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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
1.
Vers 4: Ein Leib und ein Geist, sowie ihr auch berufen seid zu einer Hoffnung euerer Berufung.
V.5: Ein Herr, ein Glaube, eine Taufe,
V.6: ein Gott und Vater aller, der da ist über allen und durch alles und in allen.
V.7: Einem jeden aber aus uns wurde die Gnade gegeben nach dem Maße des Geschenkes Christi."
Paulus verlangt von uns nicht die alltägliche Liebe, sondern eine solche, die uns fest zusammenkittet und unzertrennlich miteinander verbindet, die eine so große und so innige Vereinigung bewirkt, wie sie zwischen den Gliedern des Leibes besteht. Nur eine solche Liebe bringt Großes und Herrliches zustande. Deshalb sagt er: "Ein Leib"; in dieser Bezeichnung faßt er alles zusammen: Mitleid und Neidlosigkeit beim Glücke anderer und Mitfreude. "Und ein Geist", fügt er treffend bei, um anzudeuten, daß der eine Leib den einen Geist zur Folge haben müsse; oder daß man nicht ein Leib sein könne, ohne zugleich ein Geist zu sein, wie z. B. wenn jemand auch mit den Häretikern liebäugeln wollte; oder um die Epheser damit zu beschämen und zur Eintracht zu ermahnen, indem er ihnen gleichsam zu verstehen gibt: Da ihr einen Geist empfangen habt und aus einer Quelle getränkt worden seid, dürft ihr nicht uneinig sein; oder er versteht unter Geist hier den guten Willen. - Sodann fährt er fort: "Sowie ihr berufen seid zu einer Hoffnung euerer Berufung." D.h. Gott hat S. 301 euch zu der gleichen Seligkeit berufen; er hat nicht dem einen mehr verliehen als dem andern; allen hat er Unsterblichkeit, allen ewiges Leben, allen unvergängliche Herrschaft geschenkt, alle zu Brüdern, alle zu Erben gemacht; allen hat er ein gemeinschaftliches Haupt gegeben, alle hat er mitauferweckt und mitversetzt [in den Himmel]. Da ihr also in den geistigen Dingen so ganz gleichberechtigt seid, warum überhebt ihr euch? Weil der und der reich, dieser und jener mächtig ist? Wäre das nicht zum Lachen? Denn sage mir: Wenn der Kaiser einmal zehn Personen nähme, alle in Purpur kleidete und auf den kaiserlichen Thron setzte und allen denselben Rang gewährte, würde wohl eine von diesen es wagen, der anderen gegenüber sich mit größerem Reichtum und ansehnlicherer Stellung zu brüsten? Gewiß nicht. Und noch habe ich nicht alles gesagt. Denn der Abstand im Himmel ist minder groß als der hienieden.
"Ein Herr, ein Glaube, eine Taufe." Sieh da die Hoffnung der Berufung! "Ein Gott und Vater aller, der da ist über allen und durch alles und in uns allen." Du rufst doch nicht etwa einen Größeren an, jener einen Geringeren? Du bist doch nicht etwa durch den Glauben gerettet worden, jener durch die Werke? Dir ist doch nicht etwa Sündennachlaß geworden durch die Taufe, jenem aber nicht? Das sei ferne! "Ein Gott und Vater aller, der da ist über allen und durch alles und in uns allen." - "Der da ist über allen", d. h. höher als alle: "und durch alles", d. h. der da vorsieht und waltet; "und in uns allen", d. h. der in allen wohnt. Nun kommt dies aber nach sonstigen Äußerungen des Apostels1 dem Sohne zu; wenn es also ein Geringer sein beinhalte, hätte er es hier nicht vom Vater ausgesagt.
"Einem jeden aber aus uns wurde die Gnade gegeben." Wie? fragt man; woher dann die Verschiedenheit der Gnadengaben? Denn diese Tatsache verleitete seit jeher S. 302 die Epheser wie nicht minder die Korinther und viele andere einerseits zu Anmaßung, anderseits zu Verdrossenheit und Mißgunst. Deshalb nimmt der Apostel allerorts das Beispiel vom Leibe zu Hilfe; deshalb hat er dasselbe auch hier angewendet, weil er der Verschiedenheit der Gnadengaben Erwähnung tun wollte. Genauer führt er es im Briefe an die Korinther2 aus, weil dort auch dieses Übel am meisten herrschte; hier dagegen an unserer Stelle hat er es nur angedeutet. Beachte, was er spricht! Er sagt nicht: Nach dem Glauben eines jeden, um nicht jene kleinmütig zu machen, welche keine großen Gnadengabe teilhaftig geworden sind, sondern was? "Nach dem Maße des Geschenkes Christi." Das Hauptsächlichste, will er sagen, ist, Gemeingut aller: die Taufe, das Heil durch den Glauben, das Glück, Gott zum Vater zu haben, alle teilhaftig zu sein desselben Geistes. Wenn aber dieser und jener ein Mehr von Gnadengaben besitzt, so betrübe dich nicht! Denn er hat auch mehr zu leisten. Der die fünf Talente erhalten hatte, von dem wurden fünf weitere verlangt; der aber die zwei, brachte nur zwei weitere dazu und empfing doch keinen geringeren Lohn als jener. Deswegen tröstet er hier den Zuhörer aus dem nämlichen Grunde: "Für die Vollendung der Heiligen", sagt er, "für die Verrichtung des Dienstes, zur Erbauung des Leibes Christi"3 . Deshalb sagt er auch von sich selbst: "Wehe mir, wenn ich das Evangelium nicht verkünde!"4 . Also, er hat die Gnadengabe des Apostelamtes erhalten. Aber deshalb wehe ihm, weil er sie erhalten; du dagegen bist dieser Gefahr überhoben. - "Nach dem Maße." Was heißt: "Nach dem Maße?" Das heißt: nicht nach unserem Verdienste; denn sonst hätte keiner erhalten, was er wirklich erhalten hat; sondern als Geschenk haben wir alle es empfangen.
