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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
3.
« Car Dieu ne nous a pas appelés pour être impurs, mais pour être saints (7) ».
Après avoir dit: « Aux dépens de son frère », il ajoute que le Seigneur punit ces outrages; pour montrer que, quoique la personne lésée soit infidèle, Dieu punit l'impudicité, il ajoute, de plus, cette dernière raison qui revient à ceci : Ce n'est pas pour venger l'infidèle, que Dieu vous punira, mais parce que c'est lui-même que vous avez outragé; c'est lui qui vous a appelé, et vous avez outragé ce Dieu qui vous appelle. Voilà pourquoi l'apôtre continue ainsi : « Donc l'outrage n'est pas un outrage à un homme, mais au Dieu qui nous a donné son Saint-Esprit (8) ». Par conséquent, soit que vous corrompiez, dit-il, une reine, soit que vous outragiez votre servante mariée, le crime est égal. Pourquoi? parce qu'il ne venge pas les personnes qui ont été outragées, c'est lui-même qu'il venge; quant à vous, vous vous êtes également souillé, vous avez également outragé Dieu. Car, des deux côtés, il y a adultère, puisque, des deux côtés, il y a mariage. Dans le cas même où vous ne commettriez pas d'adultère, quand vous vous livrez à la débauche, quoique la courtisane n'ait pas de mari, peu importe, Dieu exerce également la vengeance, parce qu'il se venge lui-même. Car vous montrez moins de mépris pour la personne outragée que pour Dieu. Ce qui le prouve, c'est que, dans ces moments-là, vous vous cachez de l'homme que vous offensez, tandis que vous ne pouvez dire que Dieu ne vous voit pas.
Répondez-moi : supposez un homme décoré de la pourpre par l'empereur, comblé d'honneurs par son souverain, un homme à qui sa dignité fait un devoir de mener une vie qui convienne à son rang, et cet homme s'en irait déshonorer une femme; qui aurait-il outragé? Cette femme ou l'empereur qui l'a fait ce qu'il est? Sans doute cette femme aussi est outragée, mais quelle différence entre les outrages ! Aussi, je vous en conjure, gardons-nous de ces dérèglementa. Nous punissons l'épouse qui habite avec nous et se livre à d'autres qu'à nous; de même sommes-nous punis, nous aussi, non par les lois de Rome, mais par celles de Dieu. Car la débauche est un adultère. Il n'y a pas adultère seulement dans le cas d'une femme mariée, mais lorsque l'homme impudique est soumis au lien conjugal. Faites bien attention à mes paroles : je sais bien que mon discours est pénible à entendre pour le grand nombre, mais il est nécessaire pour que vous vous corrigiez. Ce qui constitue l'adultère, ce n'est pas seulement l'outrage que nous faisons à une femme mariée, mais quand nous nous adressons à une femme libre de tout engagement, et que nous sommes nous-mêmes liés à une femme, nous commettons un adultère. Pourquoi, puisque la femme impudique n'est pas enchaînée? Mais vous êtes enchaîné, vous: vous avez transgressé la loi ; vous avez outragé votre propre chair. Car pourquoi, répondez-moi, punissez-vous la femme, dans le cas même où elle se livre à l'impudicité avec un homme libre de tout engagement, non marié ? C'est qu'il y a adultère. Cependant, l'homme impudique n'a pas de femme, mais c'est que la femme est enchaînée à un mari. Eh bien, vous, de votre côté, vous êtes enchaîné à une femme. De sorte que votre fait est également un adultère. «Quiconque aura » , dit le Seigneur, « renvoyé sa femme, si ce n'est en cas d'impureté, la rend adultère; et qui épouse la femme renvoyée, est adultère». (Matth. V, 32.) Si l'homme qui épouse la femme renvoyée est adultère, n'est-il pas vrai que l'homme marié, qui se livre à une courtisane, est bien plus adultère encore? Voilà, certes, une vérité évidente pour tout le monde.
Que ces paroles vous suffisent, ô hommes car c'est pour de pareils dérèglements que le Christ dit : « Leur ver ne mourra point, leur (208) feu ne s'éteindra point ». (Marc, IX, 45.)
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
3.
