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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
4.
Vous êtes, dit-il, devenus les imitateurs des Eglises de Dieu qui sont dans la Judée. Grande consolation ; il n'est pas étonnant, dit-il, que les juifs vous traitent comme ils ont traité leurs frères. Et maintenant ce n'est pas une faible marque de la vérité de la prédication, de voir que des juifs mêmes étaient décidés à tout supporter. « Parce que vous avez a souffert »,dit-il,« de la part de vos concitoyens, les mêmes persécutions que ces Eglises de la part des juifs ». Il y a plus d'énergie en ce qu'il dit: « Que celles qui sont dans la Judée ». Il montre par là que les fidèles se réjouissaient partout de leurs combats. Il dit donc Vous aussi, vous avez souffert les mêmes traitements ; et maintenant, qu'y a-t-il d'étonnant qu'ils vous aient fait subir les rigueurs qu'ils ont osé exercer contre le Seigneur? Voyez-vous quelle grande consolation il leur apporte?
Et il ne se lasse pas d'exprimer cette idée dans presque toutes ses lettres, vous le verrez, si vous les étudiez avec soin; toujours opposer aux épreuves mille exemples différents empruntés du Christ. Voyez bien, ici, c'est en accusant les Juifs, qu'il rappelle l'histoire du Seigneur, la passion du Seigneur; il savait bien que c'était là la meilleure des consolations. « Qui ont tué le Seigneur », dit-il ; mais peut-être ne le connaissaient-ils pas? Au contraire, ils le connaissaient parfaitement, et après ? N'ont-ils pas encore tué leurs prophètes ? et lapidé ceux dont ils portent partout les livres? Certes, ils ne l'ont pas fait par amour pour la vérité. Donc il n'y a pas seulement une consolation dans les tentations; mais encore un: avertissement qui nous fait voir que les persécuteurs n'agissent point par amour pour la vérité; ce qui est un motif pour les fidèles de ne pas se troubler. « Qui nous ont persécutés », dit-il; et nous aussi, dit-il, nous avons souffert des maux sans nombre. — « Qui ne sont point agréables à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, qui nous empêchent d'annoncer aux gentils la parole du salut». Vous l'entendez: « Qui sont ennemis », dit-il, « de tous les hommes ». Comment cela? C'est que, s'il faut parler à toute la terre, et s'ils nous en empêchent, ce sont, pour toute la terre, des ennemis. Ils ont tué le Christ, les prophètes; ils outragent Dieu ; ce sont, pour toute la terre, des ennemis ; ils nous chassent, nous; qui sommes venus pour le salut du monde. Qu'y a-t-il d'étonnant qu'ils aient tenu envers vous la même conduite; qu'ils reproduisent ce qu'ils ont fait dans la Judée? « Qui nous empêchent», dit-il, «d'annoncer aux gentils la parole du salut ». L'envie, voilà ce qui fait obstacle au salut de tous. « Comblant ainsi la mesure de leurs péchés, car la colère de Dieu est tombée sur eux et y demeurera jusqu'à la fin ». Il n'y a plus lieu de croire qu'il en sera comme par le passé; il n'y a plus pour eux. de retour possible; ils ne mettent plus de bornes à leurs crimes; la colère de Dieu va fondre sur eux. Qui le prouve? La prédiction du Christ, car la consolation des affligés ne consiste pas seulement à voir leurs afflictions partagées, mais à voir le coup qui frappe ceux qui les ont affligés. Si le retard de la vengeance est une douleur, que ce soit une consolation de n'avoir plus à l'attendre. L'apôtre fait plus; il a supprimé le délai en disant : que « la colère » est proche, qu'elle est décidée, qu'elle est prédite.
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
4.
III. „Ihr seid Nachfolger geworden der Ge- S. 577 meinden Gottes, die in Judäa sind.“ Diese Worte enthalten einen großen Trost. Es ist kein Wunder, will der Apostel sagen, daß sie gegen euch so verfahren sind, haben sie es ja auch ihren eigenen Stammesgenossen nicht besser gemacht. Das ist kein unbedeutendes Zeugniß für die Wahrheit des Evangeliums, daß auch die Gemeinden in Judäa für dasselbe alle Widerwärtigkeiten standhaft ertragen haben. „Da auch ihr Gleiches von euren Landsleuten erlitten habt, wie auch sie von den Juden.“ Die Worte „Und Jene, die in Judäa sind“ besagen noch etwas mehr. Sie weisen nämlich darauf hin, daß die Gläubigen überall mit Freuden Kämpfe und Widerwärtigkeiten bestanden haben.
Der Apostel fährt weiter: „Da auch ihr Gleiches gelitten habt.“ Kein Wunder, daß sie euch verfolgten, da sie auch den Herrn selbst zu verfolgen gewagt! Seht ihr, wie der Apostel den Gläubigen hier wieder etwas recht Trostreiches sagt? Darauf kommt er immer zurück und in fast allen Briefen des Apostels findet man, daß er immer auf Christus als Haupttrost in allen Drangsalen hinweist. Mit dem Hinweis auf die Juden verbindet der Apostel die Erinnerung an das Leiden Christi als den größten Trost in der Drangsal.
„Die auch den Herrn getödtet haben.“* Aber vielleicht haben sie ihn nicht gekannt? Jawohl haben sie ihn gekannt. Haben sie denn nicht auch ihre Propheten gesteinigt, deren Schriften bei ihnen Jedermann bekannt sind? Und das haben die Juden nicht aus Liebe zur Wahrheit gethan. Es liegt daher in den Verfolgungen nicht bloß ein Trost, sondern auch die Mahnung, wir sollen nicht zu unserer Betrübniß glauben, die Verfolger handelten so aus Liebe zur Wahrheit.
S. 578 „Die auch uns verfolgten,“ die auch uns unzählige Übel zugefügt haben.
„Und die Gott nicht gefallen und allen Menschen entgegen sind, die uns wehren, den Heiden zu predigen, daß sie selig werden.“ Inwiefern sind sie allen Menschen entgegen? Insofern: Allen Menschen soll gepredigt werden. Sie wollen aber das verhindern: darum sind sie die gemeinsamen Feinde der ganzen Welt. — Sie haben Christus und die Propheten getödtet, lästern Gott, verstoßen uns, die wir zu ihrer Rettung gekommen sind, und sind darum Feinde der ganzen Welt. Kein Wunder, daß sie auch gegen euch so verfahren, da sie es den Christen in Judäa geradeso gemacht haben.
„Die uns wehren, den Heiden zu predigen, daß sie selig werden.“ Der Neid veranlaßt sie also, das Heil aller Menschen zu verhindern.
„Um immerfort das Maß ihrer Sünden voll zu machen. Aber bald trifft sie der Zorn Gottes zum Verderben.“ Diese Worte lauten anders als die früheren Drohungen. Für sie gibt es keine Umkehr, keine Möglichkeit der Rettung mehr. Schon ist der Zorn Gottes da. Woher kann man das wissen? Aus der Vorhersagung Christi. Denn ein Trostgrund ist es, Genossen des Leidens zu haben, ein Trostgrund ist es aber auch zu wissen, daß die Verfolger ihrer Strafe verfallen. Mißfällt der Aufschub der Strafe, so mag die Gewißheit trösten, daß die Verfolger nie mehr das Haupt erheben werden! Ja, der Apostel beschränkt sogar den Aufschub, da er den Ausdruck „Zorn“ gebraucht, indem er damit andeutet, daß die Strafe verschuldet, vorherbestimmt und vorherverkündet sei.