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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad Ephesios commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens

3.

C'est donc à nous qu'il appartient de ne pas quitter ce vêtement de justice que le prophète appelle encore vêtement de salut, afin de nous rendre semblables à Dieu, qui, lui aussi, est vêtu de justice. Tel doit être notre vêtement. Quant à cette expression revêtir, elle revient à celle-ci : Ne jamais quitter. Ecoutez plutôt le langage du prophète : « Il a revêtu la malédiction comme un vêtement, et elle viendra à lui»; et encore: « Celui qui se revêt de lumière comme d'un manteau ». (Ps. CVIII, 18 et CIII, 2.) Nous employons de même cette expression en parlant des hommes; nous disons : « Un tel s'est revêtu d'un tel ». Ainsi donc ce n'est pas un jour, ni deux, ni trois, c'est toujours que nous devons rester dans la vertu, sans jamais nous dépouiller de ce vêtement. En effet, il y a moins d'indécence pour l'homme à avoir le corps nu, qu'à se montrer dépouillé de vertu. Dans le premier cas, son indécence n'a pour témoins que les compagnons de son esclavage; dans le second les témoins sont le Maître et les anges. Ne seriez-vous pas choqué, dites-moi, si vous voyiez un homme paraître tout nu sur la place publique? Que dirons-nous donc de vous, qui courez sans le vêtement dont je parle? Ne voyez-vous pas en quel état circulent ces mendiants que nous appelons « Lotages », et quelle pitié ils nous inspirent? Néanmoins ils sont sans excuse : nous ne pardonnons point à des gens qui ont perdu leurs habits en jouant aux dés. Comment donc Dieu pourrait-il nous pardonner, si nous perdons le vêtement de la vertu? Dès que le diable voit un homme dépouillé de vertu, aussitôt il lui noircit le visage, le souille, le meurtrit, et le soumet à toutes sortes de violences. Dépouillons-nous des richesses pour n'être point dépouillés dé la justice : les richesses ne font que gâter ce vêtement : elles sont comme un manteau d'épines; plus nous porterons sur nous de ces épines, plus notre nudité augmentera. L'incontinence nous dépouille aussi de notre vêtement : car c'est un feu, un feu qui le consume. L'argent est une teigne : comme la teigne, il ronge tout et n'épargne pas même les étoffes précieuses. Jetons donc bas toutes ces choses, afin que nous devenions justes, afin que nous revêtions l'homme nouveau. Ne conservons rien d'ancien, rien d'apparent, rien de corruptible. La vertu n'est pas si difficile à acquérir ni à pratiquer.

Considérez ceux qui vivent sur les montagnes : ils quittent maison, femmes, enfants, affaires : isolés du monde, revêtus d'un cilice, couverts de cendres, le cou emprisonné, ils s'enferment dans un humble réduit, et, non contents de cela, ils s'épuisent de jeûnes prolongés. Si je vous prescrivais d'en faire autant, ne vous enfuiriez-vous pas tous au loin? Ne déclareriez-vous pas mes exigences intolérables? Je ne réclame rien de pareil : je me borne à souhaiter, sans imposer rien. Prenez des bains, soignez votre corps, allez sur la place publique, gardez votre maison, vos serviteurs, buvez et mangez; mais bannissez impitoyablement la cupidité. Voilà l'origine du péché : tout excès devient péché : ainsi la cupidité n'est pas autre chose. Voyez plutôt quand la colère outrepasse ses justes bornes, alors elle déborde en injures, elle s'emporte à toutes les iniquités . de même pour l'amour sensuel, pour l'amour des richesses, de la gloire, que sais-je encore? Et ne venez pas me dire que les hommes dont je parle ont pu ce qui vous est impossible : beaucoup étaient plus malades que vous, plus riches, plus voluptueux, qui ont embrassé cette sévère et rigoureuse règle de vie.

508

Que dis-je, des hommes? des vierges parvenues à peine à la vingtième année, qui n'étaient jamais sorties de l'ombre de la maison où elles vivaient, au milieu des parfums et des suaves odeurs, couchées sur des lits moelleux, des filles délicates, gâtées encore par mille recherches, sans autre occupation que la toilette, le luxe, et les raffinement., du bien-être, incapables de se servir elles-mêmes, et entourées pour cet usage d'une foule de suivantes, des filles revêtues d'habits trop moelleux même pour leur mollesse, de souples et fines étoffes de lin, des filles qui ne cessaient de respirer l'odeur des roses et mille autres aussi délicieuses : les voilà qui tout à coup, embrasées de l'amour du Christ, se dépouillent de tout ce faste, de toute cette indolence, oublient le luxe et les plaisirs de leur âge, et pareilles à des athlètes généreux, renoncent à toutes ces douceurs pour se jeter au milieu des combats. Peut-être accuserez-vous mes paroles d'invraisemblance : mais je ne dis que la vérité. Je sais, oui, je sais que des filles délicates en sont venues à ce point d'austérité, de revêtir leur nudité des plus durs cilices, de laisser sans chaussures leurs pieds délicats, de dormir sur un lit de feuillage : que dis-je? elles passent à veiller la plus grande partie des nuits. Loin de penser aux parfums ou à mille autres de leurs frivolités passées, elles vont jusqu'à négliger cette tête, jadis objet de tant de soins, et se bornent à rattacher leurs cheveux au hasard, afin d'éviter l'indécence. Elles ne font qu'un repas le soir; et à ce repas elles ne mangent ni légumes ni pain , mais seulement de la farine, des fèves, des pois chiches, des olives et des figues; elles ne cessent de filer, et s'imposent des tâches bien plus rudes que ne sont celles des servantes. Elles se sont prescrit de soigner les femmes malades; elles portent leurs lits; elles leur lavent les pieds; beaucoup vont jusqu'à faire la cuisine: tant est puissante la flamme du Christ; tant le zèle peut prévaloir sur la nature. D'ailleurs je n'exige de vous rien de pareil, puisque vous voulez vous laisser dépasser par des femmes.

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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

3.

Es ist demnach unsere Pflicht, das Gewand der Gerechtigkeit nicht abzulegen, das der Prophet auch ein Gewand des Heiles nennt, damit wir Gott gleichförmig werden; denn auch er ist in Gerechtigkeit gekleidet. Dieses Gewand wollen wir anziehen. Es anziehen heißt aber nichts anderes als: es niemals ablegen. Höre nämlich, was der Prophet spricht: „Er zog den Fluch an wie ein Kleid, und er wird über ihn kommen“ [Ps 108,18]. Und wiederum: „Von Licht umflossen wie von einem Gewande“[ebd 103,2]. Auch wir pflegen von den Menschen zu sagen: Der und der hat den und den angezogen. Der Apostel will also, daß wir nicht einen oder zwei oder drei Tage bloß, sondern immerfort in der Tugend verbleiben und niemals von diesem Gewande entblößt seien. Denn leibliche Nacktheit ist für den Menschen nicht derart beschämend, als das Entblößtsein von Tugend. Dort sehen nur die Mitknechte seine Schande, hier aber der Herr und die Engel. Gestehe: Wenn du jemand auf offener Straße nackt daherkommen siehst, berührt dich das nicht peinlich? Was sollen wir dann sagen, wenn du entblößt von diesem Gewande herumläufst? Siehst du nicht dieses Bettelvolk, das wir gewöhnlich Lotagen [Zigeuner] nennen? Wie sie umherziehen und wie wir sie sogar bedauern? Gleichwohl aber wird ihnen keine Nachsicht zuteil; denn wir finden es unverzeihlich, wenn sie im Würfelspiele ihre Kleider verlieren. Wie soll da Gott uns verzeihen, wenn wir das Gewand der Tugend verloren haben? Denn wenn der Teufel einen von Tugend entblößt sieht, so schwärzt und verdunkelt er ihm sogleich das Gesicht, verwundet ihn und quält ihn gar sehr.

S. 335 Wir wollen uns abtun vom Gelde, damit wir nicht von Gerechtigkeit entblößt werden! Die Hülle des Geldes zerstört dieses Gewand; es ist ein Dornenkleid. In der Natur der Dornen liegt es, daß wir um so mehr entblößt werden, je mehr wir davon anziehen. Die Üppigkeit entblößt von diesem Gewande; denn sie ist ein Feuer, und das Feuer verzehrt dieses Gewand. Eine Motte ist der Reichtum, gleichwie die Motte alles zerfrißt und selbst die Seide nicht verschont, so auch er. - Laßt uns daher all dieses ablegen, damit wir gerecht werden, damit wir den neuen Menschen anziehen! Nichts wollen wir an uns behalten, was alt ist, nichts, was bloß zum Schein dient, nichts, was der Verderbnis unterliegt!.