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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
1.
La charité que Paul exige de nous n'est point une charité vulgaire, mais une charité capable de nous unir, de nous attacher indissolublement les uns aux autres, et de mettre entre nous une harmonie comparable à celle qui existe entre les membres d'un même corps. Voilà quelle est cette charité féconde en grandes choses. De là cette expression : Un seul corps, pour marquer la sympathie, l'absence de toute jalousie mutuelle, la part prise par chacun au bonheur d'autrui. Après avoir indiqué par là toutes ces choses à la fois, il ajoute fort à propos : « Et un seul esprit », marquant que de ce corps unique résultera un seul esprit, ou bien que le corps peut être un sans que l'esprit le soit : ce qui arrive par exemple, pour les amis des hérétiques. Ou encore il part de là pour ramener par la honte les fidèles à la concorde; c'est à peu près comme s'il disait Vous qui avez reçu un seul esprit, qui avez été abreuvés à la même source, vous ne devez point être en dissension. Ou bien enfla par esprit, il entend ici le zèle. Il ajoute: «Comme vous avez été appelés à une seule espérance dans votre vocation ». En d'autres termes Dieu vous a appelés tous aux mêmes conditions; il n'a donné à l'un aucun avantage sur l'autre; à tous il a octroyé l'immortalité, à tous la vie éternelle, à tous une gloire impérissable, à tous la fraternité, à tous l'héritage.
Il est devenu notre chef commun, il nous a tous ressuscités et fait asseoir avec lui. Vous donc qui participez si également aux biens spirituels, d'où vous vient votre orgueil? A l'un, de sa fortune, à l'autre de sa puissance? Quelle dérision ! Dites-moi, si l'empereur faisant choix de dix personnes, les revêtait toutes de la pourpre, les faisait asseoir sur son trône, et leur décernait à toutes les mêmes honneurs, qui d'entre elles oserait reprocher à telle autre l'infériorité de sa fortune ou de son nom? Aucune assurément. Et je n'ai pas tout dit : car la distance n'est pas si grande. Ainsi donc, égaux dans les cieux, nous serons distingués ici-bas ?
« Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ». Voilà l'espérance de la vocation. « Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et au milieu de toutes choses et en nous tous ». Est-ce que vous invoquez un plus grand Dieu, tel autre un Dieu plus petit? Est-ce que vous êtes sauvé par la fui , et cet autre par les oeuvres? Est-ce que le baptême vous a purifié, et lui a laissé sa souillure? Qu'osé-je dire ! « Il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et au milieu de toutes aloses, et en vous tous ». — « Au-dessus de toutes closes », c'est-à-dire, supérieur à tout. « Au milieu de toutes choses » pour les diriger, les (495) gouverner. « En vous tous » : Il habite chez tous. On a dit pourtant que ceci était propre au Fils ; si c'était l'effet d'un abaissement, Paul ne dirait point la même chose du Père. — « Or, à chacun de nous a été donnée la grâce ». Comment se fait-il donc, dira-t-on, que les grâces soient diverses? Cette pensée ne cessait d'inspirer aux Ephésiens, comme aux Corinthiens et à beaucoup d'autres, soit l'orgueil, soit le découragement et l'envie. Voilà pourquoi il recourt partout à cet exemple du corps et ici même, sur le point de faire mention de la diversité des grâces. Il insiste en plus grand détail sur cette question dans son épître aux Corinthiens, parce que la maladie faisait chez eux plus de ravages que partout ailleurs. Ici il se borne à une allusion, et considérez comment il s'exprime. Il ne dit pas -. Selon la foi de chacun : ç'eût été jeter dans le désespoir ceux à qui les grandes prérogatives avaient été refusées. Il dit : « Selon la mesure du don de Jésus-Christ ». Les choses les plus importantes, veut-il dire, sont communes à tous : le baptême, le salut par la foi, le titre de fils par rapport à Dieu, la participation à l'Esprit. Si tel ou tel est mieux partagé que toi en quelque chose, ne te plains pas : car sa tâche aussi est plus grande. Celui qui avait reçu cinq talents, eut à rendre compte de cinq; celui qui en avait reçu deux, en rapporta deux seulement; et ne fut pas moins bien rétribué que l'autre. Aussi en cet endroit emploie-t-il justement cette raison pour consoler son auditeur. « Pour la perfection des saints, pour l'oeuvre du ministère, pour l'édification du corps du Christ ». De là encore cette parole du même : « Malheur à moi , si je n'évangélise pas ! » (I Cor. IX, 16.) Par exemple, quelqu'un a reçu le don d'apostolat. C'est donc à lui qu'il faut crier :Malheur à lui qui a reçu cette grâce : pour vous, vous êtes hors de danger. « Selon la mesure ». Qu'est-ce à dire : « Selon la mesure? » Entendez, non pas en proportion de notre mérite : autrement personne n'aurait obtenu ce qui lui a été donné. Nous ne possédons rien que par un don.