• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad Philippenses

Übersetzung ausblenden
Commentaire sur l'épître aux Philippiens

3.

La même raison qui lui fait parler de « ressemblance », lui fait ajouter aussi : « Par l'extérieur » : sa nature première n'a pas dégénéré, en effet; elle ne s'est pas confondue avec la nôtre, sinon « par l'extérieur » seulement. Ayant affirmé clairement la prise de possession par lui de la forme (ou nature) de l'esclave, il ajoute avec confiance cette seconde affirmation, après avoir par la première fermé la bouche à tous les hérétiques. En effet, quand il parlait aux Romains « d'une ressemblance » de Jésus-Christ «avec notre chair de péché », il ne niait pas pour cela que ce fût une vraie chair, mais seulement que cette chair eût péché, bien qu'elle fût semblable à une chair pécheresse. En quoi semblable? par la nature; en quoi différente? pour la malice: mais en somme semblable à (46) notre chair pécheresse. Eh bien ! comme l'apôtre se servait alors de cette expression de «ressemblance », parce que, de fait, il n'y avait pas entre notre chair et la sienne complète égalité, de même ici la ressemblance est encore mentionnée , pour rappeler qu'entre elles encore tout n'est pas égal; qu'ainsi, par exemple, le Fils ne passa point par la naissance ordinaire, par le péché, par tout ce qui fait enfin l'homme pur et simple. Son mot, fait « comme l'homme» est donc d'une admirable vérité, puisqu'il n'était pas l’un d'entre nous, mais comme un d'entre nous. Dieu Verbe, il n'a pas dégénéré eue; sa substance n'a pas changé : mais il s'est montré comme un homme, sans toutefois nous tromper par un corps fantastique, mais pour nous apprendre l'humilité. Ainsi quand il écrit : « Comme l'homme », son intention est claire; car en plus d'un autre passage, il l'appelle homme expressément, comme dans celui-ci « Il n'y a qu'un Dieu, et qu'un médiateur homme, Jésus-Christ». — Nous avons épuisé ce que nous devions dire contre les adversaires du corps de Jésus; quant à ceux qui nient qu'il ait pris une âme avec ce corps, il faut leur dire : Si la forme de Dieu est un Dieu parfait, bien certainement aussi la forme de l'esclave est aussi l'esclave parfait.

Maintenant revenons aux ariens : « Etant » dit saint Paul, « dans la forme de Dieu, il n'a pas cru que ce fût une usurpation d'être l'égal de Dieu ». Dès qu'il parle de la divinité du Fils, il ne se sert jamais des expressions : Il « a été fait », il « a pris » ; mais écoutez-le désigner son humanité : Il s'est anéanti lui-même en « prenant » la forme de l'esclave ; et il a « été fait » à la ressemblance des hommes. vous retrouvez les deux termes qu'il évitait d'abord: Il s'est fait homme, mais il était Dieu. Gardons-nous autant de confondre (les natures) que de les séparer (de la seule et unique personne du Fils). En lui, un seul Dieu, un seul est le Fils de Dieu : «un», cependant, vous dirai-je, par, union mais non par mélange ni confusion ; cette nature infinie de Dieu, tout en s'adjoignant l'autre nature, n'a pas dégénéré, elle lui est simplement unie.

« Il s'est humilié lui-même , s'étant fait obéissant jusqu'à la mort, et jusqu'à la mort de la croix ». Les hérétiques interprètent aussitôt qu'il s'est fait obéissant, parce qu'il était loin d'être l'égal du Père auquel il obéissait.

O stupides et insensés adversaires ! comme si cette conduite admirable retirait au Fils la moindre perfection ! comme si nous-mêmes nous ne savions pas obéir à nos amis, sans descendre cependant devant eux ! C'est en toute spontanéité que le Fils se soumet à son Père; loin d'être servile, cette obéissance est glorieuse et parfaitement convenable à la dignité du Fils unique, tout en rendant à son Père un incomparable honneur. Il honore son Père oui, mais garde-toi de le déshonorer, lui, ce Fils véritable de Dieu; aime plutôt à le vénérer davantage, à reconnaître d'autant mieux son titre de Fils, que lui-même honore plus admirablement ce Père de toutes choses. Jamais Dieu n'a eu un tel adorateur. Plus sa dignité était sublime, plus son humilité a été profonde. Si rien ne l'égale, rien n'égale non plus l'honneur qu'il rend à son Père, librement et sans contrainte. Ici plus qu'ailleurs sa vertu éclate et pour la peindre, je sens que les expressions me font défaut.

Ciel ! quel mystère ineffable qu'il se fasse esclave ! mais qu'il subisse volontairement la mort, c'est plus écrasant; et il trouva le moyen de surpasser encore ce double sacrifice, moyen qui dépasse notre pensée même. Qu'est-ce donc? c'est que parmi tant de genres de mort si différents, celle que le Seigneur endura était regardée comme la plus honteuse; elle était le comble de l'ignominie , le dernier terme de l'exécration. « Maudit soit », disait l'Ecriture , « celui qui est pendu au gibet ! » (Deut. XXl, 23.) Aussi, les Juifs affectèrent de lui choisir ce supplice pour le rendre infâme, afin que si sa mort violente ne pouvait suffire à détacher de lui jusqu'au dernier de ses disciples, au moins il ne lui en restât plus un seul à la vue de cette mort exécrée. Aussi voulurent-ils encore qu'on le crucifiât entre deux brigands, pour qu'on eût de lui et d'eux, même mépris, et que la parole de l'Ecriture s'accomplît : « Il a été compté au nombre des scélérats». (Isaïe, LIII, 12.)

