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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad Colossenses commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Colossiens

2.

« Parce que la plénitude de la divinité habite en lui », c'est-à-dire, parce que Dieu habite en lui. Mais n'allez pas croire que Dieu soit renfermé en lui, comme dans un corps. Il dit : « Toute la plénitude de la divinité corporellement. Et c'est en lui que vous en êtes remplis». Il y en a qui prétendent que c'est l'Eglise qui reçoit son accomplissement de la divinité de Jésus-Christ, selon ce que saint Paul dit ailleurs : « Qui accomplit tout en (134) toutes choses». (Eph. I, 33.) Le mot « corporellement » signifie que Jésus-Christ est à l'égard de l'Eglise ce que la tête est à l'égard du corps. Mais pourquoi n'a-t-il pas dit : La plénitude de la divinité qui est l'Eglise? Quelques-uns prétendent que ces mots: « La plénitude de la divinité», désignent le Père: mais c'est à tort, parce que le mot «habiter», ne peut s'appliquer à Dieu, et parce que la plénitude n'est pas ce qui contient, mais ce qui remplit. « La terre et tout ce qui remplit la terre appartient à Dieu», dit le Psalmiste (Ps. XXIII, 1.) « Jusqu'à ce que tontes les nations qui remplissent la terre soient arrivées ». La réunion de toutes les parties, voilà la plénitude. Que veut dire « corporellement!» Comme dans une tête. Pourquoi donc ces mots qui suivent: « Et c'est en lui que vous en êtes remplis? » Que veulent dire ces mots? Que vous n'êtes pas moins bien partagés que lui. Ce qui est venu habiter en lui, est venu habiter en vous. Paul en effet cherche toujours à nous associer au Christ; c'est ce qu'il fait, quand il dit : « Il est ressuscité comme nous et nous a fait asseoir auprès de lui ». (Ephés. II, 6.) « Si nous persévérons, nous régnerons avec lui». (II Tim. II, 12.) « Ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ». (Rom. VIII, 32.) Il va jusqu'à nous donner le nom de cohéritiers du Christ. «Et il est le chef de toute principauté et de toute puissance». (Ibid. 17.) Celui qui est supérieur à tous, celui qui est la source de toute puissance et de toute principauté,. ne nous est-il pas aussi consubstantiel?

Puis il parle des bienfaits du Christ en termes admirables, plus admirables même que dans l'épître aux Romains. Car dans l'épître aux Romains, il dit : « La circoncision est celle du coeur qui se fait par l'esprit et non selon la lettre». Ici la circoncision se fait «par le Christ ». — « C'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision, qui n'est pas faite de main d'homme, mais qui consiste « dans le dépouillement du corps des péchés que produit la chair, et qui est la circoncision du Christ (11) » — Voyez comme il serre toujours de près la vérité. Il dit: Le dépouillement « absolu », et non pas « le simple dépouillement». Ce terme «du corps des péchés» fait allusion à l'ancienne vie que menaient les fidèles avant leur conversion. Il tourne et retourne toujours et de mille manières les mêmes idées. C'est ainsi qu'il disait plus haut.

« Qui nous a arrachés à la puissance des ténèbres et nous a réconciliés avec Dieu qui s'était détourné de nous, afin que nous fussions saints et sans péchés». (Col. I, 13.) Ce n'est plus par le glaive, dit-il, que se fait la circoncision; c'est par le Christ lui-même. Ce n'est pas, comme autrefois chez les Juifs, la main de l'homme, c'est l'esprit qui opère la circoncision; et elle s'opère non sur une partie de l'homme, mais sur l'homme tout entier. Cela est un corps et ceci en est un autre; mais pour le corps du vieil homme, il y a la circoncision charnelle; pour vous, il y a la circoncision spirituelle qui n'a pas lieu comme chez les Juifs; car ce n'est pas de votre chair que vous vous êtes dépouillés, c'est de vos péchés. Quand et comment? Par le baptême. Et ce qu'il appelle circoncision, il l'appelle aussi sépulcre. Voyez comme il justifie ce qu'il vient de dire. Les péchés de la chair, sont ceux dont leur chair s'est rendue coupable. Cette circoncision nouvelle dont il parle est plus qu'une circoncision. Il ne se sont pas bornés à retrancher et à rejeter loin d'eux leurs péchés, ils les ont détruits, ils les ont anéantis.

« Ayant été ensevelis avec vos péchés par le baptême , dans lequel vous avez été aussi ressuscités parla foi que vous avez eue en Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts (12) ». Il n'y a pas là seulement un tombeau ; voyez ce qu'il dit : « Dans lequel vous avez été aussi ressuscités par la foi que vous avez eue en Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts ». Et cela est juste. C'est la foi qui a tout fait. Vous avez cru que Dieu pouvait vous ressusciter et vous êtes ressuscités. Pour prouver que vous aviez raison de croire, il dit : « Qui l'a ressuscité d'entre les morts» ; puis il montre la résurrection baptismale : « Et lorsque vous étiez dans la mort de vos péchés et dans l'incirconcision de votre chair, il vous a fait revivre avec lui ». Car vous étiez soumis à la mort. Et quand même vous seriez morts, votre mort n'eût pas été imméritée. Voyez maintenant ce qu'ajoute saint Paul, pour montrer à ses auditeurs les peines qu'ils avaient méritées.

« Nous pardonnant tous nos péchés, il a effacé la cédule qui s'élevait contre nous par ses décrets, et il l'a détruite en l'attachant à sa croix; et dépouillant les principautés et les puissances, il les a menés hautement en triomphe, à la face du monde (13-15)». — «Nous (135) pardonnant », dit-il, « tous nos péchés ». Lesquels? Ceux qui causaient notre mort. Mais les a-t-il laissés subsister? Non, il les a anéantis. Il ne s'est pas borné à les effacer, il en a détruit jusqu'à la trace. « Par ses décrets ». Par quels décrets? Par la foi. Il suffit donc de croire. Il n'a pas mis les oeuvres à côté des oeuvres, mais la foi à côté des oeuvres. Après avoir parlé de la rémission, l'apôtre parle de l'abolition des péchés. « Et il a détruit la cédule », dit-il, il l'a déchirée violemment, « en l'attachant à sa croix ; dépouillant les « princes et les principautés, il les a menés hautement en triomphe, à la face du monde». Jamais l'apôtre ne s'est élevé à cette hauteur.

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Kolosser (BKV)

2.

Beachte, wie er mit dem gegen diese gerichteten Tadel die Aufstellung jener1 entkräftet, indem er zuerst die Lösung und dann erst den Einwurf bringt! Denn eine solche Lösung ist unverdächtig, und der Zuhörer nimmt sie umso lieber an, weil sie vom Redner nicht beabsichtigt erscheint. Während er nämlich sonst sich eifrig bemüht, um nicht für überwunden zu gelten, tut er dies hier nicht. — „Denn in ihm wohnt“, sagt er. Das heißt, daß Gott in ihm wohnt. Damit du aber nicht wähnest, er sei eingeschlossen wie in einem Körper, setzt S. 315 er bei: „Die ganze Fülle der Gottheit leibhaftig, und ihr seid in ihm erfüllt.“ — Andere sagen, er nenne die Kirche erfüllt von seiner Gottheit, wie er an anderer Stelle spricht: „Der alles in allem erfüllt2.“; der Ausdruck „leibhaftig“ aber bedeute hier: wie im Haupte der Leib. Warum fügte er dann nicht hinzu: welches die Kirche ist? — Oder es wollen einige die Stelle vom Vater verstanden wissen, daß in ihm die Fülle der Gottheit wohne; (aber mit Unrecht.) Erstens, weil der Ausdruck „wohnen“ nicht im eigentlichen Sinne von Gott gebraucht wird; zweitens, weil die „Fülle“ nichts mehr in sich aufnehmen kann; „Denn des Herrn ist die Erde und ihre Fülle3“; und wiederum sagt der Apostel: „Bis die Fülle der Heiden eingegangen ist4.“ Das Ganze wird Fülle genannt. — Was will sodann der Ausdruck „leibhaftig“ besagen? Wie im Haupte. — Warum aber bringt er dasselbe noch einmal vor: „und ihr seid in ihm erfüllt“? Was hat also das für einen Sinn? Daß ihr in nichts ihm nachsteht. Gleichwie in ihm die Gottheit wohnte, so wohnt sie auch in euch. — Denn Paulus gibt sich immer Mühe, uns in die Nähe Christi zu bringen, so wenn er sagt: „Er hat uns mitauferweckt und mitversetzt5“; und: „Wenn wir ausharren, werden wir auch mitherrschen6..; und: „Wie wird er uns nicht auch mit ihm alles schenken7?“ und wenn er uns „Miterben8“ nennt. — Sodann spricht er von der hohen Würde Christi: „Und er ist das Haupt jeder Fürstenwürde und Gewalt.“ Erhaben über alles, der Urgrund von allem, sollte er nicht gleichen Wesens (mit dem Vater) sein? — Sodann kommt er auf die göttliche Wohltat in einer bewunderungswürdigen Weise zu sprechen, noch viel bewunderungswürdiger als im Briefe an die Römer. Denn dort sagt er: „Eine Beschneidung des S. 316 Herzens im Geiste, nicht im Buchstaben9“; hier dagegen: „in Christus“.

V. 11: „In welchem ihr nämlich auch beschnitten wurdet“, sagt er, „mit einer nicht von Händen gemachten Beschneidung, in der vollständigen Ausziehung des Leibes der Sünden des Fleisches, in der Beschneidung Christi10.“

Beachte, wie nahe er der Sache kommt! — „In der vollständigen Ausziehung (ἀπεκδύσει)“ heißt es; das einfache ἐκδύσει genügte ihm nicht. — „Des Leibes der Sünden“; er meint den früheren Lebenswandel. — Beständig und in den verschiedensten Ausdrücken wandelt er dieses Thema ab, wie er auch oben sagte: „Der uns errettet hat aus der Gewalt der Finsternis11“, „und uns, die wir völlig entfremdet waren, versöhnt hat, auf daß wir heilig und untadelhaft wären12“. Der Sinn ist: Die Beschneidung geschieht nicht mehr mit dem Messer, sondern in Christus selbst; denn nicht die Hand führt, wie dort, diese Beschneidung aus, sondern der Heilige Geist; er beschneidet nicht bloß einen Teil, sondern den ganzen Menschen. Um einen Leib handelt es sich hier wie dort; allein der eine wird dem Fleische nach, der andere dem Geiste nach beschnitten. Aber nicht wie bei den Juden; denn ihr habt nicht das Fleisch, sondern die Sünden abgelegt. Wann und wo? In der Taufe. Und was er Beschneidung nennt, das heißt er anderswo wieder Grab. — Beachte, wie er abermals auf die Rechtfertigung zu sprechen kommt! Er sagt: „Der Sünden des Fleisches“, die sie im Fleische begangen hatten. Was er meint, übertrifft die Beschneidung bei weitem; denn sie haben das Beschnittene nicht bloß weggeworfen, sondern zerstört, vernichtet. — Er fährt fort:

V. 12: „Mit ihm begraben in der Taufe, in welchem ihr auch mitauferweckt worden seid durch den Glauben an die Wirksamkeit Gottes, der ihn auferweckt hat von den Toten.“

S. 317 Es ist jedoch nicht bloß vom Grabe die Rede. Beachte nur seine Worte! „In welchem ihr auch mitauferweckt worden seid durch den Glauben an die Wirksamkeit Gottes, der ihn auferweckt hat von den Toten.“ Ganz treffend spricht er: „durch den Glauben“; denn das Ganze ist ein Werk des Glaubens. Ihr glaubtet, daß Gott die Macht habe, vom Tode aufzuerwecken, und so wurdet ihr auferweckt. Sodann führt er auch den Grund an, warum dies Glauben verdient: „der ihn auferweckt hat“, sagt er, „von den Toten“. — Er weist nunmehr hin auf die Auferstehung.

V. 13: „Auch euch, die ihr einst13 tot waret durch14 die Übertretungen und die Vorhaut eures Fleisches, hat er mitbelebt mit ihm ...“

Denn von Rechts wegen waret ihr dem Tode verfallen. Wenn ihr aber auch gestorben wäret, so hättet ihr einen verdienten Tod erlitten. — Beachte, wie er wiederum auf die Gnaden hinweist, deren sie gewürdigt wurden, durch die er sie (zu Gott) hinführte! „... indem er uns alle Übertretungen in Gnaden erließ“:

V. 14: „indem er den wider uns lautenden Schuldbrief des Gesetzes, der uns entgegen war, durch die Satzungen (τοῖς δόγμασιν) auslöschte; und er schaffte ihn aus dem Wege, indem er ihn ans Kreuz nagelte;“

V. 15: „entwaffnend die Fürstentümer und Gewalten, stellte er sie kühnlich zur Schau, indem er offen über sie triumphierte in sich selbst.“

„Indem er uns“, heißt es, „alle Übertretungen in Gnaden erließ“, die den Tod verursachten. Wie nun? Ließ er sie fortbestehen? Nein, sondern er löschte sie sogar aus; er strich nicht bloß den Schuldbrief durch, so daß (von der Schrift) nichts mehr zu sehen ist. — „Durch die Satzungen“, heißt es. Durch was für Satzungen? Durch den Glauben; es genügt zu glauben. Er stellt nicht Werke und Werke nebeneinander, sondern Glauben und S. 318 Werke. Und was weiter? Eine Steigerung des Erlassens ist das Auslöschen. Wieder heißt es: „und er schaffte ihn aus dem Wege“. Und nicht einmal in dieser Weise bewahrte er ihn auf, sondern er zerriß ihn, „indem er ihn ans Kreuz nagelte“, „Entwaffnend die Fürstentümer und die Gewalten, stellte er sie kühnlich zur Schau, indem er offen über sie triumphierte in sich selbst.“ Nirgends erhebt sich die Sprache des Apostels zu so großartigem Schwunge wie hier.


  1. Der Juden. ↩

  2. Eph. 1, 23. ↩

  3. Ps. 23, 1. ↩

  4. Röm. 11, 25. ↩

  5. Eph. 2, 6. ↩

  6. 2 Tim. 2, 12. ↩

  7. Röm, 8, 32 (nach dem griechischen Texte.) ↩

  8. Ebd. 8, 17. ↩

  9. Röm. 2, 29. ↩

  10. Nach dem griechischen Texte. ↩

  11. Kol. 1, 13. ↩

  12. Vgl. Kol. 1, 21. 22. ↩

  13. Im gewöhnlichen griechischen Texte fehlt πότε. ↩

  14. Der hl. Chrysostomus setzt den bloßen Dativ; der gewöhnliche Text lautet: ἐν τοῖς παραπτώμασι. ↩

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