch die Absicht des Geschlagenen, sondern durch seine eigene Bosheit dazu veranlaßt. Und doch, was sagt die Schrift? „Reiche ihm auch die andere [Wange] dar“2 , damit du zeigest, daß du auch den ersten Backenstreich nicht widerwillig erduldet hast. Denn wer nach erlittener Unbill sich erbietet, noch mehr zu erleiden, indem er das Geschehene nicht bloß gelassen hinnimmt, sondern auch die andere Wange darreicht, der macht auch das, was ihm ohne Wissen und Willen geschah, zu einer bewußten Willenstat. Jenes kann vielleicht als Ausfluß der Furcht erscheinen, dieses verrät echte Philosophie.
Du zeigst dadurch, daß du auch jenes aus Gründen höherer Weisheit ertrugst. - So zeige denn auch im vorliegenden Falle, daß du diese deine Dienstbarkeit freiwillig trägst! Wer also bloß Menschen zu gefallen sucht, ist kein Knecht Christi; wer aber ein Knecht Christi ist, sucht nicht bloß Menschen zu gefallen. Denn wer wollte als Diener Gottes lediglich um Menschengunst buhlen? Und wer, der um Menschengunst buhlt, könnte ein Diener Gottes sein? - „Von Herzen“, heißt es, „mit Willigkeit dienend.“ Es kann nämlich vorkommen, daß man in Herzenseinfalt und ohne Heimtücke, aber doch nicht aus allen Kräften dient, sondern nur seine Schuldigkeit tut, soweit man eben muß. Deswegen verlangt der Apostel, man solle gehorchen mit Freudigkeit, nicht aus Zwang; aus eigenem Antrieb, nicht infolge von Nötigung. Wenn du so dienst, aus eigenem Antrieb, mit Willigkeit, von Herzen, um Christi willen, dann bist du kein Diener. Diese Dienstschaft dient auch Paulus, der Freigeborene und ruft aus: „Wir predigen ja nicht uns selbst, sondern den Herrn Jesus Christus; uns selbst aber als eure Diener durch Jesus“3 .