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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
2.
Voyez comme il vous relève de l'humiliation attachée à la servitude. Celui à qui l'on prend ses biens, s'il ajoute encore par des présents à ce qu'on lui a pris, ne passe plus pour la victime d'un vol, mais pour un homme généreux ; on cesse de le plaindre pour l'admirer : et son bienfait fait plus de honte au voleur, que n'a pu lui en faire, à lui, le larcin dont il a été dupe. De même pour le serviteur : s'il prodigue son activité, il fera voir sa grandeur d'âme ; et en montrant qu'il n'a pas senti sa perte, il fera rentrer en lui-même le détenteur de son bien. Servons donc nos maîtres en vue du Christ. « Sachant que chacun recevra du Seigneur la récompense de tout le bien qu'il aura fait, qu'il soit esclave ou libre ». Comme il était vraisemblable que beaucoup de maîtres, en qualité d'infidèles, ne seraient point touchés ni reconnaissants de la soumission de leurs esclaves, voyez comme il console ceux-ci et les empêche de douter de la rémunération, de désespérer de la récompense. De même que les obligés qui ne rémunèrent point leurs bienfaiteurs, les rendent créanciers de Dieu : ainsi les maîtres ne récompensent jamais mieux vos services que s'ils les laissent sans récompense : car alors c'est Dieu qui devient débiteur.
« Et vous, maîtres, faites de même envers eux {9) ». Qu'est-ce à dire : De même ? C'est-à-dire , servez les avec zèle. Il est vrai qu'il n'emploie pas le mot, « Servir » , mais par cette expression, « De même », il indique la même chose : le maître est lui-même un serviteur. Et que ce ne soit point par respect humain, mais avec crainte et tremblement, entendez, vis-à-vis de Dieu, redoutant qu'il ne vous reproche un jour votre dureté envers vos serviteurs. « Leur épargnant les menaces ». Ne soyez pas durs, veut-il dire, ni inhumains : « Sachant que le même Seigneur, le leur et le vôtre est dans le ciel ». Ah ! quelle idée cela (556) suggère ! quelle crainte cela réveille ! En d'autres termes, il vous sera mesuré avec la mesure dont vous vous serez servi vous-même. Craignez de vous entendre dire : « Mauvais serviteur, je t'ai remis toute cette dette ». — « Et qu'il n'y a pas chez lui acception de personnes » . C'est comme s'il disait : N'allez pas croire qu'il vous pardonne ce que vous aurez fait à votre esclave, à cause de cette qualité d'esclave. Car si les lois du monde, si les lois humaines mettent une différence entre la classe des hommes libres et celle des esclaves, la loi du Maître commun ignore ces distinctions, bienfaisante qu'elle est pour tous également, et assurant à tous part égale.
Que si l'on demande maintenant d'où vient la servitude, et comment elle s'est introduite dans la société humaine (questions fort goûtées de certaines personnes, et qui piquent vivement leur curiosité), je vous dirai : c'est l'avarice, la cupidité insatiable, ce sont les passions basses qui ont engendré la servitude. Noé n'avait pas de serviteur, ni Abel, ni Seth, ni les patriarches suivants. — L'origine de ce fait est un péché, l'irrévérence à l’égard des parents. Ecoutez, enfants, comme quoi vous méritez de devenir esclaves, dès que vous êtes fils ingrats. Vous perdez alors tous tes privilèges de votre naissance : car on cesse d'être fils, du moment où l'on manque à son père. Mais si l'on cesse, dans ce cas, d'être fils, comment restera-t-il fils, celui qui offense notre Père véritable? Il perd les droits de sa naissance, il est coupable envers la nature. Ensuite la guerre et les combats ont fait des prisonniers. Mais Abraham avait des serviteurs? dira-t-on. Oui, mais il ne les traitait pas en serviteurs. Voyez comme Paul fait tout dépendre du chef : la femme, il faut qu'il l'aime ; les enfants, il faut qu'il les élève dans la discipline et la correction du Seigneur; les serviteurs: « Sachant que le même Seigneur, le leur et le vôtre « est dans le ciel ». Soyez donc bons et cléments, comme étant vous-mêmes des serviteurs. Maintenant, si vous le permettez , je vous répéterai au sujet des serviteurs, ce que j'ai dit précédemment des enfants : enseignez-leur la piété, et le reste ne manquera pas de venir à la suite.
