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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
1.
Il y a une mort corporelle: il y a aussi une mort de l'âme. La première ne nous met poi nt en faute, ni en danger : caf elle est le fait de la nature, non de la volonté. Elle résulte de la transgression (tu premier homme: après quoi elle a passé dans notre nature. D'ailleurs elle ne doit avoir qu'une courte durée. Quant à la mort spirituelle qui procède de la volonté, elle nous est imputable et n'aura point de fin. Considérez donc comment Paul qui a déjà établi cette vérité sublime, que ressusciter les morts est une moins grande tâche que de guérir la mort de Pâme, comment Paul, dis-je, y revient ici, comme sur une grande chose : « Et vous, lorsque vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels autrefois vous avez marché selon la coutume de ce monde, selon le prince des puissances de l'air, de l'Esprit qui agit efficacement à cette heure sur les fils de la défiance ». Voyez-vous la douceur de Paul, et comment partout il console son auditeur, et évite de l'accabler? Après avoir dit : Vous êtes arrivé au dernier degré de perversité (car c'est ce que veut dire « Etre morts ») : craignant de les trop accabler (car les hommes éprouvent de la honte à voir étaler leurs anciennes fautes, même effacées et sans danger désormais), il leur attribue un complice, afin que tout ne parût pas être leur ouvrage, et un puissant complice. Lequel donc? le diable. Il se comporte de même encore dans l'épître aux Corinthiens. (I Corinth. VI, 9 et suiv.) Car après avoir dit : « Ne vous laissez pas égarer : ni fornicateurs ni idolâtres » , (et le reste), n'entreront dans le royaume des cieux, il ajoute : C'est environ ce que vous étiez. Il ne dit pas seulement : « Vous étiez », mais : «Vous étiez environ », c'est-à-dire, à peu près 1.
Ici les hérétiques nous,pressent : ils prétendent qu'il est ici question de Dieu, et clans l'intempérance effrénée de leur langage, ils appliquent à Dieu des expressions qui ne désignent que le diable. Comment leur fermer la bouche? Au moyen du texte même: Si Dieu est juste, comme vous le reconnaissez vous-même, et qu'il ait fait cela , ce n'est plus le fait d'un être juste,, ruais d'un être injuste et méchant : or Dieu ne saurait jamais être méchant. Pourquoi donc appeler le diable prince de ce siècle? Parce que presque toute, la nature humaine s'est donnée à lui, et que tous le servent librement et volontairement. Le Christ qui promet des biens innombrables n'obtient nulle attention. Le diable ne promet rien de pareil, il nous pousse en enfer: et tous lui cèdent. Son empire est sur ce siècle , il compte plus de sujets que Dieu, et bien plus dociles, sauf un petit nombre, par un effet de notre relâchement: «Selon la puissance de l'esprit de l'air ». C'est-à-dire qu'il habite sous le ciel quant aux esprits de l'air, ce sont les puissances incorporelles qui dépendent de lui. Maintenant, pour vous faire entendre que sa domination est une domination du siècle, c'est-à-dire bornée à la durée du siècle présent, voici ce que Paul dit à la fin de l'épître : « Nous n'avons point à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes et les puissances, contre les dominateurs de ce siècle de ténèbres». (VI, 12.) Pour que cette expression : « Dominateur du monde » ne vous fasse pas croire que le diable est incréé, il ajoute : « De ce siècle de ténèbres ». Et ailleurs par « Siècle mauvais » (Galat. II, 4), il désigne un temps bouleversé, sans parler dés créatures. Car il me paraît que devenu prince sous le ciel, il n'est pas déchu de son pouvoir même après la transgression.
« Qui agit efficacement à cette heure sur les fils de la défiance ». Voyez-vous que le démon ne se sert point de la violence ni de la tyrannie, mais de la persuasion pour nous gagner. Ce mot « Défiance » est employé ici pour faire entendre que la séduction et la persuasion sont mises seules en usage. Et Paul ne console pas seulement les fidèles en leur donnant un complice, mais encore en se rangeant lui-même parmi eux.. « Parmi lesquels nous tous aussi nous avons vécu ». — « Tous » : on ne peut dire que quelqu'un fût excepté. « Selon nos désirs charnels, faisant la volonté de la chair et de nos pensées; et nous étions par nature enfants de colère comme tous les autres», C'est-à-dire :« N'ayant aucune pensée spirituelle ». Mais pour que l'on ne soupçonne pas ,qu'il s'exprime ainsi pour attaquer la chair et qu'on ne voie là une grande faute. voyez comme il se met sur ses gardes : « Faisant la volonté de la chair et de nos pensées » : il désigne par là les affections de la volupté. Nous avons irrité Dieu, dit-il, nous l'avons mis en colère; en d'autres termes Nous étions colère et rien autre chose. Car de même que l'enfant d'un homme est homme de sa nature, de même nous aussi; nous étions enfants de colère comme les autres. C'est-à-dire : Personne n'était libre, nous nous conduisions tous de manière à mériter la colère.
