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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
8.
C'est que je n'ignore pas non plus que quand vous serez sortis de l'église, quand j'aurai cessé de parler, quelque reste de ferveur qui vous brûle encore, vous ne serez plus tout ce que vous êtes au moment où vous entendez la parole. Donc c'est maintenant qu'il faut rompre la glace du coeur; c'est une glace en réalité que ce souvenir qui refroidit, qui engourdit l'âme, après une injure qu'on ne veut pas oublier. Mais invoquons le soleil de justice; demandons-lui de nous envoyer ses rayons; au lieu d'une dure glace, il n'y aura plus en nous qu'une onde rafraîchissante. Une fois réchauffée au soleil de justice, notre âme n'aura plus en elle rien de dur, de raboteux ni de sec, rien de ce qui ne sert qu'à brûler, sans porter aucun fruit; on n'y trouvera plus que des fruits mûrs, doux et suaves, des sources abondantes de plaisir et de joie.
Aimons-nous les uns les autres, ce rayon viendra sur nous. Accordez-moi, je vous en conjure, ce qui m'est nécessaire pour que mon discours soit un transport d'allégresse faites que j'entende dire qu'il ne vous aura pas été tout à fait inutile; qu'un de vous, au sortir de l'église, a serré bien vite les deux mains de son ennemi, s'est jeté à son cou, l'a embrassé, pressé contre son coeur, l'a couvert de ses caresses et de ses larmes. Serait-ce une bête féroce, une pierre, tout ce que vous voudrez, votre bonté l'adoucira. Car enfin pour. quoi un tel est-il votre ennemi ? Parce qu'il vous a outragé ? Mais il ne vous a fait aucun (205) mal. Mais voilà, c'est par des considérations empruntées à l'argent, que vous dédaignez ce frère, qui est votre ennemi? Non, jamais cela, je vous en conjure. Rompons tous nos liens. Nous avons l'occasion dans nos mains, sachons en faire un bon usage. Coupons les cordages qui nous attachent au péché; avant de partir d'ici pour le jugement, jugeons-nous réciproquement nous-mêmes. « Que le soleil », dit l'apôtre, « ne se couche point sur votre colère ». (Ephés. IV, 26.) Pas de délai. Les délais ne font qu'engendrer, à l'infini, les ajournements. Différer aujourd'hui, c'est ajouter à votre confusion ; hésiter demain, c'est vous apprêter plus de honte encore ; reculer après-demain, c'est vouloir encore plus de rougeur sur son front. Ne nous déshonorons pas nous-mêmes; pardonnons afin qu'il nous soit pardonné. Si nous recevons notre pardon, nous obtiendrons les biens du ciel, en Jésus-Christ Notre-Seigneur, à qui appartient, comme au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, la puissance, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
7.
Wenn ihr von hier weggehet, sobald ich zu sprechen aufgehört habe, so wird zwar wohl Etwas von der Wärme und Erregung, die euch erfaßt hat, zurückbleiben, aber es wird später doch nicht eine so große vorhanden sein, als jetzt während des Vortrages. Mag unser Herz auch kalt und starr sein, — denn so ist es, wenn wir nicht verzeihen wollen, lassen wir es aufthauen! Rufen wir an die Sonne der Gerechtigkeit, flehen wir sie an, uns einige Strahlen zu senden, und sie wird bald das starre Eis in genießbares Wasser umwandeln. Wenn das Feuer der Sonne der Gerechtigkeit in unsere Seele dringt, dann läßt sie darin nichts Starres, nichts Hartes, nichts Schädliches, nichts Unfruchtbares; sie macht Alles mild und süß und angenehm. Wenn wir einander lieben, wird auch uns ein solcher Strahl treffen. O lasset mich diese Worte mit freudiger Zuversicht zu euch sprechen, lasset mich hören, daß ich mit meinen Worten Etwas erreicht habe, daß einer von uns gleich beim Weggehen seinen Feind unter Thrä- S. 614 nen umarmt und umschlingt und küßt! Und sein Widersacher, sollte er auch grimmig sein wie ein wildes Thier und fühllos wie ein Stein, eine solche Liebe wird ihn erweichen. Warum ist er denn dein Feind? Hat er dich beleidigt? Nun, er hat dir wenigstens keinen Schaden zugefügt. Oder ist es das Geld, wegen dessen du deinen feindseligen Bruder hassest? Nicht doch, alle diese Dinge lasset uns beseitigen! Jetzt ist die Zeit noch unser, lasset sie uns zu unserm Heile benutzen. Lasset uns die Ketten der Sünde zerreißen und uns miteinander vergleichen, ehe wir vor Gottes Richterstuhl hintreten müssen; denn es steht geschrieben: „Die Sonne soll nicht untergehen über eurem Zorne!“1 Keiner schiebe es auf! Aufschub erzeugt neue Bedenken. Thust du es heute nicht, so kostet es dich morgen mehr Überwindung, und diese deine falsche Scham wächst mit jedem Tage. Thun wir uns also nicht selbst Schimpf an, sondern vergeben wir, auf daß auch uns vergeben werde! Haben wir aber Vergebung erlangt, dann werden wir aller himmlischen Güter theilhaftig werden in Christo Jesu, unserm Herrn, welchem zugleich mit dem Vater und dem heiligen Geiste Ehre, Macht, Ruhm und Preis sei jetzt und allezeit und in alle Ewigkeit! Amen.
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Eph. 4, 26. ↩