Mais aujourd'hui, si l'on va au théâtre ou au bain, on traîne après soi tous ses serviteurs ; si l'on va à l'Eglise, il n'en est pas de même ; on ne les force pas de venir ici, d'écouter la parole. Et comment l'esclave écouterait-il, quand le maître lui-même a l'esprit tourné ailleurs? Vous venez d'acheter un esclave ? prescrivez-lui d'abord ce que Dieu même commande, la douceur envers ses compagnons de servitude, le zèle pour la vertu. Chaque maison est une cité : chacun est roi dans sa maison. Qu'il en est ainsi de la maison des riches qui ont domaines, intendants, gérants sur gérants, c'est chose manifeste : mais je prétends que la maison du pauvre est elle-même une cité. Là aussi, il y a plusieurs autorités : par exemple, le mari a pouvoir sur la femme, la femme sur les serviteurs, les serviteurs sur leurs femmes; les femmes et les maris sur leurs enfants. Ne vous semble-t-il pas qu'il est comme un roi, cet homme qui compte toute une hiérarchie de magistrats sous ses ordres, et n'a-t-il pas plus besoin que personne de savoir administrer et gouverner? Celui qui tonnait à fond cet art, sait aussi choisir des magistrats capables, et il ne manquera pas de faire de bons choix. Or, il y a dans la maison, comme un autre roi sans diadème, la femme; et celui qui saura choisir ce roi, n'aura pas de peine à bien gouverner tout le reste. « Du reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur (10) ». Il parle toujours ainsi, quand son discours approche de la fin.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
2.
S. 455 Siehe, wie er deiner Knechtschaft alles Unedle benimmt! Denn gleich wie derjenige, welcher einer Summe Geldes beraubt wurde, wenn er dem Räuber noch eine weitere dazu gibt, nicht unter die Beraubten , sondern unter die Freigebigen, nicht unter die Übles dulden, sondern unter die Edles Tuenden gerechnet wird und ehe durch seine Freigebigkeit zuschanden macht, als durch seine Beraubung zuschanden wird : ebenso wird auch hier der Sklave, indem er das Maß der Pflicht übersteigt, nur um so hochherziger erscheinen, und dadurch, daß er von dem erlittenen Verluste sich nichts merken läßt, seinen Herrn beschämen. Laßt uns also um Christi willen der Herrschaft dienen! - "Wissend", fährt er fort, "daß jeder alles Gute, das er getan, vom Herrn [mit Lohn] zurückempfangen wird, wag er ein Knecht oder ein Freier sein". Weil sich nämlich voraussehen ließ, daß manche ungläubige Herrschaft keine Rücksicht kennen noch den Dienstboten ihre Unterwürfigkeit vergelten würde, so beachte, wie er dieselben tröstet, damit sie nicht an der Wiedervergeltung zweifeln, sondern voll Zuversicht auf die entsprechende Belohnung hoffen. Denn gleichwie diejenigen, welche Gutes empfangen, sofern sie ihren Wohltätern nicht vergelten, Gott zu deren Schuldner machen; ebenso vergelte dir auch die Herrschaften, wenn sie dir deine guten Dienste nicht vergelten, nur um so reichlicher, weil sie dadurch Gott zu deinem Schuldner machen. - Der Apostel fährt fort:
V.9: "Ihr Herren , handelt ebenso gegen sie!"
"Ebenso" - wie ist das zu verstehen? "Dienet ihnen mit Willigkeit!" Er hat wohl nicht den Ausdruck "dienet" gebraucht, gleichwohl aber mit dem Worte "ebenso" dieses angedeutet; denn auch der Herr muß dienen. "Nicht als solche, die Menschen zu gefallen suchen", spricht er, "mit Furcht und Zittern" gegen Gott, d. h. fürchtend, Gott möchte euch Herren wegen der S. 456 Verwahrlosung eurer Dienstboten zu strenger Rechenschaft ziehen. "Laßt ab vom Drohen!" Er will sagen: Werdet nicht grob und drückend! "Denn ihr wißt, daß ihr Herr auch euer Herr ist im Himmel." Oh, welch inhaltsschwerer, furchteinflößender Ausdruck! Das heißt soviel als: "Mit dem Maße, mit dem du missest, wird dir wieder gemessen werden"1 . Mögest du nicht das Wort vernehmen: "Du böser Knecht, jene ganze Schuld habe ich dir nachgelassen!"2 . "Und bei ihm", heißt es weiter, "gilt kein Ansehen der Person."
Du darfst nicht glauben, will er sagen, Gott werde das, was einem Sklaven geschieht, so mir nichts, dir nichts hingehen lassen, da es sich ja nur um einen Sklaven handle. Die menschlichen Gesetze kennen allerdings einen Standesunterschied, weil es eben menschliche Gesetze sind; das Gesetz des gemeinsamen Herrn aber kennt keinen Unterschied, weil seine Wohltaten allen gemeinschaftlich zukommen und weil er allen an denselben Gütern Anteil gewährt. - Sollte aber jemand fragen, woher die Sklaverei stammt, und warum sie ins Leben der Menschen Eingang gefunden hat - denn ich weiß es, gar viele stellen gern solche Fragen und wünschen darüber Aufschluß -, so will ich es euch erklären. Die Habsucht hat sie erzeugt, die Weichlichkeit, die Unersättlichkeit. Denn weder Noe noch Abel, noch Set hatte einen Sklaven, auch nicht die Menschen nach ihnen. Die Sünde hat dieses Verhältnis erzeugt, die Beschimpfung der Eltern3 . Mögen die Kinder es hören, daß sie verdienen, Sklaven zu sein wenn sie gegen ihre Eltern sich undankbar benehmen! Solche berauben sich selbst des Adels; denn wer seinen Vater beschimpft, ist nicht mehr dessen S. 457 Kind. Wenn nun einer, der seinen [leiblichen] Vater beschimpft, nicht mehr dessen Kind ist, wie wird dann einer, der unseren wirklichen Vater beschimpft, noch dessen Kind sein können? Er geht seines Adels verlustig, er schändet die eigene Natur. Sodann haben Kriege und Schlachten Gefangene [zu Sklaven] gemacht. - Aber, wendet man ein, Abraham hatte doch Knechte? Das wohl, aber er behandelte sie nicht als Knechte.
Beachte, wie der Apostel alles in die innigste Beziehung zum Haupte, zum Manne, bringt: die Frau, damit er sie liebe; die Kinder, damit er sie in der Zucht und Ermahnung des Herrn erziehe; das Gesinde, "denn ihr wißt, daß ihr Herr auch euer Herr ist im Himmel". So benehmt auch ihr euch, will er sagen, da ihr gleichfalls Diener seid, schonungsvoll und nachsichtig!
V.10: "Endlich, meine Brüder, seid stark im Herrn und durch die Macht seiner Kraft."
Wenn ihr aber zuvor [noch] das auf die Dienerschaft Bezügliche hören wollt, so höret dasselbe, was früher in bezug auf die Kinder gesagt wurde: Lehret sie gottesfürchtig sein, und alles übrige ergibt sich ganz von selbst. Jetzt aber wird wohl, wenn man ins Theater oder ins Bad geht, der ganze Schweif der Dienerschaft nachgeschleppt; beim Gange in die Kirche aber beileibe nicht, ja man hält das Gesinde nicht einmal zum Besuch und zur Anhörung des Gottesdienstes an. Wird aber wohl der Dienstbote das Wort Gottes anhören, wenn du , sein Herr, dich um ganz andere Dinge kümmerst? - Du hast den Sklaven auf dem Markte gekauft? Trage ihm zuvörderst die Erfüllung der Pflichten gegen Gott auf, daß er gegen seine Mitsklaven verträglich sei, daß er auf die Tugend großen Wert lege" - Das Haus eines jeden ist mit einem Staate vergleichbar; jeder ist der Fürst seines Hauses. Daß dieses Bild beim Hause des Reichen zutrifft, leuchtet S. 458 ein; denn hier gibt es Landgüter, Aufseher und Oberaufseher. Ich behaupte aber, daß auch das Haus des Armen einem Staate gleicht; denn auch hier gibt es Obrigkeiten: es herrscht der Mann über die Frau, die Frau über die Knechte, die Knechte über ihre eigenen Frauen; dann wieder Männer und Frauen über die Kinder. Scheint er dir nicht als eine Art König zu sein, da er so viele Aufseher unter sich hat? Meinst du nicht, daß er alle an Verwaltungs- und Regierungstalent übertreffen soll? Denn wer sich hierin gehörig auskennt, der weiß die passenden Aufseher zu wählen und wird gewiß eine ausgezeichnete Wahl treffen. So z. B. soll die Frau, ohne Diadem, ein zweiter König im Hause sein; und wer sich auf die richtige Wahl dieses Mitregenten versteht, der wird alles andere in schönster Ordnung halten. - "Endlich, meine Brüder", heißt es, "seid stark im Herrn!" Jedesmal, wenn er seine Rede beenden will, bedient er sich dieser Wendung.