« Mais Dieu qui est riche en miséricorde (4)». Il ne dit pas seulement : « Miséricordieux » mais : « Riche en miséricorde ». Comme il dit ailleurs :« Dans l'abondance de votre miséricorde », et encore : « Ayez pitié de moi selon votre grande miséricorde ». (Ps. LXVIII, 1.7, et L,1.) — « Par le grand amour dont il nous a aimés». Il montre l'origine de cet amour. Car ce n'est pas l'amour que nous méritions, mais la colère et le dernier châtiment... C'est donc l'effet d'une miséricorde infinie. « Et lorsque nous étions morts par les péchés, il nous a vivifiés dans le Christ (5) ». Encore la médiation du Christ, et la chose est digne de foi. En effet, si nos prémices vivent, nous vivons aussi : il a vivifié et lui et nous.
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Ce texte est généralement interprété d'une manière un peu différente. ↩
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
1.
Vers 1: „Auch euch, die ihr tot waret durch eure Übertretungen und Sünden, V.2: in denen ihr einst gewandelt seid nach dem Geiste dieser Welt, nach dem [Willen des] Fürsten im Reiche der Luft, des [Luft-]Geistes, der noch jetzt unter den Söhnen des Unglaubens wirksam ist, V.3: unter welchen auch wir alle einst wandelten in den Begierden unseres Fleisches, indem wir den Willen des Fleisches und des Herzens vollzogen, und von Natur Kinder des Zornes waren, wie auch die übrigen...“
Es gibt ein leibliches Totsein und es gibt auch ein geistiges. Jenem zu verfallen, ist weder strafbar noch gefährlich; denn es liegt in der Natur begründet und hängt nicht vom freien Willen ab. Es stammt nämlich zwar von der Übertretung des ersten Menschen her, hat sich aber in der Folge zu einer Naturnotwendigkeit gestaltet und wird ohnehin schnell wieder aufgehoben. Dieses Totsein dagegen, das geistige, hängt vom freien Willen ab, zieht Schuld nach sich und wird nicht aufgehoben. Betrachte nun, wie Paulus das, was er bereits früher als etwas sehr Großes nachgewiesen hat, auch jetzt wieder als etwas Großes hinstellt: Daß es nämlich etwas viel Größeres sei, eine verstorbene Seele zu heilen, als [leiblich] Tote aufzuerwecken. „Auch euch“, sagt er, „die ihr tot waret durch eure Übertretungen und Sünden, in denen ihr einst gewandelt seid S. 200 nach dem Geist dieser Welt, nach dem [Willen des] Fürsten im Reiche der Luft, des [Luft-]Geistes, der noch jetzt wirksam ist in den Söhnen des Unglaubens.“ Siehst du, wie mild Paulus zu Werke geht, und wie er überall den Zuhörer aufrichtet, statt ihn zu entmutigen? Er hatte nämlich gesagt: Ihr waret bis an die äußerste Grenze des Bösen geraten; denn das ist unter dem Totgewesensein zu verstehen. Um sie nun nicht völlig zu entmutigen - denn die Menschen schämen sich bei Veröffentlichung ihrer früheren Fehler, selbst wenn dieselben bereits getilgt sind und es keine Gefahr mehr bedeutet -, gibt er ihnen, damit man nicht glaube, sie allein trügen die Schuld, einen Mitschuldigen, und zwar einen mächtigen Mitschuldigen. Und wer ist dieser? Der Teufel. So macht er es auch im Briefe an die Korinther. Nachdem er nämlich gesagt: „Täuschet euch nicht; weder Unzüchtige noch Götzendiener usw. werden das Reich Gottes in Besitz nehmen“1 , setzt er dort hinzu: „Und so waret ihr zum Teil.“ Er sagt nicht schlechthin: „so waret ihr“, sondern; „So waret ihr zum Teil“, d. h. so ungefähr waret ihr. -
