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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
9.
C'est donc avec une admirable sagesse que le bienheureux Paul dit: « C'est à quoi à nous sommes destinés ». II ne se contente pas de dire: Nous sommes soumis aux épreuves, mais: « C'est à quoi nous sommes destinés » ; comme s'il disait: C'est pour cela que nous naissons. C'est là notre tâche, c'est là notre vie, et toi, au rebours, tu cherches le repos? Il n'y a pas près de vous de bourreau qui vous déchire le flanc, qui vous force de sacrifier; mais la cupidité est là, l'avarice est là qui nous arrache les yeux. Il n'y a pas de soldat pour mettre le feu à notre bûcher, pour nous étendre sur le gril ardent, mais le feu de nos sens est plus brûlant que les flammes des bourreaux. Il n'y a pas de roi pour nous promettre des biens innombrables et forcer notre consentement, mais il y a l'amour insensé de la gloire, plus puissant à nous séduire. Combat terrible, oui, vraiment épouvantable, si nous voulons conserver la sagesse; la vie présente, elle aussi, a ses couronnes.: écoutez Paul qui vous dit: « Il ne me reste qu'à attendre la couronne de justice que me décernera le juste juge, et non-seulement à moi, mais à tous ceux qui aiment son avènement ». (II Tim. IV, 8.) Quand vous perdez un enfant chéri, un fils unique, élevé dans l'opulence, qui donnait de belles espérances, qui devait être votre seul héritier, ne pleurez pas, mais bénissez Dieu, glorifiez celui qui a reçu votre enfant, et vous ne le céderez en rien à Abraham. De même qu'il donna son fils à Dieu pour obéir à son ordre, de même, vous, laissez Dieu vous prendre le vôtre, et ne gémissez pas.
Vous êtes tombé dans une maladie grave, et voilà une foule de gens qui veulent vous forcer à recourir à des charmes, à des amulettes, à d'autres moyens encore pour obtenir votre guérison; mais vous, qui craignez Dieu, vous (196) leur opposez l'énergie, la fermeté d'une grande âme, vous aimez mieux tout souffrir que de rien faire qui sente le culte des idoles; eh bien, cette conduite vous vaut la couronne du martyre. N'en doutez pas. Comment cela, et de quelle manière? je vous l'explique. De même que le martyr supporte avec l'énergie d'une grande âme toutes les tortures, plutôt que d'adorer les idoles, de même, vous aussi, vous supportez les douleurs de la maladie, plutôt que de recourir à ce que vous offre le démon, plutôt que de faire ce qu'il veut devons. Mais les douleurs du martyre sont bien plus violentes? Mais celles de la maladie sont plus longues: aussi le résultat est le même. Souvent même elles sont plus violentes. Eh bien, que faites-vous, répondez-moi, quand la fièvre intérieure tourmente votre corps et le brûle, et que, repoussant les conseils qu'on vous donne , vous rejetez bien loin de vous le charme magique, est-ce que vous ne ceignez pas votre front de la couronne du martyre?
Autre circonstance encore : vous avez perdu de l'argent? Des conseillers en foule vous disent d'aller consulter les devins : mais vous, vous n'écoutez que la crainte de Dieu, vous savez ce qu'il défend, et vous aimez mieux perdre votre argent que de désobéir à Dieu. Qu'en résulte-t-il ? Vous obtenez une récompense aussi forte que si vous aviez donné cet argent aux pauvres; si, après avoir subi une telle perte, vous bénissez le Seigneur, si, au lieu d'aller trouver les devins, vous consentez plutôt à ne recouvrer jamais rien, vous obtenez une récompense aussi forte que si vous vous étiez dépouillé pour Dieu. De même que c'est la crainte de Dieu qui fait qu'on se dépouille pour les indigents, de même c'est la crainte de Dieu qui vous a empêché, de rentrer en possession de ce que d'autres vous ont ravi. Il ne dépend que de nous d'être ou de n'être pas blessés dans nos vrais intérêts; nul autre ne peut nous nuire. Si vous le voulez, méditons cette vérité, à propos du vol.
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
9.