Mais la vérité, par là même, brilla d'un plus vif éclat. Bien plus beau, bien plus admirable apparaît, en effet, ce spectacle du calvaire, lorsque sa gloire attaquée par tant d'ennemis, malgré leurs mille artifices, en dépit de toutes leurs machines de guerre, ressort cependant et nous éblouit de sa magnificence. Ces misérables, pour l'avoir tué, et tué avec cet appareil, comptaient bien avoir fait de lui un (47) objet d'horreur, et d'horreur extrême; et cependant leur espoir indigne échoua complètement. Et pourtant ces deux brigands eux-mêmes étaient de si profonds scélérats (car l'un des deux seulement se convertit et encore au dernier soupir), que pendus à leur gibet, ils avaient encore la force de lui jeter l'outrage; la conscience de leurs crimes, les tortures, la compassion que devait leur commander cette fraternité du supplice , rien n'arrêtait leur fureur; témoin cet aveu de celui d'entre eux qui, enfin, reprit l'autre en ces termes: «Tu ne crains donc pas Dieu, bien que tu subisses le même châtiment ! » (Luc, XXIII, 40.) Tant était profonde la malice de tous les spectateurs de ce grand drame. Mais la gloire de Jésus-Christ ne subit pas la moindre atteinte : « Dieu même », dit saint Paul, « en retour de son immolation, l'a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ».

Übersetzung ausblenden
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Philipper (BKV)

3.