Die Tugend ist nicht mühsam, nicht schwer erreichbar. Siehst du nicht die Mönche im Gebirge? Sie verlassen Haus und Hof, Weib und Kind, Rang und Würden, verbannen sich aus der Welt, schließen sich, in Sack gekleidet, mit Asche bestreut, mit Halsringen beschwert, in enge Zellen ein, und damit noch nicht zufrieden, peinigen sie sich durch fortdauerndes Fasten und Kasteien. Wenn ich solches jetzt von euch verlangte, würdet ihr nicht alle zurückschrecken? Würdet ihr die Forderung nicht unerträglich finden? Ich sage euch gar nicht, daß ihr solches tun müßt; ich wünschte es wohl, doch ich schreibe es nicht vor. Was also? Bediene dich der Bäder, pflege deinen Leib, nimm teil am öffentlichen Leben, besitze ein Haus, laß dir von Dienerschaft aufwarten, genieße Speise und Trank - nur verbanne allenthalben das Zuviel! Denn das ist es, was die Sünde erzeugt; ein und dieselbe Sache wird durch Übermaß zur Sünde. Das Zuviel ist daher nichts anderes als Sünde. Siehe: Wenn der Unmut sich über Gebühr regt, dann artet er in Schmähungen aus, dann begeht er lauter Ungerechtigkeiten; desgleichen die sinnliche Liebe, die Liebe zum Gelde, die Liebe zum Ruhme, die Liebe zu allen übrigen Dingen.

Komme mir nicht mit S. 336 der Ausrede: Jene Männer konnten es! Denn viele, die weit schwächlicher, reicher und verwöhnter waren [als du] haben jene harte und strenge Lebensweise angenommen. Doch was rede ich von Männern? Mädchen unter zwanzig Jahren, die ihre ganze Zeit im Schatten des Hauses zugebracht hatten, in Gemächern voll Salbenduft und wohlriechendem Räucherwerk, auf zarten Polstern ruhend, selbst zart von Natur und durch die sorgfältige Pflege noch mehr verweichlicht, den ganzen Tag mit nichts anderem beschäftigt als sich zu putzen, mit goldenem Geschmeide zu schmücken und allem erdenklichen Luxus zu frönen, nie sich selbst bedienend, sondern von zahlreichen Dienerinnen umgeben, angetan mit Gewändern, die an Üppigkeit den üppigen Körper noch übertrafen, mit feinem, zartem Linnen, beständig in einer Atmosphäre von Rosenduft und ähnlichen Wohlgerüchen lebend: solche Mädchen haben plötzlich vom Feuer der Liebe Christi ergriffen, alle jene Schlaffheit der Natur abgelegt, ihrer Verzärtelung und Jugend vergessend gleich trefflichen Wettkämpfern jene weichliche Lebensweise aufgegeben und sich mitten in den Kampf gewagt. Was ich sage, wird vielleicht unglaublich scheinen, ist aber doch reine Wahrheit. Diese so zarte Mädchen haben, wie ich höre, sich selbst in solch harte Zucht genommen, daß sie die rauhesten härenen Bußkleider auf bloßem Leibe tragen, mit ihren zarten Füßen ohne Schuhe gehen, auf einem Streulager schlafen oder vielmehr den größten Teil der Nacht hindurch wachen, sich weder um Salben noch sonst einen der früheren Toilettengegenstände kümmern, sondern das vordem so sorglich gepflegte Haupt vernachlässigen, indem sie die Haare einfach und aufs Geratewohl aufbinden, lediglich um den Anstand nicht zu verletzten. Sie nehmen nur eine Mahlzeit am Abend ein; diese Mahlzeit besteht nicht aus Gemüse und Brot, sondern aus Weizenmehl, Bohnen, Kichererbsen, Oliven und Feigen. Unablässig spinnen sie Wolle und verrichten S. 337 viel beschwerlichere Arbeiten als die der Hausmägde.

Wieso? Sie übernehmen die Pflege der Kranken, tragen deren Betten, waschen ihnen die Füße: viele von ihnen versehene sogar der Dienst des Kochens. Soviel vermag das Feuer der Liebe Christi; so sehr überragt der gute Wille selbst die Natur. Indes, es liegt mir ferne, solches von euch zu verlangen, da ihr euch nun einmal von Weibern überholen lassen wollt.

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