V. Überaus schön sagt der heilige Paulus: „Das ist unsere Bestimmung.“ Er sagt nicht nur: Wir haben Leiden und Widerwärtigkeiten zu ertragen, sondern: „Das ist unsere Bestimmung,“ d. h. dazu sind wir geboren. Das ist unsere Aufgabe, das unser Leben, und du suchst Ruhe? Allerdings steht kein Henkersknecht vor dir, um dir die Seite zu zerfleischen und dich zum opfern zu zwingen, aber dafür setzt dir die Geldgier und Habsucht zu und blendet dich. Kein Trabant zündet dir den Scheiterhaufen an, Niemand legt dich auf den glühenden Rost, aber das Feuer, das in dem Körper brennt, schädigt viel mehr noch deine Seele. Da ist kein König, der mit tau- S. 589 send Verheißungen lockt, oder mit finsterem Blicke droht, wohl aber verderblicher Ehrgeiz, dessen Stachel viel gefährlicher verwundet. Wahrhaftig, ein großer und gewaltiger Krieg, wenn wir nur klaren Blickes ihn schauen wollen!
Auch in unserer Zeit gibt es Kampfes- und Siegeskronen. St. Paulus sagt: „Im Übrigen ist mir hinterlegt die Krone der Gerechtigkeit, die mir der gerechte Richter geben wird, doch nicht mir allein, sondern Allen, die seine Ankunft lieben.“1
Verliert ein Vater seinen einzigen Sohn, den er sorgfältig mit Aufwendung vieler Geldmittel erzogen hat, der zu den schönsten Hoffnungen berechtigte und sein Erbe sein sollte, o dann möge er nicht jammern, sondern Gott danken und ihn preisen, der ihn an sich genommen, denn er soll wissen, daß er jetzt dem Abraham gleich geworden. Abraham hat seinen Sohn geopfert, weil Gott es so wollte; du hast nicht gemurrt, als der Herr deinen Sohn dir weg und zu sich genommen.
Oder du bist vielleicht in eine schwere Krankheit gefallen. Da kommen Viele, die dich drängen, du sollest das Übel vertreiben durch Zaubersprüche, durch Amulete u. dergl. Du aber erträgst um Gottes willen starkmüthig und unentwegten Sinnes die Leiden und bist entschlossen, eher alle Schmerzen zu erdulden, als dich zu bequemen, etwas Götzendienerisches zu thun; sei getrost, du bist ein Märtyrer! Wie so? Ich will es dir erklären: Der Märtyrer trägt die Qualen der Folter standhaft, weil er den Götzen nicht anbeten will. Du erträgst so geduldig die Schmerzen der Krankheit, daß du Nichts von Dem brauchst, was mit jenem (dem Götzen, dem Götzendienst) in Verbindung steht, Nichts S. 590 thust, was er verordnet. Allein, sagst du, die Qualen des Märtyrers sind ärger. Richtig; aber die deinigen dauern um so länger, und so findet ein Ausgleich statt. Oft sind aber auch die Schmerzen des Kranken heftiger. Oder, sag an, wenn die Fieberhitze mit aller Gewalt dich durchglüht, und du trotz aller Qual und Pein das Anerbieten von linderndem Zauberspruche (ἐπῳδή; incantatio) zurückweisest, windest du damit nicht den Kranz des Martyriums um dein Haupt?
Ein Anderer verliert sein Geld. Man gibt ihm den Rath, die Wahrsager zu befragen. Er aber will aus Gottesfurcht das Geld lieber gar nicht mehr bekommen, als ein Gebot Gottes übertreten. Ein solcher hat in der That das gleiche Verdienst, wie Der, welcher sein Geld unter die Armen vertheilt hat. Jawohl, wenn du nach dem Verluste solcher Güter Gott Dank sagst und es vorziehst, sie lieber nicht mehr zu bekommen, als sie auf solchem Wege wieder zu erlangen, dann hast du Anspruch auf den gleichen Lohn, wie Derjenige, der seine Güter unter die Armen ausgetheilt hat. Denn dieser hat seine Güter aus Gottesfurcht unter die Armen vertheilt: du hast aus Gottesfurcht deine Güter, welche Diebe geraubt, nicht wieder bekommen wollen. Es steht überhaupt nur in unserer Gewalt und in sonst keines andern Menschen Macht, ob wir an unserer Seele Schaden leiden oder nicht. Laßt uns Dieß an einem Beispiele, etwa dem Diebstahl, betrachten. Der Dieb durchbricht die Mauer, steigt in das Zimmer, entwendet werthvolle Gegenstände von Gold und Edelsteinen, kurzum, er bemächtigt sich des gesammten Schatzes und entkommt unangefochten. Dieser Verlust schmerzt dich gar sehr und scheint ein Schaden zu sein, ist es aber in Wirklichkeit noch nicht: sondern es kommt jetzt auf dich an, ob es ein Schaden oder ein Gewinn wird.
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II. Tim. 4, 8. ↩