Bei dieser Stelle holen die Häretiker2 keck wider uns zum Angriff aus. Sie behaupten nämlich, dies sei von Gott gesagt, und ihren frechen Mund gewaltig voll nehmend, beziehen sie auf Gott, was einzig vom Teufel gilt. Wie nun werden wir sie zum Schweigen bringen? Mit den Worten des Textes selbst. Gott ist gerecht, wie auch ihr zugeben werdet. Hat er aber dieses getan,[so wisset]: wer so handelt, ist nicht mehr gerecht, sondern im hohen Grade ungerecht und ruchlos. Ruchlos aber kann Gott nie und nimmer sein. - Warum aber nennt der Apostel den Teufel den Fürsten dieser Welt? Weil fast das ganze Menschengeschlecht sich ihm ergeben hat und alle freiwillig und S. 201 vorsätzlich ihm dienen. Auf Christus, der unzählige Güter in Aussicht stellt, achtet kaum einer: ihm dagegen, der nichts
Derartiges verheißt, vielmehr in die Hölle stürzt, fügen sich alle. Und obschon seine Herrschaft nur auf diese Welt beschränkt ist, hat er doch - dank unseres Leichtsinnes - beinahe mehr und gehorsamere Diener als Gott. - Weiter heißt es: „nach dem [Willen des] Fürsten im Reich der Luft, des [Luft-]Geistes“. Das will besagen, daß der Teufel den Raum unter dem Himmel beherrscht; und die Luftgeister sind die unkörperlichen Wesen, durch welche er wirkt. Daß seine Herrschaft nur eine zeitliche ist, das heißt zugleich mit der gegenwärtigen Zeit aufhört, darüber höre die Worte gegen den Schluß unseres Briefes: „Wir haben nicht zu kämpfen gegen Fleisch und Blut, sondern gegen die Fürstentümer, gegen die Gewalten, gegen die Weltbeherrscher der Finsternis dieser Zeit“3 . Damit du nämlich den Ausdruck „Weltbeherrscher“ nicht so verstehst, als sei der Teufel unerschaffen, setzt er hinzu: „der Finsternis dieser Zeit“. Auch anderweitig bezeichnet er als böse Zeit den verkehrten Zeitgeist, ohne darunter die Geschöpfe zu verstehen. Ich halte nämlich dafür, daß er, einmal Fürst unter dem Himmel geworden, auch nach dem Sündenfalle seine Herrschaft nicht verloren hat. - „Der noch jetzt“, heißt es weiter, „in den Söhnen des Unglaubens wirksam ist“. Siehst du, daß er nicht mit Gewalt und Zwang, sondern durch Überredungskunst verführt? Er gebraucht den Ausdruck Unglaube4 , was so viel besagen will als: durch Betrug und Überredungskunst zieht er alle an sich.
Doch nicht bloß dadurch richtet Paulus sie auf, daß er ihnen einen Mitschuldigen gibt, sondern auch dadurch, daß er sich mit ihnen auf eine Stufe stellt. Er sagt: „unter welchen auch wir alle einst wandelten“. Alle; denn man kann nicht sagen, daß irgendwer S. 202 ausgenommen war. „...in den Begierden unseres Fleisches, indem wir den Willen des Fleisches und des Herzens vollzogen und von Natur Kinder des Zornes waren, wie auch die übrigen alle“; das heißt, ohne Sinn für das Geistige. Damit er aber nicht in Verdacht komme, als wolle er mit diesen Worten das Fleisch herabsetzen5 , und damit man nicht die Verschuldung des Fleisches zu hoch anschlage, sieh, wie er sich sicherstellt! Indem wir „den Willen unseres Fleisches“, sagt er, „und unseres Herzens vollzogen“, d. h. die sinnlichen Gelüste. Wir haben Gott gereizt und erzürnt, d. h. wir waren Gegenstand des Zornes und nichts anderes. Wie nämlich das Kind eines Menschen von Natur aus Mensch ist, so waren auch wir „Kinder des Zornes, wie auch die übrigen“; d. h. niemand war frei, sondern alle taten, was Gottes Zorn verdiente.
V.4: „Gott aber, welcher reich ist an Erbarmen ...“
Nicht schlechthin barmherzig, sondern „reich“ an Erbarmung, wie es auch an einer anderen Stelle heißt: „Nach der Menge deiner Erbarmungen“6 ; und wiederum: „Erbarme dich meiner nach deiner großen Barmherzigkeit“7 . „... um seiner großen Liebe willen, womit er uns geliebt hat.“ Der Apostel zeigt, woher die Liebe Gottes zu uns stammt. Denn das, was er anführt, verdient nicht Liebe, sondern Zorn und strengste Strafe. Also muß sie aus seiner großen Erbarmung stammen.
V.5: „und obwohl wir tot waren durch Übertretungen, hat er uns mitbelebt in Christus“
Wiederum steht Christus in der Mitte und ist die S. 203 Sache glaubwürdig. Denn wenn der Erstling lebt, so auch wir; wenn er jenen belebt hat, so auch uns.