In diesem Sinne also ist er einem Menschen ähnlich, und deshalb sagt Paulus: „in der äußeren Erscheinung“. Nicht die Natur hat sich verändert, nicht eine Vermischung hat stattgefunden, sondern „in der äußeren Erscheinung ist es vor sich gegangen“. Nachdem er gesagt, daß er Knechtsgestalt angenommen, fügte er kühn auch noch dieses hinzu, als hätte er alle Häretiker zum Schweigen bringen wollen. Denn auch mit den Worten: „in der Ähnlichkeit des Fleisches der Sünde“ will er nicht sagen, Christus habe kein Fleisch gehabt, sondern jenes Fleisch habe nicht gesündigt, sei aber dem sündigen ähnlich gewesen. Inwiefern ähnlich? In bezug auf die Natur, nicht in bezug auf das Böse; daher ähnlich einer sündigen Seele. Wie er nun hier den Ausdruck „ähnlich“ anwendet, weil keine völlige Gleichheit vorhanden ist, so gebraucht er auch an unserer Stelle den Ausdruck „Ähnlichkeit“, weil Christus nicht in allen Stücken den Menschen gleicht: so, daß er nicht infolge ehelichen Umgangs geboren wurde, daß er ohne Sünde war, daß er kein bloßer Mensch war. Treffend heißt es: „wie ein Mensch“; denn er war nicht einer von den vielen, sondern wie einer von den vielen. Denn das göttliche Wort wurde nicht in einen Menschen verwandelt, sein Wesen erlitt keine Umgestaltung; sondern er erschien sichtbar „wie ein Mensch“, nicht um uns ein leeres Scheinbild vorzugaukeln, sondern um uns in der Demut zu unterweisen. — Dieses also meint Paulus mit den Worten: „wie ein Mensch“; übrigens nennt er ihn auch anderweitig einen Menschen, wenn er sagt: „Ein Gott und ein Mittler, der Mensch Christus Jesus1.“ — S. 108 Damit hätten wir auch diesen Häretikern Rede gestanden; und wir müssen noch jenen erwidern, welche behaupten, er habe keine Seele angenommen. Wenn „Gottes Gestalt“ gleichbedeutend ist mit „vollkommener Gott“, so ist auch „Knechtsgestalt“ gleichbedeutend mit „vollkommener Knecht“. Wiederum gegen die Arianer. Der Apostel sagt: „Da er in Gottes Gestalt war, hielt er es für keinen Raub, Gott gleich zu sein.“ Hier, wo er von seiner Gottheit spricht, sagt er nirgends: „er wurde“, nirgends: „er nahm an“. — „Aber er entäußerte sich selbst, indem er Knechtsgestalt annahm, den Menschen ähnlich wurde.“ Hier, da er von seiner Menschheit redet, finden sich die Ausdrücke: „er nahm an“, und; „er wurde“. Dieses wurde er, dieses nahm er an; jenes war er. Also keine Vermengung, aber auch keine Trennung! Ein Gott, ein Christus, der Sohn Gottes. Wenn ich aber sage „ein“, so meine ich damit eine Vereinigung, nicht eine Vermischung, so als ob die eine Natur in die andere verwandelt worden sei, sondern daß beide sich zur Einheit verbunden haben. — „Er erniedrigte sich selbst, indem er gehorsam ward bis zum Tode, ja bis zum Tode am Kreuze.“ — Da siehst du's, sagen die Gegner, er ist gehorsam geworden aus freien Stücken; also war er nicht dem gleich, welchem er gehorcht hat. — Dies macht ihn um nichts geringer, ihr unsinnigen Toren! Denn auch wir gehorchen den Freunden, und es tut nichts zur Sache. Als Sohn gehorchte er dem Vater, ohne dadurch in die Stellung eines Knechtes herabzusinken; vielmehr hat er gerade durch die große Ehre, die er dem Vater erwies, die erhabene Würde der Ebenbürtigkeit erst recht bewahrt. Er hat den Vater geehrt, nicht damit du ihn entehren, sondern damit du ihn um so mehr bewundern, damit du ihn auch daran als ebenbürtigen Sohn erkennen solltest, daß er den Vater über alles geehrt hat. Niemand konnte Gott in solchem Grade ehren. So hoch die Würde war, die er inne hatte, so tief war umgekehrt die Erniedrigung, die er auf sich nahm. Wie er über alle erhaben ist und niemand ihm gleichsteht, so hat er auch in der Verehrung des Vaters alle übertroffen, nicht gezwungen, nicht widerwillig, sondern auch das ein Beweis seiner Tugend, wenn ich es so S. 109 nennen darf. — Fürwahr, etwas Großes und ganz Unaussprechliches ist schon die Annahme der Knechtsgestalt; daß er aber sogar dem Tode sich unterzog, das ist noch weit mehr. Allein es gibt noch etwas Größeres und Unbegreiflicheres als dies. Inwiefern? Weil nicht jede Todesart gleich ist. Denn die von ihm gewählte mußte als die allerschimpflichste erscheinen; sie war schmachvoll, sie war mit dem Fluche belastet. „Denn verflucht“, heißt es in der Schrift, „ist jeder, der am Holze hängt2.“ Deswegen trachteten auch die Juden so eifrig darnach, ihn auf diese Weise aus dem Wege zu räumen; sie wollten ihn mit Schimpf und Schande beladen, damit, wenn auch niemand wegen der Hinrichtung selbst ihn meide, so doch wegen dieser Art der Hinrichtung. Deswegen wurden auch zwei Schächer mit ihm gekreuzigt, damit er deren Schande teile und das Schriftwort sich erfülle: „Und unter die Missetäter ist er gerechnet worden3.“ — Doch nur um desto heller erglänzt die Wahrheit, nur um desto reiner erstrahlt ihr Licht. Wenn sie nämlich trotz aller Anstrengungen der Feinde, sein Ansehen zu untergraben, dennoch siegreich hervorbricht (wie die Sonne aus dunklem Gewölk), so erscheint dies nur um so großartiger. Denn nicht so fast durch die Hinrichtung selbst, als namentlich durch diese Art von Hinrichtung glaubten sie ihn zu einem Gegenstande des Abscheus zu machen und als den allerverabscheuungswürdigsten Menschen hinzustellen; und dennoch erreichten sie nichts. — Solche Verruchte aber waren die beiden Schächer — denn erst später bekehrte sich der eine von ihnen4 —, da sie, schon am Kreuze hängend, ihn noch verhöhnten. Und weder das eigene Schuldbewußtsein noch der Gedanke an ihre verdiente Strafe noch die Erduldung der nämlichen Strafe tat, ihrem wahnsinnigen Gebaren Einhalt. Eben dies hielt denn auch der eine dem andern vor und suchte ihn zum Schweigen zu bringen mit den Worten: „Fürchtest auch S. 110 du Gott nicht, da wir ja in gleicher Strafe sind5?“ So groß war ihre Bosheit — „Darum,“ heißt es, „hat ihn auch Gott erhöht und ihm einen Namen gegeben, der über jeden Namen erhaben ist.“ Sowie der hl. Paulus auf das Fleisch zu sprechen kommt, sagt er ungescheut alles heraus, was sich nur immer Erniedrigendes denken läßt. So lange er nämlich noch nicht von der Annahme der Knechtsgestalt gesprochen hatte, sondern von seiner Gottheit redete, beachte, wie erhaben er sich da ausdrückt! Erhaben, sage ich, soweit es ihm möglich ist; denn so erhaben, als es der göttlichen Würde entsprochen hätte, drückt er sich nicht aus; denn er ist es nicht imstande. Er schreibt: „Da er in Gottes Gestalt war, hielt er es für keinen Raub, Gott gleich zu sein.“


  1. 1 Tim. 2, 5. ↩

  2. Gal. 3, 13 (Deut 21, 23). ↩

  3. Is. 53, 12 (Mark. 15, 28; Luk. 22, 37). ↩

  4. Versuch des hl. Chrysostomus, Luk. 23, 39 ff. mit Matth. 27, 44 und Mark, 15, 32 in Übereinstimmung zu bringen. ↩

  5. Luk. 23, 40. ↩

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
Commentaire sur l'épître aux Philippiens
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Philipper (BKV)
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung