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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Kolosser (BKV)
4.
Das liegt auch in den Worten Christi ausgesprochen: „Wenn dein rechtes Auge dich ärgert“, d. h. S. 351 wenn deine Blicke ausschweifen, „so reiß es aus1“, d. h. den sündhaften Gedanken. Meiner Ansicht nach gelten die Ausdrücke „Unzucht, Unlauterkeit, Wollust, Leidenschaft“ sämtlich von der Unzucht, indem uns der Apostel durch all das von derselben abhalten will. Denn dies ist in der Tat eine Leidenschaft; und gleichwie der Körper leidet oder von Fieber glüht oder verwundet wird, so verhält es sich auch hier. — Und er sagt nicht: unterdrücket, sondern: „ertötet“, auf daß sie künftighin gar nicht mehr aufleben können; und: „leget ab!“ Das Erstorbene legen wir ab. Wenn sich z. B. Schwielen am Körper befinden, so ist der Körper hier tot, und wir legen ihn ab. Schneidest du aber ins lebendige Fleisch, so verursacht es Schmerz; entfernen wir dagegen das Erstorbene, so tut es uns nicht wehe. Gerade so geht es nun auch mit den Leidenschaften. Sie machen die Seele unrein, unterwerfen die unsterbliche Seele den Leiden. — Inwiefern der Geiz den Namen „Götzendienst“ verdient, haben wir schon des öfteren erklärt. Denn die Laster, die das Menschengeschlecht am meisten beherrschen, sind: der Geiz, die Unsittlichkeit, die böse Leidenschaft. — „Derentwillen“, sagt der Apostel, „der Zorn Gottes über die Söhne des Ungehorsams kommt.“ „Söhne des Ungehorsams“ nennt er sie, um ihnen alle Entschuldigung abzuschneiden und zu zeigen, daß sie wegen ihres Ungehorsams in diesen Lastern leben. — „Unter denen auch ihr einst gewandelt seid“, fährt er fort, und denen ihr gehorcht habt. Er gibt zu verstehen. daß sie noch mit diesen Fehlern behaftet seien, und fügt lobend bei: „Jetzt aber leget auch ihr alles ab: Zorn, Unmut, Bosheit, Lästerung, schändliche Reden!“ Seine Rede aber richtet sich gegen andere. Unter Leidenschaft und Lästerung versteht er die Schmähungen, gleichwie er mit dem Worte „Unmut“ die boshafte Gesinnung bezeichnet. Anderswo aber sagt er beschämend: „Denn wir sind Glieder untereinander2.“ — Er macht sie gleichsam zu Menschenbildnern, die den einen (Menschen) wegwerfen, den andern annehmen. Er hat von S. 352 seinen3 Gliedern gesprochen4, hier5 redet er vom Ganzen. Er hat sein Herz erwähnt, den Unmut, seinen Mund, die Lästerung, seine Augen, die Unzucht, den Geiz, seine Hände und Füße, die Lüge, seine ganze Denkweise und den alten Sinn. (Der neue Mensch) hat eine königliche Gestalt, die Gestalt Christi6. — Es waren meines Erachtens diese Leute7 mehr Heidenchristen. Denn gleichwie die sandige Erde, sie sei größer oder kleiner, vorerst die ihr eigentümliche Gestalt einbüßen muß, wenn nachher Gold daraus werden soll; und gleichwie die Wolle, von welcher Beschaffenheit sie auch sein mag, ihr früheres Aussehen verliert und ein anderes bekommt: geradeso verhält es sich auch mit dem Gläubigen. — „Einander ertragend“, heißt es. Er stellt dies als eine Forderung der Gerechtigkeit hin: Du mußt den andern ertragen, so gut wie der andere dich. Dasselbe spricht er aus im Briefe an die Galater: „Einer trage des anderen Last8!“ — „Und seid dankbar!“ mahnt er. Darauf dringt er überall ganz besonders; denn dies ist der Inbegriff alles Guten.
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Commentaire sur l'épître aux Colossiens
4.
Le Christ dit : « Si votre oeil droit vous scandalise » par ses regards impudiques, « arrachez-le», c'est-à-dire déracinez toute mauvaise pensée. Tous ces mots, impureté, abominations, mauvais désirs, ont le même sens, le sens de fornication. 11 veut nous détourner de ce vice par toutes les expressions qu'il emploie. C'est qu'un pareil vice est une maladie de l'âme fort sérieuse ; c'est la fièvre, c'est la plaie de l'âme. Il ne dit pas « réprimez » , il dit « mortifiez», anéantissez cette passion; portez-lui des coups dont elle ne puisse pas se relever. Ce qui est mort nous l'enlevons; un durillon est une partie morte, nous l'enlevons. Si nous tranchons dans le vif, nous souffrons; mais si nous retranchons un membre mort, nous ne le sentons même pas. C'est ainsi que nous devons agir dans les affections et les maladies de l'âme qui rendent impure et font souffrir cette âme immortelle. Pourquoi l'apôtre appelle-t-il l'avarice une idolâtrie, nous l'avons dit souvent. Les passions les plus tyranniques sont l'avarice, l'intempérance et l'incontinence. « Elles attirent la colère de Dieu sur ses fils désobéissants ». Il parle ici de désobéissance, en les déclarant par là indignes de pardon, en montrant que c'est leur désobéissance qui les plonge dans l'abîme. « Et vous avez vous-mêmes commis ces actions criminelles, quand vous viviez dans ces désordres et quand vous vous laissiez persuader par les impies». Il montre qu'ils ont encore un pied dans le vice; mais il leur adresse un mot d'éloge, en leur disant: « Mais maintenant quittez aussi vous-mêmes tous ces péchés: la colère, l'aigreur, la malice, la médisance: plus de paroles déshonnêtes ».
Pour ne pas les blesser, ce n'est pas sur eux, c'est sur d'autres qu'il fait porter ses reproches. Les médisances sont les mots blessants, les injures, de même que la malice est encore de la colère. Ailleurs, pour faire rougir ses auditeurs de leurs procédés, il leur dit : « Soyez les membres l'un de l'autre ». (Ephés. IV, 25.) Il les représente comme devant former un seul homme ayant les mêmes sympathies et les mêmes répulsions. Dans le passage ci-dessus il se sert du mot «membres». Dans cet épître il dit : « Tous les péchés », désignant ainsi tous les membres du vieil homme, le coeur par la colère, la bouche par la médisance, les yeux par la fornication, les mains et les pieds par l'avarice et par le mensonge, la pensée elle-même et le vieil esprit. Quant à la forme du nouvel homme, c'est une forme royale, c'est la forme du Christ. Saint Paul semble ici faire allusion surtout aux gentils, pour montrer que tous les membres de la société, les grands, comme les petits, sont les membres d'un même corps qui a une forme royale. La terre n'est que du sable; mais elle perd sa première forme et devient or. La laine, quelle qu'elle soit, prend une nouvelle forme qui déguise la première. Il en est de même du fidèle. «Vous supportant les uns les autres», dit-il. C'est justice : supporte ton prochain et que ton prochain te supporte. C'est ce qu'il dit encore dans son épître aux Galates : Supportez le fardeau les uns des autres. (Gal. VI, 2.) « Et soyez reconnaissants, » ajouta-t-il. (Col. III, 15.) Partout il s'applique à recommander la reconnaissance, qui est la première des vertus.