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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad Ephesios commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens

4.

Ne voyez-vous pas que dans notre corps aussi, tout ce qui est inutile et hors de service est coupé, retranché ; avoir fait partie du corps, cela ne sert de rien au membre perclus, paralysé, gangrené, dont le mal peut se communiquer aux autres. Ne nous rassurons donc point par cette pensée que nous faisons partie du corps une fois pour toutes. Si un corps formé par la nature n'en est pas moins amputé, quelle terrible opération ne subira pas le corps formé par le libre arbitre, s'il ne reste pas en santé? Le corps, ouvrage de la nature, est paralysé quand il ne participe plus à la nourriture matérielle, quand les pores en sont obstrués; il est perclus, quand les vaisseaux ne font plus leur office. De même quand nous nous bouchons les oreilles, notre âme devient percluse ; quand nous cessons de participer à la nourriture spirituelle, quand certains vices attaquent notre tempérament à la manière d'humeurs corrompues, toutes ces causes engendrent la maladie funeste, une maladie qui produit la gangrène : désormais, le fer, le feu seront nécessaires, car le Christ ne consent pas à entrer dans la chambre nuptiale avec un corps pareil. Il a renvoyé, chassé celui qui était revêtu d'habits sordides, que ne fera-t-il pas a l'homme qui a souillé son corps? Quel traitement ne lui infligera-t-il pas?

Je vois beaucoup de personnes, qui participent étourdiment et sans réflexion au corps du Christ, plutôt par habitude et pour obéir à la loi, que par raison et par réflexion. Voient-elles arriver le temps du saint Carême ou celui de l'Epiphanie , en quelque état qu'elles se trouvent, elles prennent part aux sacrements. Cependant ce n'est pas l'époque de l'année qui fait, en cela, l'opportunité; car ni l'Epiphanie, ni le Carême ne rendent digne d'approcher des sacrements, mais seulement la pureté parfaite de l'âme. Quand vous Pavez, approchez en toujours; jamais, quand elle vous manque. Car il est écrit : « Toutes les fois que vous faites cela, vous annoncez la mort du Seigneur » ( I Cor. XI, 26) ; c'est-à-dire, vous faites une commémoration de votre salut, ale mon bienfait. Songez à la prudence dont usaient ceux qui prenaient part à l'ancien sacrifice. Que ne faisaient-ils pas ? lis ne manquaient jamais de se purifier. Mais vous, pour approcher du sacrifice devant lequel tremblent

les anges mêmes, vous obéissez au cours du temps? Et comment vous présenterez-vous au tribunal du Christ, vous qui avec des mains et des lèvres souillées, osez profaner son corps? Vous n'oseriez pas embrasser un roi, si vous aviez la bouche puante ; et vous osez embrasser le roi du ciel avec une âme puante ! Quel excès d'insolence !

Dites-moi : Voudriez-vous approcher du sacrifice avec des mains sales? Je ne le pense pas : vous aimeriez mieux vous abstenir que d'en approcher en cet état. Eh bien ! vous qui êtes circonspect à ce point dans les petites choses, vous en approchez, vous osez y toucher avec une âme souillée? Cependant la victime ne séjourne qu'un moment entre vos mains, et elle se résout tout entière dans votre âme. Voyez-vous ces vases si bien lavés, si brillants? eh bien ! il faut que nos âmes soient encore plus pures, encore plus immaculées et plus brillantes. Pourquoi ? Parce que c'est en vue de nous qu'on nettoie ainsi ces vases. Ils ne participent pas, eux, à leur contenu, ils ne le sentent pas; nous, c'est autre chose. Or, vous ne voudriez pas vous servir d'un vase malpropre, et vous apportez vous-même une âme malpropre : je vois là une singulière disparate. Aux autres époques, même quand vous êtes purs, vous n'approchez pas des sacrements, et à Pâques, fussiez-vous chargés d'un crime, vous vous en approchez? O habitude ! ô préjugé ! en vain le sacrifice est quotidien, en vain nous nous tenons auprès de l'autel, personne ne prend place au banquet. Si je parle ainsi, ce n'est pas pour que vous communiiez à la légère, mais pour que vous vous mettiez en état. Vous n'êtes pas digne du sacrifice de la communion? Alors vous n'êtes pas digne non plus de la prière. Vous entendez le héraut qui se tient debout et dit : « Vous tous, qui êtes en pénitence, retirez-vous ». Tous ceux qui ne communient pas sont en pénitence. Si vous êtes au nombre de ceux qui sont en pénitence, vous ne devez pas communier : car celui qui ne communie pas est au nombre de ceux qui sont en pénitence. Pourquoi donc dit-il : « Retirez-vous, vous qui ne pouvez pas prier», et vous, restez-vous- effrontément en place? Mais vous n'êtes pas de ce nombre ; vous êtes de ceux qui peuvent communier, et vous ne vous en inquiétez pas? Vous regardez cela comme rien ?

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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

4.

