• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad Ephesios commentarius

Übersetzung ausblenden
Commentaire sur l'épître aux Éphésiens

2.

Si Dieu a établi dans nos corps un juste équilibre, et les a mis en état de se contenter de peu, c'est pour nous enseigner dès ce monde qu'il nous a faits aptes à une autre vie. Cette vie, il voulait nous l'octroyer tout d'abord mais, comme nous nous en sommes rendus indignes, il a remis ce présent à une autre époque . d'ici là, il ne nous permet pas l'abus : une mesure de vin et un pain suffisent à l'appétit d'un homme... Il a voulu que le dominateur des animaux eût des besoins, à proportion, moins nombreux, et un corps plus faible, afin de nous faire voir que nous sommes en marche vers une autre vie. « Ne vous enivrez pas de vin, qui renferme la licence ». L'ivresse, loin de conserver, détruit, non-seulement le corps, mais l'âme. « Mais soyez remplis de l'Esprit-Saint; vous entretenant entre vous de psaumes, d'hymnes et de cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du fond de vos coeurs à la gloire du Seigneur; rendant grâces toujours et pour toutes choses, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à Dieu et Père; soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ (19-21) ». Voulez-vous vous réjouir, nous dit-il? Voulez-vous passer la journée ? Je vous donne une boisson spirituelle : car l'ivresse nous ôte jusqu'aux inflexions distinctes de la voix, elle nous fait bégayer, elle trouble nos yeux et tout le reste. Apprenez à louer Dieu, et vous verrez combien cette occupation a de charmes ceux qui le louent sont remplis de l'Esprit-Saint, comme sont remplis de l'esprit impur, ceux qui chantent des chansons sataniques. Qu'est-ce à dire : « Du fond de vos coeurs à la « gloire du Seigneur ? » C'est-à-dire, avec attention. Car, si l'attention fait défaut, on (534) chante au hasard, on ne profère que des mots, tandis que le coeur s'égare ailleurs : « Rendant grâces toujours et pour toutes choses, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à Dieu et Père, soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ ». En d'autres termes Faites parvenir à Dieu vos demandes avec des actions de grâces : car rien ne contente Dieu comme la reconnaissance. Or, nous ne pouvons mieux lui témoigner notre reconnaissance, qu'en arrachant notre âme aux vices dont il a été question plus haut, en la purifiant par les moyens indiqués. « Mais soyez remplis de l'Esprit-Saint ». Cela dépend-il de nous? Oui, quand nous avons chassé de notre âme le mensonge, l'amertume, la fornication, l'impureté, l'avarice, quand nous sommes devenus bons, miséricordieux, cléments les uns pour les autres, quand nous évitons les plaisanteries indécentes, quand enfin nous nous sommes rendus dignes de recevoir le Saint-Esprit, qu'est-ce qui l'empêche encore d'accourir, de voler vers nous ? Non-seulement il accourra, mais encore il remplira notre coeur. Or, avec le secours intérieur d'une pareille lumière, la vérité ne nous sera plus pénible, elle nous deviendra aisée et facile.

« Rendant grâces toujours et pour toutes choses ». Quoi donc ! faut-il rendre grâces pour tout ce qui nous arrive? Oui : fût-ce la maladie, fût-ce la misère. En effet, si dans l'Ancien Testament nous trouvons ce conseil d'un sage : « Tout ce qui vous arrivera, recevez-le de bonne grâce, et soyez patients dans les vicissitudes de votre humiliation » (Ecclés. II, 14), à plus forte raison faut-il se conduire ainsi sous le régime de la nouvelle loi. Quand bien même la raison des faits vous échappe, rendez grâces : voilà les vraies actions de grâces. Que vous rendiez grâces après un bienfait, dans la félicité, dans le bonheur, au milieu des prospérités, il n'y a rien là de grand ni de merveilleux : ce qu'on vous demande, c'est de rendre grâces dans les épreuves, dans les tribulations. Votre première parole doit être : Je vous rends grâces, Seigneur. Et pourquoi parler des afflictions d'ici-bas? Il faut remercier Dieu de l'enfer, des supplices, des châtiments de l'autre vie. Car c'est un bien pour nous tous que préoccupe cette pensée : La crainte est comme un frein mis à nos coeurs. Ce n'est donc pas seulement pour les bienfaits évidents, c'est encore pour ceux qui ne sont pas apparents et que nous recevons malgré nous, que nous devons rendre grâces en effet, Dieu nous oblige souvent malgré nous et à notre insu. Si vous en doutez, je vais vous rendre la chose claire. Veuillez réfléchir à ceci : Est-ce que les abominables et incrédules païens n'attribuent pas tout au soleil et à ses idoles? Eh bien ! est-ce que Dieu n'est pas aussi leur bienfaiteur, à eux ? N'est-ce pas à leur providence qu'ils doivent la vie, la santé, leurs enfants, que sais-je encore? Et ceux qu'on appelle Marcionites ? Et les Manichéens? Ne le blasphèment-ils pas également? Et pourtant, Dieu ne les comble-t-il pas de biens chaque jour? Mais s'il fait du bien à ces hommes qui ne le connaissent pas, à plus forte raison nous en fait-il, à nous. Car à quoi s'occupe la divinité, sinon à faire du bien à l'espèce humaine, et par châtiments et par indulgences?