7. Denn Gott hat uns nicht zur Unlauterkeit berufen, sondern zur Heiligkeit.
Weil der Apostel vorher von dem Bruder gesprochen, der durch den Ehebruch Unrecht leide, und von der Strafe Gottes, die den Frevler treffe, so will er mit den obigen Worten darauf hinweisen, daß der Frevel auch nicht unbestraft bleibe, wenn er auch einem Ungläubigen zugefügt werde. Nicht um für den Beleidigten Rache zu nehmen, wird Gott den Frevler bestrafen, sondern weil dieser Gott selbst Schmach angethan hat. Gott hat dich berufen, und du hast ihm, der dich berufen, Schmach angethan. Darum fährt der Apostel fort:
8. Wer daher Dieses verwirft, der verwirft nicht Menschen, sondern Gott, der uns seinen heiligen Geist gegeben hat.
Die Sünde bleibt sich gleich, ob mit der Gattin eines Königs oder eines Sklaven begangen, weil Gott Strafe eintreten läßt, nicht aus Rücksicht auf die beleidigten Personen, sondern wegen seiner selbst. In dem einen wie in dem andern Falle bist du mit Schuld beladen, hast du Gott Schmach angethan. In beiden Fällen ist eine Ehe vorhanden und ist darum ein Ehebruch begangen worden. Und sollte Einer auch keinen Ehebruch begehen, sondern nur Un- S. 621 zucht verüben, so würde Gott dennoch, obwohl die Buhldirne keinen Mann hat, Rache nehmen, weil er sich selbst rächt. Denn bei einer derartigen That kommt nicht so fast die Beleidigung gegen den Ehegatten, als vielmehr die gegen Gott verübte in Betracht. Auch weiß es der Ehegatte nicht, Gott aber weiß es, wenn du dich auch so geberdest, als wüßtest du nicht, daß er es wisse. Oder sage, wenn der König Jemand in seiner Huld das Purpurkleid verleiht nebst vielen anderen Ehren, unter der Bedingung, daß er ein dieser Auszeichnung würdiges Leben führen müsse, und er geht nun hin und schändete ein Weib, — wen würde er dadurch entehren? Dieses oder den König, der ihn so hoch geehrt? Gewiß auch das Weib, mehr aber doch wohl den König.
Darum ermahne ich euch: Haltet euch frei von dieser Sünde! Denn gleichwie Ehefrauen, die sich Andern hingeben, von ihren Eheherren mit Fug und Recht bestraft werden, so werden auch die Sünder bestraft und, wohlgemerkt, nicht bloß nach römischem Rechte (nach weltlichem Gesetze), sondern von Gott. Der Ehebruch besteht nicht bloß darin, daß eine mit einem Manne vermählte Frau sich vergeht, sondern auch wenn ein Ehemann mit einer andern Frauensperson sich vergeht. Merket wohl auf meine Worte! Mögen sie auch Manchem sehr unangenehm sein, ich muß doch davon reden, auf daß die Sünder sich bekehren. Nicht bloß Derjenige begeht Ehebruch, welcher eine verheirathete Frau schändet, sondern auch Derjenige, welcher, selbst verehelicht, sich mit einer unverheirateten Frauensperson versündigt. Aber die Frau ist ja nicht verheiratet! wendet vielleicht Einer ein. Aber du bist verheiratet, du begehst einen Frevel, du sündigst gegen dein eigenes Fleisch. Oder warum ziehst du deine Gattin zur Verantwortung, wenn sie sich versündigen würde mit einem unverheirateten Manne? Weil sie einen Ehebruch begangen, wenn auch mit einem Unverheirateten, denn sie ist verehelicht und daher an einen Mann gebunden. Und S. 622 so bist auch du an deine Frau gebunden, und würdest du dich verfehlen, so wäre deine That ein Ehebruch. „Wer sein Weib entläßt, außer um des Ehebruches willen, der macht, daß sie die Ehe bricht, und wer die Entlassene zur Ehe nimmt, der bricht die Ehe.“1
Wenn nun schon Derjenige die Ehe bricht, welcher eine Entlassene heirathet, um wie viel schuldiger ist dann Der, welcher bereits verehelicht ist und noch dazu sich mit einer solchen Entlassenen versündigt! Das ist wohl Jedem klar. Diese Bemerkungen hielt ich besonders der Männer wegen für rathsam. Denn mit Bezug auf solche hat Christus die schauerlichen Worte gesprochen: „Ihr Wurm wird nicht sterben und das Feuer nicht erlöschen.“2