Seht ihr nicht, daß auch an unserem Körper alles, was überflüssig und unnütz ist, weggeschnitten, entfernt wird? Und daß es dem Gliede nichts nützt, zum Körper zu gehören, wenn es lahm wird, abstirbt, fault, wenn es gar noch die übrigen Teile gefährdet? Pochen wir also nicht darauf, daß wir ein für allemal zu jenem Leibe gehören! Da schon dieser irdische Leib dem Messer anheimfällt, welch furchtbare Strafe droht erst, falls unsere Vorsätze ohne Bestand sind! Wenn dieser unser Leib keine Nahrung erhält, wenn sich die Poren verstopfen, dann stirbt er ab; wenn die Verdauung gestört wird, dann siecht er dahin. So siecht, wenn wir unser Ohr verschließen, auch unsere Seele dahin. Wenn wir nicht die geistige Nahrung zu uns nehmen, wenn gewisse Laster gleich verdorbenen Säften uns schädigen, erzeugt das alles gefährliche Krankheit, in Fäulnis ausartende Krankheit; und dann bleibt nichts anderes übrig als das angedrohte Feuer, nichts anderes als das Abbauen des Gliedes. Denn mit einem solchen Leibe läßt Christus niemanden in den Hochzeitssaal eingehen. Wenn er schon den, der mit schmutzigen Kleidern angetan war, abwies und ausschloß, was wird er erst mit dem S. 194 anfangen, der mitbeschmutztem Körper erscheint? Wie wird er erst den behandeln? - Viele, sehe ich, empfangen den Leib Christi ohne weiteres und wie es sich gerade trifft, mehr nach Gewohnheit und Herkommen als mit Bedacht und Überlegung. Wenn die heilige vierzigtägige Fastenzeit kommt, sagt man, oder das Fest Epiphanie, dann empfängt man die Geheimnisse, in welcher Verfassung einer auch sein mag. Und doch ist nicht die Zeit, wann wir zum Tische des Herrn hinzutreten, maßgebend; denn weder Epiphanie noch vierzigtägige Fastenzeit macht dazu würdig, sondern Reinheit und Unbeflecktheit der Seele. Mit dieser tritt jederzeit hinzu, ohne diese niemals! Denn die Schrift sagt: "So oft ihr dieses tut, sollt ihr den Tod des Herrn verkündigen"1 , d.h. euch erinnern an das Heil, das ich für euch gewirkt, an die Wohltat, die ich euch erwiesen habe. Erwwäge, welch strenge Enthaltsamkeit jene übten, welche an dem Opfer des Alten Bundes teilnahmen! Was taten sie nicht alles! Welche Vorbereitungen trafen sie nicht! Immerfort reinigten sie sich; und du läßt dich, wenn du zu dem Opfer hinzutrittst, das selbst die Engel mit Ehrfurcht durchschauert, einzig durch die Wiederkehr der Zeiten bestimmen? Wie wirst du vor dem Richterstuhl Christi dastehen, wenn du dich erdreistest, mit sündenbefleckten Händen und Lippen seinen Leib zu berühren?

Einen idischen König möchtest du gewiß nicht mit übelriechendem Munde küssen; und den König des Himmels küssest du mit übelriechender Seele? Das ist Frevel. Sage mir, möchtest du wohl mit ungewaschenen Händen zum Opfer hingehen? Ich glaube nicht. Du würdest lieber gar nicht hingehen als mit schmutzigen Händen. Also, in Geringfügigkeiten bist du so behutsam; aber mit schmutziger Seele hinzutreten und zu empfangen, dazu hast du die Verwegenheit? S. 195 Und doch wird der Leib des Herrn von den Händen nur kurze Zeit gehalten, während er in die Seele vollständig sich auflöst. Wie? Siehst du nicht, wie die heiligen Gefäße so blank geputzt, so sauber sind? Noch reiner als sie, noch lauterer und glänzender müssen unsere Seelen sein. Warum wohl? Weil die heiligen Gefäße nur unsertwegen so hergerichtet werden. Sie haben nicht Teil an dem, was in ihnen aufbewahrt wird, sie empfinden nichts davon; wohl aber wir. Nun, du möchtest wohl nicht aus einem schmutzigen Gefäße kommunizieren; aber mit schmutziger Seele gehst du hinzu? Das ist in meinen Augen eine große Ungereimtheit. Zu anderen Zeiten geht ihr nicht zur Komminion, häufig selbst dann nicht, wenn ihr rein seid; zu Ostern aber tretet ihr hinzu, auch wenn ihr schwer gesündigt habt. O der Gewohnheit! O des Vorurteils! Umsonst wird das heilige Opfer tagtäglich dargebracht, umsonst stehen wir täglich am Altare: niemand kommuniziert. Ich sage dies nicht, damit ihr ohne weiteres die Kommunion empfanget, sondern damit ihr euch derselben würdig macht. - Du bist des Opfers, der Kommunion nicht würdig? Dann auch nicht des Gebetes. Du hörst, wie der Diakon vortritt und ruft: "Ihr Büßer, entfernt euch alle! Ihr Nichtbüßer, betet alle! Alle, welche nicht [am Gebete] teilnehmen, sind Büßer. Wenn du zu den Büßern gehörst, darfst du nicht teilnehmen; denn wer nicht teilnimmt, gehört zu den Büßern. Warum also bleibst du unverschämt stehen, wenn der Ruf ergeht:"Entfernt euch, die ihr nicht mitbeten könnt"2 ? Doch du rechnest dich nicht zu diesen, sondern zu denen, welche teilnehmen dürfen? Und du bleibst ganz teilnahmslos? Du machst dir nichts aus der Sache?


  1. 1 Kor 11,26 ↩

  2. gemeint die Büßer ↩

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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

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