Ce n'est donc pas seulement dans les prospérités que nous devons rendre grâces : le devoir serait trop facile à remplir. Le diable la sait : voilà pourquoi il disait : « Est-ce gratuitement que Job craint Dieu ? n'avez-vous pas abrité d'un rempart ce qui est en lui et ce qui est hors de lui ? Mais enlevez-lui tous ses biens, et vous verrez s'il vous bénira en face ». (Job, I, 9, 10.) Mais le scélérat n'y gagna rien. Dieu soit loué, et puisse-t-il en être de même quand il s'agira de nous ! C'est dans la pauvreté, dans la maladie, dans la persécution, que nos actions de grâces doivent être le plus vives. Je ne parle point d'actions de grâces en paroles, et proférées du bout des lèvres, mais d'actions de grâces réelles, effectives, sorties du fond du coeur. C'est du fond de l'âme que nous devons remercier; car Dieu nous aime d'un amour plus que paternel: et autant il y a de distance entre la méchanceté et la bonté, autant il en existe entre l'amour de Dieu pour nous et celui que nous portent nos parents.

Übersetzung ausblenden
Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

2.

Darum hat ja Gott unserem Körper das rechte Ebenmaß verliehen und läßt ihn durch Weniges satt werden, um uns schon dadurch zu belehren, daß er uns wert für ein anderes Leben geschaffen habe. Er wollte uns dasselbe gleich anfangs geben; nachdem wir uns aber dessen unwürdig gemacht, schob er es auf. Auch während dieser Zeit des Aufschubes gestattet er uns keinen unmäßigen Genuß; denn ein Becher Wein und ein Brot genügen zur Sättigung eines Menschen. Den Gebieter über alle vernunftlosen Wesen hat Gott mit verhältnismäßig größerer Bedürfnislosigkeit und einem kleineren Leibe ausgestattet, damit offenbar nichts anderes andeutend, als daß wir einem anderen Leben entgegeneilen. - „Berauscht euch nicht mit Wein“, heißt es, „worin Ausschweifung liegt.“ Das erhält nicht, sondern verdirbt, nicht allein den Leib, sondern auch die Seele. „Werdet vielmehr voll vom Heiligen Geiste,

V.19: redet zueinander in Psalmen und Lobgesängen und geistlichen Liedern, singet und jubelt in euren Herzen dem Herrn;

V.20: Saget Dank allezeit für alles im Namen unseres Herrn Jesus Christus Gott dem Vater; V.21: seid einander untertan in der Furcht Christi!“

Der Apostel sagt: Willst du fröhlich sein? Willst du den Tag angenehm hinbringen? Ich biete dir einen geistigen Trank. Denn die Trunkenheit raubt unserer Zunge die deutliche Sprache und bringt uns zum Lallen; sie verwirrt unsere Augen und verdreht überhaupt alles. Lerne Psalmen singen, und du wirst sehen, welche Lust S. 399 das ist. Die, welche Psalmen singen, werden voll des Heiligen Geistes, sowie die, welche satanische Lieder singen, voll des unreinen Geistes. - Was heißt: „in euern Herzen dem Herrn“? Das heißt: mit einer auf den Sinn gerichteten Aufmerksamkeit. Denn die unaufmerksam sind, singen eben nur, damit es gesungen ist; sie lassen bloße Worte hören, während ihr Herz anderswo herumschweift. - „Saget Dank “, heißt es, „allezeit für alles im Namen unseres Herrn Jesus Christus Gott dem Vater; seid einander untertan in der Furcht Christi!“ „Eure Anliegen“, will er sagen, „sollen mit Danksagung kund werden vor Gott“1 . Denn nichts erfreut Gott so sehr, als wenn man dankbar ist. Am meisten aber können wir unsere Dankbarkeit dadurch betätigen, daß wir unsere Seele von den früher erwähnten Fehlern abbringen und sie durch die eben genannten Mittel reinigen. - „Werdet vielmehr voll vom Heiligen Geiste“, sagt der Apostel. Also steht das in unserer Macht? Allerdings. Wenn wir nämlich die Lüge, wenn wir den Zorn, wenn wir die Bitterkeit, wenn wir die Unzucht, wenn wir die Unlauterkeit, wenn wir die Habgier aus unserer Seele entfernen; wenn wir gutherzig. mitleidig, dienstfertig gegeneinander werden; wenn die Possenreißerei [bei uns] keinen Platz findet; wenn wir [mit einem Worte] uns dessen würdig machen: was sollte da den Heiligen Geist hindern, wie im Fluge auf uns herabzukommen? Und er wird nicht einfachhin auf uns herabkommen, sondern unser Herz erfüllen. Ist aber ein solches Licht in unserem Innern, dann wird uns die Übung der Tugend fürderhin nicht mehr schwer fallen, sondern leicht und angenehm sein. -

„Saget Dank allezeit für alles “, sagt der Apostel. - Wie? Für alles, was uns begegnet, sollen wir danken? - Ja, sogar für Krankheit und Armut. Denn wenn schon im Alten Bunde ein Weiser die Mahnung aussprach: „Alles, was dir widerfährt, nimm willig hin, und treffen dich S. 400 Demütigungen Schlag auf Schlag, so bleibe standhaft!“2 , so muß das noch viel mehr im Neuen Bunde geschehen. Solltest du also auch den Grund nicht immer einsehen, sage dennoch Dank; denn darin besteht die echte Dankbarkeit. Wenn du dafür Dank sagst, weil es dir gut geht, weil du im Wohlstand und Glück lauter heitere Tage verlebst, so ist das nichts Großes, nichts Besonderes; was von dir verlangt wird, ist Danksagung auch in Trübsalen und bangen Stunden. Dein erstes Wort sei stets: Herr, ich danke dir! - Doch was rede ich von den Trübsalen hienieden? Selbst für die Hölle, für die Strafen und Qualen daselbst soll man Gott danksagen. Denn bei gehöriger Aufmerksamkeit ist uns das von sehr großem Nutzen, da die Furcht vor der Hölle unser Herz im Zaum hält. - Also nicht bloß für die sichtbaren Wohltaten wollen wir danksagen, sondern auch für die unsichtbaren und für jene, die uns gegen unseren Willen zuteil werden! Denn Gott erweist uns viele Wohltaten auch ohne unser Wollen und Wissen. Wenn ihr es nicht glauben wollt, werde ich euch sogleich die Sache klarmachen. Bedenke einmal: Schreiben die verruchten und ungläubigen Heiden nicht alles der Sonne und ihren Götzen zu? Wie nun? Erweist Gott nicht auch ihnen Wohltaten? Ist es nicht das Werk seiner Vorsehung, daß sie leben, gesund sind, Kinder zeugen usw.? Und wie steht es mit den sogenannten Marcioniten? Wie mit den Manichäern? Lästern ihn diese nicht sogar? Und erzeigt er ihnen nicht tagtäglich Wohltaten? Wenn er aber jenen wohltut, ohne daß sie dessen bewußt sind, um wie viel mehr dann uns!

Denn was ist Gottes Wirken anderes als eine unausgesetzte Wohltat für das Menschengeschlecht, mag es nun Strafen verhängen oder erlassen? - Wir wollen ihm also nicht bloß danken, wenn es uns gut geht; denn das ist nichts Großes. Das weiß auch der Teufel; darum sagte er auch: „Fürchtet wohl Job Gott umsonst? Hast du nicht sein Eigentum drinnen S. 401 und draußen mit einem Wall umgeben? Nimm ihm alles, was er hat, und gewiß wird er dich ins Angesicht fluchen“3 . Aber dem verruchten Feinde war kein größerer Erfolg beschieden; gebe Gott, daß ihm auch bei uns kein größerer zuteil werde! Wir wollen vielmehr, wenn wir in Armut, in Krankheit, in Bedrängnis sind, unsern Dank verdoppeln! Wir wollen danken nicht bloß mit Worten und mit der Zunge, sondern durch unser ganzes Tun und Lassen, durch unser ganzes Sinnen und Trachten! Aus ganzer Seele wollen wir ihm danksagen! Denn er liebt uns mehr als unsere leiblichen Väter; und so groß der Abstand ist zwischen Gut und Böse, ebenso groß ist der Unterschied zwischen der Liebe Gottes und der Liebe unserer Väter.


  1. vgl. Phil 4,6 ↩

  2. vgl. Ekkli 2,4 ↩

  3. vgl. Job 1,9-11 ↩

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung